LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

Publié le vendredi 24 février 2012 à 02h02min

PARTAGER :                          

Roch a jeté un pavé dans la mare en annonçant son prochain départ à la tête du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti présidentiel. La nouvelle est tombée à la fin de la réunion du bureau politique du parti en mi-janvier qui a aussi décidé de la tenue du congrès en mars au lieu de juillet 2012. Dans le landerneau politique, on s’interroge sur les raisons du départ « précipité » de celui qui apparaissait comme le dauphin du président Compaoré. Plusieurs raisons ont été avancées allant des dissensions internes au sein du parti à ses accointances réelles ou supposées avec certains opposants en passant par sa longévité à la tête du parti (8 ans). Ce qui est sûr, l’homme cristallise beaucoup de passions autour de sa personne au point que ses moindres déclarations et gestes font l’objet de longues supputations. Des sources dignes de foi n’excluent pas qu’il se soit retiré pour bien préparer sa candidature à la présidentielle de 2015.

Le président Blaise Compaoré a-t-il définitivement renoncé à modifier l’article 37 de la constitution pour se représenter en 2015 ? Dans son propre camp, beaucoup en sont convaincus. Le président du CDP en premier. C’est pourquoi il a fait un revirement à 180 degré pour reconnaitre les vertus de l’alternance. C’est la première fois en effet qu’un haut responsable de l’Etat parle de l’alternance en termes positifs depuis la tenue du forum sur l’alternance par Zéphirin Diabré et ses amis en mai 2009. Toutes les sorties des responsables du camp présidentiel tendaient à vilipender l’idée même de changement à la tête des institutions.

L’année 2010 a été particulièrement riche en petites déclarations assassines contre l’alternance. Roch lui-même n’avait pas hésité à qualifier l’article 37 d’anti-démocratique parce que dans sa mouture actuelle, il permet l’alternance. Si tout le monde s’accorde aujourd’hui pour magnifier l’alternance, c’est que le chef de l’Etat a dû lâcher du lest sur l’article 37. Il a suffisamment été instruit par les événements qui se déroulent dans le monde. D’abord chez les Arabes. Au Maghreb, tous les présidents qui sont arrivés au pouvoir comme lui dans les années 80 ou avant ont été balayés par leurs peuples. Ben Ali (novembre 1987) en premier suivi de Moubarak (octobre 1981) et de Kadhafi (septembre 1969). Ils ont été renversés de la manière la plus honteuse après avoir cumulé des décennies de dictature. Au Moyen-Orient, les dirigeants qui résistent à la volonté de changement de leurs peuples ne tiendront plus longtemps. Le président Saleh du Yemen a tenté tous les coups pour rester, mais il a fini par plier. Le Syrien Bachar suivra le même chemin.

Ce qui se passe dans ces parties du monde influence incontestablement les autres pays du globe. Les différences culturelles n’ont aucune prise en la matière. Pour preuve, on a vu les rues de la Russie s’illuminer aux couleurs des révolutions arabes au cours du mois de décembre et de janvier. Que dire alors des frontières qui sont à côté. On voit déjà les conséquences des révolutions maghrébines sur les pays comme le Mali et le Niger. Ces deux pays sont en situation de guerre. Leurs troupes sont mobilisées pour faire face au retour massif de leurs jeunes ressortissants qui servaient dans l’armée de Kadhafi. Ces jeunes, peut-être instrumentalisés par des politiques, sont en quête d’emploi et les armes constituent à leurs yeux les seuls moyens de s’exprimer. Leur culture politique acquise au pays de Kadhafi les prédispose à cette forme de revendication. Mais il est fort à parier que le Mali et le Niger seront solides pour résoudre ce problème car ils disposent d’institutions démocratiques.

