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ON MURMURE : Une fille de 13 ans violée par son enseignant à Tiakané

Publié le mercredi 18 avril 2012 à 02h07min

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Kantigui a ouï dire qu’à Pô, dans le village de Tiakané, une jeune fille de13 ans a été violée. L’évènement a eu lieu, il y a environ trois semaines. Selon la source de Kantigui , admise au CMA de Pô, la victime s’en remet petit à petit. Quand au présumé auteur, qui n’est personne d’autre que l’enseignant de celle-ci a été, a-t-on confié à Kantigui , plusieurs fois auditionné et libéré par la gendarmerie. Les parents de la victime attendent, non seulement les résultats de l’enquête de la gendarmerie, mais également les résultats du corps médical. Kantigui qui suit cette affaire de près promet de donner de plus amples informations sur la situation, les jours à venir.

Affaire à suivre…


M. le professeur, la classe n’est pas un lieu de culte

Il est parvenu à Kantigui qu’un enseignant du lycée municipal de Boussé harcèlerait les élèves dudit établissement pour les obliger à se convertir. Selon des sources de Kantigui , il viendrait en classe avec le Coran et la Bible pour tenir des propos indélicats sur l’un des livres saints que Kantigui tait le nom. Par ailleurs, a appris Kantigui, l’enseignant épargnerait, de toute sanction, les élèves qui prendraient l’engagement de se convertir ou de participer aux groupes de prière dont il est lui-même l’encadreur. Situation que des élèves n’ont pu supporter si bien qu’ils se seraient confiés à des professeurs. Kantigui souhaite vivement que cette confusion de genre s’arrête et que la laïcité, clé de voute de notre système éducatif, prévale dans nos établissements. La liberté de culte est constitutionnellement, reconnue et nul n’a le droit de contraindre un Burkinabè à pratiquer telle ou telle religion.


CMA de Boussé : qu’attend-on pour réparer le groupe électrogène ?

Kantigui , de passage dans le chef-lieu du Kourwéogo (Boussé), se fait le devoir de rapporter ce cri du cœur somme toute, justifié d’un agent de santé. En effet, selon les informations mises à la disposition de Kantigui, le groupe-relais du Centre médical a cessé de fonctionner, depuis l’arrivée de l’électricité, il y a une année. Pour cet agent qui craint le pire, mieux vaut prévenir que de chercher des solutions introuvables après un drame. Qu’adviendrait-il si une coupure d’électricité intervenait pendant qu’un patient est au bloc opératoire ? Pourtant, selon des informations livrées à Kantigui , les techniciens de la nationale d’électricité ont été clairs et des consignes ont été données pour la mise en marche sans délai, de ce relais automatique pour pallier d’éventuelles coupures d’électricité. En tous les cas, Kantigui joint sa voix à celle des agents de santé, ainsi que des patients, pour plaider en faveur d’un traitement de ce dossier.


Des coupures d’électricité perturbent la cérémonie de lancement de l’assurance volontaire à Ouahigouya

Ceux qui étaient à la cérémonie officielle de lancement de l’assurance volontaire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le 12 avril 2012 à Ouahigouya, ne s’imaginaient pas qu’un incident allait s’y inviter. Et patatras effet, une coupure. En effet, c’est au moment où la cérémonie battait son plein et que les différents intervenants se succèdent pour prononcer leurs discours que Kantigui a constaté la coupure du courant, abandonnant les uns et les autres à leur propre sort.

La personne qui a payé le plus lourd tribut est la directrice générale de la caisse, Somkinda Traoré, qui a été interrompue dans son allocution par le délestage. Croyant que le « jus » allait revenir de sitôt, elle a patienté un moment sous le soleil ardent avant de rejoindre sa place. Kantigui qui suivait l’événement a été témoin du fait que c’est après une bonne dizaine de minutes que le courant a été rétabli. Pendant que Kantigui croyait l’incident passé, une seconde coupure est encore intervenue. Il est bien vrai que nous sommes dans une période de canicule propice aux délestages, mais ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir ? Les organisateurs auraient pu prévoir un groupe électrogène pour pallier ces genres de problèmes afin d’éviter tout désagrément. Voilà qui est une belle leçon pour les organisateurs de la JNP à venir.


CSPS du secteur n° 23 de Ouagadougou : le trésorier du COGES détourne plus de 6 millions de FCFA

Kantigui a ouï dire qu’une dizaine de jeunes de la zone 2 du secteur N°23 de Ouagadougou s’est déportée, dans la matinée du dimanche 15 avril 2012 au CSPS du secteur. Ayant constaté des anomalies dans la gestion de ce centre de santé, les jeunes sont allés demander des comptes au Comité de gestion (COGES) du CSPS. Face à la pression des jeunes, quelques membres du comité trouvés sur les lieux n’avaient d’autres choix que de donner des explications. Selon la source de Kantigui, tout serait parti du projet de construction d’un kiosque pour le CSPS où le trésorier du COGES se devait de verser une avance de 150 000 FCFA au soudeur afin que ce dernier démarre les travaux.

Mais un des membres du comité se rendra compte que la somme n’a pas été versée. Ce qui, selon l’informateur de Kantigui , aurait éveillé des soupçons, car bien avant cette affaire, le trésorier ne répondait plus présent aux réunions et était par moment injoignable au téléphone. C’est ainsi qu’au cours d’une assemblée générale, il a été décidé qu’un des signataires des chèques du COGES, en l’occurrence, le président, aille vérifier les comptes du comité en banque. Il est revenu à Kantigui qu’il a fallu de peu pour que le président tombe à la renverse, lorsqu’il a constaté que les deux comptes du COGES étaient vides. En effet, le trésorier ne versait pas les recettes des consultations et des produits pharmaceutiques du CSPS. Conséquence, une rupture des produits commençait à se faire sentir parce que les chèques que visait le président ne passaient plus.

Tout simplement parce que le trésorier, cosignataire des chèques, les interceptait. Pour tirer l’affaire au clair, un audit a été commandité par le COGES. C’est ainsi que le comité apprendra que le trésorier avait creusé un trou de 6 912 875 FCFA. Kantigui a été informé que l’intéressé, ayant reconnu les faits, a signé une reconnaissance de dette et a promis de rembourser le montant détourné. A côté de ce grief, les jeunes récusent même le bureau du comité (7 membres) qui, selon eux, ne serait pas installé dans les règles de l’art.

Affaire à suivre.


Impact TV désormais accessible par satellite

Mise en onde le 18 Juin 2010, Impact TV est une télévision hertzienne fondée par le Pasteur Mamadou Karambiri, suite à une autorisation préalable du Conseil supérieur de la communication (CSC), émettant depuis Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
En moins de deux ans, elle est une télévision qui s’impose dans l’espace médiatique national grâce à son équipement des plus modernes et une grille de programmes varié et qui touche toutes les couches de la société et divers secteurs de la vie (prédication, information, leadership, santé, culture, développement, jeunesse, enfance, femme, environnement, musique, etc.) Il est parvenu à Kantigui que depuis le 13 avril 2012, Impact TV a fait un autre pas de géant et émet sur satellite. Ses zones de couverture, selon les sources de Kantigui, sont : l’Afrique du Nord (en partie), l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Centre et l’Afrique Australe.

Les programmes peuvent être suivis tous les jours de la semaine et ce de 6H00 à 24H00 (GMT). Impact TV est positionné sur le satellite Eutelsat 16A (W3C) 16° Est. Il a été confié à Kantigui que pour recevoir les programmes, il faut disposer d’un décodeur et d’une parabole. Il est parvenu à Kantigui qu’il s’agit d’un deuxième pas, le troisième sera celui qui va permettre que la chaîne puisse être visionnée dans tous les pays du monde.


La Croix –rouge Burkinabè sensibilise au travail des enfants dans les mines

Il est parvenu à Kantigui que du 19 avril au 10 mai 2012, le Programme de protection et réinsertion des enfants vulnérables face à la traite et à l’exploitation (PRETE) de la Croix-Rouge burkinabè, organise une caravane de sensibilisation et de plaidoyer avec pour thème : « Promotion, protection et défense des droits de l’enfant au Burkina Faso : ensemble disons non au travail des enfants dans le secteur des mines et carrières artisanales ». Selon la source de Kantigui , la cérémonie officielle de lancement de cette caravane aura lieu, le 19 avril 2012 à Banfora. L’objectif est de contribuer à éradiquer la présence des enfants d’âge scolaire sur les sites aurifères, à travers la sensibilisation, le plaidoyer et l’interpellation des acteurs et partenaires locaux de l’éducation de base. Il a été dit à Kantigui que face au phénomène, la Croix-Rouge burkinabè, en particulier son Programme PRETE, organise la présente caravane de sensibilisation en vue d’attirer davantage l’attention de l’opinion publique sur le travail des enfants dans ce secteur. Cette caravane devra permettre de sensibiliser au moins 700 000 personnes. Elle traversera trois provinces du Burkina que sont la Comoé (Banfora), le Houet (Bobo-Dioulasso) et le Kadiogo (Ouagadougou).

Kantigui

Sidwaya

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