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TAXIS-MOTOS : Un nouveau business florissant à Ouaga

Publié le vendredi 23 mars 2012 à 01h31min

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Depuis quelques mois, un nouveau phénomène s’observe dans la circulation de la ville de Ouagadougou. il s’agit de ces tricycles communément appelés taxis-motos. En effet, ces taxis-motos servent à transporter des marchandises et parfois même des personnes. Si cette activité est source de revenus pour ceux qui la pratiquent, elle est loin d’être la bienvenue pour certains comme les taximen de la capitale. Et pour cause, ces derniers y voient une concurrence déloyale et souhaitent que l’Etat la réglemente conformément aux lois en vigueur. Mais d’où proviennent tous ces taxis-motos ? Qui en sont les vendeurs et les acheteurs ? Combien un chauffeur de taxis-motos gagne-t-il par jour ? Comment les Ouagalais appréhendent ce nouveau phénomène ?

Quelle appréciation les taximen font des taxis-motos ? Et quelles sont les dispositions réglementaires prévues par la loi pour permettre la circulation des taxis-motos dans Simonville ? Un reportage effectué le mercredi 14 mars 2012, nous a permis d’en sa voir plus.

Burkinabè, rassurez-vous. Vous n’êtes pas à Shanghaï ni à New Delhi encore moins à Kuala Lumpur où les tricycles ont pignon sur rue. Vous êtes bel et bien au Burkina où ces tricycles ont envahi nos rues. Pas un seul jour sans qu’on ne croise ces tricycles que les Burkinabè ont vite fait de baptiser « taxis-motos ». Et cela, au regard de l’usage qui en est fait. En plus du transport de marchandises, ces taxis-motos prennent également des passagers. En effet, il est devenu fréquent de rencontrer des tricycles dans la capitale ou à l’intérieur du Burkina, transportant toute sorte de marchandises et même des usagers. Et cela, moyennant un prix à la portée du Burkinabè. Lequel prix pratiqué a fait baisser la clientèle des taxis conventionnels, selon les taximen rencontrés. « Ce sont les commerçants qui ont été les premiers à payer ces engins et à les mettre à la disposition de leurs employés pour le transport des marchandises de leurs clients », explique Salifou Bancé, secrétaire général du Syndicat national des taximen du Burkina (SYNTAB) sur l’origine de l’entrée de ces taxis-motos dans la ville de Ouagadougou.

Cette version est catégoriquement rejetée par Issa Zoungrana, Directeur général des établissements Zoungrana Issa et frères (EZIF). En attendant d’avoir la version officielle sur la question de l’entrée des taxis-motos à Ouaga, le constat est que depuis quelque temps, ces engins ont changé la physionomie de la circulation dans Simonville. Ainsi, chaque jour nos boulevards, nos avenues, nos rues ou même nos ruelles sont empruntés par ces engins qui, en si peu de temps, sont en train de prendre la place des taxis. Et pour cause, ces tricycles, en plus de transporter des marchandises, embarquent aussi des hommes. Et cela, au mépris des règles de sécurité car mettant la vie des passagers et des usagers en danger. Mais ceux qui la pratiquent nous rassurent être conscients de la dangerosité et disent la mener pour des raisons pécuniaires.

Une activité lucrative

Boukary Sanfo, 20 ans, a embrassé la carrière de mécanicien après la classe de CM2. Ce dernier dit mener l’activité de taxi-moto grâce à son patron qui a mis cette moto à sa disposition. Boukary Sanfo a souligné qu’il y a de cela une semaine qu’il a commencé son nouveau job et dit gagner 5 000 F CFA à 7 500 F CFA comme recette journalière. Pour lui, cette nouvelle activité lui permet de se prendre en charge. Il est catégorique en affirmant ne transporter que des marchandises et dit n’avoir jamais pris de passagers. Rasmané Maïga, marié et père de deux enfants, avait comme métier la vente des appareils portables. Tout comme Boukary Sanfo, ce dernier a délaissé son ancien métier au profit de la conduite des taxis-motos. Il justifie ce choix par le fait que l’activité nourrit son homme. « Il y a des jours où je ne gagne rien et d’autres jours où je gagne 3 000 F CFA à 5 000 F CFA ». « Ce nouveau métier m’aide beaucoup en ce sens que j’ai désormais un nouvel emploi et aussi qu’il me permet de subvenir aux besoins de ma famille », a-t-il soutenu avant d’ajouter ne faire que le transport des marchandises.

