La douane ne serait plus la seule à porter le " maillot jaune " de la corruption au Burkina Faso. Après deux mois de recherches documentaires, d’auditions, de rencontres d’échanges et de sorties de terrain, la commission d’enquête parlementaire sur les subventions publiques dans le secteur de la santé a déposé son rapport. Des incohérences et des insuffisances dans l’utilisation des subventions ont été relevées.

Les légendaires Rolling Stones ont alimenté les rumeurs sur la tenue d’un prochain concert-événement en inaugurant jeudi 12 juillet 2012 une exposition consacrée à leur carrière. Cinquante ans jour pour jour après leurs premiers pas sur scène. En tout cas, on n’a pu voir de concerts des " boys ", cinquante ans après. La dernière tournée du groupe de légende remonte à 2005-2007, à l’occasion de l’album "A Bigger Bang".

Visiblement les jeunes réfugiés du site de Mentao, à quelques kilomètres de Djibo s’ennuient. Ils ont fini par créer des shows le week end sur le site. Espérons qu’on verra des promoteurs de spectacle dans la zone ou tout simplement que Ciné droit libre installera ses pénates à Mentao Nord, Sud et Centre ou encore à Damba à Djibo.

Le ministère des Enseignements secondaire et supérieur ne devraient-ils pas revoir sa copie ? Il nous est revenu que dans certains centres, le rôle des inspecteurs étaient similaire à celui d’avocat des élèves. Cela a agacé plus d’un professeur. Est-ce cela l’émergence prôné au plus haut niveau ?

On se rappelle que lors du sommet des chefs d’Etat du groupe de contact de la CEDEAO sur la crise au Mali tenu à Ouagadougou, on avait assisté a un incident concernant le représentants du nord Mali. Il a fallu vider les "représentants touaregs du MNLA’’, et voilà que les langues se délient en pointant un doigt vers Moustapha Chafi le conseiller de Blaise Compaoré. Certains assurent que les représentants du MNLA qui ont été vidé de la salle sont basés à Ouagadougou depuis la débâcle du MNLA face à Ansar dine ;

Les erreurs de la CEDEAO dans la crise malienne, selon Alpha Condé, Président guinéen : " c’était comme une prime au coup d’Etat et c’était une erreur de lui (Capitaine Sanogo) avoir octroyé ce statut. Tout comme c’était une erreur d’avoir prolongé le mandat de Dioncounda Traoré à la tête du Mali : c’était, à l’époque, un problème interne au Mali ; et c’était à l’Assemblée nationale de prendre cette décision. Peut-être même que nous aurions dû dire qu’ATT (Amadou Toumani Toure) devrait revenir au pouvoir et rester jusqu’aux élections. Ne pas le faire a sans doute été notre première erreur ".

Les chefs d’Etat de la CEDEAO ont des difficultés à s’accorder sur bien des aspects touchant la crise au Mali. Exemple dans cette réponse du Pr Alpha Condé, dans les colonnes de notre confrère Jeune Afrique : " Le problème du Nord-Mali ne pourra être résolu que militairement. Nous avons transmis le dossier au Conseil de sécurité des Nations unies et nous espérons avoir rapidement une résolution qui nous permette de nous occuper de ce qui se passe à la fois à Bamako et dans le Nord.

Pourtant, certains espèrent encore que les négociations feront avancer les choses…

Et elles ont servi à quoi, jusqu’à présent, ces négociations ? On ne peut pas parler avec les membres d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), on ne peut que les combattre. Avec les Touaregs, c’est différent. Leurs revendications identitaires sont anciennes, et nous devons essayer de trouver une solution politique avec le MNLA (le Mouvement national pour la libération de l’Azawad) - sachant que cette solution devra respecter l’unité du Mali ".

Des élèves qui réussissent au BEPC et échouent en l’espace de quelques heures parce que la première liste d’admis était truffés d’erreurs. Un logiciel qui induit des jurys en erreur. C’est sans doute les événements marquants qu’on retiendra cette année des examens scolaires.

