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Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Confidentiel 703

Publié le mardi 7 août 2012 à 23h00min

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L’ex international burkinabè de football Gabriel Gnimassou a tiré sa révérence et a été enterré le mercredi 1er août a Ouagadougou. C’est au cimetière que l’on a enfin pense a ses bons et loyaux services rendus au sport burkinabè, mais il y a eu un couac car sa famille ne voulait pas de cette décoration a titre posthume, il a fallu discuter longuement pour enfin que la famille accepte la médaille.

Les enrôlements biométriques battent leur plein sur le territoire burkinabé. A Bobo où se déroule la 3ème phase, il nous a été communiqué qu’il se passe des choses pas du tout conforme à la régularité. En effet, au cours de la semaine nous avons reçu un appel venant d’un agent enrôleur nous alertant sur des comportements et des agissements de certains individus qui se font enrôler à deux reprises. Mais là n’est pas le problème. Selon notre interlocuteur, il s’agit des choses bien organisées par un groupe d’individu. Il nous a confié qu’un conducteur de taxi a, en effet été commis à la tâche. Il est chargé de convoyer ces pauvres personnes en majorité constitué de femmes au lieu de l’enrôlement. Il a été témoin des évènements ou une femme convoyée sur les lieux par le taximan après s’être enrôlé s’est exclamée de la sorte : "la photo d’aujourd’hui est plus claire que celle d’hier".

Au moment de se rendre compte qu’elle vendait la mèche elle a lâché le morceau. Selon notre interlocuteur ce taximan peut convoyer plus de 40 personnes par jour. Ceux-ci savent-ils qu’ils peuvent tomber sous le coup de la loi ? Savent-ils aussi que le fichier sera toiletté à la fin pour éviter les doublons ?

L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat a mené une opération de contrôle de ponctualité dans les services publics. Etaient concernés, 13 services de 4 localités (Koudougou, Ziniaré, Kaya, et Manga). Il ressort que 23% d’agents arrivent à l’heure, 50% arrivent en retard.

Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), parti politique malien a déposé 3 requêtes datées du 30 juillet 2012 à la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). La première requête a pour objet l’appréciation de la Cour de la décision de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO du 26 avril 2012 qui institue une transition politique d’une période de 12 mois au Mali. Pour SADI, cette décision est prise entre autre en violation des textes qui régissent la CEDEAO. Par conséquent, le parti demande une annulation pure et simple de la décision. La deuxième requête a pour objet de juger la première selon la procédure accélérée car " Le suivi de la procédure normale peut rendre le recours en annulation sans objet, d’autant plus les formalités procédurales peuvent aller au-delà de la période de transition largement entamée ".

La troisième requête enfin a pour objet l’application de mesure conservatoire selon l’article 19 paragraphe 2 du protocole A/P.1/7/91 relatif à la cour de Justice qui stipule que " lorsque la cour est saisie d’un différend, les Etats membres ou les institutions de la communauté doivent s’abstenir de toute action susceptible de l’aggraver ou d’entraver le règlement ".

L’armée malienne n’est pas du tout contente de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Bakary Mariko, le porte-parole du Comité militaire de suivi de la réforme de l’armée a déclaré que " La Guinée bloque du matériel lourd. La Guinée, à travers son président, a intimé à nos militaires qui étaient partis chercher nos armes, de quitter son territoire sous 48 heures. Nous ne comprenons pas trop l’attitude de la CEDEAO qui veut qu’on libère le nord du Mali, mais en même temps, ce sont les pays de la Cédéao qui bloquent notre matériel. ". Pour le moment, seule la Côte d’Ivoire a accepté de dédouaner du matériel militaire malien : 45 pick-up sont arrivés récemment à Bamako.

La crise qui divise les acteurs politiques du bureau provincial du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dans la ville de Banfora semble être prise au sérieux. Il semblerait que des caciques du parti se sont érigés en médiateurs pour réconcilier les nouveaux responsables du bureau provincial et les anciens et de ramener les frondeurs à la raison. Il semble que cette médiation initiée par Barro Gnankiniba n’a pas porté fruit. Les frondeurs restent campés sur leur position et dénoncent un abus d’autorité de la part du bureau exécutif national du parti. Il faut rappeler que les frondeurs sont ceux qui avaient été débarqués du bureau provincial du parti par une délégation, dit-on du bureau exécutif national dont l’ancien maire Yacouba Sagnon.

L’Union européenne a décidé d’octroyer la somme de 9 milliards de FCFA (13,7 millions d’euros) aux nouvelles autorités sénégalaises dans le but de réduire la pauvreté. En contrepartie, l’UE demande l’application de la vérité des prix dans le secteur de l’énergie en préservant les ménages les plus pauvres, la création de l’Office national anti-corruption mais aussi la réactivation de la Cour de répression sur l’enrichissement illicite, selon un communiqué rendu public .

Selon le directeur de la Compagnie pétrolière nationale, Andrew Yakubu, la production pétrolière du Nigeria a atteint 2,7 millions de barils par jour. Un record, d’après lui, rapporte Afriquinfos. " Nous souhaitons remercier le président Goodluck Jonathan pour sa décision de rétablir la sécurité autour des oléoducs et de nos installations de production de brut ", a-t-il ajouté. Il a également appelé tous les Nigérians à prêter main forte à la compagnie pour renforcer la sécurité autour des installations nationales.


Une maison qui pleut des pierres !

L’évènement s’est produit mercredi 1er juillet dans le quartier Tanghin au secteur 23 de Ouagadougou. Il a duré plusieurs heures mais était à des intervalles irréguliers. La maison est un salon de coiffure pour dames. Elle est située entre la station Oryx et le marché ’’Arb yaar’’, au côté droit de la route bitumée. Elle est construite en dur, avec des ouvertures en vitres et protégées par des barres de fer.

Aux environs de 10 heures, les locatrices et leurs clientes ont été témoins oculaires d’un mystère. A l’intérieur, des cailloux sont projetés à divers endroits. Ils ne sont seulement perçus qu’une fois tombés sur la terrasse. Ils proviennent de la toiture qui n’a pourtant aucune ouverture. Dès les premiers moments, l’hypothèse qu’ils tombaient du toit a été d’office écartée. La question qui s’échappait des lèvres des voisins et certains passants alertés est la suivante : "Comment des cailloux peuvent tomber du toit d’une maison qui est en bon état ?" A peine, n’ont-ils pas fini de polémiquer que les pierres se multiplient. La conclusion est très vite tirée : "Ce sont des génies", lancent plusieurs voix.

Comme une trainée de poudre, cette affirmation se propage et se pose sur presque toutes les langues et chacun y va de ses commentaires. Selon certaines personnes, ce sont les déodorants utilisés dans le salon qui expliquent l’action de ces mauvais esprits. Hypothèse que la propriétaire infirme, car d’après elle, si c’est vraiment le cas, ils allaient aussi élire domicile dans sa maison. Toutefois, cette idée est la plus partagée et la plus soutenue. Qu’est-ce qui serait à l’origine d’un tel phénomène ? Mystère et boule de gomme ! Au moment où nous quittions les lieux, des chrétiens protestants y tenaient une assemblée de prière.

Par Bendré

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