Ouvrant le bal des allocutions qui ont ponctué cette journée (une journée par ailleurs agrémentée d’un "show’’ des Sœurs Doga et d’un défilé de mode) Monsieur Lassiné Diawara, vice-président du CES a indiqué qu’il s’agissait pour FITMA de se donner les moyens pour "animer’’ la fondation et lui donner une sensibilité humaine. Dans cette optique, "un geste de cœur pour les enfants handicapés-moteurs’’ ne serait pas de trop au regard de l’immensité de la tâche. Une immensité qui se décline en chiffres concrets si tant est qu’un Burkinabè sur dix est un porteur potentiel de maladie génétique.

A preuve, l’action de FITMA a "débordé’’ pour s’étendre aux adultes malades et le témoignage de l’un d’entre eux, Euloge Ouédraogo viendra le confirmer. S’en suivra un "cours magistral" du professeur Jean Kaboré sur les maladies génétiques, les maladies neuromusculaires et le handicap-moteur. Puis, Mme Hawa Barry Dramé, présidente de la fondation, présentera celle-ci dans le détail et ébauchera les perspectives de sa structure. On retiendra qu’il va s’agir de monter une structure fonctionnelle, d’acquérir des véhicules adaptés pour le transport des enfants. A moyen terme, FITMA s’attellera à la construction d’une école intégrice.

Autant d’actions et de projets qui lui ont valu le soutien de la ministre de l’Action sociale, Mariam Lamizana qui a indiqué que "l’inclusion des enfants handicapés en vue d’une égalité des chances est une gageure pour le gouvernement burkinabè’’. C’est dire que FITMA qui est l’espoir pour l’enfant handicapé d’être pris en charge et d’avoir une scolarité comme les autres à travers une école intégratice maternelle et primaire, a de beaux jours devant elle.

Boubakar SY
Sidwaya