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Commémoration de la journée internationale de la paix : Les femmes de l’UFROAT marquent le coup

Publié le samedi 22 septembre 2012 à 16h42min

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Commémoration de la journée internationale de la paix : Les femmes de l’UFROAT marquent le coup

Le Réseau d’appui à la citoyenneté des femmes rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad (RESACIFROAT) a réuni en atelier, du 19 au 22 septembre 2012, les membres de l’Union des femmes rurales Ouest-africaines et du Tchad (UFROAT) sous le thème « femmes rurales ensemble pour la paix au sahel ». En marge de cet atelier, elles ont commémoré la journée internationale de la paix ce vendredi 21 septembre 2012 à Ouagadougou.

Plusieurs pays du sahel connaissent aujourd’hui (situation au nord Mali) des situations de conflits avec des conséquences énormes en termes de restriction de libertés individuelles, de violations des droits de l’homme notamment pour les femmes et pour leurs activités. Par ailleurs, traditionnellement, les femmes sont reconnues comme des médiatrices, des négociatrices dans les conflits. C’est pourquoi le (RESACIFROAT), ONG d’appui au renforcement des associations de femmes rurales a entrepris de renforcer les capacités de négociation et de médiation afin qu’elles prennent place dans les instances de négociation et de médiation pour la paix dans le sahel. Une initiative que le ministre de la promotion de la femme, Nestorine Sangaré a tenu à saluer. « C’est une des rares organisations à marquer la journée internationale de la paix » a-t-elle fait remarquer. Elle a toutefois regretté que dans une sous-région marquée par des menaces de conflits et de conflits ouverts, cette journée ne retienne pas plus d’attention.

Des échanges entre les participantes venues du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal, une déclaration a été produite. Les femmes se sont engagées à s’impliquer dans la culture de la paix et la résolution des conflits dans leurs différents pays. Elles ont demandé à la ministre d’être leur porte-parole auprès du médiateur de la crise au Mali et de ses homologues afin qu’elles soient prises en compte dans les médiations des conflits. « Les femmes rurales sont organisées et elles souhaiteraient que lorsqu’il y a des médiations qu’elles soient prises en compte » a insisté Rosalie Ouoba, présidente du RESACIFROAT. Nestorine Sangaré s’est engagée à transmettre ces recommandations à qui de droit. Elle a aussi promis, en ce qui concerne son département, de sensibiliser les autres femmes sur ce qu’elles peuvent faire pour préserver la paix. « Ce serait amener plus d’organisations féminines a prêcher l’évangile de la paix » a-t-elle expliqué. Les femmes rurales de l’Afrique de l’Ouest ont pensé à consacré un thème sur leur contribution aux gestions non violentes des conflits. Elles savent et elles ont compris la nécessité de préserver la paix. L’avenir nous appartient, chantent- elles, dans leur hymne tout en exhortant les populations à préserver la paix, « notre bien communautaire, notre premier bien ».

Aminata Ouédradrogo

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Vos commentaires

  • Le 24 septembre 2012 à 09:50, par acry En réponse à : Commémoration de la journée internationale de la paix : Les femmes de l’UFROAT marquent le coup

    J’aimerais attirer l’attention du ministre de la santé et du ministre de la promotion de la femme sur le sort que vivent les femmes à la maternité pogbi dans le quartier ouidi. L’absence d’ambulance tintée du manque d’humanisme et de l’incompétence des prestataires dans ce centre font honte à notre pays !!! Les soignants en cas de complication abandonne le patient a son sort soi disant que ya pas d’ambulance pour le transfèrement à yalgado (CHR), et les accompagnants doivent appelé un taxi pour transporté le patient ensanglanté à yalgado. En 3 mois, personnellement j’ai vécu 2 cas similaires où après avoir accouchées les femmes perdaient abondamment leur sang et qu’on soit obligé de faire appel aux taxi men qui refusent ce genre de transport ! Les femmes ont eues la vie sauve grâce à de bonnes volontés.
    Au lieu d’organiser des forums à des coûts de milliards pour améliorer les conditions de vie des femmes, doté nos centres de santé d’ambulance pour sauver leurs vies.
    Quand je vois des échangeurs qui ont poussé dans ce pays et ceux qui sont en projets qu’est ce que le gouvernement fait pour vraiment améliorer les conditions sanitaires des citoyens !!!!!!!!!!!!!!!
    Je crois fermement que quelque chose peut et doit être fait pour ce centre qui n’est pas d’aujourd’hui et qui perd de son lustre d’antan. Cri de cœur d’un citoyen Burkinabé.

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