Contrairement à ces derniers qui affirment gagner leur vie à travers cette activité, Seydou Nikiéma, lui, confie ne pas bénéficier des retombées pour le moment, car, dit-il, il gagne 3 000 F CFA à 5 000 F CFA par jour. Pour lui, cet argent gagné est en deçà de ce qu’il gagnait quand il exerçait le métier de chauffeur de véhicule. Ayant débuté son métier, il y a à peine une semaine, il attribue cette léthargie au manque de clients, au nombre très élevé des taxis- motos et aux embouteillages. Loin de se décourager, Seydou Nikiéma souligne qu’il va continuer dans cette activité en comptant sur la providence divine. « Depuis ce matin, je suis là mais à l’heure où je vous parle, je n’ai pas encore eu de clients », a-t-il confié. Comment ce nouveau phénomène est appréhendé par les Ouagalais ? Si les chauffeurs de taxis-motos rencontrés rejettent l’idée selon laquelle, ils n’embarquent pas de passagers, il ressort qu’avec 100 F CFA à 200 F CFA, un passager peut se faire déposer dans un quartier de la capitale. Simon Rouamba, gérant d’un kiosque de café près de la grande mosquée de Ouagadougou, apprécie positivement la présence des taxis-motos dans la ville de Ouagadougou.

Il justifie cela par le fait que ces tricycles les aident dans le transport des marchandises. En plus de cela, Simon Rouamba estime que cette activité procure du travail aux jeunes sans emplois. Toutefois, il donne un conseil à ses jeunes frères de ne transporter que des marchandises et de ne jamais prendre des passagers. Simon Rouamba a lancé un appel à l’endroit des autorités de ne pas entraver l’activité des chauffeurs de tricycles avec des taxes à payer. Pour la bonne marche, il a souhaité que les autorités facilitent l’obtention du permis de conduire de ce type d’engins aux jeunes. « Les taxis-motos ne prennent pas des gens, ils ne peuvent pas transposter des marchandises et en même temps embarquer des personnes », a-t-il souligné à l’endroit des taximen qui se plaignent de la concurrence déloyale.

Pour Simon Rouamba, la présence des taxis-motos sur nos routes a beaucoup soulagé les taximen. Il conclut que les taxis-motos viennent en appui aux taximen en transportant des marchandises que ces derniers ne peuvent pas prendre. Sidiki Sawadogo, commerçant de son état, rencontré aux alentours de la grande mosquée, a abondé dans le même sens que le précédent sur l’utilité de la présence des tricycles dans Simonville. Pour lui, le seul problème lié à l’activité des taxis-motos est l’obtention du permis de conduire par les chauffeurs de ces engins. Il dit faire référence au permis compte tenu de la spécificité des tricycles qui peuvent facilement mettre en danger la sécurité des marchandises et même du conducteur. « Avant, je n’empruntais que les taxis mais depuis l’apparition des taxis-motos, j’ai changé en ne prenant que ces derniers pour mes affaires », a-t-il affirmé.

