La vision de la politique sectorielle de l’économie et des finances entreprise en 2011, a pour objectif de rendre le domaine d’ici à 2020, dynamique et efficace, de plus en plus compétitif et performant, bien intégré dans la sous-région et ouvert au monde. C’est ce qui a conduit à la réorganisation du ministère de l’Economie et des Finances (MEF), en vue d’une mise en œuvre réussie de cette nouvelle politique.

En effet, entre 1991 et 2012, le MEF a mis en œuvre trois organigrammes, selon la communication livrée par le chargé de suivi-évaluation au Bureau du développement institutionnel et d’évaluation des performances, Hassane Ouédraogo. Présenté aux structures déconcentrées du département de l’Economie et des Finances ainsi qu’aux autres services et collectivités de la région des Hauts-Bassins, le troisième organigramme consacre la redéfinition des missions des structures du ministère de l’Economie et des Finances d’une part, et d’autre part, la création de nouvelles structures.

De fait, la réorganisation du ministère est intervenue dans la période de la mise en œuvre de la politique de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Un référentiel pour insuffler le développement mais surtout contribuer à lutter contre la pauvreté. Selon le conférencier Hassane Ouédraogo, la contribution à la mise en œuvre efficace de la SCADD est un des défis qui se présente au MEF. Pour cela, il a été créé le secrétariat de la technique nationale de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable. Il a pour mission, l’animation du dispositif de suivi et d’évaluation de la SCADD. A cet effet, il élabore la matrice et le rapport de performance de la SCADD. Au-delà, le nouvel organigramme veut assurer une bonne gouvernance économique et financière moderne et performante.

Pour ce faire, sept programmes ont été déclinés. Il s’agit entre autres, de programmes de pilotage et de soutien au MEF, de gestion macro-économique et de pilotage du développement, de la mobilisation budgétaire et de la gestion des dépenses, de la gestion des comptes publics et de la sauvegarde des intérêts financiers et du patrimoine de l’Etat.

Sept nouvelles structures pour capitaliser les objectifs

En outre le nouveau dispositif implique l’élargissement de la base de prise de décision, la mise en place d’un cadre de conseil avisé, de promotion de la transparence et de l’efficacité. Ce faisant, la direction générale de la coopération (DGCOOP) devient le principal interlocuteur avec les partenaires techniques et financiers. Il a été décidé de l’unification du contrôle à priori. En fait, les contrôles des marchés publics, de l’exécution du budget et des actes administratifs seront faits par une seule structure.

Dans le nouvel organigramme, quatre nouvelles directions générales ont été créées. Il s’agit de la direction générale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers, celle des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat, celle de l’aménagement du territoire de l’appui à la décentralisation, et celle des archives et de la documentation.

A ces quatre directions générales, s’ajoutent le secrétariat permanent pour la promotion de la micro finance, celui de la technique nationale de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable, et le bureau de développement institutionnel et d’évaluation des performances.

Avec chacune des missions spécifiques, elles viennent pour permettre au ministère de l’Economie et des Finances d’atteindre ses objectifs. Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Joachim Somda, qui a présidé la journée d’information, a salué l’initiative. Pour M. Somda, elle traduit l’expression du ministère de l’Economie et des Finances de communiquer sur les orientations qu’il s’est fixées.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO (ouedraogorabalyan@yahoo.fr)
Sidwaya