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TranslogAfrica : Les professionnels du transport et de la logistique en conclave ce mardi à Ouagadougou

Publié le lundi 24 septembre 2012 à 23h33min

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TranslogAfrica : Les professionnels du transport et de la logistique en conclave ce mardi à Ouagadougou

Ce mardi s’ouvre à Ouagadougou la troisième édition du Symposium international sur le Transports et la logistique. Le Directeur Général du Conseil Burkinabè des Chargeurs, M. Ali Traoré, explique les enjeux de cette rencontre internationale des professionnels du transport et de la logistique.

Lefaso.net : Où en sont les préparatifs de TranslogAfrica 2012 ?

Ali Traoré, DG du Conseil Burkinabè des Chargeurs
Depuis le mois de mars 2012, nous avons mis en place un Comité d’Organisation de la 3ème édition du Symposium International sur le Transport et la Logistique « TranslogAfrica 2012 ».
Ce comité qui comprend douze (12) commissions, a tenu régulièrement des réunions pour faire le point des préparatifs.
Nous avons identifié le thème principal en concertation avec notre partenaire le GIE HAROPA « Les ports du Havre-Rouen-Paris ». Le Grand Port Maritime de Marseille a promis de participer à ce symposium.
Nous avons également procédé au choix des sous-thèmes, et identifié les différents communicateurs.

Par ailleurs afin d’assurer une forte mobilisation pour une participation massive des partenaires de la chaîne de transport, des missions d’information et de sensibilisation se sont rendues à Bobo et à l’étranger notamment , à Abidjan, Abuja, Cotonou, Accra, Dakar, Lagos, Lomé, Douala, Niamey, Kinshasa,…
A chacune de ces étapes, nos interlocuteurs ont apprécié notre démarche de porte à porte sur site et ont marqué leur ferme volonté d’effectuer le déplacement de Ouagadougou pour participer activement au symposium.
Nous pouvons donc affirmer que les préparatifs se déroulent dans de très bonnes conditions.

Quels sont le nombre et le profil des participants attendus à ce symposium ?

Translog 2007 avait regroupé plus de deux cent (200) participants. Translog 2010 a enregistré près de trois cent (300) participants et nous projetons pour la 3ème édition de Translog, quatre cent (400) participants.

A la date du vendredi 20 septembre 2012 nous étions à trois soixante dix (370) participants. Nous espérons atteindre et même dépasser les quatre cent (400) prévus puisque les inscriptions se poursuivent et s’accélèrent de jour en jour depuis nos tournées de sensibilisation et la diffusion de notre spot sur Translog via la TNB et Africable.

Quant au profil des participants, ils sont issus de divers secteurs concernés par la chaîne des transports et du commerce international, notamment les représentants des organisations régionales africaines et internationales, des experts venant d’Europe, des ports de la sous-région Afrique de l’Ouest et du Centre, des conseils nationaux des chargeurs , des chargeurs institutionnels et privés, des compagnies maritimes, routières, ferroviaires et aériennes, des spécialistes du secteur public et privé, des Administrateurs du secteur des transports tous modes, des chercheurs issus du milieu universitaire, des transitaires, des étudiants,…

Le thème de cette édition est : « Transport en Afrique : comment promouvoir la chaîne logistique dans le contexte économique, financier et technologique actuel ? ». Quelles sont vos attentes à l’issue de cette rencontre ?

Nos attentes à l’issue de cette rencontre portent essentiellement sur :
-  la mise en œuvre des recommandations de "TRANSLOG 2010 ;

-  des pistes de solutions à la persistance de la crise économique et financière sur le système des transports en Afrique sont analysées ;

-  la mise en œuvre des opportunités offertes par les TICS pour la promotion des échanges et des transports internationaux ;

-  l’identification des maillons faibles de la chaîne logistique des transports en Afrique et l’adoption de mesures conséquentes de promotion ;

-  l’adoption d’actions novatrices pour la promotion de la logistique terrestre au profit des pays sans littoral ;

-  la sensibilisation sur la nécessité de réformer la chaîne logistique afin de la rendre véritablement compétitive au profit des économies africaines ;

Que faut-il pour promouvoir la chaîne logistique par ces temps de crise économique ?

