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CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

Publié le mercredi 4 juillet 2012 à 23h24min

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L’auteur du point de vue ci-dessous revient sur la crise que traverse la Brakina. En plus de quelques boissons qui, selon lui, bien qu’appréciées des Burkinabè, manquent sur la place du marché, il y a un autre problème de transport unique qui fait grincer les dents.

Le Burkina Faso fait partie des pays les plus pauvres au monde. Il fait face à des contraintes majeures dans le développement des capacités de production et n’est pas encore en mesure de tirer les bénéfices de la mondialisation et des flux d’investissement étranger direct. Son enclavement, les problèmes d’infrastructures et la faiblesse du capital humain sont des contraintes importantes au développement du secteur privé. Le pays est encore essentiellement rural et agricole, et les industries de transformation et les services (hors administration publique) sont peu développés. Une grande partie de la population s’adonne, en plus de l’agriculture et de l’élevage, au commerce de marchandises diverses.

Au Burkina Faso, les activités du tertiaire, composées du commerce, de l’apport des administrations publiques comme privées, des services de prestations intellectuelles contribuent pour près de 50% au PIB. Les Brasseries du Burkina (BRAKINA) se présentent depuis des années déjà comme une entreprise porteuse dans le paysage économique burkinabè. Cette brasserie produit des boissons (alcoolisées et sucrées) bien appréciées des Burkinabè. Les bières les plus appréciées des Ouagalais sont : SOBBRA (bière locale), BRAKINA (bière locale), Flag et Guinness (bières que tout le monde connaît), Beaufort et j’en passe. Bien que l’eau soit la boisson la plus répandue, les boissons citées plus haut sont beaucoup consommées dans les villes comme dans les campagnes.

Si la BRAKINA a, dans le passé, su satisfaire la population burkinabè en boissons, aujourd’hui, cette même société est confrontée à un problème de rupture fréquente. C’est le cas par exemple des produits tels : SOBBRA, Guinness, Coca Cola, Fanta. Ce sont pourtant des produits bien appréciés par les Burkinabè. L’année dernière, les premiers responsables de l’usine avaient justifié ces ruptures par le manque d’emballages et avaient pris des mesures pour que tout rentre dans l’ordre. Le constat est toujours le même une année après. Les Ouagalais, pour ne pas dire le Burkinabè, cherchent toujours les raisons de ces ruptures. Certains détenteurs de débit de boissons (bars, buvettes, maquis...) s’en prennent à leurs fournisseurs que sont les grossistes (détenteurs de cave).

On se pose alors la question : la société (BRAKINA) a-t-elle réellement résolu le problème d’emballages pour la production suffisante de boissons pour la population ? Ou les responsables avaient utilisé le motif d’emballages comme prétexte pour calmer les ardeurs des grossistes et des détenteurs des débits de boissons ? Les consommateurs attendent toujours et espèrent que ce problème de rupture sera rapidement résolu. S’il y a un autre problème à l’usine (BRAKINA) qui suscite l’attention de tous, c’est ce fameux projet de "transporteur unique". Pour les novices, ce projet consiste à desservir tous les grossistes de la ville de Ouagadougou et du Burkina entier par un et un seul distributeur (une et une seule personne). Et de quel distributeur s’agit-il ? Suivez mon regard.

Ce projet serait bien si on était à l’état initial de l’usine. Mais après plusieurs années, les différents grossistes ont, à la sueur de leur front, acquis des remorques, recruté des employés (chauffeurs et apprentis) qui, depuis des années, travaillent avec eux. Il serait donc difficile voire inadmissible que ces grossistes leur disent au revoir parce qu’un puissant homme veut leur imposer un transport unique. A supposer que le transport unique venait à être accepté par les grossistes, les questions suivantes méritent alors d’être posées : Que feront-ils de leurs camions ? (certainement les revendre à celui qui en a besoin) Que feront-ils de leurs employés (chauffeurs et apprentis) ?

