Ainsi donc, les travaux ont permis d’aboutir à la mise en place d’un comité de pilotage qui sera composé de trois ministres par pays et dont la présidence sera assurée par le Niger. Ce pays a été également choisi pour abriter le secrétariat permanent du projet. Selon le ministre d’Etat nigérien, ministre du Plan, de l’Aménagement du territoire et du Développement communautaire, le président Mahamadou Issoufou a insisté sur la nécessité que le projet puisse démarrer au plus tard le dernier trimestre 2015.

Long de 2 970 km, le réseau ferroviaire comporte déjà une partie existante (1.794 km) qui doit néanmoins être réhabilitée. Le projet de la boucle, qui doit lier le Bénin à la Côte d’Ivoire en passant par le Niger et le Burkina Faso, est porté par l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (Uemoa) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Les deux institutions sous-régionales comptent ainsi répondre à un enjeu stratégique : celui de doter la sous-région de moyens de transport de masse développés, notamment dans un contexte d’aléas climatiques et de volatilité des prix internationaux. Mieux, « les récentes découvertes ou confirmations de nouveaux gisements miniers dans certains pays de notre sous région renforcent encore le caractère capital de cet enjeu » a précisé le ministre d’Etat nigérien, Amadou Boubacar Cissé.

GUY YAMÉOGO

Faszoine