Comment cela est possible ? A ce qu’on dit, la paresse serait une des raisons. En effet, certains jurys qui considèrent les notes comme des produits de laboratoire ont décidé de procédé par un échantillonnage. C’est-à-dire que les membres avant de délibérer vérifient la conformité de quelques notes sur les listes saisies par les secrétaires et celles des correcteurs. Ce procédé n’est pas réglementaire, puisque les directives disent de vérifier toutes les notes de tous les candidats. Il permet d’épargner aux membres du jury la vérification des notes de centaines de candidats. La conséquence, c’est le risque d’afficher une liste d’admis qui se trouve truffer d’erreurs. Pour le BAC de la série F, le cas est similaire. Ayant trop confiance à un logiciel, on ne s’est pas donné la peine de se fatiguer les méninges. La machine est là pour tout faire. Leçon de cette mauvaise aventure : il ne faut jamais se priver d’une vérification minutieuse.

Selon La Lettre du Continent du 12 juillet 2012, pendant l’audition de Karim Wade, l’ancien ministre et fils de l’ancien Président Wade, il est ressorti que les biens immobiliers dont il est propriétaire au Sénégal et en France, évalués à 700 millions de francs CFA sont le fruit d’une dette contracté à la Société générale des banques du Sénégal. En ce qui concerne le jet privé dont il serait propriétaire, Karim Wade a affirmé qu’il s’agit d’avion prêté par des amis arabes ou européens ou des Etats. Il a reconnu avoir utilisé plusieurs fois l’avion présidentielle sénégalais pour ses déplacements professionnels. Quant à son parc automobile de 9 véhicules, il l’aurait eu par la largesse de ses amis et à des Etats " reconnus pour leur extrême générosité ".

Suite à une rumeur de coup d’Etat mi-juin, le Président tchadien, Idriss Deby, a remanié sa garde personnelle. Elle est désormais entre les mains de ses trois fils : le commandant Mahamat Idriss Déby, Nassour Idriss Deby et Zakaria Deby. Une dizaine d’officiers supérieurs ont été arrêtés suite à cette tentative de coup d’Etat parmi lesquels un parent du Président, le général Ousmane Bahr Mahamat Itno.

La justice française a émis un mandat d’arrêt contre le fils du président de la Guinée-Équatoriale jeudi 12 juillet 2012. Il est soupçonné de détournement de fonds publics, de blanchiment, d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance.

Selon Jeune Afrique, le département de la justice américain a produit le 11 juin de nouveaux éléments à l’appui de sa plainte contre Teodorin Nguema Obiang. D’après ce document, le fils du président Obiang aurait détourné des dizaines de millions de dollars d’argent public en gonflant des montants de contrats de construction. En dix ans, il aurait ainsi dépensé 300 millions de dollars (près de 246 millions d’euros) sur quatre continents, un montant hors de proportion avec les bénéfices que sont supposées dégager les deux compagnies forestières qu’il possède.

Le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité informe le public et les agences privées soumissionnaires pour l’organisation du pèlerinage à la Mecque pour les éditions 2012, 2013 et 2014 que le dépouillement effectué par le Comité national de suivi de l’organisation de pèlerinage à la Mecque le 10 juillet 2012 a permis de retenir les agences de voyages ci-après : Agence Africa Voyages et Tourisme ; Agence de Voyages Al Medina ; Agence de Voyages Talbya ; Golf ; Keysia’s Travel ; Noura Voyages ; Prestiges Voyages ; Ranguma Sarl ; Sana Voyages ; SGT Agence de Voyages et Tourisme ; United OKAZ ; Zahra Voyages.

Encadré

Les Saints de Tombouctou

CHEIKH SIDI MAHMOUD Ben OMAR Ben MOHAMED AL AQÎT AL SANHADJI : Né vers 1464, soit en 868 de l’Hégire (H.) et mort vers 1550/ 956 H., ce grand Saint, connu pour son savoir et sa piété et qui fut cadi, est enterré à quelques 200 mètres au nord de l’ancienne ville, dans le vestibule de sa maison. Près du mausolée au cœur du cimetière qui porte depuis lors son nom, sont enterrés 167 autres Saints dans le cimetière qui porte depuis lors son nom et qui reçoit ses descendants et nombre de fidèles parmi lesquels se trouvait le célèbre savant Ahmed Baba.

CHEIKH AL AQIB Ben CHEIKH SIDI MAHMOUD, fils du précédent et aïeul de l’éminent savant AHMED BABA : Né vers 1510/914H et mort vers 1585/991H., ce Saint qui fut un grand érudit et un pieux cadi, fit construire en 1544/949H. la mosquée de Jamnâ Al hana (Mosquée de la Quiétude) située à l’ouest de l’ancienne ville (actuellement à l’intérieur de la ville, à la porte sud du quartier d’Abaradjou). Dans l’enceinte de cette mosquée qui s’écroula en 1709/1122H se trouvent les tombes de 41 Saints. On enterre à côté d’eux les étrangers et ceux qui meurent pendant la nuit (dans la ville de Tombouctou, on enterre immédiatement les morts).

CHEIKH SID’ AHMED Ben AMAR AL RAGADI : Décédé vers 1685/1096H., ce Saint est enterré à quelque 300 mètres à l’ouest de l’ancienne ville. Dans son entourage, reposent 20 Saints, des Chérifs et beaucoup de gens vertueux. Les notables de la ville sont généralement enterrés à côté de lui.

CHEIKH ABUL QASSIM AL TOUATI : Ce Saint, décédé vers 1530/914H est enterré à quelque 200 mètres à l’ouest de la ville, avec 64 Saints ou Oulémas originaires du Touat . Tous les siens, descendants et disciples sont également enterrés à côté de lui.

CHEIKH SIDI AL MIKKI AL CHERIF : Ce Saint est décédé en 1806/1122H. Sa tombe se trouve aussi à l’ouest de la ville, à une vingtaine de mètres à peine de celle du Cheikh Abul Qasim.

CHEIKH MOHAMED TAMBA TAMBA : Ce Saint est décédé en 1842/1260H. Sa tombe est située à quelque 200 mètres à l’ouest de l’ancienne ville. Depuis un siècle environ, on n’enterre plus personne à côté de lui, sa tombe étant située dans une zone devenue militaire.

CHEIKH AL IMAM ISMAIL : Ce Saint est décédé vers 1760/1175H. Sa tombe se trouve à 4 kilomètres au sud de l’ancienne ville.

CHEIKH AL IMAM SAÏD : Ce Cheick, d’origine peulh, est décédé vers 1745/1160H. Sa tombe se trouve à l’est de l’ancienne ville, près du premier château d’eau potable de la ville. A côté de lui repose Abd Al Salam Ben Mohamed Gad.

CHEIKH SIDI MOHAMED BOUKKOU : Ce Saint, d’origine Idawali, est décédé vers 1784/1200H. Sa tombe se trouve à l’est de la ville. On ne connaît actuellement aucun saint reposant à côté de lui.

CHEIKH SIDI ELWAFI AL ARAWANI : Ce Saint qui fut également un grand imam est décédé vers 1708/1121H. Il est enterré à quelques dizaines de mètres à l’est de l’ancienne ville. A côté de lui reposent 11 Saints et d’éminents érudits parmi lesquels on peut citer : Cheikh Al Imam Mahmoud, Cheikhna Tidiani Ben Mohamed Lamine décédé en 1949/1367H et Cheikhna Sidi Ali décédé en 1944/1362H. On enterre à côté de lui les notables du quartier.

CHEIKH ALPHA MOYA : Ce Saint fut assassiné, avec quinze autres Saints, dans la mosquée de Sankoré par les hommes du Pacha Mohamed Ben Zarqoun en 1594/ 1010H. Leurs tombes se trouvent à une centaine de mètres à l’est de l’ancienne ville.

CHEIKH MOHAMED SANKARI : Ce Saint, d’origine peulh, est décédé en 1819/1236H. Sa tombe se trouve à l’est de l’ancienne ville, près de celle du Saint précédent. On enterre à côté de lui certains étrangers.

CHEIKH SIDI EL MOCKTAR Ben CHEIKH SIDI MOHAMED Ben CHEIKH AL KABIR AL KOUNTI : Ce Saint, décédé en 1846/1264H, est enterré à l’est de la ville. A côté de lui reposent 14 Saints parmi lesquels on peut retenir : Cheikh Sidi Khiyar et Cheikh Soufi Boulkher décédé en 1921/1338H. On enterre à côté d’eux généralement les Chérifs et les Kounta.

CHEIKH SIDI YEHIA : Ce grand Saint, probablement d’origine ghallawi, célèbre pour sa piété et sa droiture, est décédé vers 1464/868H et est enterré dans la mosquée qui porte encore son nom et dont il fut le premier imam. A côté de lui reposent plusieurs disciples, descendants et grands personnages. Les populations de Tombouctou lui vouent particulièrement une grande vénération et sollicitent en permanence sa bénédiction.

Bendré