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Maison de la culture de Bobo-Dioulasso : Une infrastructure moderne au service de la culture burkinabè

Publié le lundi 26 mars 2012 à 02h46min

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Les artistes du Burkina Faso pourront désormais dire mot quant à l’existence d’infrastructure culturelle et de « belle facture ». En chantier depuis mars 2008, la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso réalisée à hauteur de près de 7 milliards de FCFA a été inaugurée le samedi 24 mars 2012, à l’occasion de la 16e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Le ruban symbolique a été coupé par le premier ministre Luc Adolphe Tiao.

Tout le staff du gouvernement, des présidents d’institutions, les autorités locales, (…) ont été témoin de l’inauguration de la Maison de culture, savamment construite pour une plus-value dans le patrimoine culturel du Burkina Faso. L’événement en valait la peine au regard du rôle primordial que joue la culture dans la société et surtout sa place dans la ville de Sya reconnue capitale culturelle du Pays des hommes intègres. Moyens certains pour véhiculer et faire connaitre au-delà des frontières, nos traditions et cela à travers des artistes, ces derniers méritaient bien un cadre optimal et plus approprié aux fins d’exprimer leurs talents.

La Maison de la culture : un projet nourrit depuis deux décennies par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré voit enfin sa concrétisation. Mais avant le début de l’inauguration, une vingtaine de société de masques des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun ont édifié les invités venus d’horizons divers à travers des pas de danse et autres gestes traditionnels. C’est aussi dans cet esprit de tradition que l’édile de la commune de Bobo-Dioulasso, a souhaité en premier la bienvenue aux hôtes. « Les mots manquent et le bâtiment parle de lui-même », a laissé entendre le maire de la Bobo-Dioulasso, Salia Sanou.

Au nom donc de tout le conseil municipal et de toute la population de Sya, il a remercié le gouvernement qui œuvre à doter la ville culturelle d’infrastructures de haute qualité, et ce, malgré la conjecture économique que connait notre pays. « La ville hôte de la Semaine nationale de la culture souffrait depuis bien longtemps d’infrastructures répondant aux besoins », a-t-il dit, ajoutant alors que celle-ci vient à point nommé. Pour la capitalisation et le bon fonctionnement de la Maison bâtie pour la valorisation de la culture, le maire a invité acteurs de culture et opérateurs économiques à développer des initiatives pouvant booster l’économie de la région des Hauts-Bassins et, partant, nationale.

Pour mieux vendre la destination Burkina

Conçue pour la culture de l’excellence, la conquête d’espace nouveau de promotion de la destination Burkina, l’inauguration de la Maison de la culture à cette 16e édition de la SNC exige sans doute du professionnalisme à tout égard. A en croire le ministre de la Culture et du Tourisme, Bama Hama, les promesses faite en termes de dotation d’infrastructures par le chef du gouvernement ont été tenues. « Les investissements à ce jour sont édifiants et vont de l’implantation du Secrétariat permanent, d’une aire de foire, d’un centre d’accueil sur un espace de quatre hectares à celle de la Maison de la culture qui fait la fierté des artistes et de la ville de Bobo-Dioulasso », a affirmé le premier responsable en charge de la culture au Burkina.

En outre, a-t-il reconnu, « La conception architecturale et la position géographique de l’édifice traduisent par des signes et symboles subtiles et forts, le souhait, l’espoir de la convergence des savoirs, savoir-faire et savoir-être de toutes les communautés culturelles burkinabé à l’édification d’une nation forte des riches et diversifiés apports de chacun et de tous ». Ce qui laisse croire que chaque burkinabé devra retrouver en cet édifice, des témoins qui l’interpellent sur un pan de sa culture. La Maison de la culture, construite au beau milieu de l’arrondissement de Dafra appartient à tous les artistes nationaux ou internationaux. Mais il revient, à entendre Baba Hama, à la ville de Bobo de tenir au chaud dans son cœur ce joyau à elle confiée par la nation entière.

Elle devra alors œuvrer au renforcement du crédit international du Burkina, à l’épanouissement des artistes en vue du rayonnement permanent de nos arts. Mention spéciale a été faite au président Compaoré pour ses efforts combien nombreux au profit de la culture burkinabè pour le bonheur de tous. A la suite de la coupure du ruban symbolique, les invités ont visité l’intérieur de l’édifice. Ils ont été tenus en haleine pendant une vingtaine de minutes par le spectacle inaugural offert par la troupe traditionnelle Parissi. Notons que l’Etat Burkinabé a éjecté la somme de près de 7 milliards pour la construction de ce joyau de 2300 places.

Bassératou KINDO

Pour leFaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 mars 2012 à 09:37, par Fantadou En réponse à : Maison de la culture de Bobo-Dioulasso : Une infrastructure moderne au service de la culture burkinabè

    L’ensemble est magnifique et honore la ville de Bobo mais quand on voit l’état de nombreuses voies de la ville, on se dit qu’on aurait pu le réaliser à moindre coût et consacrer une partie de ces 7 milliards au bitumage de ces rues dégradées, qui elles, ne font pas honneur à la 2e ville du Burkina !

    • Le 26 mars 2012 à 16:56, par Dieudo En réponse à : Maison de la culture de Bobo-Dioulasso : Une infrastructure moderne au service de la culture burkinabè

      Ah oui !!! le noir. Si on ne l’avais pas fait. Ce sera un autre debat. Contentos nous de ca d’abord ok ? Les routes viendrons

      • Le 26 mars 2012 à 17:28, par Devoir citoyen En réponse à : Maison de la culture de Bobo-Dioulasso : Une infrastructure moderne au service de la culture burkinabè

        Le développement est un tout cohérent, autrement dit si vous ne pensez pas à tout en même temps vous allez faire de mauvais investissements du peu de ressources qu’on a et se réveiller dans un Burkina demerdant au lieu de celui émergeant que l’on chante tous les jours sans comprendre le bien fondé du mot. Je suis bien d’accord qu’on doit faire une maison de culture mais après avoir fait un minimum de routes, facteur important de développement. Les routes de bobo sont une honte pour mon cher pays le Burkina. Une maison de la culture a 7milliards est bien mais c’est un mauvais investissement pour la simple raison que la promotion de la culture passe nécessairement par de bonnes routes, de bons hôtels et non une simple maison de la culture qui ne sera pas très fonctionnelle après la SNC et pire pour s’y rendre avec ces routes de Bobo, ça sera comme le chemin de croix, un véritable casse-tête chinois, des acrobaties dignes des films de Hollywood. Je regrette cette maison est bien mais c’est encore un manque de vision de la part de ce gouvernement en perte d’idée et de compétence. Peut réellement mieux faire.

  • Le 26 mars 2012 à 19:10, par KGB En réponse à : Maison de la culture de Bobo-Dioulasso : Une infrastructure moderne au service de la culture burkinabè

    quelles sont ces manières là ? à la moindre chose qui ne vous plait pas, vous trouverez quelqu’un pour crier "ah les Noirs". ça veut dire quoi ? arrêtez vite cette bêtise là. si c’est par rapport à la critique et aux revendications, je vous informe qu’il n’y a pas un pays où on critique et revendique comme en France. si vous voulez, dites que ce sont des noirs.

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