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BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

Publié le lundi 29 octobre 2012 à 23h33min

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BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

Dans cette lettre ouverte, les travailleurs licenciés et déflatés de la BIB/UBA demandent au Président du Faso son intercession dans le différend qui les oppose à leur ancien employeur.

Excellence monsieur le Président,

Nous avons l’honneur de vous faire parvenir par cet écrit des informations et notre cri du cœur de même que celui de nos familles durement frappées par des licenciements à la BIB/UBA, et demander votre intercession.

Excellence Monsieur le Président,

Courant 2008-2009, la BIB, première banque du pays, acteur majeur du financement de l’économie (SOFITEX, etc…), a été cédée par deux structures : Premier ministère et Ministère des Finances, au groupe UBA du Nigeria, sans se référer aux textes en la matière de notre pays (consultation de la Commission de Privatisation, de l’Assemblée Nationale, etc…).

Forts de cette entorse, les Nigérians ont continué sur leur lancée :
-  Non-respect de la convention de cession en ce qui concerne la gestion des ressources humaines de la banque (notamment la gestion des carrières des agents),
-  Débauchage massif d’agents d’autres banques, à des salaires qui ne respectent pas les statuts et le règlement intérieur…Les nouveaux arrivants se voyaient offrir des salaires deux à trois fois plus élevés (à postes et responsabilités égales…) que les anciens employés de la BIB. C’est ainsi que la « BIB, membre d’UBA » s’est retrouvée, de facto, avec… 2 grilles de salaires.
-  Refus de démarrer le Back-up (sauvegarde des données en cas de catastrophe) etc…

C’est dans ce contexte qu’en 2010, et sans respect des règles et procédures en la matière, la direction générale, licenciait 102 anciens agents au motif que la banque est déficitaire, que les créances compromises plombent les résultats, que la banque est en restructuration et que les agents n’avaient pas de diplômes : (que de contre-vérités…).
En plus des indemnités qui furent versées, la banque a pris sur elle l’apurement de leurs crédits courts termes.

Il s’en est suivi alors une série de revendications du personnel à travers leurs délégués, entre autres :
-  Harmonisation de la grille salariale,
-  Amélioration des salaires ;
-  Participation au financement de l’économie nationale ;
-  Respect des statuts et règlement intérieur de la banque ;
-  Arrêt de l’externalisation de certaines opérations etc…

Les négociations, menées par le personnel de la banque, conformément à l’esprit de dialogue qu’il a toujours cultivé, ont été perçues par la direction générale comme une faiblesse. Elle opposa, dans le mépris, une fin de non-recevoir à nos sollicitations.

Face à cette attitude et afin d’éviter des troubles au pays, le dossier fut transmis à l’Inspection du travail, puis au tribunal du travail. Parallèlement à cela, le ministre du travail et de la sécurité sociale, celui des finances et de l’économie, et le premier ministre furent également saisis.

Mais l’attitude méprisante de la direction générale et du groupe UBA a conduit le personnel à un sit-in, désamorcé par le PCA (votre Conseiller : Justin D. BARRO ex-Vice-Gouverneur de la BCEAO), qui avait promis de tout régler.

C’est alors que nous attendions les résultats des actions conjuguées et la décision arbitrale que le Directeur des Ressources Humaines du groupe UBA et le Directeur Général, ont procédé, après intimidation ( « tu acceptes de partir avec tes droits légaux, plus 9 à 11 mois de salaires d’incitation, et tu règles tes crédits, ou tu refuses et tu es licencié tout de même avec tes droits car, de toute manière, ton poste sera supprimé »…), à un licenciement de 105 agents au point qu’à la date où nous vous formulons cet écrit, seuls 30 agents de la BIB originelle (sur plus de 300) restent à la banque malgré les « professions de foi » (à savoir : ne procéder à aucun licenciement…) du groupe UBA lors de la reprise de la banque.

Cette opération qui visait, selon eux, les anciens de la BIB de plus de 50 ans et plus, a, dans la réalité, touché des employés plus jeunes, recrutés avant la cession de la banque et qui avaient, pour certains, plus de 20 ans encore à travailler avant la retraite. L’opération a été bouclée en une journée de 7 h à 18 heures.

