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Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

Publié le mercredi 15 août 2012 à 23h47min

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Le Mali n’a pas validé le plan d’intervention des chefs d’Etat-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les autorités estiment que c’est une démarche "inconvenante" destinée à mettre le pays sous tutelle. Raison pour laquelle, elles n’ont pas fait mystère de leur opposition au plan, articulé autour de trois grandes étapes, qui prévoit d’aider les autorités de la transition à stabiliser et à consolider les institutions, de renforcer les capacités des forces armées maliennes et de les soutenir dans la reconquête du Nord. « La sécurisation des institutions de la République à Bamako sera entièrement assurée par les forces de sécurité », a tranché le colonel-major, chef d’Etat-major général des armées malienne, Ibrahim Dahirou Dembélé.

Qui plus est on ne peut plus clair lorsqu’il lance avec un ton empreint de suffisance : « Cette reconquête, c’est toujours les troupes maliennes d’abord. Personne ne fera cette guerre à la place du Mali. Les autres viendront en appui, en aviation, en logistique ». L’exception malienne ne finira jamais de surprendre. Et voilà une main demandeuse, contorsionnée sous l’effet de la douleur, qui pose des conditions. C’est à se demander si elle est réellement consciente du danger qui la guette. Les maîtres du désert, pardon les adeptes de Lucifer qui revendiquent un islam rigoriste, n’ont-ils pas dit qu’ils rêvent de soumettre le pays tout entier et les territoires adjacents à la charia ?

La plupart des experts militaires qui sillonnent l’Afrique qu’ils connaissent comme la paume de leur main, n’ont-ils pas dit qu’aucun pays subsaharien, fut-il le grand Nigeria, tout seul, ne peut faire face à l’hydre vorace de l’islamisme mouvant qui sévit dans le septentrion du Mali ? Plus qu’une parole de polichinelle, c’est un avertissement qui appelle les autorités à mettre leur appareil cérébral en marche pour éviter un énième fiasco. Apparemment négligé ou balayé du revers de la main, on a l’impression qu’une bonne partie de l’establishment politique et militaire, aveuglée par les lueurs du pouvoir, s’enlisent dans des calculs d’épiciers, quitte à garder une main mise sur l’appareil d’Etat. Sinon, on ne comprend pas pourquoi elle refuse ne serait-ce que l’intervention au sol de leurs frères d’armes de la région ouest-africaine.

C’est la peur bleue d’être contrebalancé qui pousse ce groupe à surfer sur des terminologies ronflantes et séduisantes comme "fierté nationale, honneur, dignité, grandeur"... Il n’est point besoin d’être clerc pour comprendre que quoi qu’il ait de sa bouche mesurée, donné l’impression d’être séduit, le président intérimaire, Dioncounda Traoré, copieusement passé à tabac sous le regard complice et complaisant des éléments affectés à sa sécurité, ne voit pas d’un mauvais œil que des unités de la Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA) assurent la sécurité des institutions de la République et participent à la reconquête du Nord du pays.

Même un enfant sait que si les soldats de la MICEMA ne débarquaient pas à Bamako, le président ne serait plus qu’un « hobereau » permanemment angoissé, à la merci du Conseil national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) qui inspirera, sans nul doute, chacune de ses décisions. Et c’est certainement ce que la CEDEAO veut éviter en insistant sur la protection des autorités de la transition. A ce jeu, il faut dire que c’est le Mali qui est desservi, d’autant plus qu’il va falloir patienter encore pour que les institutions ne soient consolidées et que la reconquête des territoires perdus ne soit entreprise.

Sauf que dans le pire des cas, le comportement des autorités maliennes peut fâcher les dirigeants de la CEDEAO et briser le dynamisme avec lequel ils recherchent tambour battant des solutions pour que Mali de l’éternel Mari Djata retrouve son lustre d’antan. Pour qu’on n’en arrive pas là, une fois n’est pas coutume, il convient de rappeler aux hommes forts de Bamako qu’on ne dirige pas un Etat avec des appréhensions et des sentiments.