En revanche, cette situation n’est pas forcément à l’avantage des autorités burkinabè. Contrairement aux années 90, personne n’appellera le président burkinabè pour l’aider à négocier avec ses rebelles. La Mauritanie vient d’abattre la carte maitresse de la diplomatie Compaoré dans l’affaire des otages occidentaux au Sahel en lançant un mandat d’arrêt international contre Moustapha Chafi, le conseiller occulte du président Compaoré. Le Mali vient de lui emboiter le pas en déclarant que des éléments d’AQMI se battent auprès des rebelles touaregs au nord du pays contre son armée. Ces deux capitales annoncent par là que le recours à la médiation extérieure n’est pas à l’ordre du jour. Elles disqualifient du coup la carte Compaoré. En outre, la normalisation de la situation en Côte d’Ivoire confère à son président le rôle d’interlocuteur des puissances occidentales dans la sous région ouest-africaine au détriment du doyen des chefs d’Etat de la sous région.

Il suffit de remarquer tous les égards accordés à Alassane Ouattara lors de sa visite d’Etat à Paris les 25, 26 et 27 janvier pour s’en convaincre. Aux yeux des occidentaux, le président ivoirien jouit sur tous les plans davantage de légitimité que nombre de ses pairs d’à côté. En fin observateur, le président burkinabè a dû se rendre compte de tous ces revirements à son encontre. Sa situation sur le plan intérieur explique en partie ses déboires. Il n’échappe à personne que le pouvoir burkinabè vit régulièrement des crises violentes depuis l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Il ne se passe plus trois ans sans que le régime ne soit secoué par des troubles socio politiques et militaires (2004, 2006, 2008, 2011). On a l’impression que le pays vit au ralenti, en attente de quelque chose.

Dans le camp du président, les luttes ne font que s’exacerber. Après la tentative infructueuse de la succession dynastique du pouvoir avec François Compaoré qui a essuyé des résistances au sein même du parti, le président et son cercle d’amis s’étaient résolus à modifier l’article 37 pour rester au pouvoir. Mais le temps a joué contre cette option. C’est pourquoi, le départ du président n’est plus tabou dans les cercles du pouvoir. Chacun affûte ses armes pour la succession. Le CDP va inévitablement imploser. Ce n’est pas le souhait de Blaise Compaoré, mais c’est la logique des longs règnes. Mais bien avant, les héritiers se battent pour contrôler le parti. En réalité, on doit parler de ses lambeaux car les déchirures vont l’abîmer fortement. En attendant, la bataille du contrôle du parti est ouverte.

C’est ce qui est en jeu aujourd’hui au sein du CDP. Il y a schématiquement trois camps qui s’opposent. Le premier camp se compose des éléments militaires et civils de l’ex-Union des communistes du Burkina (UCB) et des éléments proches de la FEDAP/BC. Cette coalition a poussé le président à rester au pouvoir, mais au regard du contexte, elle s’est résolue à jouer une autre carte que celle de Blaise Compaoré. Leur tête de prou aujourd’hui, c’est le ministre Bongnessan Arsène Yé. Il est pressenti pour remplacer Roch Kaboré à la tête du parti au congrès de mars prochain. Mais il ne fait pas l’unanimité au sein même de son groupe politique pour la succession du président Compaoré. Les éléments militaires (Palm, Sédogo, Diendéré et Bassolet) le soutiennent du bout des lèvres.

C’est parmi les civils proches de la FEDAP/BC qu’il a un peu la côte. Les François, Yoda et autres Assimi joueraient pour l’instant sa carte. Les amis étrangers du président conseilleraient, eux, de mettre Bassolet en orbite. Ces amis du président voyaient également Yonli, mais Bassolet a plus d’atouts que l’homme de Tansarga. Il a l’expérience de la scène internationale et sur le plan intérieur, il n’est pas très politiquement marqué.