Le couteau sur la gorge, 59 agents capitulèrent et 46 autres furent licenciés (pendant que certains étaient en congés ou sur des lits d’hôpitaux), soit 105 agents au total. Et, dès le lendemain, curieusement, la banque a commencé des recrutements, qui se poursuivent jusqu’à date.

Excellence Monsieur le Président ;

-  UBA a, certes, 63,74% du capital de la banque mais face à l’Etat qui possède 10,23% du capital et aux droits des autres actionnaires, COFIPA 16,84%, privés nationaux 9,19% (dont certains agents licenciés qui aux moments douloureux, ont participé à sa recapitalisation), mais comment peut-elle se comporter de la sorte au mépris de tout un Etat et de ses règles et procédures ?
-  Comment l’Etat qui vient d’injecter plus de 13 milliards au titre du règlement de certaines créances compromises, ne peut-il réagir ? Nous nous posons des questions au regard de tout cela. Y a-t-il complicité ?
Parce que les responsables du groupe UBA n’hésitent pas à dire à qui veut les entendre qu’ils ont vu les autorités avant de procéder aux licenciements, que l’argent mis pour acquérir la BIB pouvait leur permettre de créer 3 banques au Burkina…

Conformément à la volonté de ne pas créer des troubles, nous nous retrouvons sans emplois et sans revenus, en pleine rentrée scolaire et incapables de faire face à nos responsabilités familiales et sociales.

Excellence Monsieur le Président,

Nous avons à l’esprit l’exemple de Coris-Bank au Niger, nous savons aussi que seul le Burkina et le Bénin ont cédé une banque aux Nigérians. Dans les autres pays de la zone UEMOA, UBA a été obligée de créer ses filiales. Il faut donc craindre l’effet d’entraînement dans d’autres banques à capitaux majoritaires étrangers, dans notre pays.

Quel bailleur de fonds aura confiance pour intervenir dans un pays où le système est instable ?

Au regard de l’injustice dont nous sommes victimes, nous nous tournons vers votre Excellence, Premier Magistrat de ce pays, pour que le droit soit dit.

En attendant qu’il vous plaise de recevoir en audience nos représentants pour de plus amples informations, nous réclamons justice pour les licenciés (2010-2012) de la « BIB, membre de UBA » :
-  L’harmonisation des salaires avant les calculs des droits et incitations ;
-  Le relèvement de l’incitation à 10% ou 50% pour les employés à plus de 5 ans de la retraite et 24 ou 18 mois pour tout le reste ;
-  L’allocation d’une somme forfaitaire pour l’assurance maladie ;
-  La prise en charge des crédits (licenciés 2010-2012) ;
-  Le paiement d’un préjudice pour n’avoir pas respecté les lois en vigueurs de notre Etat souverain ;
-  La nomination d’un DG burkinabè pour la sauvegarde des intérêts du pays et participer à la gouvernance d’entreprise.
Dans l’attente d’une suite à notre sollicitation, nous vous prions d’agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de notre déférente considération.

Ont signé pour le collectif :
- OUEDRAOGO Dominique (70204052)
- ZONGO Francis (70700674)
- THIOMBIANO Claude (70232697)
- OUATTARA/SANOU Angélique (70239932)

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Vos commentaires

  • Le 29 octobre 2012 à 14:32, par L’homme de Dieu En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Courage mes frères et sœurs. Tenez bon et restez souder, ça va porter fruit. Si le PF ne vous défend pas le peuple en prendra acte et vous défendra au moment opportun.

  • Le 29 octobre 2012 à 14:39 En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Conneries, tout le peuple burkinabé est temoin de la merde que vous avez foutue à la BIB.

    Ne penser pas qu’aprés la privatisation, tout allait resté comme avant.
    Si vous voulez être possitionnionner comme les autres. Travailler et miriter.

    Nommer un DG burkinabé, la banque n’apartient plus au Burkina, si vous voulez creer votre banque et continuer a faire la merde.

