« Environnement et développement durable : comment intégrer les questions environnementales dans les stratégies de croissance », tel est le thème au centre des préoccupations de la première session ordinaire du Conseil économique et social. Prévue pour couvrir la période du 22 février au 14 mars 2012, la session, à en croire le président du CES, Thomas Sanon, sera l’occasion d’instaurer un climat propice, sécurisant, sain et motivant.

Le CES s’est consacré à diverses thématiques, a souligné le président, des sujets comme le travail, l’emploi, le climat des affaires, la compétitivité de l’économie, la problématique de la production, de la transformation et de la commercialisation, la politique agricole pour une sécurité alimentaire au Burkina Faso, etc. Pour lui, il s’agit de problématiques dont la résolution conditionne de façon sine qua non la réussite des différentes politiques visant l’implication au travail des hommes et des femmes au profit du développement, comme pour dire que « pas de progrès, pas de d’épanouissement, pas d’accomplissement possible ».

Certaines stratégies doivent être revisitées

Sur le thème de la présente session, le président du CES a souligné qu’il s’agit d’un thème d’une « grande acuité au regard de la prégnance de la problématique environnementale dans tous les projets et programmes ». La dégradation de l’environnement est devenue une évidence pour tous, mais la prise de conscience de l’action de tous et de chacun dans cette dégradation n’est pas du tout une évidence. Il apparaît plus qu’urgent, ajoute-t-il, que certaines stratégies soient revisitées pour adapter la nouvelle donne et garantir une sécurité environnementale et une croissance durable à l’économie burkinabè. Le sujet central des débats est complexe mais aussi fondamental. A la suite du président du CES, le président du comité d’organisation, Alphonse Bonou, a fait remarquer que tous, autant que nous sommes, vivons les questions de changements climatiques au jour le jour.

De la session, sortiront des recommandations qui seront transmises au gouvernement, dira le président du comité d’organisation. Elles seront un plaidoyer pour le gouvernement. Le président du CES, en concluant son discours d’ouverture, a insisté sur la nécessité de réfléchir pour donner un souffle à la politique nationale sur l’environnement car, « le développement pour être durable doit reposer sur un processus endogène et d’appropriation nationale. »

Aimé NABALOUM

Le Pays