Quand nous pensons que plus de 80% des chauffeurs et apprentis sont mariés, ont des enfants dont certains sont à l’école et comptent sur le soutien financier de leurs parents pour poursuivre leurs études ; Quand nous pensons que la plupart de ces chauffeurs et apprentis n’ont pas fait l’école et qu’ils ont obtenu leur emploi par la force des choses ; Quand nous savons que le marché de l’emploi est saturé et qu’il est difficile, même très difficile pour un diplômé d’obtenir du travail, a fortiori les non-diplômés et les illettrés ; Quand nous savons qu’aujourd’hui, l’individualisme a pris le dessus des choses dans nos villes voire dans nos campagnes et qu’on a du mal à tendre la main à son petit frère sa petite sœur ; Quand nous savons que Ouagadougou compte plus de 110 cavistes et que chaque caviste dispose d’au moins deux camions de transport pour le servir en boissons, et que pour chaque camion, il faut deux personnes (un chauffeur et un apprenti) on fait rapidement un petit calcul :

2 X 2 font 4 personnes au moins par caves ; 4 X 110 font 440 personnes au moins pour la seule ville de Ouagadougou. Si 80% de ce personnel est marié, on a 80% X 440, ce qui fait 352 épouses. Si chaque couple a au moins deux enfants, on se retrouve facilement à plus de mille (1 400) personnes qui se retrouveront du jour au lendemain sans nourriture parce que le chef de famille ne travaille plus.

Quand nous savons que dans la plupart des services burkinabè (publics comme privés), le salaire du personnel ne leur permet pas d’épargner parce qu’insuffisant pour couvrir les besoins mensuels ; Quand nous savons que le président du Faso himself prône la création d’emplois et que le ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi en fait son plan de bataille. Nous demandons à la BRAKINA de surseoir à ce projet afin d’épargner la famine à cette frange de la population déjà affamée. Les cavistes ont rejeté en bloc le projet depuis son début ; mais la BRAKINA s’est entêtée et continue parce que force lui revient.

Ce n’est pas seulement aux grossistes que vous vous en prenez, mais aussi à un millier de personnes qui seront obligées de passer de porte en porte pour chercher de quoi subvenir à leurs besoins. Monsieur Marc Pozmentier, vous avez probablement l’accord du ministère du commerce, parce que l’année dernière, vous affirmiez : "Ce changement ne se fera pas de sitôt, et les associations ont commencé tant avec le ministère du Commerce qu’avec les grossistes et tout se fera dans le dialogue et la cohésion. " (Le Pays du 11/03/2011).

Que s’est-il réellement passé si aujourd’hui on est en sens unique ? Vous êtes prêts à mettre en application ce projet alors que les grossistes le rejettent toujours. Nous demandons aux premiers responsables de notre cher Faso de plaider en faveur des cavistes afin que ce projet de transport unique soit annulé. La vie est déjà chère et on n’arrive pas à s’en sortir. Qu’adviendra-t-il si toutefois plus de 440 personnes venaient à être remerciées dans cette ville de Ouagadougou. Les efforts individuels des cavistes ne pourront amener la BRAKINA à renoncer à son projet. C’est pourquoi nous attirons l’attention du gouvernement afin qu’il se penche sur cette affaire et qu’une solution idoine soit trouvée.

Samuel BOUDA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 5 juillet 2012 à 02:06 En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Très bon article même si sa m’étonnerai que le Président agit mais espérons que lui et son gouvernement vont se rendre compte qu’on dors pas tous sur des milliards.

  • Le 5 juillet 2012 à 05:22, par K. F. En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Cher Bouda, a vous lire, on sens que vous etes proprietaire ou actionnaire d`une cave ! en tout cas vs y gagnez quelquechose.
    Cette mesure vise a unifier les prix sur tt le pays. Les multiples intermediaires cause la hausse des prix.
    Ca ne sera pas des robots qui vont conduire les camions du transporteur unique. Ce sera autant de chauffeurs et d`apprentis que chez caviers. Je t`aurais compris si tu demandais a ce que ce fameux transporteur recrute ces chauffeurs et leurs apprentis !
    Le rest : des histoirs !

    Merci

  • Le 5 juillet 2012 à 06:08 En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Monsieur Bouda, allez au bout de votre idée et de votre colère : qui est cette personne à qui on veut tout donner ? Voyez-vous, dans ce pays, tout le monde se plaint de tout, mais personne ne veut dire ce qu’il sait. Si vous êtes certain de votre information, dites-le ; Brakina va expliquer ça aux familles qui vont trinquer et nous, on va sortir aller demander des comptes à Brakina ; Merde !!!

  • Le 5 juillet 2012 à 06:14, par Bouglass En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Merci à l’auteur de cet écrit qui doit certainement être un propriétaire de cave. Il pose un problème qui leur est préoccupant et qui mérite un traitement conséquent.

    Ce que je peux suggérer c’est de la concertation entre eux cavistes d’abord, puis avec la BRAKINA et enfin avec le Transporteur unique qu’ils connaissent bien sans pour autant le désigner nommément. La concertation pourra seule dissiper les problèmes posés.