    A mon avis les nouveaux propiétaires nont meme pas encore licencier, ils auraient du mettre tout le monde à la porte

    • Le 29 octobre 2012 à 15:13, par kaz En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

      Mon ga ne di pa sa méme si bouffe avec les ibo.j t’informe tu n’est pas hors danger.

    • Le 29 octobre 2012 à 15:26, par GIO En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

      Mon cher ami, suis d’accord que seul le travail paie mais n’encourage pas ces genres de comportements car tu peux un jour être dans la même situation ou encore pire ; tu n’es au courant de rien donc c’est mieux surtout de mesurer ces paroles.

      • Le 29 octobre 2012 à 16:11 En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

        Mon cher ami, ce qui se passe à UBA (Ex BIB) est comme ce qui s’est passé à l’ONATEL. Ces gens la croient que la banque appartient toujours à l’Etat et qu’ils sont des fonctionnaires, meme sans resultats on les garderais toujours.
        Desoler ca ne marche pas comme ca. Ceux qui on racheter la banque auraient pu prendre leur argents pour faire autre choses. Ils ont investis pour se faire de l’argent.
        Une question : Defendrez vous un jour les femmes qui sont à la caisse de la SONABEL si on les licencie un jour pour comportement arogant envers la clientelle ?.

        J’ai bien suivi la procedure de licencement de UBA.
        Pour votre information : Le Service de Ressources humaines de UBA Siege est venu à Ouagadougou pour proceder aux reajustement du personnel et tenir compte des critiques des clients.
        Qu’en l’equipe est arrivé, Le responsable Juridique et ressources Humaines (signateurs de la lettre) on en avance preparer une liste des personnes à licencer.
        Une reucontre avec les personnes consernées a permis d’avancer dans les negociations. Plus de 95% des personnes consernées ont proposé un depart anticipé pour beneficier des avantages.

        .... Le chargé juridique et ressources Humaines ont raccompagné les invités à l’aeroport et c’est en prenant l’avion, qu’un mail leur est envoyé pour les expliquer qu’on font partie des licencés. Tout simplement que ces personnes ont de mauvais resultat et on voulu accabler les autres

  • Le 29 octobre 2012 à 15:21, par Mitibkeita En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Tout se met en place pour une explosion sociale. Jusqu’à présent, le Burkina était épargné des crises sociales malgré les merdiems du fait de la stabilité de l’emploi. Les crises de 2011 ne sont que des signes avant-courreurs. Quand on fait une analyse de la situation de l’emploi, on aboutit à une situation de précarité : dans les sociétés minières, on licencie à tour de bras, les ONG et projets ferment, les entreprises privatisées licencient sans respecter les dispositions légales et règlementaires, l’Etat regarde faire. Demain, en plus des jeunes demandeurs d’emploi (puisqu’il n’y a pas de chômage au pays des hommes intègres, 3% ce n’est rien) il y aura les licenciés et ceux qui seront en fin de contrat ; ils battront le pavé pour demander leurs droits et comme "cabris morts n’a pas peur de couteaux", ça sera katanga. Excellence Monsieur le PF, instruisez le PM pour qu’il recherche la paix sociale à tout prix. S’il n’ya pas de paix sociale, il n’ya pas de développement économique. Les investisseurs ont fui la Côte d’Ivoire au temps fort et ont laissé le pays aux mains des gouvernants. Les investisseurs qui ont l’économie actuellement et qui licencient ne seront pas là au moment où ça va chauffer. En 2011 quand vos gardes ont osé tiré quelques coups de feu, avez-vous pensé à faire le point des aller-venu des investisseurs ? Ils ont pris peur et ont fui laissé leur argent au BF. Monsieur le PM, vous êtes venu à cause de la crise, si vous ne travaillez pas à juguler la crise et à éviter de nouvelles crises, quelqu’un d’autre sera appelé à gérer la crise que votre gestion aura créée. Si les investisseurs ne veulent pas respecter la Loi qu’ils aillent se faire voir ailleurs !!!! Je vous invite à regarder ces dossiers de près : sites aurifères, ONATEL, BIB, Shell Burkina, Brakina, SN CITEC, FILSAH, Air Burkina, etc.
    On ne vous demande pas d’être impartial mais de faire respecter les engagements et les textes et de taper sur la table quand les droits sont bafoués. Si par exemple, vous instruisez votre ministre en charge du travail de gérer le dossier et qu’une proposition est faite, ordonnez aux parties de la respecter au nom de la paix sociale et non dire de recourir à la justice quand on n’est pas content. Devant la colère, même le Palais de Justice n’est pas en sécurité n’en parlons pas des investisseurs et des entreprises !!!
    Que Dieu nous donne assez de sagesse et de discernement.

