LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

Publié le mercredi 4 avril 2012 à 02h30min

PARTAGER :                          

Maintien d’un « embargo total » à l’encontre de la junte au pouvoir à Bamako et mise en place immédiate d’une force de sécurité, pour freiner la progression des mouvements armés à l’intérieur du Mali, avec le soutien matériel et financier de la communauté internationale. Telles sont les conclusions du sommet ayant réuni lundi dernier à Dakar les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’organisation ouest- africaine a donc décidé de frapper fort en dépit des assurances données par les putschistes. Un vrai coup dur pour le Mali et ses nouveaux dirigeants. La CEDEAO envisage d’envoyer près de 3 000 hommes au Mali. Pour sauver un pays ou sauver une présidence ?

Il faut, en effet, ne pas se tromper d’analyse, encore moins de cibles, l’embargo étant une arme à double tranchant. Dans tous les cas, les chiffres avancés jusque-là paraissent insignifiants, au regard de l’ampleur des problèmes à résoudre sur le terrain. La CEDEAO s’étant décidée à passer à l’offensive, reste à savoir si les mesures prononcées seront vraiment efficaces. Les sanctions ciblées ont parfois fait leur preuve dans certains conflits. Mais viendront-elles effectivement à bout des nouveaux dirigeants maliens ? Si ces derniers se radicalisent, que pourrait donc faire l’organisation face aux enjeux nationaux, la classe politique malienne étant elle-même divisée à propos de l’avènement des putschistes ?

Mais au-delà de ceux qui les soutiennent et de ceux qui les rejettent, il y a aussi cette immense majorité des Maliens qui gardent encore le silence, parce qu’ayant perdu confiance aux élites politiques et militaires. Ceux-là ont bien d’autres préoccupations qui les éloignent des enjeux qui interpellent la classe politique et la société civile maliennes. Par exemple, le pays isolé par les sanctions, comment vaquer à ses occupations ? Comment se protéger et mettre à l’abri les siens, vu la menace que laisse peser l’avancée des rebelles sur le reste du pays ? Quoi qu’il en soit, la CEDEAO se montre bien déterminée à chasser la junte malienne du pouvoir et à rétablir les institutions républicaines dans leurs droits. Mais dans quels délais ?

L’organisation voudrait, sans doute, décourager toute aventure du genre et cela semble primordial. Une fois remis sur les rails, le Mali, Etat souverain, pourrait alors mieux défendre l’intégrité de ses frontières héritées de la colonisation. Mais quelles sont les conséquences possibles des sanctions ? Les mesures de la CEDEAO pourraient mettre le Mali à genoux et asphyxier le pays. Il y a donc risque de voir croître le nombre de personnes déplacées. Autrement dit, de nouveaux réfugiés économiques et sociaux pourraient bientôt prendre d’assaut les pays voisins. Ce sont autant de problèmes à prendre en compte car, il serait désastreux de vouloir ignorer les conséquences des mesures prises pour rétablir l’Etat de droit dans ses droits. Par ailleurs, la rébellion pourrait profiter de la déliquescence de l’Etat malien pour renforcer son autorité sur les localités occupées et aller à la conquête de nouveaux espaces.

Que ferait donc la CEDEAO si les rebelles du MLNA (Mouvement national de libération de l’Azawad) descendaient plus au sud, ou se hasardaient à dépasser le cadre des frontières maliennes pour s’attaquer à d’autres pays ? L’organisation sous- régionale serait alors certainement amenée à revoir sa feuille de route, elle qui bénéficie de l’appui du reste de la communauté internationale, actuellement suspendue à ses lèvres. Dans ses initiatives, la CEDEAO pourrait compter sur le soutien actif des autres organisations de la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l’ONU. Encore faudrait-il éviter de s’enliser dans des guerres sans fin, des incendies que même les Occidentaux qui sont mieux nantis, ont du mal à éteindre par la suite.

On le voit à travers le monde. Mais ô paradoxe ! Les sanctions à l’encontre des Maliens pourraient aussi passer pour une prime à la mal gouvernance. En effet, des chefs d’Etat membres de l’organisation pourraient être encouragés dans leur mauvaise gestion des affaires publiques. On le sait, l’incurie s’est sérieusement installée au sein de l’appareil d’Etat dans la plupart des pays africains. La boulimie du pouvoir a aujourd’hui atteint un tel degré de saturation que l’on se demande bien si les dernières mesures de la CEDEAO ne vont pas encourager l’impunité, le tripatouillage des textes constitutionnels, etc. De manière générale, à partir des événements survenus ces dernières années dans la sous-région, particulièrement au Mali et dans une certaine mesure, au Sénégal, il paraît utile de recommander encore une fois aux dirigeants africains, de faire preuve de sagesse. Il faut partir le moment venu. Certains signaux ne trompent pas.

Le contexte change vite et les citoyens avec. Il faut éviter de provoquer les peuples en tripatouillant la Constitution, en tentant de substituer les monarchies déguisées aux républiques, en confondant Trésor public et « tirelire » familiale. Comme si l’on détenait un pouvoir de droit divin et que ceux que l’on gouverne, étaient des moutons ! Avec le putsch du capitaine Sanogo, la preuve est encore faite que les sanctions sont bien loin d’être la panacée à l’instabilité. Il y a un problème de comportement à la tête de nos Etats. Les acteurs politiques gouvernent sans aucun sens de l’éthique. L’impunité règne en maître absolue.