    Ce qui est décevant le plus souvent, c’est la mauvaise foi des gens qui veulent avoir l’opinion publique en leur faveur sans pour autant afficher leurs motivations réelles ; on étale ses misères ou celles de ses proches ou collaborateurs pour mieux appâter la masse et l’attendrir alors que l’on poursuit des intérêts personnels.

    Vos préoccupations semblent être celles de ne pas voir vos employés en chômage ? Eh bien ! Souci noble et altruiste s’il en est ! Mais vous les payés à la hauteur de leur sueur ? Sont-ils déclarés à la caisse ?
    Une concertation avec le transporteur unique permettra de les employer dans cette nouvelle structure car ce transporteur en aura besoin pour le fonctionnement de son entreprise. Pour ce faire, il faudra qu’il exige que vos chauffeur et apprentis soient au préalable déclarés à la CNSS (alors on verra que vous les apprentis arroseurs seront bien arrosés !) ; votre matériel roulant (celui en état normal) aussi pourra être absorbé par cet entrepreneur si la discussion est bien menée ; vous pouvez aussi lui rétrocéder ce matériel et augmenter votre chiffre d’affaire et reconvertir vos employés.

    Monsieur, les problèmes que vous soulevez ne se poseraient pas si entre cavistes, vous vous étiez entendus pour créer une société pour postuler au transport unique.

  • Le 5 juillet 2012 à 07:46 En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Bof... Quand on est journaliste d’investigation, on assume ses dires ; Pas la peine de cacher une partie de l’information, sauf vous n’êtes pas encore sûr de vos sources. Ou alors, écrivez au moins au conditionnel mais en donnant des détails plus précis. Quelle est l’identité de ce supposé "homme puissant" qui veut imposer le transport unique ?

  • Le 5 juillet 2012 à 09:17, par le Saint En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Ce Monsieur Pozmentier ou quoi là, on le laisse trop faire, n’est ce pas ce même monsieur qui refuse de payer ces impôts et menace de deverser des chômeurs dans la rue avant d’aller s’installer au Niger.
    Faisons en sorte que le Burkina cesse d’être une vâche à lait où les gens debarque sans visa et en culotte de la France et y retourne en Costume cravate et en première Classe.
    Webmaster, merci de me publier.

  • Le 5 juillet 2012 à 09:43, par vivien En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Mon zami, tu as tout dire... mwan ja compri ton coup de ker mai eske tu pense ke quand le serpent veu valer le souri il eregarde son yeux ? Il vale lui selema par son tête poug ne rien voir. Tu na pas fait le histoire de le privatijachion passé dans bougkina ? Quand tu parlé on dire toi que c’est PAS oubien c’est FMI.Mwan ja comprendre ke ojodi dans burkina c’est interet individual que le dirizan vu ;si tu a ami au pouvoir tu a pouvoir fair ce ke tu veule,mem si de jens va mougrir.Tu na pas vi ke popilashon commence ne pa erespeter otorité ? C’est soufrance qui ouvertire leur yeux petipetiment. Si le travayeur et son famille na plus nouriture, le papa de famille va couper le route paske laba ya pa diplome et ce moment nous tout on va contibier à soufrance que nou na pa cré.Bon a plis, ja va aler che pogsada prend mon dolo de mil.Bon sanche à ton aticle paske mon couzin est sofeur de cave.

  • Le 5 juillet 2012 à 09:58, par YROS En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Je crois, et cela n’engage que moi-meme, qu’il ne faut pas faire une analyse a sens unique de cette affaire de transporteur unique. Ce qui serait bien de savoir en plus de l’analyse faite dans cet article c’est :
    W) Qu’est ce qui motive le choix d’un transporteur unique ?
    2) Qui seront les chauffeurs de ce transporteur unique ?
    3) Quel sera l’inpact sur le plan socio-economique ?
    4) Le transporteur unique ne peut-il pas envisager la reprise suivant un certain nombre de criteres, les chauffeurs et apprentis actuels qui ont déjà une experience dans ce domaine ?
    5) Quelle valeur ajoutee ce transporteur unique apportera-t-il a l’economie nationale ?
    Globalement, une analyse comparative des deux situations, afin que l’information soit plus juste pour tout le monde.

    • Le 5 juillet 2012 à 11:39 En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

      Bonjour.Je m’excuse de ne pas comprendre grand chose à tout cela, mais est-ce que quelqu’un peut nous éclaircir sur ce que fait la SODIBO dans tout cela. Société de distribution de boisson ou quoi ? Il serait intéressant d’avoir un aperçu de ses activités et son rayon d’action pour avoir besoin d’un transporteur unique encore.