  • Le 29 octobre 2012 à 15:46, par le bon citoyen En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Bonsoir,

    Je suis contre votre raisonnement qui ne suit aucun logique. Vous êtes tous responsable de la situation qui a amener les nigérians à prendre cette banque.

    Au lieu de passer le temps à dire du n’importe quoi, accepter de témoigner que vous aviez manqué de clairvoyance. Avant que vous étiez des bureaucrates qui refusaient même de recevoir les clients ou de servir. Avant le service était nul. Si vous étiez aussi compétent la banque allait vous garder.

    Alors comme le dossier est l’inspection du travail attendez le jugement, mais ne demandez pas à Blaise d’intervenir parce que c’est des investisseurs étrangers. On s’en vous. Si vous ne voulez pas ce qu’on vous propose allez y vous faire embaucher chez les Yorouba.

  • Le 29 octobre 2012 à 16:03 En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    dites vous que Blaise est a l’origine de vos problèmes .c’est sous son régime que les privatisations sont faites dans ce pays.Blaise ne peut et ne va rien faire pour vous les gars.IL a vendu la boite et a pris son argent,maintenant il vous laisse dans la main du repreneur.nous sommes dans un système capitaliste ou pour promouvoir un humain il faut en écraser un, deux ou trois.Ainsi va le Faso.réclamer un dg burkinabé n’est pas un combat légitime pour vous.si vous étiez aussi fort que ça vous aurez du empêcher la privatisation.

  • Le 29 octobre 2012 à 16:18 En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Mon cher ami, ce qui se passe à UBA (Ex BIB) est comme ce qui s’est passé à l’ONATEL. Ces gens la croient que la banque appartient toujours à l’Etat et qu’ils sont des fonctionnaires, meme sans resultats on les garderais toujours. Desoler ca ne marche pas comme ca. Ceux qui on racheter la banque auraient pu prendre leur argents pour faire autre choses. Ils ont investis pour se faire de l’argent. Une question : Defendrez vous un jour les femmes qui sont à la caisse de la SONABEL si on les licencie un jour pour comportement arogant envers la clientelle ?. J’ai bien suivi la procedure de licencement de UBA. Pour votre information : Le Service de Ressources humaines de UBA Siege est venu à Ouagadougou pour proceder aux reajustement du personnel et tenir compte des critiques des clients. Qu’en l’equipe est arrivé, Le responsable Juridique et ressources Humaines (signateurs de la lettre) on en avance preparer une liste des personnes à licencer. Une reucontre avec les personnes consernées a permis d’avancer dans les negociations. Plus de 95% des personnes consernées ont proposé un depart anticipé pour beneficier des avantages. .... Le chargé juridique et ressources Humaines ont raccompagné les invités à l’aeroport et c’est en prenant l’avion, qu’un mail leur est envoyé pour les expliquer qu’on font partie des licencés. Tout simplement que ces personnes ont de mauvais resultat et on voulu accabler les autre

    • Le 29 octobre 2012 à 17:47, par 2IE En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

      Mes amis c’est la loi du marché. On est en plein capitalisme.
      Pensez vous que si UBA gagnait son compte avec vous (performances, résultats, engagements etc...) il vous aurait viré ?
      Bien sûr que non.
      Vous avez developpé des outils durant votre carrière pour être à même de monter un Business Plan bancable. Alors à vos stylos mes chers amis pour créer de nouveaux emplois.
      Ne soyez pas passif en attendant un hypothétique salaire.

