Selon les prévisions du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), le Cumul pluviométrique pour la saison culturale 2012 se présente comme suit : « Une pluviométrie normale à légèrement excédentaire est attendue du Tchad à l’Est du Mali de même que dans les parties septentrionales du Nigéria, Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire. Par contre, dans le Sahel Ouest (Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry), une tendance normale à déficitaire est attendue ». Sur le démarrage de la saison culturale « pour la majorité des stations, la probabilité d’une installation tardive est plus élevée, malgré des cas des semis précoces déjà signalés au Sud de quelques pays sahéliens et au nord des pays côtiers ».

A la frontière Mali-Burkina Faso, des Dogons de nationalité malienne et des Peulh de nationalité burkinabé se sont affronté entre le 22 et 24 mai derniers. On dénombre au moins 25 Burkinabé et près d’un millier de nos compatriotes ont trouvé refuge dans les villages burkinabé. Un différend terrien serait à m’origine du drame. Mais d’autres sources affirment que cela est lié à la situation à Bamako où des mercenaires burkinabé auraient été capturés lors des affrontements entre militaires favorables à l’ex junte et ceux qui seraient considérés comme proches de l’ancien Président Amadou Toumani Touré.

La semaine dernière, le Burkina Faso a reçu la visite de la coordonnatrice des recours d’urgence de l’ONU, Valérie Amos. Elle en a profité pour lancer un appel aux bailleurs de fonds afin d’aider le Faso à mobiliser 44 milliards de francs CFA pour faire face à la situation humanitaire. On estime à 3 millions le nombre de burkinabé frappé par l’insécurité alimentaire.

Le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe TIAO a échangé avec les étudiants burkinabés à Taipei le 22 mai dernier lors d’un séjour. En attendant qu’il se décide à rencontrer les étudiants de son pays, le porte-parole des étudiants et stagiaire à Taïwan a attiré son attention sur la situation de leurs camarades restés au pays en ces termes : « je voudrais humblement, au nom de l’ensemble des étudiants et stagiaires burkinabé à Taïwan, vous prier d’examiner de plus près la situation estudiantine au pays afin d’y trouver des solutions idoines et restaurer l’équilibre dans le cycle académique pour que plus jamais il n’y ait de bachelier en attente vaine d’ouverture de sessions d’inscription à l’université, que plus jamais aucun étudiant ne manque l’occasion de s’inscrire à un programme de bourse parce que l’université traîne à délivrer les diplômes et/ou les résultats ».

Et de deux pour Aliou Boubacar Diallo ! Après l’inauguration de la mine d’or de Kodieran, une toute première au Mali car détenu majoritairement par les capitaux nationaux, l’homme d’affaires à la tête de Petroma, la société chargé du forage au Mali, vient de découvrir un important gisement de gaz situé à une soixantaine de kilomètre de Bamako. Le gaz de Bourakèbougou, c’est de l’hydrogène à l’état pur (98,8 % hydrogène et 2 % méthane). Pour Aliou Diallo, c’est la première fois qu’on découvre un gisement d’hydrogène au Mali et dans le monde. Avec cette trouvaille, Petroma souhaite produire de l’électricité. Petroma une société spécialisée dans la recherche, l’exploitation, le transport et le raffinage des hydrocarbures liquides ou gazeux, est détenue à 98 % par des capitaux maliens et le reste par Petroma Ink (une société canadienne) qui a investi plus de 10 millions de dollars dans ce projet inédit. Les indicateurs montrent qu’il y a une réserve gigantesque dans la zone. Avec la découverte de ce gisement de gaz, Aliou Diallo entend favoriser l’accès au gaz et à l’électricité bon marché au Mali. Selon lui, son entreprise peut produire du courant pour toute l’Afrique de l’ouest à moins de 10 F CFA (0,020 centimes d’euros) le kilowatt.

Il y a une station Shell vers le maquis Stade de France à Ouagadougou. Les pompistes de cette station ont une façon de garder au moins 5 F CFA des clients. Quand vous voulez 1000 F d’essence, on vous sert 995 mais vous payer 1000 F. Quand vous voulez 500 F d’essence, on sert 495 F mais vous payez 500 malgré tout.

Jeune Afrique à travers son site internet nous apprend que l’avocat de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, a contesté la compétence de la CPI. La défense demande à la chambre de “déclarer que la CPI n’est pas compétente pour la période et les faits visés dans le mandat d’arrêt délivré à l’encontre de Laurent Gbagbo le 23 novembre 2011”, a écrit Emmanuel Altit, l’avocat français de M. Gbagbo, dans un document officiel rendu public.