Adama BAYALA (badam1021@yahoo.fr )

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 16 août 2012 à 00:10 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    Quel orgueil mal placé ! La meilleure façon de montrer son orgueil était d’éviter que votre territoire ne soit pas assiégé. Maintenant que c’est fait, il faut accepter d’être aidé.
    Si vous êtes vraiment orgueilleux, allez-y maintenant reconquérir votre territoire sans demander l’aide logistique de la CEDEAO. Pourquoi vouloir l’aide logistique sans vouloir des troupes de la CEDEAO à Bamako ? On ne peut pas avoir une chose et son contraire !

    • Le 16 août 2012 à 00:38 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      mais dis moi que viennent faire 3000 militaires à bamako ? il ne faut pas non plus déplacer le problème. certes il y a eu l’agression du président mais bamako est plus en sécurité que ouaga et ne parlons même pas d’abidjan et toute la cote d’ivoire. et en plus cite moi toutes les institutions maliennes qui justifient l’envoi 3000 dozos. il faut se dire la vérité,depuis le début de cette crise malienne,la cedeao qui est à la solde de quelques puissances étrangères cherche à venir foutre la merde à bamako et les vrais maliens l’ont bien compris car les cadeaux empoisonnés ils n’en veulent pas et ils ont bien raison,gardez vos dozos criminels que blaise et ado cherchent en s’en débarrasser. aussi autre point bizarre que tu pourras m’expliquer,comment cette cedeao qui n’a jamais rien résolu comme problème depuis qu’elle existe se permet de bloquer les armes maliennes à conakry,dakar,abidjan et c’est cette même cedeao qui aime tourner en rond qui vient avec ses 3000 délinquants pour parader à bamako,racketter et violer les jeunes filles maliennes. non,il faut que la comédie s’arrête enfin car trop c’est trop

      • Le 16 août 2012 à 03:19 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

        Pffffff du gros nimporte koi. A ce stade ci. Tout maliens ki blok une aide militairevquelquelle soit se rend complice des meurtrres et viols leurs peuple du nord. Ravallez un peu lorgeuil pour le bien general. Tu crois que ca fait plaisirs aux autres soldat de venir mourrir pour la liberation du mali ? C par solidarite ouest africaine. Grandi un peu !

        • Le 16 août 2012 à 16:20 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

          Oui à Bamako les gens meurent par centaines par jour,mon oeil oui,au secours les rambos de la cedeao,venez faire don de votre corps. à mourir de rire mais je sais que tu ne crois meme pas à ce que tu dis. eh bien de manière polie nous disons que nous ne les voulons pas,envoyez les en cote d’ivoire par exemple et merci pour votre gentillesse

      • Le 16 août 2012 à 06:38, par SAMBIGA En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

        En vous justifiant vous avez donné la solution à tout ! Pourquoi ne pas revoir rapidement les closes de l’intervention des troupes de la CEDEAO sur le temps d’intervention et les modalités d’action ainsi que des sanctions pour ceux qui seront à l’écart de leur mission délibérement ?

      • Le 16 août 2012 à 07:39, par Pouk-Nini En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

        Mon cher ami, si les maliens sont conséquents avec eux mêmes, ils doivent accepter la présence des 3000 soldats à Bamako et aller au front pour bouter l’ennemi hors du Mali. Les forces de la CEDEAO seront en seconde ligne à Bamako pour assurer la logistique et servir de 2ème ligne. On dit en Mooré que "c’est le propriétaire du chien enragé qui doit l’attraper afin que ses voisins l’aident à l’abattre". Sanogo a pris le "pouvoir" depuis 4 mois et rien ne bouge. C’est à la faveur de sa prise de pouivoir que la chienlit s’est installée avec la prise successivement de Gao, Kidal et Tombouctou. Et peut-être Bamako demain.
        ONU, CEDEAO et UEMOA laissés les maliens faire leur guerre.