Les taximen dénoncent la concurrence déloyale

De tous les taximen rencontrés aux alentours du grand marché Rood Woko, tout en saluant l’avènement de ces engins dans Simonville, dénoncent une concurrence déloyale dont ils sont victimes. « L’activité des taxis-motos n’est pas une mauvaise chose en soi, car elle sert de gagne-pain pour ceux qui la pratiquent. Le problème est qu’ils ont pris nos clients », a confié Zacharia Nombré, taximan. Celui-ci ajoute qu’avant ce que les taximen pouvaient prendre à 2 000 F CFA comme marchandises, aujourd’hui les taxis-motos le prennent à 1 000 F CFA voire 750 F CFA. Mécontent de l’accaparement de leurs clients, Zakaria Nombré évoque le cas de surcharge de la part des taxis-motos. Pour une bonne cohabitation, Zakaria Nombré suggère que l’Etat puisse réglementer le secteur. Il déplore le fait que les taxis-motos, en plus de transporter des marchandises, prennent des personnes. Pour lui, il y a un risque d’insécurité pour les personnes qui acceptent de monter sur ces engins.

Boukary Bandé également chauffeur de taxi est, quant à lui, très remonté contre ces nouveaux chauffeurs de taxis-motos. Et pour cause, il a relevé le fait que les taxis-motos ne payent pas de taxes et, en plus, font le transport mixte ; ce qui constitue à ses yeux, une infraction à la loi. La solution préconisée par Boukary Bandé est que les chauffeurs des taxis-motos puissent payer leurs taxes et qu’ils fassent le permis de conduire autorisé par les textes. "L’activité des taxis-motos ne nous gêne pas en tant que telle ; c’est le prix pratiqué aux clients que nous déplorons. Par exemple, pour une marchandise à transporter que nous nous faisions à 2 000 F CFA, ces derniers le font à 750 F CFA ou 1 000 F CFA", a souligné Boukary Bandé. "Les taxis-motos ont trop retiré nos clients, au point que notre chiffre d’affaires a baissé", fait savoir Boukary Bandé.

"Les taxis-motos transportent les marchandises de nos clients et même nos clients". Seydou Soudré, taximan a précisé ne pas apprécier la venue de ces nouveaux collègues que sont les chauffeurs de taxis-motos. Pour lui, ces derniers créent des embouteillages en circulation. Les tricycles ont fait baisser notre chiffre d’affaires. Pour attester cela, il nous montre le nombre de taxis stationnés à la gare des taxis du grand marché. Lui aussi déplore le fait que les taxis-motos ne payent pas les taxes, l’assurance ; ne font pas de visite technique ; payent moins le carburant et ne sont pas redevables à leurs patrons puisque la plupart sont eux-mêmes propriétaires de leurs engins. Si pour le moment, cette activité de taxi-moto divise les uns et les autres, les revendeurs de ces tricycles, eux, ne se plaignent pas. Ces derniers font des chiffres d’affaires intéressants avec la vente de ces tricycles.

200 tricycles vendus par jour

Issa Zoungrana dit vendre 200 tricycles par jour. « Ayant constaté que beaucoup de jeunes n’ont pas eu accès à l’école et sont sans emplois, nous avons décidé d’importer les taxis-motos pour que ces jeunes sans emplois puissent s’en procurer en vue de mener une activité rentable », a-t-il lancé, en sa qualité de Directeur général des établissements Zoungrana Issa et frères (EZIF), grand importateur des tricycles sis au grand marché Rood Woko. Pour lui, cette activité nourrit son homme. Pour preuve, il souligne que les tricycles sont beaucoup achetés dans les provinces telles que Koudougou, Dédougou, Kaya, Ouahigouya, Dijbo, Kongoussi, Gaoua. « Quand nous faisons venir 10 conteneurs, il y a 5 qui sont vendus soit 200 tricycles par jour », a mentionné Issa Zoungrana. Ce dernier nous a confié que ces tricycles sont importés de la Chine. Il y a deux types de tricycles qui sont vendus aux clients à savoir le petit modèle et le grand modèle avec au minimum dix marques offertes (Kingo, Sanili, Keneya, Sanya, Apsonic et Classic).