Les dirigeants africains constituent en cela de véritables coupables et donc les seuls et vrais remèdes aux coups d’Etat. Tant qu’ils s’accrocheront au pouvoir, abuseront de leur autorité ou s’illustreront par la mal gouvernance, ils donneront des raisons à des « Sanogo » d’intervenir. En cela, point besoin de faire l’apologie des coups d’Etat. Les dirigeants assoiffés du pouvoir sont bien ceux-là mêmes qui savent les orchestrer de façon directe ou indirecte. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, arrive toujours ce qui doit arriver. En somme, après les sanctions contre la junte malienne et donc le Mali, le citoyen lambda, partout, peut se demander si les chefs d’Etat membres de l’organisation sous-régionale n’ont pas plutôt cherché à protéger leurs arrières. Pourquoi une instance comme la CEDEAO ne se préoccupe-t-elle pas de prendre les devants ?

Pourquoi cette inertie face aux tripatouillages des textes, aux nombreux cas de mal gouvernance qui handicapent l’atteinte des objectifs dans les pays membres ? L’évidence crève les yeux et la presse en fait quotidiennement état. La souveraineté des Etats membres dût-elle en souffrir, dans l’espace CEDEAO, il convient d’agir en amont et prévenir ainsi les coups d’Etat. Pour conjurer le mauvais sort dans le cas malien, il est encore possible de privilégier la sempiternelle voie du dialogue républicain. Il faut prendre en compte les réalités du terrain afin de limiter les dégâts. Mais encore une fois, les chefs d’Etat africains doivent admettre la réalité : le temps est révolu où eux, leurs familles et leurs partisans, pouvaient disposer de la vie de leurs concitoyens et des ressources nationales sans aucune peur du lendemain.

Les peuples ont désormais tout compris. Le petit soldat, comme le citoyen lambda, militant de base, membre ou pas d’un parti politique, sait désormais qu’un dirigeant politique de la dimension du chef de l’Etat lui-même doit absolument rendre des comptes. On a beau trouver des formules alambiquées pour toujours reporter à plus tard, le jour arrivera où ce procès aura bel et bien lieu. Ce jour-là, il devra s’attendre à payer en cas de manquements graves. Les faits le montrent tous les jours à travers la planète.

« Le Pays »

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 4 avril 2012 à 06:55, par Beurk En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Merci pour cette excellente analyse qui se démarque de cette forme de pensée unique que nos gouvernants veuillent bien nous enfermer.En tout cas sur le cas malien,j’ai toujours été contre les sanctions de la CEDEAO qui ressemblent à de la lâcheté car j’ai bien beau retourné le problème dans tous les sens,je n’arrive pas à comprendre qu’un pays qui est attaqué et donc en guerre,des chefs d’Etat arrivent à nous parler d’ordre constitutionnel avec pour seul enjeu l’organisation d’une élection présidentielle.Quelle parodie d’élection si elle a lieu et nous béatement,nous sommes tous entrain de mordre à leur hameçon alors que leur calcul est certainement ailleurs.A mon avis,ils veulent tout simplement faire de ce cas,une jurisprudence afin de pourvoir avoir les mains totalement libres et ainsi, s’adonner à leurs exercices crapuleux en toute impunité sans aucune possibilité de les remettre en cause,soit par des civils aux mains nues,soit par des civils en arme(militaires).N’ayons pas la mémoire courte car même si nous n’étions pas nés en ce moment,l’histoire de notre pays nous apprend que le président Maurice Yaméogo fut renversé pour un soulèvement populaire,notamment par les syndicats pour sa mal gouvernance.Si au Mali,à la place de ces militaires qui se disaient mécontents de leur chef suprême des armées,ce sont les civils qui le déposaient,qu’auraient fait nos chefs d’Etat de la CEDEAO ?Pour ainsi dire qu’il n’y qu’un Africain complètement aliéné par la propagande à laquelle une telle idée de l’ordre constitutionnel peut venir à l’esprit car parlant de constitution,puisque nous aimons tout plagier,il faut savoir que notre pays dans l’article 59 de la constitution avec son copier-coller de la constitution française dans son article 16 dit en résumé,et cela est sûrement valable pour la constitution malienne à cause des mêmes singeries,que lorsque l’indépendance de la Nation et l’intégrité du territoire sont menacées d’une manière grave et immédiate,de fait,il est autorisé l’instauration d‘un Etat d’exception.Et c’est bien la situation dans laquelle est confronté le Mali d’aujourd’hui.Dans ce contexte,où des centaines de milliers de Maliens sont hors du pays pour fuir la guerre,tous ceux qui parlent d’élection présidentielle dans un futur proche en évoquant de manière subtile un ordre constitutionnel alors que les rebelles touaregs occupent les 2/3 du pays,sont soit des idiots ou des criminels.ATT avec sa fourberie et ses accointances avec les rebelles pour se maintenir au pouvoir même s’il prétendait le contraire,n’a pas voulu décrété l’Etat d’exception à dessein.Maintenant qu’il est déposé pour être à l’origine de ce désastre,il me semble que pour l’intérêt supérieur de la sous-région,nos chefs d’Etat de la CEDEAO devaient prendre acte.Ainsi au lieu de chercher à nous divertir pour sauver un des leurs comme si le Mali se résumait à un seul individu,s’ils sont sincères dans leur capacité à régler une crise,l’urgence serait l’envoi de nos militaires de l’ECOMOG pour soutenir les quelques militaires maliens courageux afin de reconquérir l’entièreté territoriale malienne.Ensuite on pourra nous parler du rétablissement de l’ordre constitutionnel avec des élections sur tout le territoire sinon,si la rébellion touarègue n’est pas vite anéantie,nous allons en pâtir d’autant qu’aucun investisseur sérieux ne viendra faire des affaires dans une sous-région menacée par ces fous de guerre sans oublier que nous devrions accueillir d’autres refugiés avec les conséquences connues d’avance.
    D‘ailleurs avec l’Etat d’exception,les dizaines de milliards qui devaient servir à cette élection présidentielle de dupes ainsi que les salaires de ces députés nullards,pourront être consacrés à l’effort de guerre.
    Enfin,lorsque l’ordre sera rétabli,tous ces politiciens maliens véreux qui battaient campagne à coup de millions chaque jour tout en espérant un retour sur investissement alors que leur pays brûlait,soient purement bannis des prochaines échéances électorales.Ce sont des ennemis du peuple qui sont simplement guidés par des intérêts personnels et non par l’intérêt supérieur du peuple malien car en France,le tueur au scooter avec seulement ses 7 morts mais 7 morts de trop,pour l’élection présidentielle,toute la classe politique comme un seul homme sursoyait à battre campagne pendant quelques jours.Donc que dire si la France était attaquée comme le Mali et c’est cette même France qui pousse nos sous-préfets de la CEDEAO à étouffer le peuple malien avec ces sanctions injusfiées pour aider les rebelles touaregs alors que le vrai combat est ailleurs à savoir que nous devons nous débarrasser de ces barbus intégristes sanguinaires dans la sous-région sinon nous n’aurons jamais la paix