  • Le 29 octobre 2012 à 17:07, par le veridique En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    dômage vraiment ! chers travailleurs licenciés, la BIB n’est pas la fonction publique, si la BIB ne veut plus de vous pourquoi vous pleurnichez. Les anglophones sont claires : Meritez vos salaires ! si la parole étaient donnés à la D Gle, il dévoileront vos carrences respectives et vous aurez honte. et puis Ne dérengez pa le blaiso qui doit bientot mater les envahisseurs du mali voisin pour une si petite affaire. pourquoi vous ne creer pa un société vue que vous connaissez tous les rouages economiques.

    • Le 30 octobre 2012 à 11:28, par yennega En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

      N’insultez pas unitilement les braves travailleurs de la fonction publique. Ce qu’il faut rappeler à tous ceux qui s’acharne contre les travailleurs licenciés est que ceux qu’on vous paye pour traiter d’incapables ont fait de la BIB la première Banque du Burkina pendant plus d’une trentaine d’années. La réalité des choses c’est qu’à l’arrivée des yorubas, ils ont mis en place une politique qui a fait fuir tous les clients pendant qu’ils surdimensionnaient les rémunérations de ce qui viennent d’arriver alors que ceux-ci n’ont pas encore fait rentrer le moindre sou. Résultat : Rien que les charges salariales coutent à la BIB ce que le personnel ne peut pas faire rentrer. Si le licenciement était la solution au problème pourquoi depuis 2010, après le licenciement de 102 personnes la Banque continu toujours à piquer du nez ? Qui devait mériter son salaire, ceux qui ont suer sang et eau pour faire de la Banque ce qu’elle était ou ceux qui venaient d’arriver et qui devaient d’abord s’adapter à l’environnement de la Banque avant d’espérer rentabiliser le business ?

  • Le 29 octobre 2012 à 17:59, par Yabyoure En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    En attendant qu’il vous plaise de recevoir en audience nos représentants pour de plus amples informations, nous réclamons justice pour les licenciés (2010-2012) de la « BIB, membre de UBA » :

    - L’harmonisation des salaires avant les calculs des droits et incitations ;

    Vous êtes des rats ou quoi ??? Vos droits vous ont été payés pourquoi ne pas demander une revalorisation depuis votre prise de fonction aussi ??? Quant vous chassez vos bonnes ou vosd gardiens, vous leur paye des droits ???

    - Le relèvement de l’incitation à 10% ou 50% pour les employés à plus de 5 ans de la retraite et 24 ou 18 mois pour tout le reste ;

    Ok ca a l’air correct mais combien vous ont il deja propose ?

    - L’allocation d’une somme forfaitaire pour l’assurance maladie ;

    Paie toi meme ton assurance, est ce que ta bonne est declare a la CNSS ???

    - La prise en charge des crédits (licenciés 2010-2012) ;
    C’est ca oui..en plus tu veux voler l’argent des epargnants

    - Le paiement d’un préjudice pour n’avoir pas respecté les lois en vigueurs de notre Etat souverain ;
    Ca c’est pas a toi de decider... Et le prejudice que vous avez cause aux citoyens en pompant la BIB ??

    - La nomination d’un DG burkinabè pour la sauvegarde des intérêts du pays et participer à la gouvernance d’entreprise. Bande de racistes, vous en tant que Burkinabe qu’avez vous fait pour la sauvearde des interets du pays ???

    Les gens meme c’est grave quoi, ils ont dure dans la societe, n’ont rien fait de bon, ne veulent pas laisser la place aux jeunes, et en plus ils viennent se plaindre...

    UBA ne vous appartient pas, mais elle appartient a des actionnaires, c’est leur argent. Si tu es dans tes droits tu te tais, sinon tu reclames, mais faire la politique quand ont est pas un exemple... c’est petit et mesquin.

    En tous cas du courage et bonne chance.