Les alliances en cours

En contrôlant l’appareil du parti, il serait plus aisé pour ce camp de préparer la succession. C’est pourquoi, il négocie une alliance avec le deuxième camp, celui de Salif Diallo. Même affaibli par son éloignement du pays et sa suspension du parti pendant quelque temps, ce dernier conserve beaucoup de forces dans le parti. De retour au pays depuis les vacances dernières, Salif cherche à reconstituer son clan autour des anciens membres du Groupe des communistes du Burkina (GCB) et des militants de la 25ème heure qu’il avait propulsés à la tête de certains ministères et directions. Il dispose également d’un bon réseau de soutien à l’intérieur du pays, patiemment construit quand il dirigeait le ministère de l’Agriculture.

Aujourd’hui, il est peu probable qu’il se batte pour prendre la tête du parti, mais il va certainement négocier judicieusement sa place. L’enjeu pour lui, c’est de positionner de manière favorable ses camarades lors des élections couplées à venir. L’alliance entre ces deux camps serait presque scellée contre le troisième camp incarné par Roch Marc Christian Kaboré. C’est ce qui expliquerait l’annonce précipitée de son départ. Mais en se coalisant contre Roch, les deux autres camps le mettent sur la défensive. Il est obligé de riposter. S’il ne contrôle plus le parti, il va en créer un autre. Certes, ce n’est pas la première fois qu’on lui prête cette intention, mais cette fois-ci, la situation est plus propice. Comme tout laisse croire que le président Compaoré ne se présentera plus, les nombreux soutiens de Roch vont le mettre devant le fait accompli. S’il ne prend pas lui-même l’initiative, ils le feront à sa place, comme les amis de Zéphirin l’ont fait en 2005 en créant le RPC.

Plus que Zeph, Roch bénéficierait du soutien important de plusieurs groupes d’influence : lobby diffus de commerçants qui lui doivent leur entrée et leur maintien dans le monde des affaires, lobby politique où sa générosité et sa modération l’ont fait préférer à beaucoup de ses compagnons de parti, enfin lobby des chefs traditionnels qui voient en lui le digne représentant de la monarchie traditionnelle dans le système. Après sa déchéance en 1996, il avait enduré une longue traversée du désert. Cette expérience ne risque pas de se renouveler. Il ne va plus attendre. A l’époque, il a fallu attendre la crise consécutive à l’assassinat de Norbert Zongo pour le remettre en selle.

En 2002, il est élu à la tête de l’Assemblée nationale, puis un an après, il est appelé à diriger le parti présidentiel. Huit ans après, le président Compaoré ne le repêchera plus, même s’il en a l’intention, son entourage ne le laissera pas faire. En se mettant donc en réserve du parti, Roch et ses amis se donnent le recul nécessaire pour préparer la présidentielle à venir. C’est ce qui explique pourquoi ils ont travaillé main dans la main avec l’opposition pour asseoir une CENI crédible. Le choix d’aller à la biométrie est également à mettre à leur crédit. Sûr de ses forces, le camp de Roch ne craindrait pas d’élections propres. C’est ce qui lui vaut l’accusation d’être en accointance avec le parti de Me Bénéwendé Sankara, l’UNIR/PS. Ce qui est sûr, le paysage politique est appelé à se recomposer avant la présidentielle de 2015.

Abdoulaye LY

MUTATIONS N. 6 de février 2012, Mensuel burkinabé paraissant chaque 1er du mois (contact : Mutations.bf@gmail.com)

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 24 février 2012 à 02:56 En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Analyse sérieuse, bien à prendre au sérieux, c’est ainsi sérieux que l’après congrès du Cdp sonnera le tournant, le dernier tournant de l’ère compaoré. Préparons alors nos carapaces comme les tortues...

  • Le 24 février 2012 à 07:23, par Windlassida En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    C’est du nouveau dans les medias. Je ne sais pas ou vous aviez apris a ecrire, mais c’est la premiere fois que je li un article et je n’ai pas peure ou honte de la poster pour que des gents le voient. Bon travail. serieusement...

  • Le 24 février 2012 à 07:34 En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    tout ceci n’est que le fruit de votre imagination. la politique, surtout au Faso n’est pas mathematique...