Un tricycle coûte 950 000 F CFA à 1 200 000 F CFA

Mais à combien le Burkinabè s’octroie un tricycle ? Issa Zoungrana a confié que pour le grand modèle de 200 cm3, il faut débourser la somme de 1 200 000 F CFA et pour le petit modèle de 150 cm3, il faut 950 000 F CFA. Le petit modèle peut supporter un poids de deux tonnes. Par contre, le grand modèle, lui, peut prendre des marchandises de 3,5 tonnes. Issa Zoungrana refuse de nous communiquer le chiffre d’affaires qu’il réalise sur la vente des tricycles, évoquant ce qu’il appelle le droit de réserve. Il s’est tout simplement contenté de cette phrase : « Tout ce que je peux vous dire, c’est que la vente des tricycles marche très fort au Burkina Faso ». L’homme d’affaires affirme que depuis que les tricycles sont entrés sur le marché burkinabè, les autres types de motos ne s’achètent plus comme avant.

« L’année dernière, on pouvait vendre 200 mobylettes par jour mais avec la venue des tricycles, cela n’est plus possible », a-t-il martelé. Il explique cela par le fait que les gens préfèrent maintenant payer des engins qui procurent une source de revenus que de payer pour simplement se déplacer. Il ajoute que de nombreuses personnes viennent payer les tricycles pour les envoyer à leurs frères au village. Pour lui, en plus du fait que l’activité des tricycles permet aux jeunes d’avoir de l’emploi, les tricycles aident la population notamment celle qui est en campagne. Il fait cas du fait que les tricycles aident les paysans dans les travaux champêtres. « A Koudougou, par exemple, où l’activité est beaucoup développée, quant un passager descend de la gare, il peut embarquer lui et ses bagages pour la destination souhaitée », a confié Issa Zoungrana. Pour ce dernier, les taximen et les taxis-motos ne prennent pas la même direction ni ne transportent les mêmes marchandises. Il ajoute que les taxis-motos transportent beaucoup plus les marchandises.

L’homme d’affaires affirme qu’il n’y a de nos jours aucune activité qui marche comme celle des tricycles au Burkina Faso. Il a émis un souhait, celui de voir la qualité des tricycles s’améliorer pour le grand bonheur des Burkinabè. Autre souhait de Issa Zoungrana, est que les chauffeurs de ces engins puissent se conformer à la loi prévue dans le cas de la conduite de ce type d’engins. Mais au fait, qu’est-ce que l’autorité publique pense de la présence des tricycles dans la capitale et les autres villes du Burkina Faso ? Il y a quelque temps de cela, la Direction générale de la police nationale (DGPN) diffusait un communiqué relatif à l’activité des taxis- motos. Ce communiqué stipulait que les chauffeurs de ces engins doivent être détenteurs du permis de la conduire A ou A1. Et cela du fait que, selon le code de route, tout engin dont le cylindre est supérieur ou égal à 150 cm3, son propriétaire doit avoir le permis A ou A1.

En plus, le communiqué recommandait que ce type d’engins soit immatriculé et assuré. Le commandant du Corps urbain de la police municipale, Sylvestre N’Do, a souligné qu’un particulier avait émis le souhait d’importer ces tricycles au Burkina pour mener ses propres activités. Mais en son temps, la mairie lui avait refusé ce droit au regard du fait que ce secteur n’était pas réglementé et posait aussi le problème d’insécurité compte tenu de l’étroitesse de nos voies.

Une activité qu’il faut nécessairement réglementer

Il mentionne que cette activité est la bienvenue mais à condition que les chauffeurs de ces engins puissent se conformer aux dispositions réglementaires prévues dans ce sens. Sylvestre N’Do a précisé que les autorités doivent aussi prévoir les dispositions qui réglementent la circulation de ce type d’engins dans nos villes en vue, dit-il, d’éviter le pire un jour. Sylvestre N’Do déplore le fait que ces tricycles, en plus d’être utilisés dans le transport des marchandises, le soient aussi pour les usagers. « La destination première de ces engins n’est pas de transporter des hommes ; malheureusement, nous constatons que tel n’est pas le cas et cela constitue une infraction », a relevé l’officier N’Do. Il a ajouté que ce sont des engins qui ne sont pas homologués pour transporter des personnes. Sylvestre N’Do précise qu’il y a actuellement une réglementation en vigueur mais qui ne prend pas en compte le cas spécifique des tricycles.

Nonobstant cela, il a précisé que les chauffeurs des tricycles sont sanctionnés par rapport à certains comportements sur la voie publique. Il s’agit du transport des marchandises dépassant les normes prescrites et tout autre usage qui en est fait. « La semaine dernière, la police municipale a appréhendé un chauffeur de tricycle qui transportait des barres de fer de 12 mètres », a confié l’officier N’Do. Le commandant du Corps urbain ajoute qu’en attendant qu’une nouvelle réglementation puisse être adoptée dans les prochains jours sur ce nouveau phénomène, la police municipale procède actuellement à une phase de sensibilisation. L’officier N’Do dit être d’accord avec les taximen sur le fait que les taxis- motos pratiquent de la concurrence déloyale. Pour lui, au regard du fait que les taximen payent la taxe de stationnement, la patente, ils doivent pouvoir poser leurs problèmes devant les autorités compétentes. Afin dit-il, qu’une solution soit rapidement trouvée. Sylvestre N’Do a précisé que la question des tricycles dans la capitale fait l’objet d’une attention particulière au niveau de la commune. C’est ainsi que très prochainement, a-t-il conclu, une rencontre entre l’ensemble des acteurs du transport et les autorités, sera organisée sur la question.

Ambèternifa Crépin SOMDA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 23 mars 2012 à 18:03, par serein En réponse à : TAXIS-MOTOS : Un nouveau business florissant à Ouaga

    Il faut urgemment arreter ce phénomene> J’ai vu les conséquences au Blangladesh et je vous assure que nous le regreterons. Surtout que nos routes sont deja surchargées. Il faut absolument déconseiller ce mode de transport des maintenant.

    • Le 24 mars 2012 à 22:49, par seve En réponse à : TAXIS-MOTOS : Un nouveau business florissant à Ouaga

      Je suis d’avis que ce phénomène n’est pas pour notre bien car lourd de conséquences.Comme la si bien dit mon prédécesseur, nous avons déjà un problème de circulation, problème de voie routier et de respect de conduite, les taxi-motos sont pas fais pour nous, en Asie ils ont déjà des problèmes avec ces engins.

    • Le 25 mars 2012 à 14:12, par flic En réponse à : TAXIS-MOTOS : Un nouveau business florissant à Ouaga

      Tu as raison mon frère,
      Il faut interdire meme l’importation de ce genre de vehicule.
      C’est un peu comme les taxis moto a Cotonou. Polutions, enbouteillega montres, accicents....
      Il est encore temps de nous épargner ces fléaux

    • Le 26 mars 2012 à 10:00 En réponse à : TAXIS-MOTOS : Un nouveau business florissant à Ouaga

      il faudrait surtout l’encadrer ; par exemple exiger que le conducteur ait au moins le permis A ! Et que le véhicule ait 2 phares latéraux avant !

  • Le 26 mars 2012 à 09:58 En réponse à : TAXIS-MOTOS : Un nouveau business florissant à Ouaga

    j’avais réagit pour préciser que tricycle n’est pas le bon terme qui serait plutôt : triporteur ! Mais vous n’avez pas publié !

    • Le 18 février 2013 à 14:04, par le burkinabe En réponse à : TAXIS-MOTOS : Un nouveau business florissant à Ouaga

      je crois que le tricycle dans sa version actuelle comporte beaucoup de defauts tchniques . Aussi la suspension de son utilisation jusqu’à la réalisation d’une version tchniquement fiable et homologuée par des services competents est à mon avis tres urgente . Egalement , le permis de conduire seul ne suffit pas . IL faut une veritable formation assortie de l’obtention d’un diplôme en conduite de tricycle comme il est demandé aux caristes . Le permis d’abord , la formation ensuite et l’autorisation de circulation apres . ces engins ne doivent pas circuler la nuit et ne doivent pas transporter des charges de plus de 200 kg . ceci doit etre valable aussi bien dans les villes que dans les campagnes .

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