  • Le 29 octobre 2012 à 18:16, par Amadoum En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    S’il est vrai que la banque n’est pas une branche du gouvernement Burkinabe, elle est tenue de repester ses engagements vis a vis de l’etat Burkinabe et de ses anciens emplyes. Ne vous cachez pas derriere le "capitalisme" pour repandre l’anarchie financiere.
    Le capitalisme, meme dans sa forme la plus dure, a des regles de jeu. Le capitalimse n’a rien a voir avec l’angue. Meme aux Etats Unis, le coeur du capitalisme, il y a des institutions finacieres qui ne jouent pas le jeu selon les regles.
    Les autorites doivent, tout en pronant et voulant respecter le capitalisme, ne doivent pas permettre a l’UBA de se foutre du monde.

  • Le 29 octobre 2012 à 20:23, par Leuk En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Tous mes respects et courage aux licenciés. Mais... mais votre correspondance me laisse un peu perplexe sur certains points qui a mon avis dénote d’une mauvaise foi. Je passe sous silence son caractère xénophobe. Primo vous dites que la privatisation de la BIB n’a pas été faite dans la légalité. Bien, avez vous au moins intenté une action en justice ? Secondo, la plupart de vos griefs s’attaquent à des décisions de gestions. En cela l’Etat ne peut forcer la main à UBA, seule la négociation pourrait payer. A titre d’exemple, la revendication portant sur l’harmonisation des salaires ne tient pas tant que vous ne pouvez pas faire la preuve que la grille salariale en vigueur (s’il en existe) n’est pas respectée. Vous ne pouvez pas vous en prendre à quelqu’un qui à oser négocier son contrat. Tertio, votre action ressemble plus à une action politique que juridique et sur ce point vous avez bien vu. Il y a lieu de vous en prendre à votre ancien employeur (L’Etat avec à sa tête, le PF) qui a tendu à UBA le couteau pour vous égorger. Mais là aussi je ne vois rien de bon venir : les privatisations se suivent et se ressemblent. Le PAS est un échec : nos gouvernants, la FMI et la BM le savent. J’ai eu la chance, aux USA, de suivre une communication sur les conséquences du PAS dans les pays où ils ont été appliqués et croyez moi le pire est encore à venir parce que comme le dit l’autre "Seydou va payer" et nous allons payer... tous. Alors mes frères licenciés, UBA n’est pas la source de votre malheur, elle est seulement un instrument... Alors réorienter votre combat et si le PF daigne donner suite à votre demande d’audience... ne commencer pas par des courbettes lorsque vous lui serrerez la main

  • Le 29 octobre 2012 à 21:46 En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    je suis contre les licenciements abusifs mais il faut la compétence et un bon accueil dans nos banques .l’UBA de la ville de Gaoua est maintenant très bien ,avant c’était grave .

  • Le 30 octobre 2012 à 08:26, par kadhaf En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Vous avez raison pour certains.Mais pour beaucoup d’autres,on sait comment,de Rock à Gaspard,vous avez été recrutés dans cette banque.Le vent a changé de direction, acceptez de faire la place pour les actuels privilégiés.Un DG burkinabè nommé par ce régime pour vous permettre de garder vos privilèges ?Réveillez-vous les gars.De toute façon," la terre ne ment pas" ont dit vos mentors

  • Le 30 octobre 2012 à 09:25, par GO En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    C’est bien dommage pour le Burkina. Oui des gens se sont mal comporter au tant de la BIB. Il fallait les sanctionner. Aujourd’hui, ces licenciements n’honore pas le Burkina. On se rappelle quand CORIS est aller prendre la Banque du Niger. Il y avait des problèmes avec les travailleurs. Le gouvernement à vite agit. C’est ça des autorités. Au tant de la BIB, ceux qui se sont mal comportés traitent toujours avec nos autorités sans être inquiéter. Et ce sont nos pauvres qui se sont battus au cours de toutes ces années qui récoltent les peaux cassées.
    C’est la même chose qui s’est passé au niveau des agents de ex BACB. On les a presque tous virer. Personne n’a dit mot. Des agents de Taparko licencier. Personne n’a dit mot. On vide les agents de UBA, on trouve tout ça normal. Il faut que le gouvernement se réveille. Il faut aussi que les travailleur se réveillent et tante d’être solidaire. Allez demander aux gens de CORIS avec la Banque du Niger.

