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FAIRE DES AFFAIRES AU BURKINA : Le gouvernement veut simplifier les procédures de délivrance des licences

Publié le vendredi 8 juin 2012 à 02h10min

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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a présidé, le jeudi 7 juin 2012 à Ouagadougou, un séminaire gouvernemental consacré aux licences d’affaires au Burkina. Organisé par la Société financière internationale (SFI), une filiale du groupe de la Banque mondiale, cet atelier avait pour objectif de permettre aux membres du gouvernement de mieux cerner la problématique et les enjeux de la simplification du processus d’obtention des licences d’affaires.

Les membres du gouvernement sont désormais suffisamment informés et sensibilisés par rapport à la problématique des licences d’affaires et de leur impact sur la facilité de faire les affaires au Burkina. Et cela à la faveur d’un séminaire gouvernemental consacré à la question et organisé par la Société financière internationale, (SFI), une filiale du groupe de la Banque mondiale. Une matinée durant, des experts des services-conseils sur le climat des investissements du groupe de la Banque mondiale, ont animé à l’intention des ministres une présentation sur la problématique de la réforme des licences et partagé des expériences réussies d’autres pays.

Des consultants nationaux ont ensuite présenté l’état des lieux de la réforme des licences au Burkina et les perspectives. Ces communications on été suivies d’échanges qui ont permis aux participants d’avoir de plus amples informations sur les différents sujets abordés. Pour le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, ces échanges « fructueux » ont donné de bonnes pistes pour un accompagnement efficace et efficient du secteur privé. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement dans le processus de rationalisation et de réforme des licences d’affaires afin de garantir un cadre attractif aux investissements.

« Si nous nous sommes engagés sur la voie de la croissance durable par l’adoption de la SCADD (Stratégie de croissance accélérée et de developpement durable), il faut que nous travaillions à la simplification et au renforcement de la transparence administrative pour donner une prévisibilité aux procédures en termes de délais, de coûts et de nombre de formalités qu’un investisseur devra accomplir pour réaliser son investissement dans notre pays », a expliqué le Premier ministre. Luc Adolphe Tiao s’est par ailleurs réjoui de la présentation des expériences réussies de réformes qui constitueront pour lui et son équipe, de véritables sources d’inspiration pour l’amélioration de l’environnement des affaires en général et la simplification des régimes des licences d’affaires en particulier.

Au regard de l’importance de la réforme des licences des affaires, il a exhorté les membres du gouvernement à inscrire au rang de leurs priorités tout dossier relatif à la simplification des licences qui leur sera soumis par leurs services techniques, notamment les propositions de réformes qui découleront de l’étude et de l’inventaire exhaustif des licences d’affaires en cours dont la validation interviendra incessamment. Le Premier ministre Tiao a, en outre, souhaité que ce genre d’initiative soit renouvelé au profit des secrétaires généraux et des cadres des services compétents sur les licences d’affaires en comptant toujours sur l’appui de la SFI.

Le représentant-résident au Burkina de la Banque mondiale par intérim, Célestin Bado, a rassuré le Premier ministre en marquant la disponibilité de la Société financière internationale à poursuivre son accompagnement au gouvernement dans ses efforts de promotion des investissements privés, « gage d’une économie dynamique, génératrice de croissance et d’emplois ». M. Bado a surtout relevé l’engagement du Burkina de placer l’amélioration du climat des affaires au cœur de sa politique de développement et de réduction de la pauvreté. Il a noté que des résultats tangibles ont été engrangés grâce à cet effort constant de réformes.

Le responsable par intérim de la Banque mondiale au Burkina a ainsi félicité le gouvernement pour sa constance dans ses efforts dont les résultats sont
« palpables » dans plusieurs domaines tels que la création d’entreprises, la délivrance des permis de construire, les modes alternatifs de règlement des différends… Le programme de réformes du climat des affaires du groupe de la Banque mondiale fournit au Burkina des services-conseils visant à renforcer le développement du secteur privé. Cette assistance technique a commencé en 2006 avec le programme « Doing Business Better in Burkina Faso (DBBF) ».

Il a permis de générer 16 réformes significatives impactant huit indicateurs du rapport Doing Business. Ces efforts ont valu au Burkina d’être classé d’aboord en 2007, comme l’un des meilleurs réformateurs de l’Afrique subsaharienne, ensuite en 2009 comme l’un des meilleurs réformateurs au monde. Enfin en 2010 parmi les réformateurs les plus constants des cinq dernières années.

Gabriel SAMA

Sidwaya

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