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Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

Publié le dimanche 19 février 2012 à 23h29min

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Les commerçants détaillants de carburant ont manifesté, samedi 18 février 2012 à Ouagadougou, leur mécontentement suite à un communiqué du ministère en charge du Commerce invitant les revendeurs de produits pétroliers à cesser leur activité sur la voie publique.

Il est 9h50mn quand l’équipe de Sidwaya débarque devant les locaux de la radio Savane FM. Là, un attroupement proférant des propos à haute voix qui ne laissent aucun passant indifférent. Un manifestant se détache du groupe, vient à la rencontre des pisse-copies et s’écrie en mooré : « m faa ! Ya yamb bal la tond ra gouda » (vraiment, c’est vous seulement que nous attendions). L’homme tient une pancarte sur laquelle est inscrit en gros caractère : « id ka sak ye » (on n’est pas d’accord). Pour lui, il est hors de question que la mesure du ministère du Commerce interdisant la vente du carburant sur la voie publique (voir communiqué) soit appliquée au risque de mettre de milliers de jeunes au chômage.

De la flopé des manifestants réunis, Moumouni Porgo se présente comme étant le porte-parole du mouvement et tient à préciser l’objet de leur présence devant les locaux de la radio de Aboubacar Zida dit Sidnaaba. « Nous sommes sortis pour manifester notre mécontentement face à la volonté de nos autorités de nous empêcher de mener nos activités. Même si elles (les autorités) augmentent les taxes que nous payons, nous sommes prêts à accepter cela. Nous demandons seulement à continuer la vente du carburant », a-t-il déclaré. Et quand on lui demande pourquoi avoir choisi de se regrouper à la radio et non devant l’institution signataire de la décision, M. Porgo soutient que lui et ses camarades sont là parce que le communiqué a été diffusé sur les ondes de « la radio des nouvelles idées ».

Et de préciser qu’ils voulaient vérifier l’authenticité du document qui, selon les informations, émane du ministère en charge du Commerce. Ismaël Bassolé, un des meneurs de la manifestation, installé sur une estrade de fortune érigée pour l’occasion ne cesse de haranguer la foule. Pour lui, il n’est pas question de mettre fin à leur activité, source de revenus pour eux et leurs différentes familles.« Cela fait 22 ans que je vends le carburant sur la place publique et c’est ce qui me permet de nourrir ma femme et mes enfants », lance M. Bassolé. Il avoue ne pas comprendre une telle mesure surtout que les vendeurs de carburant payent des taxes pour l’occupation de la voie publique.

« Personnellement, je paye plus de 180 ?000 FCFA au titre des taxes dans l’année », martèle-t-il. Et des plaignants du jour de grommeler en chœur : « que deviendrons-nous sans ce travail, sinon des voleurs. Le gouvernement a donc le choix en nous laissant poursuivre notre gagne-pain ou il risque d’être confronté à un banditisme ? ». De l’avis de Ismaël Bassolé, ce regroupement vise aussi à lancer un cri du cœur au ministre Arthur Kafando, avec pour objectif final de le rencontrer pour entamer des discussions. « Ceux qui croient que nous sommes ici pour faire des bisbilles se trompent. », s’écrie-t-il.

Ibrahim Kaboré, lui aussi vendeur de carburant dans un quartier périphérique de la capitale croit dur comme fer qu’un modus vivendi pourrait naître entre les protestataires et les autorités avant la fin des deux semaines à venir, délai de rigueur pour les commerçants, selon le contenu du communiqué. M. Kaboré soutient que leur besogne contribue à pallier l’absence des stations d’essence dans certains quartiers et du mélange de plus en plus rare. « Si nous mettons fin à cette activité, que feront ces populations ? », se demande Ibrahim Kaboré. « J’ai fait le tour de plusieurs pays de la sous-région et j’ai vu que la vente du carburant sur la voie est une réalité sans que personne ne s’y oppose. Pourquoi nos autorités veulent faire le contraire ? », souligne M. Kaboré.

Les commerçants détaillants de carburant sont unanimes que la voie royale pour satisfaire leur doléance reste le dialogue. Ils avancent avoir pris langue avec le promoteur de la radio Savane FM auprès de qui ils auraient eu des conseils. Les manifestants entendent aussi, dès ce lundi, rencontrer le Mogho Naaba pour avoir ses bénédictions et ses conseils au sujet de leur doléance.

Nombamba Didier OUEDRAOGO


Le Communiqué

Il m’a été donné de constater que des revendeurs installés le long des artères de certaines agglomérations de notre pays s’adonnent illégalement à la revente de carburant (super 91, essence, gasoil, DDO,...), conditionnés dans des bouteilles, bidons et autres ustensiles.
Je rappelle que la distribution des produits pétroliers et dérivés au Burkina Faso est réglementée par les dispositions de l’arrêté n° 01-005/MMCE/SG/DGE du 12 janvier 2001 et celles du décret n°2002-146/PRES/PM/MCPEA/MCE du 03 mai 2002.

Toutes activités de distribution de produits pétroliers ne respectant pas les dispositions de ces textes, sont interdites.
Aussi, j’invite les revendeurs des produits pétroliers et dérivés ci-dessus désignés, à cesser toutes activités de revente desdits produits dans le délai de rigueur de deux (02) semaines, pour compter de la date de la première diffusion du présent communiqué.
Passé ce délai, les services de contrôle compétents procéderont à la saisie des produits, des équipements et matériels de distribution illégale, et les contrevenants seront sanctionnés, conformément à la réglementation en vigueur.

Pour le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Secrétaire général
Bernard G. ZOUGOURI
Chevalier de l’Ordre du mérite

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 19 février 2012 à 23:33 En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    carburant,médicaments:faut les interdire sur la voie publique

    • Le 20 février 2012 à 07:44 En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

      je pense que le ministère du commerce devrai combatre le mal à la racine en attaquant les grossisses à travers la douane et queceux ci connnaissent d’ailleur

    • Le 20 février 2012 à 08:17, par Sidnooma En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

      Il faut que le gouvernement tienne le cap, il ne faut plus tolérer la vente au détail de carburant dans notre pays car n’importe qui ne peut pas s’ériger en professionnel du domaine pétrolier. Ces Messieurs représentent un grand danger pour l’économie car au delà des risques sécuritaires en termes d’incendies, il se trouve que ceux ci vendent aux clients du carburant trafiqué qui détruit les moteurs de leurs engins imaginez vous un véhicule ou un engin à deux roues acquis à crédit détruit parce que des personnes très peu scrupuleuses veulent s’enrichir sur le dos d’honnêtes citoyens.

    • Le 20 février 2012 à 08:21, par Un citadin En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

      Tout à fait d’accord avec le ministère. c’est seulement l’approche qui est à revoir. un communiqué ne peut pas régler une situation aussi conacrée depuis des années. il faut toute une procédure et des négociations avant la prise de décision.
      au delà du carburant, il aurait été de bon droit d’ajouter à la liste le GAZ qui est lui aussi vendu sur la voie publique et qui relève de l’illégal. les pénuries viennent également de là. d’ou sort le GAZ vendu au bord des rues...une peite enquête s’impose. courage

    • Le 20 février 2012 à 08:47, par Draken En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

      "Mon frère, tu as raison. Il faut que la population commence à avoir le courage de respecter les décisions du gouvernement. Faudra pas qu’à chaque décision gouvernementale, ceux qui se sentent léser se lèvent et protestent. Le gouvernement de peur de tomber dans une nouvelle crise, renonce à cette décision. A cette allure, le gouvernement travaillera avec les avis de la population. J’ai peur que le burkina ne se transforme en "black-market" au lieu de sortir du sous-développement."

    • Le 20 février 2012 à 13:08, par un citoyen En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

      Oui ! Je suis parfaitement d’accord avec vous : Carburant, médicament, ça ne doit pas se vendre dans la rue. Donc on doit les interdire tous.