  • Le 24 février 2012 à 08:47, par Conscience du Faso En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Malgré sa dérive il n y a pas très longtemps en disant que la limitation des mandats présidentiels était antidémocratique, je voterais pour lui si en 2015 il se presentait comme candidat à la présidence du Faso. Ce qui est sûr, il a les compétences et la carrure pour diriger ce pays. Une fois Premier Ministre, deux fois Président de l’Assemblée Nationale ; il est mieux placé pour remplacer Blaise Compaoré en 2015. Il nous faut maintenant un président totalement civil. Sur les 5 présidents qu’ a connu notre pays depuis la Haute Volta au Burkina FASO, un seul était purement civil ; le Président de l’Indépendance. De grâce pour les militaires ou hommes de tenue, ça suffit comme ça, laisser le pays aux mains d’un civil. Vive la démocratie, vive l’alternance en douceur et responsable. Et bonne retraite bien méritée à Blaise Compaoré.

    • Le 24 février 2012 à 16:44, par Aliende En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

      La durée sans un résultat tangible !!!
      Dites moi ce qu’il a apporté qu’un burkinabè a cette même place ne serait pas capable de faire. Toutes ces mammouths sont des épines aux pieds de notre démocratie. En parlant d’alternance, l’on croyait qu’il parlait de sa retraite de politicien !!! Le mec veut viser haut !!!
      Quelle poisse pour un Burkina "immergent" !!!!

    • Le 25 février 2012 à 05:51 En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

      Mon frere il ya aussi des civils idios com Wade, mais regarde ATT. Il est militaire democratic que des civils. Que nous choisisons la persone qui nespa avid du pouvoir.

  • Le 24 février 2012 à 10:53, par Mossi Aimé En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Du papier comme aime en lire sur le faso.net !bravo, mais dites moi ce journal est-il animé par les journalistes de Bendré ?Je trouve uen simulitude extraordinaire entre les deux canards !Merci de me situer cela facilite aussi l’analyse de lecteur, comme on sait que le papier n’est jamais et qu’il est socialement marqué !Dites moi où vous écrivez je vous dirai qui vous êtes !!!encore bravo pour cette analyse.

  • Le 24 février 2012 à 11:11, par Ben En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Chapeau bas à vous Mr Ly pour cette analyse pertinente de la situation politique actuelle dans un contexte CDP en ébullition.Nous aimons lire des points de vue de ce genre,sans parti pris.Courage à vous

  • Le 24 février 2012 à 12:59, par Le Peuple En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Très belle analyse. vous avez simplement omis un parti très puissant qui peut déjouer toute pronostique : Le Parti Républicain pour l’Indépendance Totale (PRIT Lannaya).

    • Le 25 février 2012 à 09:20, par Le WINNIEN En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

      Moi, je ne suis pas un politologue mais un citoyen burkinabé qui connait un peu les animateurs du PRIT Lannaya. Contrairement à ce que vous pensez, ces gens là ne sont que de simples plaisantins qui n’ont rôle que de distraire la scène politique. Attendons de voir la suite !
      LE WINNIEN

  • Le 24 février 2012 à 14:17, par CIFOLIDI En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    comme l’indique le titre de l’article, c’est vraiment un candidat suspect. il n’ya pas de mal à ce qu’un ex-president du parti au pouvoir se presente a la prochaine election presidentielle, mais ce n’est pas le cas d’un parti qui a passé tant d’années à mener une democration à colloration tyrannique-excusez moi du terme- sur tous les plans de la vie ( politique, economique, etc ). son ancienne appartenance politique jouera beaucoup sur sa crédibilité vis à vis des electeurs. mais comme c’est le pays des hommes intègres, et que le citoyen intègre acceuil toujours avec les bras ouverts n’importe quel candidat pourvu qu’il soit du rouge jaune vert, ça peut aller. je ne suis ni pour ni contre, ni politique, ni apolitique, je ne suis que moi," CItoyen FOu mais LIbre et DIgne."

