Marie Blanche Bado, Ex-DG du Fonds de développement de l’électrification : Une dynamique femme dans la discrétion
De par leurs actes et leurs œuvres, certaines femmes ont remarquablement lutté pour la cause féminine. Sont de celle-là, Marie Blanche Bado/Ouando, l’épouse de Laurent Bado, l’opposant politique. Depuis trente-cinq (35) ans de carrière, ce Conseiller des affaires économiques, nantie d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en gestion d’entreprises, a assumé, dans l’administration publique, de hautes responsabilités avec un professionnalisme avéré. Rencontre avec à une brave dame qui a mené le bon combat pour l’auto-détermination.
Derrière un grand homme se cache une grande dame ! L’itinéraire de Marie Blanche Bado née Ouando, l’épouse de Laurent Bado, enseignant de droit à l’université de Ouagadougou et fondateur du Parti de la Renaissance (PAREN), rappelle cet adage avec force détails. Son parcours revêt un chapelet d’admirations aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Cette mère d’enfants et femme de foyer reste l’une des meilleures artisanes de l’émancipation véritable de la femme burkinabè. Derrière son air jovial et son regard plein de compassion pour autrui se cache un sens aigu de professionnalisme et de dynamisme régulièrement exprimé pendant les longues années de « Grand commis de l’Etat ».
Auréolée d’une confiance en soi, Mme Bado est de la catégorie de femmes qui se réalisent uniquement grâce à une compétence indéniable. C’est ainsi qu’elle s’est brillamment illustrée dans la discrétion au cours de sa carrière partout où le devoir de fonctionnaire et la cause nationale l’ont conduit. Imprimant la dynamique de la femme burkinabè capable d’occuper de hautes fonctions et de donner entière satisfaction.
Agréée dans le corps des « Conseillers économiques » en 1977 au Ministère du Commerce, du Développement Industriel et des Mines suite à un passage dans la section « Economie et Finance » de l’Ecole nationale d’administration (ENA) après une licence en droit à l’université de Ouagadougou et un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en gestion des entreprises à Bordeaux en France, l’ancienne élève de Sainte Monique de Koudougou et de Notre Dame de Kologh-Naba de Ouagadougou, va donner la preuve de ses potentialités intellectuelles et professionnelles.
Son savoir-faire va s’étaler sur tous les régimes qui se sont succédé depuis son entrée dans la Fonction publique de son pays. Quelle que soit leur coloration, son abnégation est sollicitée et sa cote de responsabilité ne baisse d’un cran. La tête sur les épaules et le cœur au travail bien fait ! En quête permanente de la performance !
Elle prend part à divers stages, séminaires et colloques en Afrique, en Europe, en Amérique, en Asie organisés par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), l’Organisation mondiale de la propriété industrielle (OMPI), l ’organisation africaine de la propriété industrielle (OAPI), l’organisation mondiale du Commerce (OMC), la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), la Banque Mondiale, la Commission économique pour l’Afrique (CEA), etc.
Epouse d’un opposant politique !
Le fait d’être l’épouse d’un opposant n’entache en rien l’unanimité autour de son mérite. Mme Bado se voit successivement confier les responsabilités de Directrice de la Promotion des investissements (DGDI) en 1994, Directrice de la Promotion Industrielle et Commerciale à la Direction Générale de la Promotion Economique (DGPE) en 1995, Directrice Générale de la Promotion Economique (DGPE) en juin de la même année, Directrice générale du développement industriel (DGDI) de 1995 à 1999 et Conseiller technique du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat jusqu’en juin 2000.
Foncièrement humaine et profondément professionnelle ! Elle est appelée à coordonner les activités du ministère en charge du Commerce en tant Secrétaire Générale avant d’être promue inspecteur d’Etat le 9 mai 2003. Un an plus tard, elle est sollicitée pour mettre en œuvre le Programme national d’électrification rurale en prenant la tête de la direction générale du Fonds de développement de l’électrification (FDE). Il est reconnu de toutes les parties prenantes à cette opération que son expérience a beaucoup pesé dans l’atteinte de ce résultat. Sa « blancheur » a bien ébloui plusieurs localités. Une centaine de localités rurales ont pu bénéficier du courant électrique entre 2005 et 2012 grâce aux actions conjuguées avec son équipe.
Née le 30 mai 1952 à Réo dans la province du Sanguié, Marie Blanche Bado/Ouando a eu une carrière professionnelle bien accomplie. En trente-cinq (35) ans de loyaux services, elle s’est forgé l’image d’une icône. Admise à la retraite, elle reste tout de même une mine inépuisable pour ses consœurs et pour la nation toute entière.
Bassératou KINDO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 7 septembre 2012 à 17:48, par Joel En réponse à : Marie Blanche Bado, Ex-DG du Fonds de développement de l’électrification : Une dynamique femme dans la discrétion
"Foncièrement humaine et profondément professionnelle !". Héééé, madame la journaliste, vous parlez de choses que vous ne maitrisez pas du tout. Il suffit d’ouvrir les placard du FDE pour que se dégagent les mauvaises odeurs des dossiers sales. Je me souviens que votre confrère Le Reporter avait publié plusieurs enquêtes révélant de graves dysfonctionnement et des pratiques malsaines au FDE. La DG que vous qualifiez de "foncièrement humaine et profondément professionnelle" est au coeur d’affaires louches. Je me souviens qu’à plusieurs reprises, elle a convoqué les journalistes du Reporter à la gendarmerie parce qu’elle voulait savoir leurs sources d’information. Elle a reconnu que ce que le journal a écrit était réel, mais son problème, c’est savoir qui a fourni les docs qu’elle croyait avoir gardé de façon secrète. Ah, la pauvre, les journalistes ont découvert le pot-aux-roses. Et elle a dû dégager de grosses gouttes de sueur. Bref, la campagne de communication que vous menez actuellement, passe trop mal. Il faut éviter de tromper l’opinion. ça sert à quoi de faire du griotisme ?
Le 8 septembre 2012 à 03:05, par NAWOYI En réponse à : Marie Blanche Bado, Ex-DG du Fonds de développement de l’électrification : Une dynamique femme dans la discrétion
LE pauvre c’est plutôt voUs ses résultats parlent d’eux même.reconnaître que le liévre court même quand on ne l’apprécie pas c’est faire preuve de grandeur et surtout d’honététe nous dit un adage, vous ne croyez pas... bRAVO blanche
2. Le 7 septembre 2012 à 18:17, par bangba En réponse à : Marie Blanche Bado, Ex-DG du Fonds de développement de l’électrification : Une dynamique femme dans la discrétion
bonjour
cette vaillante dame, est restée dans l’ombre mais a apporté bcoup pour ce pays. ce genre de femmes au travail, que la terre promise du Faso nous en redonne. si 15% des femmes au faso avait son genre, le burkina serait un pays emmergent dans le 10 ans à coup sûr. mes mamas aller à l’école de BLANCHE BADO d’abord pour réussir les legislatives avenir.
Le 7 septembre 2012 à 19:38 En réponse à : Marie Blanche Bado, Ex-DG du Fonds de développement de l’électrification : Une dynamique femme dans la discrétion
Du courage a toi mon esclave et faudrait manger plus arachides.je ne suis pas surprise car tu as démontré tes capacités intellectuelle au collège notre dame de Kologho Naba
3. Le 8 septembre 2012 à 14:37 En réponse à : Marie Blanche Bado, Ex-DG du Fonds de développement de l’électrification : Une dynamique femme dans la discrétion
Ici l’adage devient "derrière une grande femme se cache un grand homme"