  • Le 4 avril 2012 à 08:43, par DELMAS En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Très bel article ! Sans commentaires ! Félicitations et chapeau bas !

  • Le 4 avril 2012 à 09:39 En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    "Les dirigeants africains constituent en cela de véritables coupables et donc les seuls et vrais remèdes aux coups d’Etat. Tant qu’ils s’accrocheront au pouvoir, abuseront de leur autorité ou s’illustreront par la mal gouvernance, ils donneront des raisons à des « Sanogo » d’intervenir." OU EST LE LIEN AVEC CE QUI SE PASSE AU MALi ? A.T.T en matiere de democratie a été un exemple. Evitons les analyses sans aucune coherence.
    GI

  • Le 4 avril 2012 à 10:44, par karebo En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Très belle analyse. Pour venir en soutien à cette pertinente analyse j’ajouterais qu’en pareille circonstances l’ambition première des Chefs d’Etat dévait être de sauver la nation malienne contre ces lybiens qui cherchent à se créer un territoire et non de sauver leur collègue tout en ajoutant des difficultés de survivance à ces inoncents (différentes populations du Mali). Il est sûr que cet ambargo ne touchera jamais la junte alors que le peuple croupira dans la galère pour des ambitions démesurées du pouvoir.
    Qu’est-ce que leur collègue gagnera dans la souffrance de ces femmes et enfants ? Qu’est-ce qu’eux-même gagneront en tuant ces inoncents ?
    Je sens qu’ils ne visent qu’une seule chose : rétablir ATT dans ces fonctions sinon que la junte a donné sa parole d’honneur de n’est pas se présenté aux élections.
    Que Dieu vous permette toujours de faire d’aussi belles analyses.