  • Le 24 février 2012 à 14:35, par Martins En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Merci pour la qualité de votre analyse. courage

  • Le 24 février 2012 à 15:15, par Americain En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Cela vient confirmer ce que nous disons : Les hommes de l’alternance sont toujours dans le CDP. Les opposants actuels sont des opposants par defaut.

  • Le 24 février 2012 à 16:16, par Koudous En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Bravo ! Avec des analyses et une clarté pareilles, des anciennes vedettes du journalisme d’investigation, qui font de plus plus dans le leger, devront revoir leur copie. N’est-ce pas les messieurs de l’Évènement ?

  • Le 24 février 2012 à 17:33, par autre-façon-de-voir En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Belle analyse M Ly. moi je dirai qu’au delà de tous les remouds qui s’annoncent, il faut que les Burkinabè restent lucides dans le choix de leur président en 2015. nous voulons une alternance, mais as d’individu mais de tout le système dans sa vision. tous ces candidats potentiels qui semblent émergés ont été à coté de Blaise tout ce temps. alors de 2 choses l’une, soit ils ont été hypocrites (donc pas de bons futurs présidents pour nous), soit ils ont partagé (accord) la vision de la gestion du pouvoir (et on sait où ça nous a mené). le bilan est négatif sur tous les plans. moi je reste convaincu que le salut du pays réside dans une nouvelle génération de gouvernants, mais pas issus du système actuel. je le dis car le risque de continuation est grand. et aussi, on aura du mal à faire la lumière sur certaines affaires, protection des anciens amis oblige.
    mais l’échéance est encore "loin", on a le temps de voir plus claire.

  • Le 24 février 2012 à 18:36, par Achille En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Très belle analyse. vous avez simplement omis un parti très puissant qui peut déjouer toute pronostique : Le Parti Républicain pour l’Indépendance Totale (PRIT Lannaya).

  • Le 24 février 2012 à 18:39, par Achille En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Très belle analyse. vous avez simplement omis un parti très puissant qui peut déjouer toute pronostique : Le Parti Républicain pour l’Indépendance Totale (PRIT Lannaya).

  • Le 24 février 2012 à 20:03, par mm En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Tous ceux qui ont supporté Blaise dans toutes ces années doivent laisser le pouvoir car cultivés d’idée de dictature.Le peuple libyen avaient réclamé le départ de tout le gouvernement de Kaddafi.Nous l’exigeons aussi de toute force

  • Le 24 février 2012 à 20:38, par Foutou ignam En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Que se passera t’il si Blaise décide de se représenter ou décide de présenter un membre de son cercle ?.. selon moi il n’y aura rien car j’ai l’impression que toutes les personnes qui critiques le régime sont de la diaspora donc sont à l’étranger.
    Au pays, la majorité des gens s’en foute car tous, sont corrompus et très peureux. Ils disent vouloir vivre en paix.
    Si le président gère bien les militaires, sachez qu’il peut encore rester. c’est ça qui est la vérité.. donc priez seulement Dieu afin qu’il décide volontairement et sagement de quitter parce qu’on ne peut pas compter sur la population locale pour manifester. De vous tous, qui est ce qui peut prendre le risque de mourir pour son pays en temps réel ? personne...bande d’imbéciles

  • Le 24 février 2012 à 20:53, par l’ivoirien En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Selon vous, qui serait le candidat le plus aimé du peuple,le plus compétent et bénéficiant de la confiance du président pour la direction du pays....
    Roch
    Salif
    Paramanga
    Bassolet
    Juliette
    Arsène Yé
    Kadré désiré
    Philipe S

  • Le 24 février 2012 à 23:28, par Burkinbi En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    J’espère que se qui passe dans le monde entier donnera leçon à certains. Tant que y aura la mal gérance,la xénophobie, l’exclusion et surtout l’ethnicisme dans nos pays auront du mal à avoir la paix. Tunisie, Egypte, Libye, Côte d’Ivoire doivent être des exemples pour ceux qui ont envie que compaoré s’accroche au pouvoir. Si nous aimons notre pays fessons de telle sorte que le peuple qui y vit , vit bien.

