Côte d’Ivoire : Déclaration de l’ONG Concorde
En notre qualité de défenseur des droits humains, nous exprimons nos profonds regrets et nos sincères condoléances à l’endroit de la communauté française et particulièrement au contingent français de la Licorne, chargé de la surveillance du cessez-le-feu en Côte d’Ivoire.
En effet, les neufs (09) soldats français qui ont succombé suite à un bombardement de l’aviation des troupes fidèles à Gbagbo et qui étaient là, non pas en occupants, mais plutôt en défenseurs des droits humains est un acte de trop qui a fait à juste titre déborder le vase.
Nous saluons donc la réaction ferme et instantanée des soldats français car la France des droits de l’homme ne pouvait qu’agir ainsi.
Le régime incivique et irrespectueux des droits humains de Gbagbo ne pouvait pas continuer à tuer impunément aussi bien les populations civiles ivoiriennes qu’étrangères.
Nous en appelons enfin, à la communauté internationale afin qu’elle tire toutes les conséquences des forfaits de ce régime et qu’elle débarrasse la Côte d’Ivoire définitivement de la bête apocalyptique Gbagbo.
Il y va du respect des droits Humains et des peuples, de l’avenir de la sous-région ouest africaine et de la survie de la nation ivoirienne.
Ouagadougou, le 8 Novembre 2004
Mme Bernadette Bony
Pprésidente de l’ONG Concorde Côte d’Ivoire Burkina Faso
Tél : (00226) 78 854323 -70 28 92 90 - 50 34 0573 (ong_concorde@yahoo.fr)
Vos commentaires
1. Le 11 novembre 2004 à 21:10 En réponse à : > Côte d’Ivoire : Déclaration de l’ONG Concorde
Madame,
En tant que defenseur des Droits de l’Homme, vous vous rendez ridicule en ne dénoncant pas avec le même souffle, le fait que des soldats francais tuent des
civils sans armes, même si vous les considérez comme des "sous-hommes".
Cela est bien dommage, car votre propos perd à ce moment-là toute crédibilité,
parce que partisan.
Bien à vous