  • Le 5 juillet 2012 à 10:55, par Cris En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Bonjour, je trouve ton commentaire très partisan. Combien de gens ont des besoins non satisfaits ? Rien ne te dis que le presumé distributeur unique n’emploira pas ces chauffeurs et apprentis ou se servir des camions dont tu parles.

  • Le 5 juillet 2012 à 11:08, par le bon citoyen En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Bonjour à tous,

    Que la BRAKINA choisisse un seul transporteur, un seul vendeur et même un seul bar pour vendre ses produits, on s’en fou.

    Les grossistes et le ministère du commerce du Burkina sont les seuls responsables de ce qui arrive avec la BRAKINA.
    Au départ j’avais attiré l’attention des propriétaires de bar et de cave que la décision par la BRAKINA de ne pas livrer ses boissons à toute entreprise vendant les produits de BRAFASO est de la concurrence déloyale. Mais comme les nègres ne voient pas plus loin que leur nez, la BRAKINA a trompé tout ces gens simplement en leur proposant de remplacer leur congélateur par du neuf et la condition était qu’aucun produit de BRAFASO ne soit introduit dans ses congélateurs. Conséquences tout le monde a accouru prendre et BRAFASO ne pouvait plus livrer ses produits.

    Vous aviez oublié que la multiplication de l’offre était à votre avantage, vous aviez contribué à bouter BRAFASO hors du marché à cause de simple congélateur, que la BRAKINA fasse ce qu’il veut aujourd’hui.

    Si à sont temps, les tenanciers de maquis et cavistes, transporteurs avaient protesté contre la mesure de BRAKINA, aujourd’hui on en sera pas là à crier. Car vous auriez 2 fournisseurs et donc l’embarras de choix.

    Pour le ministère, je ne comprends pas qu’une compagnie produit (BRAKINA) et vend avec une marge et se permet de créer une autre société (fictive) qui est chargée de la distribution (SODIBO) et dégage encore une marge (c’est-à-dire une double marge) pour que le consommateur burkinabè supporte tout cela. Mais ni le ministère, ni la ligue des consommateurs ne dit mot.

    Alors que le BRAKINA fasse ce qu’elle veut. Comme disent les mossis, « si tu te faits chèvre, ne soit pas étonné que les hyènes rodent autour de toi ».

  • Le 5 juillet 2012 à 11:20 En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Moi je pense que la Brakina devrait déjà essayer de résoudre son problème de production de boisons pour permettre a tous ceux qui dépendent de leurs produits( caves,maquis,Kiosques...)de pouvoir faire fonctionner leur affaire.En plus je trouve absurde de vouloir imposer un transport commun quand on sait que pendant des années,ils ont obligé les cavistes à s’équiper de véhicules"plateau".
    La proposition aurait pu être louable si elle concernait que les cavistes n’ayant pas les moyens d’effectuer les enlèvements eux même et désireux de ce moyen de transport.
    Bref je conclu en disant que si nos autorités ne réagissent pas c’est que le pays est vraiment gâté,ou que ce sont des moutons qui dirigent.

  • Le 5 juillet 2012 à 11:22 En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Moi je pense que la Brakina devrait déjà essayer de résoudre son problème de production de boisons pour permettre a tous ceux qui dépendent de leurs produits( caves,maquis,Kiosques...)de pouvoir faire fonctionner leur affaire.En plus je trouve absurde de vouloir imposer un transport commun quand on sait que pendant des années,ils ont obligé les cavistes à s’équiper de véhicules"plateau".
    La proposition aurait pu être louable si elle concernait que les cavistes n’ayant pas les moyens d’effectuer les enlèvements eux même et désireux de ce moyen de transport.
    Bref je conclu en disant que si nos autorités ne réagissent pas c’est que le pays est vraiment gâté,ou que ce sont des moutons qui dirigent.

  • Le 5 juillet 2012 à 11:40, par Bénéwindé En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Monsieur BOUDA, vous êtes caviste ou un observateur ? On aurait voulu entendre les responsables de la BRAKINA aussi. Le DG disait sur la RTB Radio que la mesure n’était pas obligatoire, chacun était libre d’accepter ou de refuser.
    Ce que vous appelez camions sont pour la plupart des cercueils ambulants qui sèment le désordre et la désolation sur les routes.
    Si vous avez des camions remorques plus performants que ceux de la "personne" que vous indexer, les "détaillants" travailleront toujours avec vous. Seuls les médiocres ont peur de la concurrence.

