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Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

Publié le mercredi 24 octobre 2012 à 23h12min

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Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

Les Bobolais vont mal. Ils n’avaient pas d’eau depuis le lundi 22 octobre 2012. Si bien que l’adage « l’eau est source de vie » n’était que leurre dans la cité de Sya. Des femmes ont parcouru des distances inhabituelles à la recherche ne serait-ce qu’un bidon d’eau. Pourtant le communiqué sur les perturbations de la fourniture d’eau potable est bien passé sur trois radios locales.

« L’ONEA est un service misérable. Je souhaiterais les appeler pour crier mon ras-le-bol, mais je reste convaincu que la plainte tombera dans l’oreille d’un sourd. Je ne gaspillerai, ni mon argent, ni mon énergie. J’attendrai ! Qu’ils nous donnent l’eau quand ils le voudront », criait un homme dans un quartier de la ville, le lundi aux environs de 20h. Il confie qu’il était en train de faire la cuisine lorsque la « source de la vie » a coupé son « souffle ». Temporairement, évidemment ! L’homme restera ainsi du matin jusqu’au soir, sans une goutte d’eau. Il n’était sans doute pas seul dans une cette situation. D’habitude, l’ONEA informe ses clients lorsqu’une coupure d’eau doit intervenir.

Pourtant, « cette fois-ci, cela n’a pas été le cas », soutient une propriétaire de fontaine à Accart-Ville. « Nous avons constaté la coupure d’eau aux environs de 11h le lundi et jusqu’à présent (ndlr : mardi 23 à 16h), rien de rassurant quant à sa venue. Nous nous levons au milieu de la nuit, entre 2h et 4h, dans l’espoir d’avoir de l’eau pour nos clients », a-t-elle poursuivi. Assises sur leur bidon de 20litres pour certaines, d’autres scotchées à leur barrique, les femmes n’ont pas bonne mine. « Nous ne savons plus que faire de cette coupure intempestive d’eau. Au moins qu’on nous prévienne afin que nous puissions prendre des dispositions. Depuis hier (lundi 22 octobre), personne n’a trouvé de quoi se rincer. Je supplie quelque fois les gens afin de pouvoir préparer le repas », confie Rasmata Oudréaogo, une cliente d’Aminata Rouamba, la propriétaire de la fontaine. Les fontaines publiques sont non seulement pourvoyeuses d’eau, mais aussi une activité rémunératrice, surtout pour les femmes.

La barrique d’eau est de 60FCFA à la fontaine. Les « pousseurs » de barrique, la revendent à 250 FCFA, voire 450 ou 500FCFA selon que le domicile est éloigné de la fontaine. Les coupures ont été constatées dans l’ensemble des quartiers de la ville de Sya. Les abonnés de l’ONEA étaient dans l’angoisse et ne souhaitent que les choses rentrent dans l’ordre.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 25 octobre 2012 à 03:33, par Lorenzo En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    Votre article est très partisan car au lieu d’aller chercher l’information également du côté de l’ONEA vous ne faites que noircir le tableau en relatant les difficultés des uns des autres. Soyez plus professionnels. On aurait du même coup su les raisons de ces coupures d’eau. Décevant tout ça !

  • Le 25 octobre 2012 à 07:24, par Togotina En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    Hum. faut nous expliquer ce qui se passe. comment l’eau peut elle manquer a Bobo. Négligence, mauvaise gestion ????

  • Le 25 octobre 2012 à 08:15, par sam En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    En effet l’Onea à Bobo ça ne va pas du tout !! .
    En août,ils ont fait des trous partout dans mon secteur (le 25 ) et causé beaucoup de désagréments.

  • Le 25 octobre 2012 à 08:46, par patriote En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    BOBO na jamais eu de l’eau meme pendant la saison pluvieuse parait que la station de pompage est plein des incompetents et de surcroit nous avons appris qu’il n’y a pas de rélai en cas de delestage a station de pompage imaginé une structure comme L’ONEA.je sais que cette saision mleme a l’orée des élections nous allons marché

  • Le 25 octobre 2012 à 09:13, par TAGROU En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    C’est à croire que la direction générale de l’ONEA ne dispose pas d’un service de communication. Et pourtant si !!!. Mais elle donne l’impression de ne réagir que quand il s’agit de Ouagadougou. Pourtant, le problème des coupures d’eau à Bobo a besoin d’explication. Si au niveau de la direction régionale on affiche un mépris total face auuuuuux complaintes de la population, il ne doit pas en être ainsi au niveau central. On a ka se respecter dè !!!!!!!

  • Le 25 octobre 2012 à 10:25, par Jamantigui En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    Habitant de Bobo Dioulasso et vivant le même calveur, je me garde de traiter les services de l’ONEA de misérable. Je leur souhaite plutot du courage pour ce moment difficile qu’ils traversent. Il y’a quand meme longtemps que nous n’avons pas vecut ces genres de coupures. Et pourtant la coupure d’eau est la règle dans certaines villes où j’ai sejourné et la fourniture d’eau l’exception.
    Ne soyons pas ingrat envers la nationale des eaux, elle fait quand meme des efforts dans la quete de la perfection. Personnelement je lui attribuerai une note 18/20.
    Bon courage à vous braves citoyens. Il y’a des services qui ne font pas 10% de ce que vous faites mais on ne les traite pas de miserables.

  • Le 25 octobre 2012 à 11:08, par wendbenedo En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    je propose qu’on rassemble tous les travailleurs de l’onea dans un terrain vague, patrons y compris, et qu’on les fouette à la methode de Ansar dine !!!

  • Le 25 octobre 2012 à 16:19, par sanmari En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    C’est très triste ce qui se passe à l’OENA Bobo. Je crois que les autorités doivent commencer à sévir. Sinon comment comprendre qu’on prive du précieux liquide une population entière ? C’est inadmissible et inacceptable. Au 21ème siècle, l’ONEA n’a toujours pas maîtrisé la technique de fourniture de l’eau courante aux populations ? Sinon comment comprendre ces privations ? Il y a quelque chose qui ne cloche pas droit. Que le premier ministre prenne ce dossier à bras le corps afin d’extirper de ce milieu les incompétents notoires qui sy trouvent. Car trop c’est trop. En plus de l’éclairage public, qui defaut dans 70% des quartiers de Bobo, faut-il encore que les populations se sacrifient pour avoir de l’eau chez eux ?

  • Le 25 octobre 2012 à 17:08, par Mariam En réponse à : Coupure d’eau à Bobo-Dioulasso : « ONEA, un service misérable »

    Cher freres et soeur Burkinabe soyez fier de notre ONEA. c’est parce que vous ne connaissez pas la realite des autres villes ou pays que vous critiquez votre ONEA. Venez au Ghana et precisement a Accra vous allez respecter le BF ainsi que votre ONEA.
    Evidenment chaque pays vit avec ses realites et jusqu’a preuve de contraire je pense que l’ONEA fait toujours des efforts que nous devons tous louer. D’autres part, c’est sur que vos critiques c’est pour amener l’ONEA a redoubler plus d’efforts ’’QUI AIME BIEN CHANTIT BIEN"

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