Pour promouvoir la chaîne logistique par ces temps de crise économique, les experts au symposium mèneront des réflexions approfondies et identifieront des actions ou mesures idoines qui porteront entre autres sur :
-  Une utilisation accrue des TICs dans la chaîne des transports ;
-  Une mise ne œuvre d’un suivi en temps réel des marchandises et des moyens de transport pour assurer la traçabilité du trafic et assurer sa sécurité ;
-  Une mise en place de guichets uniques des transports dans le cadre de la facilitation ;
-  Des actions fortes en faveur de l’utilisation du conteneur de bout en bout pour les pays sans littoral ;

Le Faso.net : Parlant de chaîne logistique dans le transport, il est aussi question des ports. Quels sont aujourd’hui les avantages qu’offrent ces ports aux importateurs et exportateurs burkinabè ?

Les avantages qu’offrent les ports aux importateurs et exportateurs Burkinabé sont divers :
-  Le rabattement de 50 % sur les frais de manutention dans certains ports ;
-  La mise à disposition du Burkina d’espaces aux structures d’appui au secteur privé à l’effet de construire des magasins ou des infrastructures à usage de bureaux ;
-  L’octroi de délais de franchise permettant aux marchandises de ne pas supporter les frais de magasinage pendant une certaine durée ;
-  La suppression de l’Impôt Minimum Forfaitaire dans certains ports.

Le Faso.net : Vous intervenez souvent pour aider les importateurs en difficultés dans les ports. Quelles sont les difficultés récurrentes auxquelles ils sont confrontés ?

Les difficultés récurrentes auxquelles sont confrontés les importateurs dans les ports sont diverses. Elles portent entre autres sur :
-  La cherté des coûts du passage portuaire ;
-  Le mauvais état des voies lors de la traversée des territoires ;
-  Les surcoûts liés aux surestaries imposées dans la majorité des cas par les compagnies maritimes ;
-  La lourdeur, la complexité et la diversité des formalités administratives occasionnant des pertes de temps ;
-  Les taxes payées sur les marchandises en transit comme la TVA, ce qui est contraire aux textes, aux conventions internationales ;
-  L’insuffisance de parkings dans tous les ports ;
-  La non application ou le non respect des conventions internationales en faveur des pays sans littoral ;
-  Les coûts élevés pour les deposits et la location des conteneurs en transit pour les pays enclavés ;
-  Le paiement de faux frais et des frais illicites sans reçus sur la route.
-  La dégradation des routes due aux surcharges des véhicules

Translog/Africa de 2010 s’était tenu sous le thème : « Quelles stratégies de transports pour l’Afrique dans un environnement en pleine mutation ? ». Quels sont les principaux acquis de cette édition ?

Les principaux acquis de la 2ème édition, TranslogAfrica 2010 :
L’un des acquis est l’institutionnalisation de TranslogAfrica, qui se tiendra désormais tous les deux (2) ans à Ouagadougou.

Par ailleurs, il y a eu en 2010 une forte participation des experts, près de trois cent (300) contre deux cent (200) en 2007, malgré l’irruption du volcan Islandais qui a empêché la venue à Ouagadougou de tous les communicateurs et participants européens.

Mais le principal acquis demeure l’adoption de dix (10) recommandations dont la mise en œuvre fera l’objet de la première communication qui sera faite par le CBC dès l’ouverture des travaux du symposium.

Jacques-Théodore BALIMA
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 septembre 2012 à 08:31, par Subtance Grise En réponse à : TranslogAfrica : Les professionnels du transport et de la logistique en conclave ce mardi à Ouagadougou

    Certaines difficultes dans les ports sont crees et entretenus par des ressortissants burkinabes qui au nom d’une certaine flexibilte des lois de travail dans certains pays de la sous region ;escroquent purement et simplement leurs compatriotes pour ensuite indexer a tort ces pays de transit.
    Certains agents de l’administration affectes dans ces dits ports qui pratiquent la sous traitance deloyale vis a vis des societes de declaration en douane ces escrots ambulants participent de maniere hypocrite a ces manoeuvres.
    Consequence:l’importateur burkinabe se retrouve dans des pertes financieres importantes lors des formalites de transit.
    Trop de rencontres avec une hypocrisie feront toujours des depenses publiques unitiles.
    Il est temps que le President Blaise Compaore permette a ceux qui veulent reellement faire avancer le Burkina de s’exprimer. Car la plupart du temps son entourage immediat construit un mur opaque qui le coupe de toute la realite sur le terrain.
    Que les hommes honnetes ne soient plus victimes injustement de ceux qui sont prochent soit d’un ministre, d’un directeur.......
    Web master :que son excellence lise ce message.
    Contribuez a sortir le Burkina de cette gestion hypocrite !

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