  • Le 4 avril 2012 à 10:59 En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    On ne pouvait pas s’attendre à autre chose de la part de la CEDEAO, cette organisation fantoche au service des intérêts néocoloniaux français en Afrique. Hypocritement, à Dakar, la France dit ne pas intervenir ; mais on sait qu’elle fait faire le sale boulot par les satrapes de la Françafrique au pouvoir à Abidjan, Ouagadougou, Cotonou et Lagos. Mieux, on voudrait associer les Algériens pour ensuite les éreinter avec la question berbère. On espère qu’Alger n’est pas dupe du jeu des dégénérés qui sont au service de l’impérialisme occidental Euro-Usa. Après, la partition de l’Éthiopie, de la Somalie, du Soudan, le saccage de la Libye et de la Côte d’Ivoire, de l’Irak, de la Syrie, il est urgent que les patriotes africains comprennent de quoi nous menacent ces prédateurs et leurs obligés criminels nègres de la Françafrique : faire du Sahel, un nouvel Afghanistan. C’est pourquoi, nous disons que dans le Nord du Mali, Al-Qaïda n’est pas en embuscade, mais bien l’impérialisme franco-occidental et ses multinationales : Total, Areva et bien d’autres. Ce qui les intéressent classiquement, c’est créer une néocolonie sur le dos des Maliens ; l’Etat saharien que la France n’a pas réussi à arracher contre l’intégrité de l’Algérie au moment de la décolonisation.
    Dans ce jeu, les fantoches de l’UA, et de la CEDEAO à Ouagadougou, à Yamoussokro ... sont complices et preneurs d’ordres à Paris. Les patriotes africains doivent plus que jamais en avoir conscience. L’opposition burkinabè doit sortir un communiqué qui les dénonce dans ce sens, afin de montrer la solidarité des progressistes burkinabè envers le grand peuple frère du Mali.
    Le gros problème de l’Occident impérialiste n’est pas le souci de la DÉMOCRATIE. Il se fiche de celle-ci comme d’une guigne. Le gros problème de l’Occident impérialiste, c’est la prédation et le contrôle des sources d’énergie et de matières stratégiques par l’invasion militaire directe ou indirecte en s’appuyant sur les forces sociales locales les plus réactionnaires, en l’occurrence ici la réaction malienne abonnée aux mosquées, les islamistes touaregs les plus fieffés et les racistes rétrogrades qui peuplent le Nord du Mali.
    Les impérialistes ont réussi contre les principes de l’UA à partitionner l’Éthiopie, la Somalie, le Soudan, à morceler et saccager la Libye ou la Côte d’Ivoire ; pourquoi ne le réussiraient-ils pas bientôt au Mali, faute d’un sursaut patriotique large des peuples de la sous-région contre cette double guerre livrée par la CEDEAO et les Salafistes au peuple frère du Mali dont l’unité et la souveraineté sont menacées de toutes parts.
    Que veut ici l’impérialisme français ?
    Une néocolonie saharienne confiée en gestion à des Salafistes haineux et dont les ressources (pétrole, uranium, énergie solaire, nappe d’eau fossile...) seront appropriées par les multinationales occidentales.
    Un Mali faible et taillé en pièces ; un Mali qui courbe l’échine comme n’importe quel pôle françafricain dans la sous région. Bref, une perspective de dépossession historique de nos peuples de leur droit de souveraineté légitime et légale ; avec la complicité écœurante de Nègres fantoches. Refusons et dénonçons leurs ingérences, leurs propositions criminelles de nous envoyer les mercenaires violeurs de la CEDEAO ou de l’ONU. Armons-nous auprès de pays amis comme l’a fait la Syrie. Ne comptons que sur nos propres forces.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons.

  • Le 4 avril 2012 à 11:09 En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Votre papier, presque pas une adresse à Blaise Compaoré. Rira bien qui rira le dernier

  • Le 4 avril 2012 à 11:17, par Sogotele Sanou En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Pas encore terminer ce cirque de marionnettes des chefs d’état de la Cedeao ; c’est un autre épisode qui nous est servi ;
    il faut reconnaître que le ridicule ne tue pas en Afrique , sinon tous ils avaient été emportes par la honte de leur attitude de béni oui oui.
    Vous comprendrez pourquoi, les Hommes africains de la trempe de THOM SANK, de Mouhamar el Kadahfi manquent a l’Afrique pour dire aux occidentaux qu’un chat est un chat et non autrement comme ce cynique jeu se fait avec leurs valets locaux sur le dos de la "masse africaine".
    Je pensais et je le pense fermement que nous sommes bien murs pour nous prendre suffisamment en charge avec toutes ces richesses colossales dont le continent africain regorge et d’ailleurs constituent l’objet de sa convoitise et de tous ses malheurs (des foyers de tension allumés ici et là) ;
    a quand les peuples africains vont se soulever comme un seul homme contre son ennemi commun que sont d’aboerd les valets locaux et contre leurs maîtres occidentaux dont ils ne servent que les interets sur le dos du PEUPLE’

  • Le 4 avril 2012 à 11:37, par Sogotele Sanou En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Pas encore terminer ce cirque de marionnettes des chefs d’état de la Cedeao ; c’est un autre épisode qui nous est servi ;
    il faut reconnaître que le ridicule ne tue pas en Afrique , sinon tous ils avaient été emportes par la honte de leur attitude de béni oui oui.
    Vous comprendrez pourquoi, les Hommes africains de la trempe de THOM SANK, de Mouhamar el Kadahfi manquent a l’Afrique pour dire aux occidentaux qu’un chat est un chat et non autrement comme ce cynique jeu se fait avec leurs valets locaux sur le dos de la "masse africaine".
    Je pensais et je le pense fermement que nous sommes bien murs pour nous prendre suffisamment en charge avec toutes ces richesses colossales dont le continent africain regorge et d’ailleurs constituent l’objet de sa convoitise et de tous ses malheurs (des foyers de tension allumés ici et là) ;
    a quand les peuples africains vont se soulever comme un seul homme contre son ennemi commun que sont d’aboerd les valets locaux et contre leurs maîtres occidentaux dont ils ne servent que les interets sur le dos du PEUPLE’
    je suis tres conscient du caractere modere de ce site ;
    aussi, j’espere que mon message ne sera pas censure ? ! car vous n’aimez pas les sons de cloches qui derangent parce que courageux pour vous reveler ce que vous etes.

  • Le 4 avril 2012 à 12:20, par Belko En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Le syndicat des chefs d’états se fourrent le doigt dans l’œil. Le remède au coup d’état en afrique est la démocratie.
    l’embargo t’a permis vite d’asphyxier gbagbo mais s’impose telle au mali actuellement. ATT a dit clairement que "sa" personne importe peu mais le plus urgent est de sauver le mali des mains des rebelles. La CEDEAO aurait dû envoyé des hommes défendre les maliens d’abord avant de parler de retour à l’ordre constitutionnel. La CEDEAO en parlant de sanction, a permis aux rebelles hébergés à Ouagadougou( comme soro, wattao et feu IB dans le temps) de prendre 2 régions en 2 jours. serait ce une complicité ?
    Mais entre nous, qui va financer cette intervention au mali ?
    De quelles armes disposent la CEDEAO ?