  • Le 30 octobre 2012 à 14:03, par Joe En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Je crois que si vos doléances tenaient réellement c’tes plutôt l’inspection du travail qui devait résoudre ce problème.

    Ce sont les conséquences de la mondialisation. Le burkina a signé des accords ici et nos syndicats sont restés dans leur silence.

    Les employeurs ont tous les droits pour licenser un travailleur sans donner d’explication, surtout qu’il suffit de verser 18 mois de salire et le tour est joué.. Et ces textes ont été signé sous Tertus.

    Nous attendons toujours que le marteau soit sur nos têtes et nous voulons réagir.

    Au lieu de se morfondre par rapport au licencement qui pêut frapper n’importe qui sur cette terre, essayons de vior positivement le bon côté de la chose ;.. Je ne cois pas que la BIB est une fin en soi..

    Le profit ne guide que dans le capitalisme, et si un patron trouve que licencer ou recruter peuvent faire changer les choses, ça sera fait dasn les larmes de certains et la joie des autres..

  • Le 30 octobre 2012 à 14:12, par lamenace En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    on est en 2012 et au cas ou vous avez oublié dans ce monde le capitalisme est roi les grandes boites y compris les banques par excellence appartiennent aux actionnaires qui mènent les lois et leurs lignes directives et franchement je ne suis pas contre.
    si l’ Etat nationalise les banques je vous dit même pas le bordel avec tout les problèmes de corruption que nous connaissons.

  • Le 30 octobre 2012 à 14:13, par Fonctionnaire En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Pourquoi le burkinabè est méchant comme ça ! On licencie des chefs de famille et ce que vous trouvez à dire ; c’est qu’ils sont responsables de cela. Dites-moi ; la BIB a-t-elle été privatisée parce qu’elle ne marche pas ou c’est parce que certains ont voulu tout simplement se partager ce gâteau ?
    On pourrait concéder qu’ils sont en partie responsables à cause des quelques comportements bureaucratiques mais est-ce ces agents ordinaires qui ont dit aux responsables de prendre des décisions inappropriées ou de mal gérer l’établissement ? Eux ne demandent qu’à travailler et surtout dans une nouvelle vision et culture d’entreprise !
    En général, au Burkina les managers nommés prennent des décisions inappropriées ou gèrent mal ou se sucrent sur le dos des entreprises publiques et quand ils finissent de faire crouler, ils disent que ça ne marche. La solution trouvée c’est brader et laisser le repreneur se débarrasser des pauvres agents qui ne demandent qu’à travailler. Puisqu’ils ont largement amassé du fric pour être à l’abri du besoin, ces ex-managers vont bouffer tranquillement leur argent avec leurs familles laissant les autres dans la désolation.
    Soyez sûr que ceux qu’on recrute aujourd’hui, seront un jour ou l’autre chassés à leur tour avec toujours des arguments. Et ça ne manquera pas. Pensez-vous que les agents des autres banques sont fondamentalement différents de ceux de la BIB ? Certainement non ; mais tout dépend surtout de ceux charger de manager.
    On sait par exemple que la plupart des services publiques traîne des problèmes, mais on sait surtout que c’est la mal- gouvernance des premiers responsables de ces structures qui nuit le plus au bon fonctionnement de l’administration publique.
    Dans tous les pays africains ce sont les mêmes habitudes ; mais là où certains pays comme le SÉNÉGAL ou le Niger font la différence, c’est que si un repreneur d’une entreprise privatisée veut faire ce qui lui passe par la tête, la population, les politiques et l’État en tête le mettent à sa place car il y va de la paix sociale, du sens de la responsabilité de l’État.
    Au SÉNÉGAL, AIR SÉNÉGAL et SENELEC pour ne citer que ces deux cas illustrent le sens de la responsabilité de l’État Sénégalais face aux décisions insensées des Entreprises étrangères dans ce pays.
    Au Niger plus près de chez nous, les Chinois/libyens qui avaient racheté la SONITEL (télécoms) ont vu de quoi était capable le gouvernement nigérien quand ce groupe étranger a pris des options suicidaires concernant la SONITEL. De même, CORIS BANK en a appris à ses dépends quand elle a racheté une banque nigérienne voulu imposer ses mesures qui n’arrangent personne là-bas. C’est pas parce qu’on a racheté une entreprise que l’on se croit permis d’en faire ce que l’on veut.
    Au BURKINA, c’est se demander si l’État peut dire mot face aux agissements de certaines entreprises étrangères dans le pays.
    Personne n’est contre un changement de mentalité, de comportement ou de vision, mais c’est pas en se débarrassant de ceux-là même qui ont tout donné à l’entreprise comme le fait UBA. Il suffit d’un bon manager qui sait animer son personnel et lui faire partager son projet d’entreprise.
    Nous qui sommes de la fonction publique pouvons dire que c’est de leur faute ; mais je ne suis pas sûr que c’est le même langage que nous tendrions si un jour les Institutions de Breton Wood décidaient finalement de racheter et de gérer notre fonction publique.

