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Théâtre de l’Espoir : M’Ba Boanga désormais chez lui

Publié le lundi 6 décembre 2004 à 12h51min

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Le Théâtre de l’Espoir a désormais ses locaux, au secteur 24 de Ouagadougou. L’inauguration du siège est intervenue le 4 décembre 2004, dans la matinée.

"Sans prêt et sans subvention, nous avons réalisé nos rêves. pour que les générations futures puissent en bénéficier". C’est ce qu’a soutenu le directeur général du Théâtre de l’Espoir, M. Hyppolite Ouangrawa, connu sous le pseudonyme de M’Ba Boanga. Celui-ci très ému par la réalisation de son rêve le plus cher, a avoué ne pas pouvoir calculer ni estimer la somme investie dans la construction du joyau devant lequel il reste admirateur. "Jamais je ne pourrai savoir combien nous avons investi dans la construction. Je le dis avec sincérité", a-t-il insisté à l’endroit de Sidwaya qui tenait à lui faire donner un quelconque montant. Pour tout de même donner une réponse, il a affirmé : "Nous avons reçu avec allégresse et dépensé sans calculer".

A la question de savoir d’où est venu le financement, il nous a indexé une longue liste des partenaires du Théâtre de l’Espoir que l’on pouvait voir sur la banderole affichée au mur du joyau.

A l’ensemble de ceux qui ont pris part à la cérémonie, il a dit les avoir invités à venir constater la puissance de Dieu Tout-Puissant qui a donné sans compter au Théâtre de l’Espoir. Selon lui, le Bon Dieu exauce ses prières et comble ses besoins, "par l’intermédiaire de notre bonne mère, la Vierge Marie", a-t-il précisé. M. Hyppolite Ouangrawa a, par ailleurs, remercié les uns et les autres pour leurs prières en sa faveur, leurs encouragements et surtout leur appui matériel.

Après la coupure du ruban, le curé de la paroisse St Guillaume de Tanghin, l’Abbé Désiré Bouda a béni les locaux. La chorale de la paroisse qui a fait le déplacement pour la circonstance, a chanté après les animations des autres troupes venues réhausser l’éclat de la cérémonie.

Toutefois, quelques difficultés. "Nos locaux sont vides, nous n’avons pas un lieu pour héberger nos artistes et notre salle de jeu n’est pas couverte", a souligné M. Ouangrawa, sollicitant l’appui des bonnes volontés, tout en révélant que : "Nous allons encore prier pour que nos vœux s’exaucent".

Aimé Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
Sidwaya

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