        • Le 16 août 2012 à 13:27 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

          Pouk-Nini,tu veux dire qu’il n’y a pas plus de policiers et de gendarmes maliens pour garder les institutions ?Il ne faut pas se foutre du monde en se foutant de ces policiers et gendarmes maliens qui sont aussi courageux ou qui ont aussi les mêmes tares que ces 3000 individus de la CEDEAO.En fait c’est une vaste supercherie que ces chefs d’Etat voulaient opérer et ils ont été démasquer parcequ’au fond d’eux,ils cherchent à faire du business sur le dos des comtribuables maliens et sur le dos de la communauté internationnale comme on n’en voit un peu partout aux 4 coins du monde avec ces missions de paix bidons où chaque pays se bat pour envoyer ses éléments.C’est le même schéma que ces chefs africains de la CEDEAO qui sont passés maîtres dans l’arnaque de leur peuple,veulent reproduire au Mali,pardon à Bamako où c’est le calme plat.Alors pourquoi ils cherchent à créer tes tensions inutiles dans une zone en paix ?Il faudra leur demander.
          Ensuite tu dis que Sanogo a pris le pouvoir depuis 4 mois et rien ne bouge.Je ne suis pas son conseiller mais tu veux quoi ?Nous sommes à l’ère des TIC où on met tout sur la place publique mais il faut raison raison gardée car quand Sanogo disait que les militaires n’avaient rien,tout le monde se moquait de lui et il s’avère maintenant qu’il avait raison et mieux le Mali a commandé des armes à la Russie mais où sont ces armes et pourquoi ?En plus dans ton analyse tu accables ce pauvre Sanogo en oubliant royalement ces faux dirigeants de la CEDEAO.En 4 mois ils ont fait ?Nommez un gouvernement pour ensuite attendre 3 mois pour le défaire parcequ’il n’est pas d’union nationale.Trouves-tu cela très sérieux ?Ils auraient pu se rendre dès le début si ils étaient à la hauteur.Aussi que dire de ces réunions de cette même CEDEAO chaque semaine pour chaque fois accoucher une souris avec des ultimatum et des ultimatum à n’en plus finir.
          Au regard de toutes ces contradictions de la CEDEAO,le vaillant peuple malien est exaspéré et ne veut plus de cette CEDEAO fantome bourrée d’incompétents et de laches qui sont de connivence avec l’ennemi au Nord et ce n’est pas parceque le Mali est à terre que chacun pourra venir faire du n’importe.Le Mali est un grand peuple et il le demeure,il va se relever en comptant sur lui-même n’en déplaise aux aigris,aux comploteurs comme Blaise,ADO et autres sous préfets de la France

          • Le 16 août 2012 à 16:52, par Mazawa En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

            Pauvres de vous , chers maliens, le Mali n’est pas aussi riche que la Cote d’Ivoire pour que la France s’y intéresse. La C.I pouvait se vanter parce qu’elle est la locomotive économique de la sous région, mais pour ce qui est de votre cas , franchement, je n’y voit que de la "solidarité ouest-africaine" ni plus ni moins.

      • Le 16 août 2012 à 08:02 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

        Qui est fou ?
        C’est mieux de se frotter aux belles du sud que de caresser les rebelles du nord

      • Le 16 août 2012 à 10:49, par toutpetit En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

        Mon frère malien, que tu sois contre l’initiative de la cedeao dans ton pays, je te comprends et c’est ton droit. Mais de la a traiter les militaires de la cedeao de violeurs, racketteurs, dozos et j’en passe, la c’est trop ose de ta part. Je pense qu’aucun ouest africain n’est heureux de voir ce qui se passe au mali et tous prient pour que cette situation au nord se règle très rapidement. Donc malgré nos divergences, on peut trouver des compromis sans toutefois s’insulter afin chasser ces fous de allah du nord Mali. Ce qui arrive aujourd’hui au mali aurait pu arriver dans un pays quelconque de la cedeao et je suis sur que ce les autres font actuellement pour le mali, le mali allait agir de même si ce fut un autre pays de la communauté. Personnellement je pense que si le Mali est a mesure de résoudre son problème, je demande aux autres pays de la cedeao de se mettre a l’écart et les laisser gérer leur problème car cela révèle de la souveraineté du pays (mali). Toutefois, que dans ce même temps, chacun surveille sa frontière afin que ces fou de allah ne passe pas et semer le trouble comme ils le font actuellement au Mali. Comme ont le dit, ’’le recul du bélier ne signifie pas la fin du combat’’. Il se pourrait peut être que les maliens ont reculé pour mieux attaquer. Dans ce cas quand ils iront au front (et j’espère qu’ils iront vraiment), s’ils remportent la victoire on jubilera tous de joie dans la sous région et l’armée malienne sera une référence et une source a consulter dans l’espace communautaire au cas ou un pays de la cedeao venait a subir les foudre de ces fou de allah. Mais dans le cas contraire si ça ment sur l’armée malienne (pour parler comme nos frères ivoiriens) peut être qu’ils feront appel aux autres pour les aider et chaque pays dans la mesure de ses moyens verra ce qu’il peut faire.
        Pour me résumer, arrêtons donc frères maliens et autres frères de la de la cedeao de nous insulter a cause de nos divergences. Laissons les maliens agir pour la résolution de leur problème et quand ils auront besoin de nous, ils nous feront signe.

