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ON MURMURE : Quand la peur de la retraite hante les chauffeurs et agents de liaison

Publié le mercredi 20 juin 2012 à 00h25min

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Kantigui a reçu une lettre des chauffeurs et agents de liaison, adressée au président du Faso et au Premier ministre. Dans ladite lettre, cette catégorie de travailleurs demande qu’on prolonge le nombre d’années de travail pour eux, car, disent-ils, «  Nous chauffeurs, agents de liaison et autres agents de la Fonction publique, partons à la retraite à l’âge de 55 ans pendant que nous sommes solides et expérimentés en ce moment  ». Ils poursuivent en soulignant  : «  certains d’entre nous font double emploi sans indemnité, ni décoration jusqu’à la retraite  ». Pour cela, ces agents demandent au président du Faso  : «  accordez-nous au moins un ou deux ans de plus pour notre départ à la retraite. Ainsi, nous irons à la retraite à l’âge de 56 ou 57 ans ».


Le ministre Bassolé quitte la gendarmerie pour deux ans

Kantigui qui s’intéresse, comme de coutume, à la vie de nos forces armées nationales, a aperçu un décret signé du chef suprême des armées, accordant une disponibilité de deux ans au colonel-major de gendarmerie, Yipènè Djibrill Bassolé, ci-devant ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Ce décret signé le 4 mars dernier met M. Bassolé en réserve des forces armées, notamment du corps de la gendarmerie, jusqu’au 4 mars 2014, inclus. Dans l’armée, la disponibilité est de deux ans renouvelable une fois. Ancien chef d’état-major de la gendarmerie nationale, puis ministre de la Sécurité, le colonel-major qui était passé au ministère des Affaires étrangères, avait quitté, au bout de quelques mois, seulement le "foreign office burkinabé" pour le Darfour où grâce à ses talents de médiateur acquis auprès de son mentor de président de la République, il était parvenu à faire signer les accords de paix de Doha entre les mouvements rebelles darfouris et le pouvoir de Omar El-Béchir, en tant que médiateur conjoint Union africaine-Nations unies sur le Darfour.

Dernièrement, M. Bassole à été coopté au sein du collège des conseillers du parti majoritaire, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Toute chose qui pourrait expliquer le départ momentané de ce pandore émérite des forces armées.


Les angoisses d’un agent admis à la retraite sans pension

Kantigui a ouï dire qu’une structure du Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS), le CENOU, pour ne pas le citer, tarderait à verser des arriérés de pension à la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) et pénaliserait, de ce fait, un agent qui est allé à la retraite depuis décembre 2011. De sources bien introduites, l’agent a été admis à la retraite, il y a de cela 5 mois et n’a toujours pas perçu le moindre copeck comme pension. Pire, après tant d’attentes et de démarches, l’agent ne sait plus à quel saint se vouer. D’où cette question de Kantigui : où sont rentrées les retenues prélevées sur les bulletins des agents de cette période ? Il se murmure qu’il s’agit des pensions de tous les agents du CENOU, des années 2002 et 2003. Il serait bon que les ordonnateurs des entreprises publiques vérifient, si et seulement si, les mandats qu’ils signent à chaque fin de mois au titre de la CARFO et de la CNSS rentrent effectivement dans les caisses de ces institutions. Cela pourrait aider à éviter les situations de désagréments...


Le conseiller principal du directeur exécutif de l’ONU/SIDA au Burkina

Kantigui a appris que le conseiller principal du directeur exécutif de l’ONU/SIDA et président d’honneur mondial des jeunes leaders des Nations unies, Djibril Diallo, est depuis le dimanche 17 juin 2012, à Ouagadougou. Durant son séjour, il aura plusieurs rencontres avec des plus hautes autorités et des mouvements et associations de jeunesse travaillant dans le domaine de la lutte contre le VIH/Sida. A ce qui se dit, l’hôte du Burkina animera un point de presse aujourd’hui même. Occasion pour lui de faire le bilan de sa visite et faire surement des projections pour la lutte contre ce fléau au Burkina. Tout en souhaitant bon séjour à Djibril Diallo au Burkina, Kantigui espère et souhaite que son séjour apporte des fruits au Burkina Faso, surtout pour ces associations et mouvements qui, sans répit, font de la lutte contre le VIH/ Sida, leur cheval de bataille.


Le Burkina célèbre la Journée mondiale du réfugié

Il est parvenu à Kantigui qu’à l’instar de la communauté internationale, le Burkina Faso célèbre, aujourd’hui 20 juin 2012, la Journée mondiale du réfugié. La cérémonie de commémoration aura lieu à 10 heures, à Mentao (Djibo), sur le site officiel de regroupement des réfugiés maliens. Tout est mis en œuvre pour donner de l’espoir à ces personnes qui ont été obligées d’abandonner leur pays pour se réfugier sous d’autres cieux.


Une caravane de presse chez les réfugiés maliens à Mentao et à Gandafabou dans le Sahel burkinabè

Il est parvenu à Kantigui que le Service d’information du gouvernement (SIG) organise, du lundi 25 au mercredi 27 juin 2012, une caravane de presse, sur les sites des réfugiés maliens au Burkina, notamment à Mentao dans le Soum et à Gandafabou dans l’Oudalan. Cette sortie de presse vise à toucher, selon ce qui se dit, du doigt, les réalités du terrain afin de permettre aux hommes et aux femmes de médias de découvrir les conditions de vie des réfugiés. En outre, cette sortie permettra de mettre en exergue les efforts fournis par l’Etat burkinabè et ses partenaires pour subvenir aux besoins de ces réfugiés. Kantigui se rappelle que lors de son point de presse faisant le bilan d’une année de fonction, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, avait donné des instructions pour qu’une sortie soit organisée par le ministre de la Communication, à l’intention des journalistes sur les sites des réfugiés, afin de les faire vivre les réalités du terrain. Eh bien ! C’est cette instruction qui est mise à exécution par le ministère de la Communication, à travers le SIG, qui mobilise des journalistes de 25 organes de presse du Burkina, pour cette activité. Kantigui souhaite bon vent aux caravaniers !


Etalons # Diables rouges ? : le drapeau géant n’était pas de la police nationale

Il est parvenu à Kantigui qu’une note de la Direction générale de la police nationale (DGPN) tenant à clarifier les choses a atterri sur le bureau de la Fédération burkinabè de football (FBF). Il est stipulé dans cette lettre que le drapeau géant déployé par les élèves-policiers dans leur tribune à l’occasion du match Burkina Faso # Congo n’a pas été confectionné par la DGPN. Ce drapeau leur a été remis par l’Union nationale des supporters des Etalons (UNSE). En effet, ce jour du 2 juin 2012 où les Etalons et les Diables rouges s’expliquaient sur la pelouse, les élèves-policiers ont déployé un drapeau géant symbolisant les couleurs du Burkina, mais sans l’étoile jaune au milieu. Ce qui n’est pas passé inaperçu. Kantigui a donc joint les responsables de l’UNSE et ceux-ci ont bien confirmé que le drapeau émanait de leur structure avant d’affirmer que les élèves-policiers l’ont déployé sur la mauvaise face. Mais comment peut-on faire confectionner un drapeau aux couleurs nationales et ne pas prendre soin de constater la similitude dans les deux faces ? A l’UNSE, on a promis que pareil désagrément ne se reproduira plus. Sinon, la structure risque de ne plus pouvoir compter sur l’appui des élèves-policiers qui restent, jusqu’à aujourd’hui, leur premier partenaire dans l’animation pour pousser les Etalons à la victoire.


Qui bloque l’argent des factures d’électricité des internes des hôpitaux, à Souro-Sanou de Bobo ?

Il est parvenu à Kantigui que les responsables de l’hôpital Souro-Sanou de Bobo-Dioulasso ont loué un immeuble R+1 dans une des cités de la CAN pour loger convenablement leurs internes des hôpitaux. Si cette mesure est à saluer à sa juste valeur, Kantigui a été cependant interloqué d’apprendre, ce jeudi 14 juin 2012, suite à une coupure de la fourniture d’électricité par les agents de la SONABEL, avec pour motif, que l’hôpital Souro-Sanou ne paie pas les factures d’électricité à temps. Selon des informations, le montant des factures impayées s’élèverait à environ 300 000 FCFA. En faisant un tour à la direction régionale pour mieux comprendre les raisons de cette coupure, les locataires se sont rendus à l’évidence que des factures de 2011 n’étaient pas encore réglées. Le directeur régional de la SONABEL a pourtant accepté de rétablir provisoirement le « jus » dans les pénates, mais il a suggéré à son collègue de l’hôpital d’installer un compteur au nom de la structure qu’il dirige afin d’éviter des désagréments de ce genre à l’avenir.

KANTIGUI

Sidwaya

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