  • Le 4 avril 2012 à 12:29, par corbbo En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Des sanctions contre qui ?Il faut surtout penser a sauver promptement le Mali face a l’occupation Touareg.Le Mali est menace dans son integrite et peut cesser d’exister en tant qu’Etat.Les Touaregs doivent quitter les villes envahies ou seront repousses par la force.On ne peut tabler sur un quelconque succes en voulant sanctionner le regime du capitaine Sanogo.La situation est grave et delicate mais le paradoxe est qu’il faut collaborer avec le nouveau regime malien ,le reconnaitre.Pour faire face aux Touaregs et leurs acolytes, il faut un pouvoir central effectif,des moyens(aide logistique et financiere) sans oublier un soutien de la communaute internationale.

  • Le 4 avril 2012 à 12:43, par Guide En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    l’heure n’est pas au sanctions..Pensez vs que c’est normal que les rebelles revendiquent leur territoire...
    CEDEAO franchement.........

  • Le 4 avril 2012 à 12:54, par OUMAR En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    ATT n’est pas tripatouilleurs et il n’était pas candidat pour un 3ème mandat,les présidents qui méritent ce genre de règlement sont connus,seulement il manque des hommes courageux pour prendre leur responsabilités dans certains pays.Les ivoiriens ont contre vents et marrées pris leur responsabilités,le sénégalais,les guinéens,les béninois,les nigériens,les nigérians.Il est claire les burkinabé ne sont pas d’une autre époque,ils aspirent au changement,espérons que notre autorité saura lire les signes et éviter des médiateurs au pays du médiateur.Les chanceux sont ceux qui savent tirer conseil des situations difficiles.

  • Le 4 avril 2012 à 12:58, par Sogotele Sanou En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Pas encore terminer ce cirque de marionnettes des chefs d’état de la Cedeao ; c’est un autre épisode qui nous est servi ;
    il faut reconnaître que le ridicule ne tue pas en Afrique , sinon tous ils avaient été emportes par la honte de leur attitude de béni oui oui.
    Vous comprendrez pourquoi, les Hommes africains de la trempe de THOM SANK, de Mouhamar el Kadahfi manquent a l’Afrique pour dire aux occidentaux qu’un chat est un chat et non autrement comme ce cynique jeu se fait avec leurs valets locaux sur le dos de la "masse africaine".
    Je pensais et je le pense fermement que nous sommes bien murs pour nous prendre suffisamment en charge avec toutes ces richesses colossales dont le continent africain regorge et d’ailleurs constituent l’objet de sa convoitise et de tous ses malheurs (des foyers de tension allumés ici et là) ;
    a quand les peuples africains vont se soulever comme un seul homme contre son ennemi commun que sont d’aboerd les valets locaux et contre leurs maîtres occidentaux dont ils ne servent que les interets sur le dos du PEUPLE’
    je suis tres conscient du caractere modere de ce site ;
    aussi, j’espere que mon message ne sera pas censure ? ! car vous n’aimez pas les sons de cloches qui derangent parce que courageux pour vous reveler ce que vous etes.

  • Le 4 avril 2012 à 13:03 En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Un peu plate votre analyse cher journaliste. Je pense que vous n’êtes pas obligé de toujours critiquer pour "faire croire" que vous faites votre travail. Ils ne sont pas de saints nos chefs d’état certes mais vous n’avez pas remarqué que la configuration de la CEDEAO a changé contraire à ses paires d’Afrique centrale ou australe ??? En dehors de notre Blaiso et Jeune Yadema au Togo, presque tous sont arrivés au pouvoir par des élections régulières. Déjà avec TANDJA au Niger nous avons vu une CEDEAO unanime qui l’a désavoué et condamné avant que le coup d’état ne l’emporte.en Cote d’Ivoire c’était de même. Acceptez cher journaliste que les choses changent et encourageons pour une fois la CEDEAO pour sa fermeté et sa diligence et coupons court au désir de pouvoir de nos bidasses, que les peuples s’assument. Si vous encouragez un dictateur qu’il vous DICTE, si vous voulez la démocratie battez vous. Si nos millitaires s’attelaient à se former réellement(militairement et politiquement) au lieu de chercher à faire des coups d’état, ils sauraient nous défendre (la guerre est d"abord stratégique avant d’être matériel, les Algériens, les Vietnamiens ont battus la France avec presque rien)et refuser d’être des bourreaux de leur peuple. L’adversité est très forte contre nous, sachons nous serrer les coudes pour avancer ensemble.merci

  • Le 4 avril 2012 à 13:56, par le saint En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Le syndicat des chefs d’états se fourrent le doigt dans l’œil. Le remède au coup d’état en afrique est la démocratie.
    l’embargo est une arme redoutable pour ses effets mais s’impose telle au mali actuellement. ATT a dit clairement que "sa" personne importe peu mais le plus urgent est de sauver le mali des mains des rebelles. La CEDEAO aurait dû envoyé des hommes défendre les maliens d’abord avant de parler de retour à l’ordre constitutionnel. La CEDEAO en parlant de sanction, a permis aux rebelles de prendre 2 régions en 2 jours.
    Mais entre nous, qui va financer cette intervention au mali ?
    De quelles armes disposent la CEDEAO ?