    A quoi ça sert de faire 30 ans au pouvoir et de tout perdre un seul jour Ben Ali(Tunisie), Moubarak(Egypte), Khadafi(Libye), Laurent Gbagbo alias le boulangé(Côte d’Ivoire).
    Y a un adage chez nous qui dit qu’il vaut mieux quitter les choses avant quelles ne te quittent. Merci.

  • Le 24 février 2012 à 23:30, par LE GUERRIER En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Il ferait mieux d’aller convoiter la chefferie traditionnelle a Manga,ou il pourra rester jusqu’a sa mort .Si non pretendre etre president du faso ,c ;est d’abord accepter que la limitation des mandats presidentiels est le pilier de la democratie,et elle ne peut en aucun cas subir une revision dans le pays des hommes honnetes. Wait and see !

  • Le 25 février 2012 à 00:05 En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Très bel article. Cette analyse nous appelle tous à la vigilence. Même si une éventuelle modification du 37 n’est plus à l’ordre du jour, nous voulons une alternance. Si le futur président doit naitre d’un produit du CDP, on ne parle pas d’alternance mais de continuité. Dans les pays démoncratiques on ne parle d’alternance que quand le pouvoir change de camp mais pas de main.

  • Le 25 février 2012 à 02:50, par Puis.... En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Voici le meilleur article de l’annee ( opinion personnelle) qui porte des analyses tres et vraiment tres pertinentes. Bravo Mr le journaliste ! Vous faites preuve de qualites d’un analyste politique.Beaucoup aurait parie que Melegue Traore serait en quete du pouvoir, mais la, on se rend compte qu’on n’a pas eu votre flair politique.
    Encore bravo !!

  • Le 25 février 2012 à 05:52 En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Le gros probleme ce sont les fraudes aux elections et l´ignonrance de la majorité des electeurs temps que ses deux facteurs fairons toujours rage il faudra oublié la question de la limite du mandat presidentiel et de sa durée car sa sera tjrs les memes gars issu de la meme clique.

  • Le 25 février 2012 à 13:16, par GO En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Je trouve que c’est mieux que le peuple Burkinabè ouvre l’œil et n’amène pas les proches de Blaise au pouvoir. Sinon, ça sera toujours le même système. Les mêmes personnes qui vont continuer de gaspiller le peu de biens du pays.
    Donc au peuple de voir.

  • Le 25 février 2012 à 13:39, par Le Capitaine En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Bravo pour l’article ! Ce qui pratiquement sûr est que quand la maison prend feu, chacun se cherche ! Le parti au pouvoir concentre beaucoup d’intellectuels,donc à partir du moment ou l’élément unificateur disparaitra, chacun voudra se faire une place. Le problème qui se posera n’est pas seulement qui prendra la tete, mais est ce que la population comprendra les enjeux ? Ce que l’on a tendance à oublier est que ce ne sont pas les votes des citadins qui font la différence, mais ceux des personnes "peu alphabétisées" qui n’ont pas la possibilité de comprendre les enjeux politiques réels d’une élection présidentielle. Peut importe qui sera en place, s’il n’a pas la volonté avec son entourage de dévelooper le pays, d’ici quelques années, ce sera les mêmes conséquences. A nous de savoir ouvrir l’oeil...

  • Le 26 février 2012 à 21:03 En réponse à : Politique : Roch, un candidat « suspect » à la présidentielle de 2015

    Monsieur le journaliste ; votre analyse de la scène politique Burkinabè n’est que votre objectivité qui est subjective ! Ne soyons pas pressés et arrêtons de divertir le peuple Burkinabè ! Nous sommes en 2012 et 2015 est bien loin ! Tout peut se passer ! On pourrait modifier ce fameux article 37 pian et rien ne se passera ! Nous sommes tous des citoyens dans ce pays là !!!!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique