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Accès des ménages défavorisés à l’assainissement au Burkina : Quelle contribution des hommes et femmes de média ?

Publié le lundi 2 juillet 2012 à 00h49min

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Au Burkina, seulement 3% de la population a accès à des services d’assainissement adéquats. Environ 70% de la population continue de déféquer en plein air avec tous les risques sanitaires que cela comporte. Cette situation préoccupe les journalistes burkinabè, notamment les membres du Réseau d’information et de communication pour l’hygiène, l’eau potable et l’assainissement (RICHE).

La question était en effet au cœur de la quatrième édition des Palabres de l’eau tenue le 29 juin dernier à la rédaction de Sidwaya à Ouagadougou. « Conférence de Rédaction sur l’accès des ménages pauvres à l’eau potable et aux toilettes améliorées : Quelle contribution des hommes et femmes de médias", tel est le thème de la rencontre qui a réuni de nombreux hommes et femmes de média venus de différents organes de presse de la place.
Placée sous la présidence du ministre de la communication/Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, cette grande conférence de rédaction a été finalement dirigée par son représentant, le directeur général des éditions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bakr Zida. A ses côtés, le coordonnateur du RICHE Dieudonné Soubeaga, le représentant pays d’Eau-Vive, Yongo Nignan et le modérateur, Juste Hermann Nansi.

Des discussions, l’on retient que face à la cruciale question de l’accès de tous à l’eau potable et surtout à l’assainissement qui reste encore très problématique chez les populations défavorisées de nos pays, les journalistes ont pris conscience de la nécessité pour eux de s’engager plus, se considérant avant tout comme des citoyens. En plus de leur engagement à participer activement à la campagne de sensibilisation, beaucoup se sont résolus à apporter quelque chose de concret, ne serait-ce qu’une latrine, dans leurs famille ou communautés. Et certains de témoigner des actions qu’ils ont déjà menées dans ce sens.

Des engagements et des actions louables et ont été saluées à leur juste valeur par les membres du présidium et la représentante de WaterAid, Inna Guenda Segueda. Comme l’ont relevé les uns et les autres, l’assainissement est une affaire de tous. Quand l’assainissement est bien pris en charge dans un endroit, c’est tout le monde qui en profite. En cela les hommes et femmes ont particulièrement un grand rôle à jouer. Pas seulement en tant que relayeur d’information, mais aussi en tant que membre d’une communauté ou citoyen à part entière. Ainsi aux journalistes qui semblaient encore hésiter à donner l’exemple sur le terrain, des encouragements leur ont été prodigués afin qu’ils franchissent le pas pour plus d’accès à l’assainissement dans le pays.

Grégoire B. BAZIE

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