      • Le 16 août 2012 à 11:23 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

        OK, ces dozos dont tu parles seront plus gentils que ceux qui vous ont chaasssssssssssssssssé du nord de votre pays. Quand ils vont arriver à Bamako, tu n’auras pas le temps pour t’assoir insulter les autorités de la CEDEAO. Tu ne vas même pas penser à tes sœurs qu’ils vont violer !
        C’est à cause de la force dissuasive de la CEDEAO qu’à l’époque les islamistes ne sont pas descendu jusqu’à Bamako. Maintenant on va vous laisser aller. Quand ça va chauffer encore sur vous, ne venez plus crier encore au secours dèh !
        Depuis là vous criez que vous allez partir libérer le nord mais rien ! Vous attendez quoi ? Même si on vous livre les quelques armes qui sont aux ports, vous ne pourrez rien contre ces islamistes. Ils vont encore vous chasser et retirer ces armes pour devenir encore plus fort.
        Comme vous êtes aussi courageux pour allez, vous attendez quoi ? allez-y ! tout le monde vous regarde. quel courage même !

      • Le 17 août 2012 à 14:54 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

        LE MALI EST ARRIVE DANS UNE SITUATION OU IL A BESSION DAIDE DONC VAUT MIEUX ACCEPTER CETTE DAIDE AVANT QUE SA NE SOI TARD.

    • Le 16 août 2012 à 04:35, par kaflo En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      quel orgueil ? il ya bien longtemps que le nord est occupé. si on les regarde sans
      rien faire ;on dira non assistance à pays en danger.

    • Le 16 août 2012 à 13:44, par papy En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      Garde ta logistique et ton support que tu n’as meme pas d’ailleurs...on ne veut pas de soldats courreurs de jupons a Bamako, si la CDEAO est sincere le probleme se trouve a Tombouctou, Kidal et Gao et pas a Bamako. Bamako n’a pas besoin d’etre policer par des soldats etrangers. De toute facon vous ne faites que la grande gueule vous n’avez RIEN vous etes aussi pauvre que les maliens eh oh et vous dependez de l’occident pour vous donner argent et equipements pour venir la bambula a Bamako..jamais.., on se connait tres bien.

    • Le 16 août 2012 à 16:33, par Malien En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      le Maliba a moins de problème que le burkina malgré la crise tt est moins cher icic qu’au burkina,,debarassez vous de votre diktat

    • Le 17 août 2012 à 09:10, par MTC En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      MTC
      Cher ami vous ne pouvez pas aimer le Mali plus que les ùaliens - les chefs d’états de la CEDEAO ne peuvent pas aimer le Mali plus que les maliens. Le mali n’acceptera pas du n’importe quoi.
      Une réflexion du Président COMPAORE m’a inspiré les mots ci-dessous :

      - Moi président, je veux bien venir à Bamako, mais j’ai peur d’être frappé.

      - Moi président, je veux bien venir à Abidjan, mais j’ai peur que ma chemise soit arrachée et d’être filmé en maillot de corps et les tresses de mon épouse arrachées.

      - Moi président, je veux bien venir à Conakry, mais j’ai peur qu’on m’envoie une bale dans la tête comme DADIS CAMARA.

      - Moi président je veux bien venir à Ouagadougou, mais j’ai peur d’être assassiné comme SANKARA, LIGALY, Henry ZONGO…

      Les chefs d’état de la CEDEAO veulent arracher des pages de l’histoire de leurs peuples.

  • Le 16 août 2012 à 00:49, par Dilletant En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    "...Chers Maliens ! Qu’il nous plaise de nous excuser pour cette intrusion dans les affaires internes de votre beau pays...ou ce qui en reste. Nous avons cru qu’il était de notre devoir, compte tenu de la débandade de votre armée, de son impuissance et surtout de notre appartenance commune à la sous région, de vous prêter main forte dans le but de repousser ces islamistes illuminés. Notre action n’était cependant pas sans arrières pensées car s’imaginant bien que du jour au lendemain ces "déstabilisateurs" pouvaient facilement franchir la frontières, il fallait qu’on se prépare en conséquence. Aujourd’hui, vous nous démontrez que nous n’avions pas raison de persister à dans cette recherche de solution négociée. Pardonnez-nous de n’avoir pas comprit que la déliquescence et débandade de votre armée n’était en fait qu’un repli tactique pour mieux surprendre ces rebelles. Nous vous remettons les clés de votre pays, que jamais nous n’avons voulu récupérer comme se plaisent à dire certains de vos concitoyens. Bon courage à vous et bonne chance surtout dans la reconquête de ce qui vous a été injustement enlevé, ou ce que vous avez cédé par incapacité à résister.
    Ps : Merci de penser à passer chercher vos chers citoyens qui ont trouvé refuge dans les états voisins, ou à défaut de nous envoyer quelques "Guiro" pour qu’on puisse s’en occuper. Et ne vous fatiguez pas non plus à vouloir trouver le sens du mot "Guiro" dans le Larousse, non. C’est juste un néologisme à nous que vous pourrez bien remplacer par "milliard".
    Cordialement... "
    Juste une réflexion à voix haute...juste...

    • Le 16 août 2012 à 07:30, par alex En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      cher dilletant. merci pour cette reflexion a hautte voix. Faut pas forcer pour aider quelqu’un. Mr de la cedeao, demandez de l’argent a bamako pour nourrire ces refugiers ; consolidez et fermez vos frontieres, laissez passer leurs armes. Bon vent au mali.

  • Le 16 août 2012 à 01:09 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    Je ne comprends vraiment pas cette insistance pour l’envoi de troupes à Bamako. Les maaliens ont clairement spécifié la nature de l’aide dont ils ont besoins, et rien d’autre. En quoi la protection des institutions de la transition peut-il constituer un enjeu primordial par rapport à la reconquête du nord ? S’agit-il d’une occasion offerte à la hierarchie militaire de la sous-région et aux dirigeants ouest africains pour se distribuer des frais de mission et autres perdiems à n’en pas finir, en allant parquet des troupes à Bamako et non au nord ? Que vont faire des militaires dans la capitale malienne ? se tourner les pouces, boire la bière et naturellement avoir droit de cuissage sur les femmes avec leurs grosses indemnités ? Ou on est sincère et on apporte aux maliens ce dont ils ont besoin, ou c’est juste de la comédie. Arrêtons ce deal honteux sur le dos des pauvres maliens !

    • Le 16 août 2012 à 03:27 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      Les maliens ne veulent pas accepter quils ont beoinscdaide. Kand tubas des probleme et on taide on dit merci. On a pas la grande gueule !!! Tout largent depense pour reunir cette force peut servir a resoudrevdautrevprobleme en afrique donc ceux qui pensent que la cedeao veut aller a bamako pour se tourner les pouces reflechissez un peu. Les soldats auraient pu rester chez eux aussi. Ce sont des enfant des freres et des maris de quelqun ki vont mourrir pour vous. La ou vos soldat on fui aulieu de vous proteger. Fo etre serieux a un moment donne. Malien reveil toi. C tes freres africains ki veulent taider. Croit moi sinon chacun a ses problemes chez soi

    • Le 16 août 2012 à 04:02 En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      J croyais que le malien etait plus malin responsable et patriote que cela.
      Maintenant ils m enervent pourquoi ?
      leur armee faiblare a deserte les lieu au lieu de se sacrifier pour leur pays.
      leur populations ayant fuit le pire constitue des casse tete financiere ,securitaire et humaine pour les autres pays qui aux nom de la fraternite ont accpte partage leur pains en se serrant la cinture pour aider ce meme Mali.
      leurs femmes ,et enfants sont moleste, viole tue et kidnappe dans les regions occupe par les islamiste.
      la faim , la misere et leur souffrance te touche aucunement ceux de Bamakp qui jouissent de la vie comme si de rien n etait alors qu ils aiment le direje repette(le mali est un et indivisible), ce n eetait qu un slogan vide de patriotisme.
      Honte a ce Paysa ses hommes et jeunesse qui aiment dancer , chanter et mettre de gros boubou pour la parade parler plus qu il n agissent.
      Maintenant que la Cedea veut vous aider a reprendre vos droit et a securiser votre pays ainsi que sa nouvelle democratie vous leur faites des proposition alors q vous meme vous etes amoindri affaibli et impuissant.
      Alors si j etait a la place de la cedea je dirai simplement au malien je ne prendrai pas le risque d envoyer mes hommes au front si le mali accepte en totalites mon plan d action de sorte a mener a bien ma mission dans son integrite totale soit on se retire en vous laissant vous meme reconquerir votre pays,
      Mr Bassole et son excellence le President Burkinabe ainsi que les autres pays et president de la Cedeo ont suffisement fait abec leur etats majore des armee pour ce Bebe malien.
      Alors regardons le mali brule il y des sceaux d eau.

  • Le 16 août 2012 à 07:32, par Pouk-Nini En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    Je pense que la CEDEAO doit accepter ce refus malien ; par conséquent, cela voudrait dire qu’ils n’ont pas besoin de l’aide de qui que ce soit et en quoi que ce soit. Il faudrait que les maliens soient conséquents avec eux-mêmes en refusant toute forme d’aide de la part de la CEDEAO. Ce que les autres pays doivent faire c’est de renforcer la protection de leurs frontières afin d’éviter tout débordement. Les maliens assumeront leurs choix car je suis convaincu que cette armée même les meilleurs tanks du monde ne pourra pas tenir face aux rebelles du Nord.
    La CEDEAO devrait savoir qu’on ne force pas pas quelqu’un "pour d ela farine de petit mil dans sa gibecière" dit-on en mooré.

  • Le 16 août 2012 à 08:13, par HANNE En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    Comme c’est triste de voir des journalistes Africains participer et soutenir le plan de partition du MALI avec autant de ferveur. Notre continent ne se relèvera jamais de ses divisions internes. Nous serons toujours à la merci des autres car totalement incapables de défendre l’intérêt collectif de nos peuples. Chacun pense à sa petite gueule. Détrompez vous en pensant que le MALI est seul dans cette histoire. Une fois que les islamistes auront gagner au MALI ils déstabiliseront vos pays. N’importe quel imbécile se rendrais facilement compte que ce qui importe aujourd’hui pour la CEDEAO c’est d’imposer au MALI une vision autonomiste des régions du Nord. Nous savons que Alpha Condé, Djibril Bassolé, et Alassane Ouattara sont dans cette logique soutenue mordicus par la France. La CEDEAO veut aider le MALI ? alors soit - mais c’est au nord que cela se passe. Pourquoi nous envoyer 3000 dozos pour finir la liquéfaction de l’Etat Malien et imposer une solution politique que les Maliens ne souhaitent pas. STOP VOS CONNERIES !

  • Le 16 août 2012 à 09:14, par Ahmed En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    Je suis un malien qui a résidé une dizaine d’année au Burkina Faso, nous maliens on remercie beaucoup la CEDEAO pour ses efforts pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la récupération des régions Nord occupés par ces barbares islamistes. La situation que vit notre pays est très délicate donc chaque étape franchi est à saluer car sur les trois points, il y a eu entente parfaite sur deux à savoir la formation ; l’organisation des forces armées du Mali et un appui logistique (surtout aérien) et en hommes pour la reconquête du Nord.
    Le seul point de blocage est l’envoi de troupe à Bamako pour sécuriser les organes de transition. Personnellement la CEDEAO a beaucoup de moyens de pressions sur le gouvernement et les autorités militaires en cas de menaces sur les organes de transition à savoir (blocage des armes aux ports, interdiction de voyage, gel des avoirs, suspension de l’aide de Partenaires techniques et financiers, ect…) donc un peu plus de flexibilité de la part de la cedeao et ne dire c’est à prendre ou à laisser. ;

  • Le 16 août 2012 à 09:35, par Ahmed En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    Je suis un malien qui a résidé une dizaine d’année au Burkina Faso, nous maliens on remercie beaucoup la CEDEAO pour ses efforts pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la récupération des régions Nord occupés par ces barbares islamistes. La situation que vit notre pays est très délicate donc chaque étape franchi est à saluer car sur les trois points, il y a eu entente parfaite sur deux à savoir la formation ; l’organisation des forces armées du Mali et un appui logistique (surtout aérien) et en hommes pour la reconquête du Nord.
    Le seul point de blocage est l’envoi de troupe à Bamako pour sécuriser les organes de transition. Personnellement la CEDEAO a beaucoup de moyens de pressions sur le gouvernement et les autorités militaires en cas de menaces sur les organes de transition à savoir (blocage des armes aux ports, interdiction de voyage, gel des avoirs, suspension de l’aide de Partenaires techniques et financiers, ect…) donc un peu plus de flexibilité de la part de la cedeao et ne pas dire c’est à prendre ou à laisser.

