ON EN PARLE : Financement des partis, le Burkina épinglé
L’ONG américaine Global Integrity a publié le 29 mars dernier, son rapport 2011 sur les règles de financement politique. Sur les 31 pays enquêtés, 29 ont obtenu moins de 60 points (sur 100) sur les questions relatives à l’efficacité des lois régissant les dons des particuliers et des entreprises aux partis politiques, ainsi que l’origine de ces dons et des dépenses de campagne. L’ONG note que les organismes chargés de faire respecter les lois sur le financement des partis n’ont généralement pas le pouvoir d’enquêter et ont souvent peu ou pas le pouvoir d’imposer des sanctions. Concernant le Burkina Faso, la situation est encore plus grave.
Le pays obtient une note de 0 sur 100. Pourquoi ? Selon l’ONG, « ce résultat s’explique par le fait que le pays n’a aucune loi règlementant les dons et autres financements des partis politiques ». Par ailleurs, « la publication d’information sur le financement des partis politiques est quasi inexistante ». Global Integrity se définit comme « un laboratoire d’innovation qui produit de la recherche de très haute qualité et crée des technologies avant-gardistes pour faire progresser le travail d’un réseau mondial de réformateurs civiques, publics et privés ». Elle est basée à Washington.
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 5 avril 2012 à 13:36, par omar En réponse à : ON EN PARLE : Financement des partis, le Burkina épinglé
Global Integrity peut facilement identifier les soutiens des parti au Faso.Seul le parti au pouvoir a le soutien des opérateurs économiques,ils se sont même constitués en "société civile politique" sont le nom FEDAB/BC. De gré ou de force ces opérateurs soutiennent le mega parti pour avoir les gros marchés ou pour éviter de s’attirer des ennuis car on ils se soutiennent de la descente au enfer d’un des leurs qui a voulu soutenir un parti d’opposition et qui s’est retrouvé dans les décombres de ce qui fut sa fortune.
Le 10 avril 2012 à 11:33 En réponse à : ON EN PARLE : Financement des partis, le Burkina épinglé
Ce n’est pas RAYIS qui en dira le contraire, lui en payé à ses dépens.