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Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

Publié le samedi 21 avril 2012 à 13h18min

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Toussaint Alain est l’un des indéfectibles soutiens de Laurent Gbagbo. L’ancien président ivoirien est détenu à La Haye. Il est inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Un an après l’arrestation de l’ancien chef d’Etat et à quelques jours de l’ouverture du "dialogue républicain" entre le pouvoir et l’opposition, notamment le Front populaire ivoirien (FPI) et La Majorité présidentielle (LMP) de Laurent Gbagbo, Toussaint Alain revient sur la situation politique en Côte d’Ivoire qu’il qualifie de « dictature ». S’il n’est pas tendre avec le régime d’Alassane Ouattara, il salue néanmoins l’avènement de ce dialogue inter-ivoirien.

Toussaint Alain a été le conseiller de Laurent Gbagbo d’août 2001 à fin 2011. Il est actuellement le président de "Côte d’Ivoire Coalition", un groupe de pression de droit américain qui milite « pour une Afrique indépendante et débarrassée de l’impérialisme ».

Afrik.com : Comment se porte Laurent Gbagbo ?
Toussaint Alain : D’après les informations fournies par sa famille, le Président Gbagbo se porte bien. Il est serein et attend le 18 juin, date à laquelle se tiendra l’audience de confirmation des charges devant la Cour pénale internationale (CPI).

Afrik.com : Laurent Gbagbo est-il revenu récemment sur ses conditions de détention aussi bien à La Haye qu’à Korhogo, sur les évènements qui ont conduit à sa chute ?

Toussaint Alain : Le 5 décembre dernier, lors de sa première comparution, il avait déjà tout dit sur ses conditions de détention à Korhogo. Par ailleurs, la teneur de ses conversations avec ses visiteurs est confidentielle.

Afrik.com : Le gouvernement d’Alassane Ouattara a maintes fois appelé le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo à la réconciliation nationale. Le FPI envisage-t-il de répondre à cette main tendue ?

Toussaint Alain : Je ne peux pas m’exprimer au nom du FPI. Je sais seulement que le gouvernement a entamé des discussions avec l’opposition dans son ensemble, pas seulement avec le FPI et La Majorité présidentielle (LMP) qui inclut notamment le CNRD (Le Congrès national de la résistance pour la démocratie), dont l’ancien président du Conseil économique et social Laurent Dona Fologo est le vice-président. Ce dialogue inter-ivoirien devrait débuter à partir du 27 avril prochain à Grand-Bassam (située à l’est de la capitale Abidjan, ndlr).

Outre le FPI, des formations politiques comme Agir pour la paix et la nation (APN), Liberté et démocratie pour la République (Lider) de Mamadou Koulibaly et le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (RPCI) de Bamba Moriféré sont conviées. Le dialogue n’est donc pas exclusivement réservé aux seuls pro-Gbagbo. Pour ce qui est du processus de réconciliation nationale, il revient aux partis politiques d’en parler. C’est plutôt la manière dont la Côte d’Ivoire est gérée aujourd’hui qui m’interpelle.

Afrik.com : Qu’est-ce qui vous interpelle exactement ?

Toussaint Alain : Depuis un an, nous assistons à l’émergence d’un régime autocratique et tyrannique. M. Alassane Ouattara est arrivé au pouvoir dans des conditions calamiteuses. Sa prise de pouvoir s’est faite à l’issue d’une guerre de plusieurs semaines menée par les forces de M. Ouattara et l’armée française contre Laurent Gbagbo. Depuis, la situation n’a cessé d’empirer aussi bien en matière de sécurité, de respect des droits de l’Homme que sur les plans politique et économique.

Afrik.com : Que reprochez-vous au régime d’Alassane Ouattara en ce qui concerne la sécurité et les droits de l’Homme ?

Toussaint Alain : Nous assistons à la désintégration de l’armée nationale. Elle s’est transformée en une milice de type ethnique composée essentiellement par les FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire, armée constituée par Alassane Ouattara lors de la crise post-électorale et composée en majorité des hommes de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, ndlr). Cette garde prétorienne d’Alassane Ouattara se livre à des exécutions extra-judiciaires, à une chasse à l’homme permanente, dont les partisans de Laurent Gbagbo sont les principales victimes. Les hommes qui sont aujourd’hui les soldats de l’armée ivoirienne n’ont reçu aucune formation. Ce sont de simples combattants recrutés ça et là dans les villes et villages du nord de la Côte d’Ivoire, voire dans les pays voisins comme le Burkina Faso, le Mali, le Liberia et la Guinée.