  • Le 5 juillet 2012 à 11:49 En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    je veux dire à la brakina et à ses clients grossistes, détaillants et godeurs de cesser leur querrelle inutile. car ansar dine arrive et quant ils seront dans nos murs : bars, vendeurs godeurs et autres seront detruits. il n(y aura plus de bière de godé sinon la sucrerie, le zoom-kom, le bissap, . à bon entendeur salut.

  • Le 5 juillet 2012 à 12:51, par Tiéfotiè En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    Ha ! le bon citoyen, je suis parfaitement d’accord avec toi sur toute la ligne. La BRAKINA de nos jours ne peut que se comporter de la sorte, puisqu’étant la seule évoluant dans ce domaine ; tout a été mis en oeuvre pour empecher toute tentative d’implantation d’une usine de production de boissons ; toutes les initiatives dans ce sens ont été noyées, et ne n’est pas BRAFASO qui m’en dira le contraire. D’ailleurs, à ce sujet, il y a lieu d’interpeller son excellence Monsieur le Premier Ministre sur sa décision de rachat des créances de BRAFASO en vue de sa relance pour sauver ou créer des emplois. Je crois qu’une autre société concurrente sur le marché calmera un temps soit peu les ardeurs de ce monsieur POZMENTIER qui se trompe à mon avis d’époque. Merci Webmaster de laisser passer ce message pour une fois.

  • Le 5 juillet 2012 à 14:16, par MC TRUTH En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    la Brakina, un autre outil de la France-à-fric !!! En fait, les cavistes ne s’approvisionnent pas directement à la BRAKINA mais par l’intermédiaire de la SODIBO qui est une entreprise tampon, dont le capital est detenu entièrement par BRAKINA. c’est dire que la BRAKINA se vend à elle-même (SODIBO) sa production avant de revendre au xcavistes !!! Double bénéfice, qui sert à acheter les ministres et autres politiciens !!! c’est une véritable mafia. Voilà pourquoi BRAFASO ne pouvait voir le jour.
    Peuple du Burkina, levons-nous et disons non à cette arnaque

  • Le 5 juillet 2012 à 17:12, par leregard En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    la description du tissu socio-économique et du profil de la société au Faso est assez bonne. mais là où l’analyse pèche c’est le refus de reconnaitre à l’entreprise, même implantée depuis de longues années, d’organiser son réseau de distribution. Peut-être ce nouveau réseau de distribution offrira plus d’opportunités et d’efficacité toutes choses qui arrangeront la clientèle, les consommateurs. Il faut plutôt voir comment cette réorganisation va se faire. On peut demander que les chauffeurs dont le journaliste parle, soient prioritaires aux postes de chauffeurs. De cette réorganisation, les chauffeurs ne seront pas seulement cantonner à la distribution en ville des produits BRAKINA, ils vont transporter ces produits vers plusieurs localités voir, hors du pays. La situation actuelle est-elle meilleure à la proposition de BRAKINA ? Si non, pourquoi s’accrocher à quelque chose de mauvais ? Nous devons avancer et chercher à améliorer la façon de travailler pour nous approcher des normes internationalement partagées. Il faut connaître le contenu du projet de Brakina avant de crier au loup. Il n’y pas longtemps, le ministère des finances /budget, a mis sur la table de réorganiser les tontines au Faso. Est-ce qu’on a opposé l’ancienneté de la pratique au projet du ministère ? L’analyse du projet de Brakina doit se faire sur toutes ses composantes et surtout, voir si cela ne va pas créer de nouveaux emplois additionnels autres que ceux de chauffeurs ?

  • Le 5 juillet 2012 à 17:20 En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    monsieur bouda doucement, c’est quel salaire meme vous payez à ceux qui traivallent avec vous, des miserabilités pour des gens qui font plus de 9h travail par jour pour toucher moin du smig et souvent pas declaré ala sécu, alors que vous réaliser des milliards comme chiffre d’affaire. vous sucer autrui ,alors on va vous sucer.
    je demande a vos chauffeurs de se faire recruter par le transporteur uniq si c’est vraiment eux votre preoccupation.
    merde

  • Le 5 juillet 2012 à 18:37, par leur patron En réponse à : CRISE A LA BRAKINA : C’est le fameux transport unique qui coince

    hééé !! Allah kabo. moi dans tout ça je pleur les bôbô comment ils vont faire encore ? parce que c’est leur grenier qui a pris feu comme ça. Mais ça va car NA SANOU la dolotière n’est pas en crise d’abord. Si cela est en quantité insuffisante on les invite au sahel.

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