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Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

Publié le mercredi 25 janvier 2012 à 23h59min

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L’actualité politique nationale a été marquée par les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Roch Marc Christian Kaboré de céder son poste au prochain congrès du parti prévu pour mars prochain. Le premier responsable du parti au pouvoir a fait savoir qu’il faut que le parti donne l’exemple en matière d’alternance en concédant notamment des rôles plus accrus aux femmes et aux jeunes. On pourrait dire que c’est une surprise de la part de Roch Marc Christian Kaboré. Cette annonce de ne pas présenter sa candidature au poste de président est-elle d’une sincère volonté de donner l’exemple ou est- elle imposée par les événements ?

Des remous, le CDP en a connus sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré. On se rappelle l’affaire Salif Diallo, un des leaders du parti au pouvoir. Ambassadeur à l’époque, il avait dénoncé ce qu’il a appelé la ’’ patrimonialisation’’ du pouvoir, le manque de débat franc au sein du parti. Ce fut un coup dur pour le parti au pouvoir qui se voit critiqué en public par un de ses responsables. Celui qu’on considérait comme le No 2 du régime a été suspendu du bureau politique national du parti avant d’être relégué au rang de simple militant.

Un autre coup auquel le parti au pouvoir a dû faire face, est celui des ex-militants de la Convention nationale des patriotes progressistes (CNPP). Moussa Boly, René Emile Kaboré, Oubkiri Marc Yao et leurs camarades avaient dans une déclaration publique dénoncé également le clanisme au sein du CDP. Ils ont été suspendus du parti avant d’être exclus. Ils finiront par créer leur propre parti politique, la Convention nationale pour le progrès du Burkina (CNPB). Déjà en 2000, le parti de Roch avait connu un départ de militants à Ouagadougou. Ces militants dénonçaient des humiliations subies au sein de leur parti.

Un autre spectacle que nous a livré le CDP est la réponse du berger à la bergère de Salifou Sawadogo, président de l’union des jeunes et Roch Marc Christian Kaboré en pleine cérémonie. A la rentrée politique du parti l’année dernière, Salifou Sawadogo avait dénoncé les manœuvres faites par des camarades pour l’empêcher de s’exprimer. Le président du parti, surpris par cette attitude, a dû improviser une réponse pour dire qu’il n’en était rien.

A ces querelles entre militants du CDP, il faut ajouter la fronde des anciens ministres, et pas des moindres, sous le régime qui ont décidé de s’opposer au CDP en créant leur parti. Il s’agit notamment de Zéphirin Diabré et Ablassé Ouédraogo qui ont pour maître mot l’alternance.

Ajoutées aux remous internes, les différentes manifestations violentes qui ont secoué le pays en avril et mai 2011 ont bousculé le CDP dans ses fondements. De la période chaude de l’affaire Norbert Zongo en passant par Justin Zongo, les populations n’ont pas hésité à incendier les domiciles des responsables politiques du CDP et des biens privés et publics. On peut donc dire que la présidence de Roch Marc Christian Kaboré n’a pas été du tout facile. Tant d’orages ont soufflé qu’il faut se demander si le CDP n’a pas atteint sa phase de décrépitude.

A observer le contexte burkinabè, il ne fait pas bon d’être aux affaires au sein du parti au pouvoir. Est-ce le contexte qui a amené le président de cette formation à vouloir renoncer à se représenter à la tête du CDP ? Peut-être. Mais Roch a-t-il encore les moyens de sa politique pour jouer les premiers rôles au sein de son parti ? Ce n’est pas évident ! Néanmoins, la sortie de Roch est bien tombée. Les observateurs de la scène politique ont vite fait de jeter un regard en direction de la Présidence du Faso quand Roch Marc Christian Kaboré a annoncé qu’il ne se représentera plus à la présidence du parti. Le CDP devant donner l’exemple en matière de rotation des cadres, a placé un de ses militants à la tête du pays qui y a passé plus de deux décennies en se jouant de la Constitution.

Alors que son mandat est en train d’arriver à son terme, il reste flou quant à l’attitude qu’il va adopter en 2015. On le soupçonne même de vouloir modifier l’article 37 qui limite le nombre de mandat présidentiel. Ce même article que Roch Marc Christian a qualifié d’anti-démocratique. C’est aujourd’hui cette personnalité qui dit vouloir donner un exemple d’alternance. Est-ce une invite au Président du Faso à donner l’exemple ?.


L’homme Roch

Roch Marc Christian Kaboré est né le 25 avril 1957. Après son baccalauréat obtenu en 1975, Kaboré suit des études d’économie et de gestion à l’Université de Dijon en France. Il en sort avec un DESS en gestion et le Certificat d’aptitude à l’administration et à la gestion des entreprises en 1980. Le jeune diplômé rentre alors au pays. Militant de l’Union de Lutte Communiste Reconstruire (ULCR) à la faveur de la Révolution d’Août, il est nommé en 1984 Directeur Général de la Banque internationale du Burkina jusqu’en 1989.

Après le 15 octobre 1987 qui a vu le Président Sankara assassiné, l’ULCR n’a plus de vie organisationnelle ; ses responsables sont embastillés et/ou terrorisés. Son premier leader s’exile. Quelques militants tremblotants et désorientés dont Roch finissent par réjoindre le Front Populaire, direction politique du mouvement de la Rectification.

Ainsi en 1990 pendant que le mouvement de Rectification appréhende sa mutation pour être au goût démocratique du jour, Roch Marc est nommé ministre des Transports. En 1991, il passe ministre Chargé de l’action gouvernementale.

En mai 1992, il est élu député de la province du Kadiogo sous la bannière de l’ODP/MT. Il ne va pas siéger à l’Assemblée nationale puisque entre 1992 et 1993, il occupe successivement les postes de ministre des Finances, puis ministre chargé des Relations avec les Institutions. Le 22 mars 1994, il est nommé Premier Ministre.

La primature va être un passage chaud marqué notamment par des privatisations contestées d’entreprises d’Etat (les acteurs ont dénoncé des conditions de privatisation non transparentes) et des relations tendues avec le président Blaise Compaoré. Le 6 février 1996, Blaise Compaoré le remercie et le nomme Conseiller spécial à la présidence.

Aux législatives de mai 1997, il est réélu député dans la province du Kadiogo. Roch devient premier vice-président de l’Assemblée nationale qui avait comme président Mélégué Maurice Traoré. Aux législatives de 2002, il est reconduit et le 6 juin de la même année, il remplace Mélégué à la présidence de l’Assemblée Nationale.

Le Président du CDP et les relations tumultueuses

De son poste de Secrétaire exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès en 1999, Roch est passé président en 2003. A l’occasion du 2e congrès ordinaire du CDP tenu en août 2003, Roch est élu président de la nouvelle appellation de l’organe exécutif du parti : le Bureau politique national (BPN).

Il n’était pas certain que Roch puisse jouer les premiers rôles au sein du CDP. Déjà en 1995, Blaise Compaoré qui ne voulait plus de lui alors qu’il était Premier ministre l’a débarqué sans ménagement et l’a réduit en militant quelconque au sein du CDP. Roch était vice-président dans le Secrétariat exécutif du parti mais en réalité il n’avait aucune fonction précise tout comme d’ailleurs il avait passé un temps à se tourner les pouces à la Présidence du Faso en tant que conseiller du Président. L’hémicycle a été donc pour lui une belle opportunité.

Déchu de la présidence du CDP en mars prochain et certainement de la présidence de l’Assemblée nationale de la prochaine législature, que fera Roch ? Rien sinon que d’attendre en cogitant sur le fait que l’article 37 soit antidémocratique.

Par Michel NANA


Le CDP peut-il se passer de ses démons ?

Le Bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès convoque le Ve Congrès du parti pour les 2, 3, 4 mars 2012 alors qu’il devrait en principe se tenir au mois de juillet 2012. La décision a été prise lors de la 45e session ordinaire du Bureau politique national tenue le samedi 14 janvier 2012 dans la salle du Conseil Burkinabè des Chargeurs. Selon les membres du BPN, la date du congrès a été avancée pour permettre au parti de mieux s’organiser et de se " ranger en ordre de bataille " en vue de la préparation des élections municipales et législatives de 2012. Dans la logique des élections de 2012, le Bureau exécutif national a d’ailleurs produit un rapport sur la stratégie électorale du parti. Ce rapport aborde notamment le contexte de l’organisation des élections, la stratégie électorale et les critères de choix des candidats. Le congrès de mars prochain devrait se pencher sur ces aspects.

Ce congrès devrait permettre au parti de pouvoir réfléchir à son existence en rapport avec les changements qui interviennent. Le thème est d’ailleurs évocateur : " Face aux mutations sociales, économiques et politiques, impulsons, dans la cohésion, une nouvelle dynamique au CDP ". A travers ce thème de réflexion le parti au pouvoir veut se mettre en phase avec l’ordre nouveau qui s’installe en matière de gouvernance politique, économique et politique.

Un parti qui n’a pas respecté ses principes

Dans ses principes de création, le Congrès pour la démocratie et le progrès se définit comme un parti aux idées progressistes défendant la démocratie, les libertés individuelles et collectives. La social-démocratie qu’il entendait promouvoir devrait assurer la justice sociale, l’égalité entre les citoyens et la démocratie. Le CDP écrit que dans la logique de la social-démocratie, " s’imposent la moralisation de la vie publique et la lutte contre l’impunité qui détruisent tous les efforts de développement et conduisent les populations à penser que les autorités banalisent voire encouragent l’injustice sociale qui freine l’avènement d’une société prospère ".

Après plus de deux décennies d’exercice du pouvoir d’Etat, le CDP n’a pas fait mieux que de faire émerger une société fortement déséquilibrée entre une minorité qui s’accapare plus de la moitié des richesses nationales et une majorité qui peine à s’en sortir ; entre faune politique fortement monolithique qui côtoie la dictature. Il y a la mal gouvernance couronnée par l’injustice et l’impunité. Ce sont justement tous ces ingrédients qui ont plongé le Burkina Faso dans une crise grave au premier semestre 2011 et qui pouvaient conduire à des solutions radicales quant à l’accession au pouvoir d’Etat. Ces ingrédients ont été créés, suscités et entretenus tout au long du règne du CDP qui s’est trouvé pris dans son propre piège, mis en cause et indexé pour sa responsabilité dans la situation non enviable que vivent le Burkina Faso et ses citoyens.

En matière de démocratie, d’égalité, d’équité et de justice sociale, le bilan du parti majoritaire est scandaleux car en fait, il a passé son temps à lutter pour survivre usant de tous les subterfuges, des assassinats à la corruption en passant par la politisation à outrance de l’administration publique et des revirements selon ses convenances par rapport à un certain nombre de consensus acquis des dialogues engendrés par les luttes de revendication.

Pris à la gorge par le contexte

Le CDP est dans la logique de réviser pour une énième fois la Constitution pour permettre au Président actuel de prolonger son mandat. C’était sans compter avec la résistance interne des acteurs politiques, sociaux et des partenaires techniques et financiers. C’était aussi sans compter avec le printemps arabe qui a posé de façon évidente la problématique des longs règnes et la nécessité de l’alternance. Pour sûr, le Burkina Faso est attendu au tournant par rapport à cette question de l’alternance. Les révolutions arabes ont remis en cause les modes de gouvernance et de répartition des richesses dans les pays.

A ce contexte des pays arabes viennent s’ajouter les reflexes d’alternances de plus en plus récurrentes dans les pays africains. A l’occasion des présentations des vœux au CDP, Roch Marc Christian Kaboré a particulièrement loué la " transition réussie au Niger qui force l’admiration ". Il a félicité la " classe politique nigérienne " et les militaires qui ont permis la transition. Roch rappelle qu’au Maghreb, au Moyen-Orient, " le vent du printemps arabe a soufflé et emporté des régimes dont la stabilité semble garantie. Ces soulèvements populaires spontanés, s’ils expriment les aspirations des peuples à la liberté, à la démocratie et au progrès social, n’engendrent pas moins des paradoxes sociaux, culturels et institutionnels qui indiquent la complexité de l’évolution sociale et économique actuelles dans le monde. Aujourd’hui, le mouvement de contestation se développe et s’étend en Europe suivant des interrogations profondes sur la trajectoire de ces soulèvements, leurs ressorts et leurs perspectives ".

Ce n’est pas la faute à Roch, ni à son CDP. Le mouvement est global et finit par gagner le pays des hommes intègres. Qu’il le veuille ou non, le CDP comprend que les événements sont dans une logique de changement et il devrait tirer des leçons face aux " mutations ". Les évènements ne sont pas qu’externes puisqu’au sein même du parti, les différents mouvements appellent à la révision des pratiques. Entre la vieille garde qui tient les points stratégiques du parti et la jeune génération qui aspire à jouer un rôle plus accru, il y a des réaménagements à faire, mais aussi et surtout la marque déterminante de la " famille " présidentielle à prendre en compte.

A l’approche de 2015 où Blaise Compaoré devrait prendre sa retraite, le mouvement sera plus électrique à l’interne et il est certain que des militants feront encore sécession pour créer des partis comme cela s’est vu dans d’autres pays où les " présidents fondateurs " ont quitté le pouvoir.

Ce qui semble évident, dans le devenir du CDP et/ou des mutations qu’il connaîtra, tiendra à l’approche qui sera faite par rapport à l’article 37. Si sa révision reste à l’ordre du jour comme tout le laisse à le croire, alors le nécessaire sera fait pour que la prochain président du CDP soit de la même veine et que les prochains élus soient de cette mouvance.


Pourquoi ils veulent chasser Roch !

Le Burkina Faso est à une phase déterminante d’une histoire politique : en 2015 Blaise Compaoré devrait prendre sa retraite, mais sa famille ainsi qu’une bonne partie de ses partisans ne l’entendent pas de cette oreille. Malgré les résistances des partis politiques, des acteurs de la société civile, malgré la mise en garde formulée un peu partout, malgré le camouflet reçu dans le cadre des travaux du Conseil Consultatif pour les Réformes Politiques (CCRP), la famille présidentielle et ses partisans de la prolongation du mandat du président tiennent à modifier l’article 37. Leur stratégie est de profiter des actions à leurs données. Ils veulent en un premier temps placer un de leurs hommes à la tête du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), parti par lequel la chose devrait transiter. Cela passe nécessairement par l’éviction de Roch qui est actuellement accusé de tous les maux. On estime que son engagement pour l révision de l’article 37 n’est pas sincère, qu’il aurait du convoquer un congrès extraordinaire après les manifestations de avril-mai 2011, que sa position est peut claire etc. Pour une fois celui-ci semble avoir eu le courage de son intelligence pour prendre les devants avant qu’il soit débarqué.

A sa place, deux prétendants tous issus de la mouvance de la prolongation des mandats : Arsène Bongnessan Yé et Ernest Paramanga Yonli. Qui des deux sera choisit ? La famille présidentielle et son premier cercle en décideront. Après le remplacement de Roch, les " révisionnistes " pourraient investir l’Assemblée nationale et les municipalités après les élections. Pour la suite, l’évidence s’imposera.

Bendré

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Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2012 à 01:46, par Nagis Merci Sgr En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    Il a bien vu. Mieux vaut pour lui partir avant que les choses ne soient aux pires. Christian, va, car ton engagement chrétien ne te permet pas de vivre dans des obscurités. Un seul est Roi : Le Christ. Que ta Foi et ton engagement serein soient toujours au devant de tout.

  • Le 26 janvier 2012 à 01:46 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    TOUS CA C’EST BIEN BEAU. L’ESSENTIEL EST KIL NE FAUT PAS K AUCUN D’EUX QUITTE LE FASO AVEC NOS CANTINES DU TRESOR PUBLIC.

  • Le 26 janvier 2012 à 01:50, par Wagatisera En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    Ça commence à sentir la fin là. Ils ont construit leur affaire sur du mensonge et la réalité va les attraper bientôt. Ils ne sauront plus bientôt à qui faire confiance les yeux fermés, ils n’arrivent plus à démêler le fidèle du faux fidèle.

  • Le 26 janvier 2012 à 02:20 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    Très bel article sur l’analyse interne du CDP.Les deux ne peuvent pas diriger le CDP a la phase actuelle .Ye n’a pas les moyens pour avoir les gens avec lui , il est un egoiste politique il est tout seul aujourd’hui ,il n’a aucun soutien à part ses parents de Bagassi . Politiquement il n’est rien , personne ne veut se battre pour lui . C’est un mauvais leadr qu’il ne faut pas trop suivre . La preuve , Blaise Compaore l’a mis au garage par les memes methodes qu’il utilise actuellement . Yé a la tete du CDP , Une grande sission est en vue . Yé est bien le sapeur pompier du groupe mais il ne pese pas lourd .
    Le pire sera de faire venir Ernest . Celui ci n’est qu’un arriviste . Il ne peut meme pas diriger une commune a plus forte raison un parti politique . Qu’est ce qu’il connait du fonctionnement d’un parti ? rien Il n’a jamais été un militant de base qui s’aurait battu pour edification d’une organisation ? Son air enbu mettrait le CDP dans une situation sans presedante et Blaise payera les pot cassés.
    Yonli n’a rien fait à l’ambassade des USA , ce sont les memes , lui et Tertius , ils croyent que parler ressout les problemes des masses. Que le CDP mette ou que Blaise mette Yonli ou Ye sa ils ne pourront pas contenir le printemps du Burkina qui se dessine à l’orizon .

  • Le 26 janvier 2012 à 03:10 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    un tres bon article. Il faut savoir quitter avant que le peuple ne te fasse partir !!

  • Le 26 janvier 2012 à 05:37, par COMPAORE En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    DJIBRIL BASSOLET EST LE SEUL QUI PEUT GOUVERNER LE BURKINA APRES BLAISE COMPAORE>

    • Le 26 janvier 2012 à 17:18, par mackiavel En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

      L’article est réellement bon pour une fois au Faso. En réalité, ce monsieur a compris qu’il risque de rater le RDV de l’histoire si l’article 37 est révisé. Il a parlé trop vite à l’époque et aujourd’hui il ne sais pas comment annuler ce qu’il a dit à propos du caractère antidémocratique de cet article.
      Il lui faut juste avoir le courage et proposer sa candidature pour barrer la route à son chef. En revanche, que Dieu nous épargne de Bassolet. Il nous doit de l’or.

  • Le 26 janvier 2012 à 08:55, par le moaga !!! En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    ils n’ont pas le choix. Pays est chaux. C’est BC qui doiot cédé le pouvoir. Ne vous arrêtez en chemin il faut arrivé jusqu’à la tête.

  • Le 26 janvier 2012 à 10:22, par Sans intention de nuire En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    Trop de legèreté et d’à peu près dans cet article.

    Exemple : vous définissez "ULCR" : union des luttes communistes reconstruire". tiens ! le cabaret n’est pas loin de chez vous. Invite moi alors. Cordialement !

    • Le 26 janvier 2012 à 17:02, par kanantoko En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

      Tient, penser contre a toujours été le plus simple à faire. Et si tu essayait de développer avec lourdeur et plus de précision ce que tu as dans la tête ? C’est ça, ça ne connait pas développer une petite idée. ça ne connait que déceler les erreur de frappe de ceux qui pensent et qui écrivent pour passé pour quelqu’un. vas te faire voir.

  • Le 26 janvier 2012 à 10:49, par Demo En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    Salut à tous,....tout ca c’est leur probleme.A bon entendeur,Salut.

  • Le 26 janvier 2012 à 13:08, par Belem Ousmane En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    Tres bonne lecture de la situation Nationale que les actions du CDP ont contribué à instaurer au Burkina.
    Mais pour Roch, un proverbe dit : Tu recolte ce que tu a semé.

  • Le 26 janvier 2012 à 16:53, par Pawanézambo En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    YE ou YONLI tout commence par Y donc Z n’est plus loin.
    Qui vivra verra !

  • Le 26 janvier 2012 à 19:11, par La Bénédiction En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    Bonjour ! Je pense que la décision de Roch de céder son poste de président du CDP peut doit être appréciée positivement. C’est tout de même un bel exemple. Si ce que le camarade Roch dit est vrai( donner des rôles plus accrus aux femmes et aux jeunes), alors main dans la main pour construire notre beau pays.

  • Le 27 janvier 2012 à 01:24 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : La fin d’un parcours mouvementé ?

    Merci pour ce t’article. Pourvu que les printemps arabes leur donné à réfléchir. Ce qui est sûr, c’est que notre pays est au bord du kao ! Nous aimons tous ce pays. Pauvre certes mais digne(le Burkina) et les autorités devraient prendre l’exemple sur ces pays qui nous entourent(Mali,Niger,Ghana,Bénin)en matière d’alternance, j’éviterai de citer la Côte d’Ivoire et le Togo parce que ce ne sont pas de bons élèves pour le moment. Ce qu’on doit se dire c’est que "bon grée mal grée" le Burkina va se défaire de ce dicta. Il faut que nos dirigeants comprennent.
    Pour finir je dirai qu’on peut pas martyriser un peuple éternellement. Tôt ou tard y a la libération même si cela doit se faire dans la douleur.
    Si nous aimons notre pays faisons de telle sorte que le peuple vive dans la paix. N’oublier surtout pas qu’un peuple qui à faim n’est pas un peuple libre.

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