    • Le 30 octobre 2012 à 17:05, par Yabyoure En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

      Pourquoi quand tu vois tes patrons faire n’importe quoi tu te tais et ne réagis pas alors que tu le vois dilapider et mal géré un bien qui t’appartient ou qui ne lui appartient pas ???

      Si tu sais comment ça va finir, il faut faire du bruit avant, pas après... Ces pauvres gens comme tu dis sont coupable de ne pas voir denonce et lutter contre les pratiques frauduleuses de leurs managers par ce que ça ne les dérangeait pas... Maintenant qu’il faut payer des pots casses ils sont surpris que ca leur retombe dessus... On est ou la ?

      Après c’est pour nous traiter de méchant...toi es tu lâche alors ???

  • Le 10 novembre 2012 à 15:10, par Boussanga En réponse à : BIB, membre d’UBA : Le collectif des travailleurs licenciés et déflatés en appellent au Président du Faso

    Vous avez des problèmes deh ! Les plus gros débiteurs sont les amis du Chef de l état. Les plus insolvables sont les amis du chef de l état. Ceux la même qui ont contribues à ternir l image de cette banque et qui l ’ont mis dans une situation financiere catastrophique sans precedent.En voulant racheter la bib,le groupe UBA n avait certainement pas connaissance que ces gros débiteurs insolvables était les intouchables du pays... il y avait donc un vice cache pour ne pas dire une escroquerie de l état burkinabé , alors c est de bonne guerre que le groupe UBA d’agir ainsi, et le chef l état ne pourras pas vous aider dans la mesure ou il connaît le fond du problème mieux que quiconque dans cette histoire.vous repartirez certainement avec une petite enveloppe pour calmer votre cœur.et puis d ailleurs , je ne vois pas pourquoi vous comparez l état du Niger et l état Burkinabé , car l état nigérien a ete démagogue dans la gestion du conflit qui opposait Coris bank au personnel de la BIA , quand on est un pays pauvre tres tres endettes avec plus de la moitie de la population qui vit sous le seuil de pauvrete on ne fait pas fuir les investisseurs etrangers, surtout quand ceux cis viennent injecter de l argent frais dans les caisses l etat , cree de l emploi pour les jeunes diplômes e,rehausse le niveau des salaires...participe a l economie du pays de maniere generale... Vous pourriez vous plaindre si les nouvelles recrues venait d autre pays , mais il s agit la de la creation d emploi de vos enfants ou petits enfants , zut ! au lieu de feliciter la banque parce qu ell cree de l emploi (et de la richesse) , vous preferez pleurnicher chez papa Blaise, alors que lui aussi s en fout de vous , son electorat se trouve plus chez vous.
    Un conseil , pensez sérieusement à votre reconversion dans les affaires , vous vous sentirez à nouveau plus important que par le passé.

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