La Société de transport Aorèma et frères (STAF) déclare à travers une note de service signée le 15 mai 2012, « prendre des engagements et des mesures fermes pour accompagner le gouvernement burkinabé dans sa lutte en matière de sécurité routière ». Ces engagements et mesures concernent l’excès de vitesse, les surcharges, l’imprudence sur les routes, le non respect du Code de la route. La note stipule que dorénavant dans tout bus de STAF, la vitesse es agglomération ne saurait dépassée 40 à 50 km/h et hors agglomération 100 km. Ces engagements et mesures fermes visent particulièrement les chauffeurs de ses autobus, a signifié le PDG de la société, Adama B. Ouédraogo, dans sa note. Et pour accompagner et faire respecter ces mesures, il met le numéro suivant à l’intention de sa clientèle : 70184848. Promesse est faite de punir, voire licencier purement et simplement tout chauffeur qui viendrait à outrepasser ces mesures. Nous convenons que la lutte contre l’insécurité routière est une affaire de tous car « ça n’arrive pas qu’aux autres ». Mais questions : comment un passager peut savoir qu’un chauffeur roule à plus de 100km heure dans un car ? Ces mesures ne créeront-ils pas de situations étriquées ? Pourquoi ne pas simplement plomber les cars à la limite de la vitesse autorisée ? Et pendant qu’on y est, quant est-ce que le PDG de STAF va-t-il prendre des mesures pour lutter contre l’arrogance de beaucoup de ses convoyeurs, la fumée de cigarette dans le car, le non respect des heures de départ ?

La rumeur selon laquelle Al-Qaïda est présent dans le Nord du Burkina a plombé l’économie locale dans la province de l’Oudalan. Des communes comme Oursi bénéficiaient d’un apport de 11% dans son budget. Depuis 2011, du fait qu’aucun touriste ne s’aventure dans le Nord du Burkina notamment sur les dunes du sable, le site archéologique, les oasis, etc. beaucoup sont désorientés. Beaucoup de jeunes qui vivaient du tourisme comme guides sont au chômage. Ils pointent du doigt l’inertie de l’Etat burkinabé dans la promotion du secteur touristique dans leur région depuis 2011.

Voici une information sur un nouveau type de délinquence envoyée dans la boite email d’un journaliste de notre rédaction : « dans une station service, un homme a approché une dame qui était en train de remplir son réservoir. Il lui a offert ses services en tant que peintre et lui a laissé sa carte. Elle a accepté sa carte pour faire preuve de bonne foi et est entrée dans sa voiture. L’homme est alors entré dans une voiture conduite par un autre monsieur. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la station service, elle a vu les hommes la suivre hors de la station en même temps. Presque immédiatement, elle a commencé à se sentir étourdie et ne pouvait pas attraper son souffle. Elle a essayé d’ouvrir la fenêtre et s’est rendu compte que l’odeur était sur sa main, la même main qui a accepté la carte du monsieur à la station service. Elle a alors noté que les hommes étaient collés derrière sa voiture et a senti qu’elle devait faire quelque chose à ce moment. Elle est rentrée dans le premier stationnement qu’elle a vu, a arrêté sa voiture et a commencé à appuyer sur son klaxon à plusieurs reprises pour appeler à l’aide. Les hommes se sont enfuis loin d’elle mais la dame ne se sentait toujours pas bien. C’est seulement après plusieurs minutes qu’elle a pu finalement attraper son souffle. Apparemment, il y avait une substance sur la carte qui aurait pu sérieusement lui faire du tort. Cette drogue s’appelle le BURUNDANGA et elle est utilisée par des personnes qui souhaitent frapper une victime afin de la voler ou de tirer profit d’elle. Cette drogue est quatre fois plus dangereuse que la drogue du viol et est transmissible sur de simples cartes. Prenez garde et assurez-vous de ne pas accepter des cartes d’un inconnu sur la rue et d’autant plus si vous êtes seule. Ceci s’applique à ceux qui font des visites à domicile et qui vous glissent une carte quand elles offrent leurs services ».

Une association, disons une ONG qui travaille dans le domaine du SIDA et qui possède même des stations de radio dans certaines de ses antennes, a été prise la main dans le sac. A Koupéla, des agents de ladite ONG dont certains de ses responsables, ont détourné des fonds. Pour tenter de noyer le poisson dans l’eau, ils ont voulu accuser et faire arrêter un « petit ». Ce dernier, ayant des preuves qui impliquaient ces chefs l’a fait sentir, et tout le monde est rentré dans ses petits souliers.

Par Bendré