  • Le 4 avril 2012 à 14:14, par Gjau En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Bel article car cette situation qui prévaut au Mali avec les sanctions annoncées par la CEDEAO compliqueront sans doute la vie quotidienne du peuple malien.Tout bon democrate ne saurait cautionner le coup de force perpétré contre un président démocratiquement élu.Mais qu’est ce que la CEDEAO a fait quand Toumani Touré se démêlait seul face à ses rebelles Touaregs.N’est ce pas cette rébellion qui a entraîné l’avènement du coup d’état ? A mon humble avis je crois que le peuple malien mériterait mieux le soutien de la CEDAO pour l’aider à combattre cette rebellion touargue à coloration islamiste qui crée la désolation dans le nord.Il faut que les chefs d’Etat révisent leurs sanctions car les démocraties bancales feront toujours de nouveaux rebelles et le nid des coups d’état en afrique.

  • Le 4 avril 2012 à 14:15, par Gjau En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Bel article car cette situation qui prévaut au Mali avec les sanctions annoncées par la CEDEAO compliqueront sans doute la vie quotidienne du peuple malien.Tout bon democrate ne saurait cautionner le coup de force perpétré contre un président démocratiquement élu.Mais qu’est ce que la CEDEAO a fait quand Toumani Touré se démêlait seul face à ses rebelles Touaregs.N’est ce pas cette rébellion qui a entraîné l’avènement du coup d’état ? A mon humble avis je crois que le peuple malien mériterait mieux le soutien de la CEDAO pour l’aider à combattre cette rebellion touargue à coloration islamiste qui crée la désolation dans le nord.Il faut que les chefs d’Etat révisent leurs sanctions car les démocraties bancales feront toujours de nouveaux rebelles et le nid des coups d’état en afrique.

  • Le 4 avril 2012 à 18:05, par niouman En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Lorsque je regarde la photo de ces soits disants chefs d’Etat allignés dernière Kadré Désiré, ils me font pitiés ! SVP, chers internautes, essayer de visualiser à nouveau cette photo. On sent qu’ils cherchent tous à se proteger et se moquent de la souffrance du peuple maliens. Même s’il reussissent à faire plier Sanogo, cela n’empechera pas d’autres capitaines d’emerger. Pauvre Afrique

  • Le 4 avril 2012 à 19:05, par cric En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Ou sommes nous ? un pays qui se fait exclure de la CEDEAO et qui continue de subir des sanctions de cette même CEDEAO. Ou se trouve la logique. Si le Mali est exclus, laissé les tranquille ou bien aidez les à résoudre leurs problèmes. ce n’est pas de l’égoïsme, juste une logique à respecter.
    Et puis ils ( les autorités Maliennes) auraient du être écouté avant d’être exclus.
    Bref, il faut un sursaut d’orgueil à mes amis Maliens.
    Bon courage à vous

  • Le 4 avril 2012 à 19:16 En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    la difficile situation que travers le peuple frère du Mali nous interpelle à plus d’un titre. elle est la conséquence d’une myopie politique doublée d’une mauvaise appréciation des enjeux strategiques internes du Mali.
    le Mali pour ainsi dire est aujourd’hui victime d’un soit disant consensus politique. Voici un président qui s’est présenté aux éléctions sans partie politique, soutenue par des partie politiques dont chacun avait pour simple calcul d’être appélé au mangeoire. C’est ce qui fut fait et pendant une décennie, le pays a été géré par consensus. La corruption, le clientélisme et l’affairisme ont été hérigés en mode de gouvernance. le pouvoir de ATT a été si laxiste qu’au nom de la paix ATT a tout concedé aux Touareg y compris pactiser avec le diable. Combien de touaregs ayant a peine le DEF (équivalent de notre BEPC) sont promus à des postes de cadres, d’officier supérieur, de gouverneur, Préfet et j’en passe. Que d’investissement ont été consentit au Nord pour contenté ces ingrats qui de toute façon depuis toujours, n’ont jamais voulu suer pour manger.
    Pour faire ça il fallait sacrifier certains postes budgétaires de souveraineté. En pensant naivement qu’on avait acquis le paix , ATT a crue bon se passer de l’armée, parce qu’il n’y aurait plus de guerre, en oubliant que pour avoir la paix il faut se préparer à la guerre. Pour contenter l’armée qui n’était plus entrainée, mal équipée, on distribua les galons à tour de bras, 40 offiers généraux plus de 300 collonels, le nombre d’officiers subalternes inconnus pour une armée d’à peine 7500 hommes. Ainsi les unités combatantes ont été sacriées, et le matériel militaire avec. Résultats, aujourd’hui le Mali n’a pas de militaires. les seuls touareg présent aux fronts changent de camps à l’arrivée du MNLA, ne laissant à nos parent noirs d’autres choix que se mettre en civile, jeter son arme et prendre les jambes au coût.

    la deuxième erreur stratégique commise par ATT c’est d’avoir acceillis ces touaregs dont nombre d’entre eux sont nés en Lybie, sans chercher à les désarmer, pendant que Mamadou Issifou faisait de l’entrée de ses Tourags venus de Lybie au Pays leur désarmement comme conditions (il y a même eu des comabats avec l’armée nigérien et 7 ont perdus la vie contre 2 militaire négériens tué), ATT a déroulé le tapis à l’aile militaire du MNLA, les offrant 50 millions de franc CFA du contribuable malien. une fois installés, ils ont demandé l’indépendance et commencé la guerre.
    A mon avis , ATT devrait remercier le capitaine Sanogo de l’avoir déposé avant l’humiliation de Gao et Tombouctou qui de toute évidence était inévitable. Il n’y avait pas de miracle le MNLA avait déjà dit qu’il avait les moyens d’aller jusqu’à Bamako mais que cela n’était pas son ambition.
    Mais en sanctionant la Junte de Sanogo que arrange la CEDEAO ? Rien. Sanogo va à coup sur remettre le pouvoir mais le Mali revient de très loin et quelque soit l’issue des échanges avec la rébélion, il faudra une refonde profonde de ce pays. Vouloir être un homme saint un homme de dialogue voulant plair à tout le monde et tout resoudre par le dialogue est contraire aux exigences de la gestion d’un Etat. ATT doit relire/lire le Petit Prince de Machiavel. Il est par sa politique celui qui aurait favoriser l’éclosion des islamistes mafieux au Nord et instalé l’impunité et préparer le champs de la partition du Mali. les Touaregs sont allés très loin cette fois-ci et la frustration et la cohésion nationale sembent avoir pris un vrai coup. les maliens se sentent humiliés meurtris, bléssés dans leur amour propore. C’est dommage que les dirigeants de la CEDEAO n’aient pas fait cette lecture sociologique, ils ont honteursement suivi l’agenda de Jupé pour amuser la galerie au nom d’un certain principe de respect de la démocratie. Combien d’entre eux sont élus en respectant les principe démocratiques mis en avant ! Pauvre africain. Après les avoir vendu pendant l’esclavage, exploiter les exclaves sur place dans les colonnies pendants la colonisation, lorsque le commerce de l’esclave ne rapportait plus, maintenant, les blancs les incitent à s’auto flageler !
    Est-ce une fatalité !
    Non, je pense que ces épreuve ne font que renforcer la conscience des africains à ne compté que sur eux-mêmes. Cela passe par choisir à la têtes des Etats de vrais africains, pas des gouverneurs de provinces venus d’Europe !

  • Le 4 avril 2012 à 19:23 En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Nos chefs d’etat sont tous des fautifs ils n’aime pas la vérité , il parle de democratie , ils sont combien à être democrate ; pensons à notre PF est-il democrate ?
    C’est mieux qu’ils pensent à aider ces pauvres mutins pour qu’ils retourvent l’integrité territoriale que de se penser à les sanctionner.Combien de fois la constitution a été modifié au BF ; et c’est lui le vrai democrate j’ai honte pour ce pays.........................

  • Le 4 avril 2012 à 19:31 En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    o la difficile situation que travers le peuple frère du Mali nous interpelle à plus d’un titre. elle est la conséquence d’une myopie politique doublée d’une mauvaise appréciation des enjeux stratégiques internes du Mali.
    le Mali pour ainsi dire est aujourd’hui victime d’un soit disant consensus politique. Voici un président qui s’est présenté aux élections sans partie politique, soutenue par des partie politiques dont chacun avait pour simple calcul d’être appelé au mangeoire. C’est ce qui fut fait et pendant une décennie, le pays a été géré par consensus. La corruption, le clientélisme et l’affairisme ont été ériges en mode de gouvernance. le pouvoir de ATT a été si laxiste qu’au nom de la paix ATT a tout concédé aux Touareg y compris pactiser avec le diable. Combien de touaregs ayant a peine le DEF (équivalent de notre BEPC) sont promus à des postes de cadres, d’officier supérieur, de gouverneur, Préfet et j’en passe. Que d’investissement ont été consentit au Nord pour contenté ces ingrats qui de toute façon depuis toujours, n’ont jamais voulu suer pour manger.
    Pour faire ça il fallait sacrifier certains postes budgétaires de souveraineté. En pensant naïvement qu’on avait acquis la paix , ATT a crue bon se passer de l’armée, parce qu’il n’y aurait plus de guerre, en oubliant que pour avoir la paix il faut se préparer à la guerre. Pour contenter l’armée qui n’était plus entrainée, mal équipée, on distribua les galons à tour de bras, 40 officiers généraux plus de 300 colonels, le nombre d’officiers subalternes inconnus pour une armée d’à peine 7500 hommes. Ainsi les unités combattantes ont été sacrifiées, et le matériel militaire avec. Résultats, aujourd’hui le Mali n’a pas de militaires. les seuls touareg présent aux fronts changent de camps à l’arrivée du MNLA, ne laissant à nos parent noirs d’autres choix que se mettre en civile, jeter son arme et prendre les jambes au coût.
    la deuxième erreur stratégique commise par ATT c’est d’avoir accueillis ces touaregs dont nombre d’entre eux sont nés en Lybie, sans chercher à les désarmer, pendant que Mamadou Issifou faisait de l’entrée de ses Touaregs venus de Lybie au Pays leur désarmement comme conditions (il y a même eu des combats avec l’armée nigérien et 7 ont perdus la vie contre 2 militaire nigériens tué), ATT a déroulé le tapis à l’aile militaire du MNLA, les offrant 50 millions de franc CFA du contribuable malien. une fois installés, ils ont demandé l’indépendance et commencé la guerre.
    A mon avis , ATT devrait remercier le capitaine Sanogo de l’avoir déposé avant l’humiliation de Gao et Tombouctou qui de toute évidence était inévitable. Il n’y avait pas de miracle le MNLA avait déjà dit qu’il avait les moyens d’aller jusqu’à Bamako mais que cela n’était pas son ambition.
    Mais en sanctionnant la Junte de Sanogo qu’arrange la CEDEAO ? Rien. Sanogo va à coup sur remettre le pouvoir mais le Mali revient de très loin et quelque soit l’issue des échanges avec la rébellion, il faudra une refonde profonde de ce pays. Vouloir être un homme saint un homme de dialogue voulant plaire à tout le monde et tout résoudre par le dialogue est contraire aux exigences de la gestion d’un Etat. ATT doit relire/lire le Petit Prince de Machiavel. Il est par sa politique celui qui aurait favoriser l’éclosion des islamistes mafieux au Nord et installé l’impunité et préparer le champs de la partition du Mali. Les Touaregs sont allés très loin cette fois-ci et la frustration et la cohésion nationale semblent avoir pris un vrai coup. les maliens se sentent humiliés meurtris, blessés dans leur amour propre. C’est dommage que les dirigeants de la CEDEAO n’aient pas fait cette lecture sociologique, ils ont honteusement suivi l’agenda de Jupé pour amuser la galerie au nom d’un certain principe de respect de la démocratie. Combien d’entre eux sont élus en respectant les principes démocratiques mis en avant ! Pauvre africain. Après les avoir vendu pendant l’esclavage, exploiter les esclaves sur place dans les colonies pendants la colonisation, lorsque le commerce de l’esclave ne rapportait plus, maintenant, les blancs les incitent à s’auto flageller !
    Est-ce une fatalité !
    Non, je pense que ces épreuve ne font que renforcer la conscience des africains à ne compté que sur eux-mêmes. Cela passe par choisir à la têtes des Etats de vrais africains, pas des gouverneurs de provinces venus d’Europe !