      Pour cela je demande à notre GOUVERNEMENT de TOUT METTRE EN OEUVRE POUR INTERDIRE TOUS LES CAS D’INCIVISME.
      Car "TUER LES AUTRES" ne saurait être un emploi.

      Il faut regarder en COTE D’IVOIRE ; le Président Alassane OUATTARA et son gouvernement sont arrivés au pouvoir dans des conditions que nous connaissons tous. Mais ils ne cherchent pas à "CARESSER" QUI QUE CE SOIT. Ils sont en train de "BIEN NETTOYER LA COTE D’IVOIRE" comme ils le disent, sans regarder les visages des gens.

      Le cas du BURKINA me paraît ASSEZ RIDICULE ; cas du grand marché ROOD WOOKO, cas des rues encombrées, cas des surcharges, cas des médicaments de rue, ect...

      Qu’attendons-nous ??? Que TOUT POURRISSE ???

  • Le 20 février 2012 à 00:28, par Sergent En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Ces petits commerçants ne peuvent pas vendre ce produit dans leurs maisons. Il faut leurs proposer autre chose. Il ne suffit pas de s’asseoir dans un bureau et prendre une décision sans analyse profonde. Vous, vous volez le peuple et on se tait. Tout ce que vous volez est le fruit de tant de sacrifices. Regardez ces pauvres et réflechissez un peu. Trop c’est trop. Moblisez-vous, nous vous soutenons jusqu’au bout.

  • Le 20 février 2012 à 02:39 En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    C’est dommage que Blaise Compoaore laise chacun faire a sa tete dans cette republique cotonniere. Onne doit meme pas s’ amuser a laisser des individus vendre des produits petroliers sur la voie publique. il faut les mater avec la derniere energie. Vous attendez qu’ une catastrophe arrive pour vous rendre compte ? Les multiples exemples au Nigeria, ca ne vous dit rien. On rpefere que vous et vos familles meurent de faim que de carboniser la population un jour. Please, Mr. President, ces bvendeurs de produiost petroliers sont meme plus dangeereux que les mutins. Envoyez les gendarmes et les rsp les mater sans pitier. Arretons le bordel dans ce pays ou meme les voleurs pensent que s’ ils cessent le vol, comment ils vont nourrir leur familles. Qu’ ils arretent de vendre le feu sur la place publique et s’ ils veulent voler, qu’ ils y aillent. Mais ils n’ ont pas le droit de se faire prendre car nous on va les lyncher et laisser le MDPHB monter au creneau.

  • Le 20 février 2012 à 06:23 En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    le travaill de conscientisation doit etre fait avant l’application de la loi,ce monde est une jungle bien sur mais la sagesse recommende la prudence ;car a voir la masse qui pratique ce boulot il ya une necessité d’engager des discution avec eux.

  • Le 20 février 2012 à 07:06, par ORAN En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Communiqué très vague pour un public peu informé. Des taxes prélévées pour des activités illicites. Une activité illégale mais qui rend service. Pourquoi attendre toujours que ça pourrisse avant de régler le problème ?

    Le gouvernement doit proposer une alternative permettant d’occuper les vendeurs illégaux à autre chose et de répondre aux besoins des clients.

  • Le 20 février 2012 à 08:48, par Armel En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    "Même si elles (les autorités) augmentent les taxes que nous payons, nous sommes prêts à accepter cela. Nous demandons seulement à continuer la vente du carburant". Comprenez qu’ils vont répercuter cela sur les prix et accuser encore l’Etat.
    Ces commerçants sont sans foi, ni loi. Ce sont eux qui créent l’inflation. Pour un rien, chacun se croit tout permis dans ce Faso. La semaine passée s’était à Bogandé. Le gouvernement de Blaise paie pour son laxisme. Quand les gens s’habituent à ce qui n’est pas une règle, ils en font une règle après.
    C’est bien pour le régime. Qu’ils gèrent. Aussi, notre ministre là, on dirait qu’il est sans conseiller véritable, qui lui dit les vrais vérités. Il prend toujours des décisions maladroites sans véritable consultation à la base.
    Merci

  • Le 20 février 2012 à 09:23, par burkinabié En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Voyez combien certains préfèrent l’agent à la vie humaine.Que maudisse ces gens-là.Même si la pilule est dure comment comment ils doivent l’avaler pour l’amour de Dieu.Il faut cette mesure d’interdiction aille plus loin.c’est à dire l’interdiction aux stations d’essence de servir de l’essence dans les bidons de plus de cinq litres.

  • Le 20 février 2012 à 09:26 En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Voyez vous combien certains préfèrent l’argent à la vie humaine.Que Dieu punisse ces gens-là.Même si la pilule est dure comment comment ils doivent l’avaler pour l’amour de Dieu.Il faut cette mesure d’interdiction aille plus loin.c’est à dire l’interdiction aux stations d’essence de servir de l’essence dans les bidons de plus de cinq litres.

  • Le 20 février 2012 à 09:51, par Cosmos En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    C’est bien d’appliquer les textes. Mais je pense que c’est encore mieux si les textes répondent aux réalités auxquelles nous somme confrontés chaque jour. A mon avis il faut relire le texte pour l’adapter à nos réalités et prendre en comptes cette catégorie de commerçant d’hydrocarbure. Dans les zones où ces commerçants sont le plus souvent installé il n’y pas de pompe de pompes d’essence à 5km à la ronde. Alors ces ces vendeurs sauvent plus d’un lorsqu’on est en panne sèche. Les interdire de vendre c’est s’attaquer à tous les citoyens. qui n’a pas encore eu recours a ces vendeurs ? Pardon, de grâce, si tu es bien nanti, et tu a carte d’approvisionnement de carburant à la charge de l’état, circule librement et mange ton riz gras. Sinon on viendra cracher dans ton assiette ! A bon entendeur salut ! c’est quel pays ça là ! à chaque 2 mois il faut créer une situation nationale ! Aux dirigeants de ce pays écoutez enfin votre peuple ! Relisez l’ensemble des texte pour les adapter aux réalité du pays et prendre en compte l’ensemble des acteurs du développement !

  • Le 20 février 2012 à 10:06, par Charles En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    C’est vraiment désastreux pour le Gouvernement de prendre des mesures qu’il sait pertinemment ne pas avoir les moyens de leur application effective : Cela décrédibilise les lois. On peut comprendre que cette réglementation soit bien circonscrite à des zones sensibles et où il existe des stations services !
    Peut être fallait-il commencer par faire la promotion des stations service de manière à tuer indirectement la vente des hydrocarbures dans les bouteilles.

  • Le 20 février 2012 à 11:04, par Pacco En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Il ne reste que les coupeurs de routes, les brigands et autres délinquants pour sortir manifester parce que le gouvernement les empêche de travailler. La vente informelle de produits pétroliers est déclarée illégale et vous voulez, malgré tout, vous donnez le droit de la pratiquer ?

  • Le 20 février 2012 à 11:51 En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Je salue à juste titre cette décision du ministère pour une fois. Où sommes-nous ? Ce laisser-aller a permis aux vendeurs de médicaments d’empoisonner la population à longueur de journée. Un pays comme le Bénin paye aujourd’hui ce laxisme qui le coûte cher aujourd’hui, à chaque crise au Nigeria toute l’économie béninoise est paralysée. Pis le risque d’incendie est quasi permanent. Alors, n’attendons pas le feu qui peut nous brûler en tant que passants avant de réagir.

  • Le 20 février 2012 à 12:11, par Auguste En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Au Burkina on s’achemine doucement vers un retour à l’état de nature où l’anarchie et la débrouillardise individuelle sont les maitres mots.

    Les Pb de nos autorité c’est que les décrets ne sont pas précédés de mesures d’accompagnement et d’alternatives pour les concernés. Ce qui rend leur application impopulaire.
    A qui la faute. Pendant des décennies on a vécu dans un laisser-aller total. C’est normal que le peuple habitué à ce régime libertaire s’oppose maintenant et à juste titre à toute mesure réglementaire.
    La questions qu’il faut se demander, est comment l’état fera-t-il pour restaurer son autorité ?

  • Le 20 février 2012 à 12:16, par peace En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    slt,voici au moins une bonne nouvelle. ce qui est anormale c’est qu’il n y pas de l’essence à la station mais aux alentours y a du carburant chez les revendeurs. il faudrait qu’on soit un peu réaliste dans nos actions. faite un tour dans la région du sud ouest(gaoua) par exemple. vraiment que les choses changent afin que le pays avance un peu.

  • Le 20 février 2012 à 12:26, par teo En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Tout ce qui arrive comme manifestations de mécontentement au Burkina Faso depuis la crise née du drame de Koudougou tient de l’irresponsabilité de nos dirigeants. Je crois savoir que dans un premier temps, les autorités de notre pays avaient refusé l’augmentation de l’essence "mélange" ou 2temps.Pour les pétroliers, il fallait, pour qu’ils puissent rentrer dans leurs fonds, soit augmenter le prix, soit recevoir davantage de subventions de l’Etat. L’Etat ayant opposé un fin de non recevoir à la doléance des pétroliers afin d’éviter des troubles sociaux, ceux-ci avaient insidieusement arrêté la vente d’essence "mélange" dans les stations services.Il n’était pas rare de voir une pancarte "Panne" collée aux mélangeurs dans les stations. Du coup, un pan d’activité économique se libérait...Et les gens ne se privèrent pas de l’occuper...Tout cela, sous la bienveillance des plus hautes autorités de l’Etat, occupées qu’elles étaient à compter leurs milliards, leurs villas, et à dorloter leurs femmes...

  • Le 20 février 2012 à 12:41, par Razak En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Bonjour. J’invite les autorites a ne pas ceder a quelque chantage que ce soit. Il faut interdire cette activite avant les degats certains qui s’annoncent et qui ont ete recences dans certains pays voisins dont font etat les manifestants. Les stations a essence et les pompes dans les quartiers sont la pour cela. Il faut tout simplement chercher a remplir les conditions et ouvrir des pompes.
    Une ville doit etre organisee et doit etre saine.MERCI.

  • Le 20 février 2012 à 13:11 En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    0n se nourrit dans ca !
    Voici le sempiternel argumentaire des burkinabé en porte-à-faux avec la loi. Autant légaliser le vol puisque les voleurs aussi pensent qu’ils se nourrissent de leur activité peu orthodoxe.
    En tout état de cause, je pense que c’est le bon sens qui doit prendre le dessus car aucun état, aucun bon dirigeant ne se plaira à voir souffrir son peuple. Par conséquent les restrictions de liberté de se genre visent à prévenir des dangers réels. Et en ce qui concerne la vente du carburant sur des étables et dans la voie publique le risque est réel et quasi imminent.
    Je profite lancer un appel à nos dirigeants à propos des vendeurs étalis illégalement le long des routes et parfois sur les pistes et bandes cyclables ; c’est le cas de la piste cyclable de l’avenue du yatenga le long des deux barrages et également sur la piste cyclable qui borde le marché de gounghin. Quelquechose doit etre fait et le plus tot serais le mieux car le temps contribue à donner raisons aux illégaux.
    Merci !

  • Le 20 février 2012 à 13:56, par Madison En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    les pauvres vont-ils vivre de quoi ?

  • Le 20 février 2012 à 14:27, par lamenace En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    bonjour ces produits sont vendus sans aucunes normes de sécurité pour ma part je suis contre la manière dont ces produits se vendent, à moins que ces vendeur se regroupent dans un endroit adéquat sans risque d’incendie...
    aussi le mal se traite à la source d’où vient ce carburant d’ou vient ces médicament vendu au bord des route que font nos amis douaniers ?

  • Le 20 février 2012 à 15:02, par Boudwarba En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Pourtant le communiqué est clair. Il s’agit bien de ceux illégalement installés et l’interdiction ne concerne qu’eux.
    Pourquoi alors ceux qui disent y êtres depuis longtemps, payer de impôts, donc sont reconnus se plaignent t-ils ? ça ne vous concernent pas Messieurs sauf si vous êtes comme ceux qui tirent l’essence au sortir du dépôt de la SONABHY qui ne paient aucun impôt, n’ont aucun dispositif de sécurité et n’ont jamais été formés pour vendre du carburant.
    Si vous forcez l’autorité à accepter le hors la loi chez vous, ne lui demandez pas de faire régner la loi ailleurs. Quand les coupeurs de route et autres brigands diront que c’est cette activité qui les nourrit par milliers que ferez vous ?
    Acceptons ce rappel à l’ordre, car ce n’est qu’un rappel, essayons de respecter les normes pour faciliter la tâche des dirigeants qui, sans peut être le savoir, ne sont que nos délégués. En démocratie tout ce que les dirigeants font est d’abord accepté par le peuple qui décide à travers ses représentants élus à l’assemblée.
    Pour cette mesure d’interdiction je demande à notre société d’accepter évoluer.
    Mais pour la contestation de tout autre décision, nous pouvons manifester en nous en prenant d’abord à représentants, les élus à tous les niveaux. conseillers municipal, conseiller régional et députés qui sont nos porte voix. Il faut, même si cela semble utopique maintenant, savoir que nous pouvons les obligés à démissionner si ils ne sont plus nos portes voix. Si ces gens commencent à bien jouer leur rôle il y aura adéquation entre les décisions et les attentes de la majorité du peuple. Si la minorité a raison, la force des chose, le bon sens et la raison auront raison de la majorité qui se retournera et rejoindra cette minorité dans le juste chemin.
    Mais je sais et comprend que ce n’est pas encore comme ça, mais je ne peut pas être d’accord avec votre diktat actuel.

  • Le 20 février 2012 à 19:18, par Filsdupaysan En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Pour être logique, l’Etat doit libéraliser le secteur de l’énergie tout en ayant un cahier de charge bien baliser afin d’éviter des derapages.
    Libéraliser le secteur d’hydrocarbure pour que les prix baissent et que l’essence se vende partout.
    Les populations qui manifestent ont raison et tant que l’Etat restera seul monopole de ce secteur, es vendeurs ambulants seront là !
    Quoi de plus normal pour un pays qui se cherche.

  • Le 20 février 2012 à 19:21 En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    C’est bien d’interdire mais c’est mieux de prévenir. Or qu’est-ce qu’on remarque dans notre pays depuis deux décennies ? Les autorités font semblant de ne pas voir , laissent pourrir la situation avant la prise des mesures. En effet, on ne peut pas en dehors de stations service accepter que des soit disant « je cherche à manger » mettent en danger la vie des populations. On peut encore accepter ce genre de commerce en rase campagne à défaut de station service mais pas en ville. Le gouvernement doit aller s’il le faut à la répression. Il faut les actes d’impunité cessent dans le pays. Il doit être de même pour le gaz. Là je pense qu’il est inacceptable que des bouteilles de gaz SODIGAZ , TOTAL GAZ , ORIX soient vendues dans la rue . Ceci doit être interdit à commencer par les propriétaires grossistes. On ne peut pas comprendre que les bouteilles des sociétés de distribution de gaz domestique soient détenues par des revendeurs aux abords des voies (Vides comme remplies) c’est une situation scandaleuse et inacceptable et le ministère du commerce reste comptable de la situation. Il doit interpeler les distributeurs comme SODIGAZ, ORIX, TOTAL GAZ.

  • Le 21 février 2012 à 02:14, par wendlasida En réponse à : Interdiction de la vente de carburant sur la voie publique : Une pilule dure à avaler par les commerçants détaillants

    Je suis dans une localité où il n’y a pas de station d’essence, je fais fais comment pour avoir du carburant si les revendeurs n’ont plus le droit de me le vendre ? Je vous assure que ce n’est pas avec plaisir que je prends le carburant au bord de la rue car la qualité n’est pas assurée,mais il n’y a rien d’autre que ça.

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