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22 mars à 10h : Inauguration du laboratoire d’analyses minières, ACTLABS Burkina

Publié le mercredi 21 mars 2012 à 00h01min

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Lieu : Rue Warba, Secteur 16 ; Pour s’y rendre ; Rond-point Patte-d’oie, suivre Avenue France-Afrique, puis, aux feux tricolores, tourner à droite. Rouler environ 1km

LE GROUPE ACTIVATION LABORATORIES (ACTLABS)

1.

Fondé en 1987 en Ontario au Canada par M. Eric Hoffman Docteur en géochimie et économie, le Groupe ACTIVATION LABORATORIES (ACTLABS), qui fête son 25eme anniversaire cette année, a débuté son aventure avec un seul employé. Il en compte aujourd’hui plus de 1000 à travers le monde. Les projets d’ouverture de nouveaux laboratoires porteront ce nombre à environ 1500 employés à l’horizon fin 2012.

La philosophie qui sous – tend ses actions depuis le départ est une approche recherche – développement reposant sur :
-  une adaptation de la haute technologie aux questions de développement,
-  une commercialisation des technologies développées, mais pas encore commercialisées,
-  le développement de nombreuses innovations pour la géochimie minérale, y compris l’identification, les ressources pétrolières profondément enfouies ou « à l’aveuglette à l’exposition de surface » par les sols de surface d’échantillonnage SGH (Hydrocarbures gazeux contenus dans le sol), Enzyme Leach et technologie biolixiviation,
-  les techniques d’exploration très novatrices comprenant la végétation d’échantillonnage, les eaux souterraines à l’exploration minérale.

Les domaines de compétences du Groupe Actlabs sont :
-  Exploration et exploitation minières,
-  Métallurgie,
-  Sciences de la Vie (y compris pharmaceutique, biotechnologique, alimentaire),
-  Forensic (investigation pour le compte de sociétés d’assurance)
-  Écologie,
-  Science des matériaux,
-  Agriculture (high-tech pour faire face aux questions de rendement de production végétale, le contrôle des ravageurs du sol, le contrôle des pesticides, l’amélioration de la productivité de l’agriculture biologique).
La mise en œuvre des différents résultats de recherche au plan mondial a commencé en 1994 par la mise en place d’un laboratoire au Pérou.
Aujourd’hui, le groupe compte 30 laboratoires installés dans 13 pays du monde qui sont :
-  Australie,
-  Mongolie (2 laboratoires),
-  Burkina Faso,
-  Namibie,
-  Groenland,
-  Canada (14 laboratoires),
-  Chili (3 laboratoires),
-  Pérou,
-  Colombie,
-  Venezuela,
-  Guyana,
-  Panama
-  Mexique (2 laboratoires).

Les projets en cours concernent la mise en place de laboratoires complets au Ghana (1), en Tanzanie (1), un troisième laboratoire à Copiapo-Chili, au Brésil (1) et en Suède (1) ; des installations de préparation des échantillons en Angola, au Botswana, en Zambie, au Mozambique et à Madagascar et partout où des opportunités se présenteront.

Le Groupe Actlabs a également commencé l’année dernière par construire des laboratoires personnalisés à la demande de clients miniers. On peut citer entre autres, Goldcorp (projet El Morro au Chili), les minéraux de Dayton (Chili), Labrador Iron Mines (Labrador-Canada), Silvermex (Mexique), Oyu Tolgoi (aujourd’hui Rio Tinto : 2 laboratoires pour Oyu Tolgoi mine, 3ème grande mine dans le monde se trouvant en Mongolie).

2. ACTLABS BURKINA FASO SARL

Le projet de mise en place d’un laboratoire au Burkina Faso a pris corps par l’immatriculation d’ACTLABS Burkina Faso SARL au registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM) le 15 juillet 2010 avec pour objectif de démarrer des activités le 1er janvier 2011, mais c’est finalement le 1er février 2012 que nos activités ont pu démarrer.

A ce jour, les investissements de la société ACTLABS Burkina Faso sont estimés à plus de 1,8 milliards de FCFA, et ses équipements de haute technologie permettent de répondre efficacement aux besoins de la clientèle dont la majorité représente des sociétés d’exploration et d’exploitation minières.

Les objectifs en terme de production de la société est d’analyser au moins un million (1.000.000) d’échantillons la première année afin de répondre aux besoins de l’industrie minière au Burkina Faso. Elle souhaite que les conditions locales permettent d’importer certains produits chimiques indispensables à la réalisation de certaines analyses.

Cette activité devrait générer un chiffre d’affaires de dix millions (10 000 000) de dollars US. Une part importante de cette somme servira aux paiements des salaires, impôts divers, cotisations sociales, assurances maladies pour les travailleurs et leurs familles etc., contribuant ainsi au développement économique du Burkina Faso et au bien être social de ses habitants.

Les premiers recrutements de personnel sont intervenus en début avril 2011 avec six emplois locaux. ACTLABS Burkina Faso SARL emploie actuellement 60 burkinabé et envisage à brève échéance d’embaucher autant, créant ainsi plus de 120 emplois pour la jeunesse Burkinabè. Le démarrage effectif de la phase d’installation a commencé en début août 2011 après trois mois de consignation des premiers équipements en douanes pour attendre l’agrément d’exonération pour importation.

L’ouverture officielle de ACTLABS Burkina Faso est prévue le 22 mars 2012 en présence de Docteur Eric Hoffman, Président du Groupe ACTLABS, qui vient pour la première fois au Burkina Faso à l’occasion du 1er Salon International de l’Energie des Mines et des Carrières (SEMICA) du 21 au 25 mars 2012.

3. DIFFICULTES RENCONTREES

Après des difficultés d’obtention d’un emplacement de travail au départ, la société est confrontée à ce jour au manque de couverture de sa zone d’activités par la ligne téléphonique fixe de l’ONATEL lui privant un accès à ce type de communication et à une connexion internet ADSL indispensable pour les échanges de données avec le siège à Ancaster au Canada. Les délestages récurrents l’ont aussi conduit à acquérir un générateur de 500 KVA de secours compte tenu de la délicatesse de son activité.

Pour trouver un endroit servant de siège au laboratoire, le Groupe ACTLABS a été victime d’une arnaque portant sur un montant de 30 millions de la part de Monsieur COMPAORE Noufou de B. Celui – ci qui louait son terrain sis à la zone industrielle de Kossodo à la société n’a pas respecté ses engagements quand aux aménagements à faire pour permettre le démarrage des activités en janvier 2011. Ce contentieux traine depuis plus d’un an en justice pour obtenir la restitution de la somme due en dépit de la convention. Cela ternit l’image du pays et constitue une situation incompréhensible pour le Groupe ACTLABS qui a subi bien des préjudices tant sur le plan des recettes que des engagements pris auprès de potentiels clients.

Cela a conduit la société à rechercher un nouveau site dont le loyer mensuel s’élève à quatre millions (4 000 000) de francs CFA. La société a dû aménager ses nouveaux locaux et procéder à une extension de la ligne électrique haute tension pour un montant total de plus de 225 millions de francs CFA qui ont été nécessaires pour offrir un cadre adéquat de travail.

Le problème majeur au Burkina Faso comparativement aux autres pays est le coût exceptionnellement élevé de la terre et la non disponibilité de terrains viabilisés, le cout élevé de la connexion Internet haut débit spécialisée pour permettre la validation de certaines données d’analyse à distance.

Pour terminer, le principal handicap auquel la société est confrontée reste le manque d’espace adéquat pour le renforcement de ses équipements par l’introduction de nouvelles technologies. Partant, l’accroissement de sa capacité d’analyse quantitative et qualitative est retardé ainsi que la création de nouveaux emplois.

Nonobstant toutes ces difficultés, le Groupe ACTLABS ambitionne de faire de ACTLABS Burkina Faso SARL un pôle de référence pour ses activités en Afrique de l’Ouest en apportant des équipements complémentaires de plus de deux milliards pour les trois années à venir, rien que pour le volet analyse des échantillons miniers.

Le Groupe fonde ses espoirs sur un soutien de l’autorité afin de pouvoir disposer de son propre cadre de travail. Ainsi, il pourra couvrir tous les volets de son domaine de compétence non pris en compte dans ses projections de croissance pour le moment au Burkina Faso.

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