En outre, la dislocation de l’Etat s’est accélérée, notamment dans le Nord où l’Etat était déjà déliquescent depuis la partition du pays en septembre 2002. En ce qui concerne les droits de l’Homme, plusieurs dizaines de cadres du parti de Laurent Ggabgo ainsi que ses proches sont détenus dans le nord de la Côte d’Ivoire qui est devenu le goulag d’Alassane Ouattara. L’épouse de Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, son fils Michel Gbagbo, qui n’a commis aucun crime sauf ceux imaginés par l’actuel pouvoir, le Premier ministre Aké N’Gbo, le président du FPI, Affi Nguessan sont quelques-unes des personnalités arbitrairement emprisonnées. Au nom de la paix, toutes ces personnes doivent être remises en liberté.

Par ailleurs, plusieurs centaines de jeunes combattants, qui avaient répondu à l’appel de l’armée nationale et recrutés au début de l’année 2011, sont portés disparus. Leurs familles sont inquiètes. J’ai rencontré récemment, à Londres, le père de l’un de ces jeunes combattants qui m’a de nouveau interpellé. Nous avons pris attache avec des organisations de défense des droits de l’Homme et une campagne internationale sera lancée prochainement afin que la lumière soit faite sur le sort de ces disparus. La presse internationale en a d’ailleurs fait déjà écho car plusieurs dizaines d’entre eux ont été photographiés alors qu’ils avaient été arrêtés par les FRCI, puis parqués par dans une station Texaco du quartier des Deux-Plateaux, à Abidjan. Que sont devenus ces jeunes gens ? Ont-ils été déférés dans le Nord pour être détenus dans des prisons de fortune ou alors ont-ils été exécutés ?

La dernière hypothèse ne m’étonnerait guère parce que les exécutions extra-judiciaires ont été érigées en règle par le pouvoir ivoirien. Enfin, au nom du « rattrapage ethnique » - c’est l’expression de M. Ouattara -, les autorités de mon pays se livrent à une chasse aux sorcières au sein de l’administration, où la promotion se fait exclusivement sur des critères ethniques. Cette pratique n’est pas républicaine. Nous parlons de sécurité, de droits de l’Homme. Mais l’économie n’est pas en reste…

Afrik.com : Les compétences économiques du nouveau président ivoirien sont pourtant celles qui font le moins débat ?

Toussaint Alain : : « ADO Solutions » était le slogan de sa campagne. Mais depuis un an, le miracle attendu s’est transformé en mirage. On assiste à des licenciements massifs aussi bien dans la fonction publique que dans le privé ...

Afrik.com : On ne peut pas directement imputer les licenciements dans le privé à Alassane Ouattara, compte tenu de la situation de crise qui est celle de la Côte d’Ivoire depuis plus d’une décennie ?

Toussaint Alain : M. Ouattara est aujourd’hui incapable d’apporter des réponses aux préoccupations des ménages ivoiriens dont le pouvoir d’achat s’est réduit comme peau de chagrin. Les syndicats n’ont plus voix au chapitre. Les droits élémentaires des travailleurs sont bafoués. Plus d’un millier d’employés de la Sotra (Société des transports abidjanais, une société d’économie mixte, ndlr) on été abusivement licenciés, de même que des salariés de la RTI, l’audiovisuel public ivoirien, et du Port d’Abidjan. Dans le même temps, ces entreprises embauchent des personnes originaires du Nord. C’est également ainsi que M. Alassane Ouattara procède pour les recrutements dans l’armée, la police et la gendarmerie. Officiellement, les concours d’entrée sont suspendus mais on intègre des éléments des FRCI. Il y a une liquidation des règles républicaines qui est inquiétante. En lieu et place de la démocratie et de l’Etat de droit, c’est une dictature qui s’est installée en Côte d’Ivoire.

Nous assistons à un net recul de la liberté de la presse. Ousmane Sy Savané, le directeur général du groupe Cyclone, éditeur du journal Le Temps pro-Laurent Gbagbo, est détenu par les services secrets d’Alassane Ouattara, la DST, sans qu’on sache pourquoi. Des journaux sont suspendus quand les articles ne sont pas du goût du pouvoir et leurs responsables jetés en prison. L’avocat de Simone Gbagbo, Me Rodrigue Dadjé, a été également appréhendé, il y a deux semaines, par les services secrets ivoiriens et on ne connaît toujours par les motifs de cette arrestation. Des journalistes français, comme Antoine Glaser, reconnaissent aujourd’hui que la Côte d’Ivoire « court vers un régime totalitaire ». Nous avons de profondes inquiétudes sur la gestion du pays.