  • Le 4 avril 2012 à 21:30, par bon pour le peuple En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    depuis le coup d’état au mali et les agissements de la cedeao je n’ai cessé de proner qu’une action prioritaire au Mali est celle qui consiste à chasser les rebelles du territoire malien avant de parler d’autre chose le coup d’état est une mauvaise chose actuellement au mali mais il est le moindre mal par rapport à la partition du pays. les chefs d’états de la cedeao font preuve d’une hypocrisie infernale.ils donnent l’impression qu’en réalité ils défendent leur propre situation c’est un comportement dissuasif à l’égard de leurs compatriotes respectifs qui oseraient un jour prendre le pouvoir par les armes.ils se trompent eux mêmes. seuls,la bonne gouvernance,le non tripatouillage des constitutions sauveront les chefs d’état de la cedeao.malheur à ceux qui baillonent leur peuple.si le coup d’état peut être une solution à la démocratie il sera souhaité et aura des partisans. d’ailleurs dans certains pays leur démocratie est la cousine ou soeur jummelle du coup d’état.
    venons au problème malien je demanderais aux chefs d’état de la cdeao de cesser leur hypocrisie et voir la réalitée en face.le mali à l’heure actuelle a besoin de combattre les rebelles pour unifier leur territoire. aujourd’huit la situation est telle que remplacer SANOGO par X ou Y ne résoud aucun problème. et j’ose aller plus loin, personne présentement au MALI ne veut le pouvoir. SANOGO est un patrote qui pris ses responsabilité ,à mon avis il n’a pas fait un coup d’état ,il a constaté que le pouvoir était vacant ,il est allé tirer et s’installer. avez vous déjà vu des élections organisées dans un pays en guèrre ou divisé en deux ? si oui pourquoi vous n’avez pas organisé cela en cote d’ivoir. MONSIEUR OUATTARA la cote d’ivoir était divisée en deux les élections devraient se dérouler en 2005 et finalement c’est en 2010 pourquoi.ATT était conscient que il y’avait une guèrre et il tenait coute que coute à organiser les élections au lieu de matter la rébellion quelle honte et quelle fuite de responsabilté.soyons honnêtes le mali était mal barré et la cedeao etait là.le mali a envoyé des émmissaire partout en son temps mais hélas.c’est maintenant qu’on se révéille bande d’hypocrites,chercheurs de perdiems et que sais je encore ? J’ai pitié de vous mais s’il vous plâit aider le peuple malien sans calcul il ne mérite pas le sort qu’il vit actuellement

  • Le 4 avril 2012 à 22:05, par Yaa-mâam En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    Les cyberactivistes du jour sont du PCRV ?

  • Le 4 avril 2012 à 23:48, par Bissongo En réponse à : SANCTIONS CONTRE LE MALI : La solution du pire

    J’ai arrete de lire au 5eme paragraphe. Vous vous etes perdu en voulant donner une lecon de gouvernance qui n’a rien a voir avec la situation du Mali et le cas ATT. C’est a Blaise compaaore que tu dois donner ces conseils. Ou alors revoyez le titre de votre article.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique