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TNB : couverture nationale par satellite dès 2005

Publié le lundi 8 novembre 2004 à 22h11min

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Les Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur pourront suivre les émissions de la télévision nationale du Burkina dès les premiers mois de l’année 2005, grâce au raccordement par satellite.

C’est ce qui ressort de la tournée qu’a effectué le ministre de l’Information le 4 novembre dernier sur les sites d’émission de Kongoussi et de Djibo.

"Ce que j’ai vu est réconfortant". Ainsi s’est exprimé le ministre de l’Information, M. Joseph Kahoun, à l’issue de la visite qui l’a conduit à Kongoussi et Djibo le 4 octobre dernier dans l’optique de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux du projet d’extension de la couverture télévisuelle par satellite. Le premier responsable de l’information est d’autant plus réconforté dans la mesure où l’état d’avancement des travaux permet d’entrer dans la phase des essais dans les jours à venir et la réception des émissions de la télévision nationale en direct par satellite, envisagée dès les premiers mois de 2005.

A notre passage à Kongoussi, des ouvriers de l’entreprise Ziltercom, s’affairaient à l’installation du pylône de 100 m de hauteur de la station de réception de la ville. Celle de Djibo devrait à l’heure actuelle avoir son pylône installé. Les émetteurs des deux sites étaient déjà disponibles aussi. Ils devraient permettre la réception et la diffusion des images par satellite dans un rayon de 50 km minimum à partir des différentes stations de réception.

Ils sont une douzaine : Bogandé, Boulsa, Diapaga, Djibo, Houndé, Kongoussi, Léo, Manga, Niangoloko, Nouna, Orodara, la Kompienga. A la date du 4 octobre 2004, les installations de matériel dans les stations de réception de Niangoloko, Orodara, Houndé, Nouna étaient déjà effective. L’objectif à terme d’une telle entreprise est de permettre à l’ensemble des Burkinabè de recevoir les émissions de la télévision nationale dans les conditions optimums.

Rendre le mythe de la TV caduc

C’est le 18 septembre 2003, que le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli, procédait au lancement du projet d’extension et de renforcement de la couverture télévisuelle du Burkina.

Financé par la République de Chine (Taïwan), à hauteur de 3 milliards de FCFA, le projet a pour ambition de couvrir l’ensemble du territoire national à 120%. Il s’agit de permettre à tous les foyers burkinabè où la télévision est encore un luxe, et aux Burkinabè de l’extérieur de pouvoir être au diapason de l’actualité nationale via le canal télévisuel. Pour y parvenir, les autorités burkinabè se sont tournées vers l’option satellitaire.

La matérialisation du projet consiste donc pour les émetteurs régionaux (des 12 stations d’émission) à recevoir le signal image et son de la station terrienne de Ouaga, par le biais du satellite. Ces émetteurs sont chargés alors de réémettre localement les images reçues.

Le projet d’extension de la couverture télévisuelle nationale par satellite découle d’une réflexion initiée par le ministère de l’Information. Avalisé par le gouvernement, le projet a été l’objet d’un intérêt "particulier" manifesté par la République de Chine.

C’est d’ailleurs une société chinoise spécialisée dans le domaine des télécommunications, la double advance, technology limited, qui a assuré la mise en exécution du projet.

Gabriel SAMA


* Après le site de la station d’émission de Kongoussi, le ministre de l’Information a "fait un tour" à la radio communautaire de la ville, la Voix des Lacs. Là, le premier responsable de l’information est intervenu en direct des antennes de la Radio. Au regard de la vétusté du matériel de la Radio, le ministre a loué le courage des animateurs de ce média de proximité, qui "fait des merveilles", malgré tout.

Tout ne passe pas inaperçu à la radio : l’une des pièces de la radio sert de bureau au correspondant AIB.

* Démarrés en fanfare en décembre 2003, les travaux de construction de la direction de la radio rurale du Nord se trouvent bloqués depuis quelque temps. Sur le chemin du retour, la délégation ministérielle a observé une halte à Ouahigouya sur le chantier arrêté. Sur les raisons de l’arrêt des travaux, le directeur des études et de la planification du ministère de l’Information évoque une défaillance (financière) de la part de l’entrepreneur.

En attendant de trouver une solution définitive à cet état de fait, une résiliation du contrat entre le ministère et l’entrepreneur est envisagée.

G.S

Sidwaya

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