Afrik.com : Vous avez de nombreux griefs contre le pouvoir ivoirien, mais vous saluez l’avènement de ce que l’on appelle désormais le "dialogue républicain". Pourquoi ?

Toussaint Alain : Nous dénonçons, à raison, M. Ouattara mais ce n’est pas pour autant qu’il faut fermer la porte du dialogue. Le dialogue peut être une arme puissante pour vaincre la tyrannie et la dictature. Le régime d’Alassane Ouattara est en train de tuer à petit feu l’opposition et d’asphyxier le contre-pouvoir qu’il représente. Depuis plusieurs mois, nous appelons à ce dialogue.

Un an après, le pouvoir se résout enfin à discuter. Il faut s’en réjouir car c’est ensemble que les Ivoiriennes et les Ivoiriens éviteront à la réconciliation nationale de ne plus être une vue de l’esprit. Quand bien même, l’on sait que le régime de M. Ouattara est un habitué des passages en force. Il a imposé Guillaume Soro à la présidence de l’Assemblée nationale alors qu’il n’avait pas les 40 requis pour être à la tête du parlement ivoirien. Il avait déjà fait fi des règles républicaines en nommant Francis Wodié à la tête du Conseil constitutionnel, en remplacement de Paul Yao N’Dré.

M. Ouattara ne s’est pas non plus soumis aux résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, après la présidentielle de novembre 2010, qui donnaient victorieux Laurent Gbagbo. Cependant, il est urgent de repartir sur de nouvelles bases. Discuter avec ce pouvoir illégitime, c’est surtout penser aux populations et aux souffrances quotidiennes qu’elles endurent. Pour autant, la finalité du dialogue ne doit pas être la participation à un gouvernement. Cela peut être une option mais pas le but ultime.

« Le pouvoir gouverne, l’opposition s’oppose. L’un et l’autre dans le strict respect des règles républicaines et de la loi », affirmait Laurent Gbagbo. Le dialogue doit conduire à une décrispation de la vie politique, à la confiance et à l’apaisement partout dans le pays, à un consensus national débouchant, à très court terme, sur le retour des exilés politiques et des réfugiés en Côte d’Ivoire. […] M. Ouattara a une peur bleue de la démocratie. Les libertés publiques sont bafouées et les journaux sont menacés de fermeture. Le dialogue est l’occasion de remettre tout cela à plat, d’obtenir les réponses à nos interrogations et de renouer avec un esprit de fraternité. La politique, ce n’est pas la guerre. Nous aspirons à une vraie démocratie en Côte d’Ivoire.

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Vos commentaires

  • Le 21 avril 2012 à 12:54, par Labon En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    ça donne envie de vomir en vous lisant !

    • Le 21 avril 2012 à 14:25 En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

      Après avoir vomi,tu dis quoi après ?
      Un jour,il faudra que nous les Burkinabè,nous nous regardions les yeux dans les yeux pour se dire toutes les vérités.En tout cas je ne parle même pas des élections de 2010 car je pense que ADO était le vainqueur mais est que ce monsieur,bien qu’il ait été le premier ministre de la CI,est ce que c’est un Ivoirien ?Je me pose la question au regard de son enfance,de son cursus universitaire et autres.Ensuite quid de la rébellion avec les Soro,Wattao,IB et autres.Quel pays était derrière et pourquoi ?Voilà autant de questions en suspens que des historiens honnêtes devront nous éclairer un jour froidement et lucidement sans chercher à biaiser les faits historiques

    • Le 21 avril 2012 à 18:51, par Touba En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

      Mon frère tu as plus que raison. Si c’est ça l’intellectuel africain, je préfère l’analphabétisme dans la dignité.

  • Le 21 avril 2012 à 17:58, par Zewuro En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    Monsieur Toussaint Alain, un intellectuel de votre rang, et juriste par desssus le marché, devrait s’imposer une certaine rigueur dans l’analyse objective de la crise telle qu’elle a été vécue en Côte d’Ivoire. Le fait de vous voiler la face et de ne pas reconnaitre la vérité des faits, prouve suffisamment combien vous avez été un très lugubre conseiller de Mr GBAGBO Laurent. Sur le plan de la procedure, pensez vous que le Conseil Constitutionnel a vraiment dit le droit ? Les massacres des escadrons de la mort sous le règne de GBAGBO ont-ils retenus votre attention et provoqué chez vous une petite compassion pour les familles des victimes ? Je ne suis pas partisan de la vengeance donc je n’approuve pas les tueries sous le règne de M OUATTARA non plus ; mais j’estime que pour retrouver la paix en Côte d’Ivoire, il faut une certaine impartialité du monde des juristes. La justice est la condition sine qua non de la reconciliation. Et sans la réconciliation la paix n’est pas possible. S’il vous plait ne laissez pas la haine detruire l’homme de droit que vous êtes. Merci ! Que Dieu vous bénisse et continue de vous éclairer.

  • Le 21 avril 2012 à 19:14, par georges italie (kpl) En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    Je ne comprends pas pourquoi les journalistes perdent leurs temps avec cet homme.Un individu qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales.faites le consulter par un eminent pschologue.

  • Le 21 avril 2012 à 23:17 En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    Labon, toi- meme tu es trop bon , quoi ! Tu as pris le temps pour lire ce va-t- en guerre ? C’est maintenant i ;l sait que la politique ’ est pas la guerre ? Allons jusqu’ au bout de ce que le FPI, ce parti NAZI ne sait que faire. Mais ils ont ete batus sur leur terrain Bete de la bagarre. Tout le monde peut jouer a ce ballon- la. Vous avez vu/ Personne n’est assez fort pour faire de la guerre son moyen de fonctionner en politique. C’est pas bander les muscles et crier comme un bete qui donne les resultats.

  • Le 22 avril 2012 à 00:45, par assnj En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    A vous ecouter,vous etes pire que ceux qui ont les destines de la cote d’ivoire en ce moment.
    comment aviez pu conseiller laurent gbagbo tout ce temps et il ne s’est pas rendu compte que vous etiez stupide.

  • Le 22 avril 2012 à 08:30, par ORAN En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    Toussaint Alain, si la politique ce n’est la guerre, vous ne savez pas de quoi vous parlez !

    Chers internautes, relisez l’article (si on peut l’appeler ainsi) en remplaçant Alassane Ouattara par Laurent Bagbo. On s’approche de la réalité qu’a ignoré le cher AT.

  • Le 22 avril 2012 à 12:45, par lino En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    tu es tout simplement nul mr toussaint.il nya que toi qui ne vois pas l’avancée fulgurante et spectaculaire de la cote d’ivoire depuis l’accession de ADO au pouvoir.Meme si tu ne l’aime pas,avoue qu’il vaut 1000000 de fois mieux que ton monstre de laurant gbagbo.Comme ça tu ose dire que ADO tue plus que ton idole de gbagbo ? lui qui a failli finir la Cote D’IVOIRE par l’intermediaire de vos excadron de la mort ! En tout cas je prefère le cadavre de ADO au vivant de gbagbo et je suis sùr que je suis pas seul

  • Le 22 avril 2012 à 17:05 En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    Je pensais que c’était un intellectuel pas un partisan aveugle. Si la Côte d’Ivoire est ce qu’il est aujourd’hui c’est à cause de son mentor jusqu’au boutiste qui a placé son orgueil plus haut que l’intérêt des ivoiriens.S’il savait ce que c’est que les droits de l’homme, il aurait dénoncé toutes les exactions physiques et verbales causés par les jeunes soit disant patriotes et les les milices de Simone.C’est trop facile aujourd’hui de parler de rancoeur. S’il y en a c’est bien Laurent Bagbo qui l’a créé avec son discour haineu, xénophobe et insultant.

  • Le 22 avril 2012 à 19:10, par kylian En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    Voilà le prototype d’un opposant qui ne peut que s’opposer. N’importe quoi ce Monsieur Toussaint qui joue au donneur de leçon de droit humains alors qu’il faisait partie des copilotes de la machine Gbagbo qui écrasait une partie du peuple ivoirien. Ceux qui vivent en R C I sont mieux placés pour apprécier avec beaucoup plus d’objectivité la situation même si tout n’est pas parfait.

  • Le 23 avril 2012 à 00:06, par Omar DAO En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    Comment peut-on tenir un langage aussi haineux et parler de reconciliation nationale ?

  • Le 23 avril 2012 à 00:29, par Alpha En réponse à : Toussaint Alain : « La politique, ce n’est pas la guerre »

    Toi Toussaint Alain tu es bête dehh.

    Tu as oublié toutes les personnes que les escadrons de la mort ont tué de 2002 à ce fameux 11 avril 2011. Et aujourd’hui c’est toi qui parle de pouvoir tyrannique.

    Ton champion est à la CPI. Si tu as des arguments pour le défendre, il faut attendre Juin 2012 lors de son procès.

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