  • Le 16 août 2012 à 11:30, par sidbala En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    Rien ne justifie l’envoi de militaire au mali encore moins a bamako. Tout le monde sait dans quel état ATT a mit l’armée malienne et le nord mali entrainant l’occupation du nord et les ingrédients ayant conduit au putsch contre lui, si ATT était irréprochable pourquoi la cedeao, si soucieuse des institutions, ne l’a pas rétabli dans ses fonctions préférant traore. Comme la mauritanie que chaque état sécurise ses frontières pour éviter une contagion des autres ensuite que l’on donne les moyens au gouvernement de traore a son premier ministre et a l’armée malienne de régler cette crise c’est a dire des armes, la logistique et un soutien aérien de la france qu’aucun pays de la zone de contact ne possède. Alors de force ou a l’usure l’armée malienne va régler ce problème ; ils se connaissent et ils trouveront bien une solution pour les « étrangers » s’en aille. Le chef des tributs arabes l’a dit les combattants islamiste sont plus déterminés que le MNLA, l’armée malienne et encore plus que aucune autre force militaire qui sera envoyé par la cedeao. Vous les Mr de la cedeao n’avez aucune raison de bloquer les armes que le gouvernement malien a commande avec l’argent de ce même contribuable qui est pris en otage au nord. Ou bien la cedeao espère maintenant voir les islamistes a bamako et à kayes donc a tambacounda. La perte du soutien du MNLA (que la cedeao a contraint de se démarquer des islamistes) par les islamistes a mit un coup de frein a leur progression, mais pour encore combien de temps. Ils vont organiser les populations locale acquises a leur cause avec le soutien d’opportuniste et les vrais combattants vont poursuivre leur route sur bamako le senegal et le Burkina. La france a fait l’expérience du soutien militaire avec les nigériens et la mauritanie qu’elle continu avec l’armée malienne pour stopper cette progression qui du reste se construit sur les ruines de la misère et du sous développement que des politiques inadaptées et la mal gouvernance ont générées. Au nom de l’euro, l’europe a mis plus de milliards d’euros dans la grèce qu’il n’en faut a l’Afrique occidental pour sortir du sous développement.

    • Le 16 août 2012 à 13:20, par BIG En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

      ne riez pas du MALI comme j’ai compris dans beaucoup de commentaires,à chacun son tour.le Faso est devenu le sanctuaire des rebelles du mnla et construisent ou louent des villas cosues à ouaga 2000 et karpala et roulent dans des cylindrées rutilantes ou es ce qu’ils ont eu cet argent et avec la complicité de qui ?on pactise pas avec le diable.DIEU seul sait ou est la verité.Que la paix de DIEU soit avec nous.

  • Le 16 août 2012 à 13:11, par chico En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    il faut que les militaires maliens sachent que la honte ne connait la fierté. le peuple souffre et eux parlent de fierté nationale.

  • Le 16 août 2012 à 13:20, par M’bèèèèèèèèè En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    CEDEAO là aussi est fort qoui !!!
    On dit faut aider à sassé le rebel di nord et toi ti vé
    oquipé le parti que le rebel a laissé là ? vous aussi, après ça , y’a plus Mali !!!
    Mali = CEDEAO (au sud) + AZAWAD ./

  • Le 16 août 2012 à 22:52, par Thomsank En réponse à : Mali : L’orgueil national paralyse le processus de transition

    Pourquoi la cedeao veut coute que coute envoyer des troupes au Mali. Je crois savoir que le Mali a exprimé ces besoins donc elle a accedé à ces besoins d’abord qui nous semblent etre la melllieure des choses . Je crois meme ce jeudi la cote d’ivoire a connu des attaques meurtières , chaque jour au burkina il ya des bandits qui agressent et tuent les paisibles populations . Ces deux pays ne sont jamais plus stables que le Mali . De grace , laissons nos egots africains qui ne font que retardés nos pays .

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