PROMOTION CULTURELLE : Le festival Passana mise sur la parenté à plaisanterie
L’association Passana a organisé, du 12 au 15 avril 2012, la 2ème édition de son festival sous le thème : « Jeunesse et parenté à plaisanterie ».
Contribuer à la formation, à l’épanouissement culturel et à la réinsertion sociale et professionnelle de la jeunesse, tel est l’objectif poursuivi par le festival Passana. Selon le président de l’association Passana, Prosper Sédogo, l’édition 2012 de ce festival, qui s’est tenue du 12 au 15 avril 2012, autour du thème : « Jeunesse et parenté à plaisanterie », s’est voulu être un cadre d’expression et de valorisation de la culture burkinabè. Pendant quatre jours, l’accent a été mis sur la parenté à plaisanterie ainsi que sur la promotion de jeunes talents artistiques.
Un film documentaire dénommé « rakiiré » (qui signifie parenté à plaisanterie en langue nationale moore) a été largement diffusé dans ce sens. Aussi, a-t-il ajouté, le festival a constitué une occasion d’exposition d’objets d’art et une opportunité d’échanges culturels entre le Burkina Faso, la France et la Belgique. Les jeunes ont pu également, à entendre Prosper Sédogo, s’initier aux instruments et à la danse traditionnelle.
Pour le représentant du ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, parrain de l’évènement, Blaise Daboné, la jeunesse burkinabè est à la croisée des cultures et des civilisations. Pour lui, cette frange est le fer de lance du Burkina Faso et a, pour cela, besoin de repères. Il a, par ailleurs, souligné que la culture peut être source d’emploi pour la jeunesse. De l’avis de Maître Titinga Pacéré, invité d’honneur de la cérémonie, la parenté à plaisanterie constitue un facteur de paix et de cohésion sociale. Comme un avant-goût des festivités, les participants à la cérémonie ont eu droit à des prestations de troupes traditionnelles. Au-delà de son festival, l’Association Passana vise, selon son président, à promouvoir les activités génératrices de revenus par la culture et lutter contre la pauvreté et le VIH/SIDA. Reconnue officiellement le 1er juillet 2008 à Ouagadougou, l’association regroupe, a-t-on appris de M. Sédogo, une cinquantaine de membres issus de divers milieux professionnels.
Asdara SAWADOGO (Stagiaire)
Sidwaya