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ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

Publié le vendredi 20 janvier 2012 à 00h31min

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Le vendredi 13 janvier 2012, Ablassé Ouédraogo, le président de "Le Faso Autrement," accompagné du vice-président du parti, Amosse Oubda, et du secrétaire exécutif, Alphonse Sédogo, a rendu visite aux Editions "Le Pays". Il s’agissait pour cette délégation de "Le Faso Autrement" de se rendre compte de l’évolution du journal et féliciter la direction pour tout ce qui a été réalisé. Après la visite des installations, il s’est prêté aux questions des journalistes. Nous vous proposons le contenu des échanges.

"Le Pays” : Quelle est votre appréciation de la décision du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) de rappeler à l’ordre les partis non encore à jour ?

Ablassé Ouédraogo, président de "Le Faso Autrement” : Nous, nous soutenons cette démarche du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) parce qu’on parle de 165 partis. C’est devenu comme un jeu. Quand on vous donne le chiffre de 165, c’est faramineux. Est-ce que vous pensez que notre pays a besoin d’un tel nombre de partis, surtout qu’il y a des partis qui n’existent que sur le papier ? Cela devient un encombrement sur la voie publique. Il vaut mieux donc, par des mesures comme celles du MATDS, essayer de donner une valeur à la qualité d’un parti. Si tout le monde peut se lever et créer un parti, cela devient quelque chose de vulgaire et de banal. Nous, nous disons que cela va aider à clarifier la scène politique nationale.

Pour être un parti, il vous faut un certain nombre de gages et de garanties. Le minimum pour un parti, c’est de respecter ses textes, les statuts, le règlement intérieur, et d’avoir un siège. Vous ne pouvez pas dire que vous êtes un parti quand vous êtes dans la nature. Nous, nous félicitons le MATDS pour cette action qui va aider à clarifier le paysage politique de notre pays, surtout que 2012 va être une année où nous aurons des élections couplées. Nous, au parti Le Faso Autrement, nous disons que 2012 sera une année charnière, car c’est le démarrage du changement. Donc, il convient de voir les acteurs qui peuvent réellement apporter quelque chose à notre pays.

Comment le parti Le Faso Autrement prépare-t-il ces consultations électorales ?

Nous avons obtenu notre récépissé officiellement le 12 septembre, donc nous existons officiellement. Depuis septembre, nous travaillons à nous implanter sur tout le territoire national. Nous sommes conscients que le Burkina Faso n’est pas aussi petit que cela et que nous aurons du mal à aller sur tout le territoire national, mais nous ferons le maximum. Nous voulons être un parti national et nous sommes certains que nous allons avoir une représentation nationale. Donc, à ce jour, nous nous investissons en allant au contact des populations. Je vous donne simplement une illustration. Dimanche dernier (NDLR : dimanche 8 janvier, l’interview ayant eu lieu vendredi 13) nous étions à Kokologo le matin et l’après midi, nous étions à Pissy.

Je me prépare à aller à Fada où nous allons rencontrer Sa Majesté le roi du Gulmu. Nous allons à Monobtenga, à Dapelgo, nous allons partout où nous avons des sollicitations. Avant de venir ici, j’étais avec des délégués venus de Téma, qui demandent à être accompagnés dans la mise en place du bureau du parti Le Faso Autrement. Je répète que nous n’allons pas avoir une présence comme les partis qui nous ont devancés, mais nous serons présents pour les consultations qui vont venir au mois de novembre.

Quelle appréciation faites-vous du budget exercice 2012 qui vient d’être adopté, au regard des contextes national et international ?

Vous savez, un budget, de façon globale, ne vous dit rien. Il n’y a que ceux qui sont dans l’exécution, qui peuvent vous expliquer pourquoi ils ont mis de l’argent pour telle rubrique et moins pour telle autre. Si c’est analyser le contexte national par rapport à la situation internationale, certainement, comme tous les autres pays, le Burkina va souffrir. Parce que la crise est une réalité au niveau international et naturellement, nos économies sont trop petites, si bien que quand les économies des autres pays souffrent, cela se ressent directement sur les nôtres surtout que notre monnaie, c’est le franc CFA, nous sommes liés à l’Euro.

Si l’Euro a des pépins, sûrement, nous aussi, nous allons en pâtir. Certainement que 2012 sera une année difficile sur le plan économique. Mais au niveau du parti Le Faso Autrement, nous avons des possibilités pour que le Burkina Faso s’affirme en interne. Il suffit simplement d’identifier au niveau des villages les potentialités qui peuvent être développées et faire le développement à partir des villages. Comme le développement a un effet de contagion, quand un village commence à montrer des résultats, les villages environnants en bénéficient. Jusque-là, notre malheur est qu’on a voulu faire le développement de haut en bas. Ce sont les grands centres seuls qui en ont bénéficié.

Et ce que nous avons constaté aussi qui n’est pas heureux pour notre développement est que le développement, est conçu dans des bureaux climatisés de la capitale. C’est-à-dire que des gens s’asseyent et disent, par exemple, nous allons donner un forage à tel village, sans être allés sur le terrain pour voir si les villageois en ont besoin. Mais comme le Burkinabè est courtois, vous installez un forage, après votre départ, il le regarde. Cela fait que beaucoup d’infrastructures sont à l’abandon parce que les populations n’ont pas été impliquées. Nous, nous responsabilisons nos populations et leur donnent le minimum de moyens pour qu’elles s’organisent et qu’elles produisent.

Vous, en tant que président de Le Faso Autrement, pensez-vous qu’il y a des choix que le gouvernement peut opérer économiquement pour atténuer les effets de cette crise internationale ?

Quand j’entends un programme pour un Burkina émergent..., ça me faire sourire. Nous avons un problème fondamental ici au Burkina, c’est donner suffisamment à manger, à boire, à se soigner et à se loger à nos populations. Quand vous regardez le classement du PNUD, au niveau de l’indice du développement humain, le Burkina est 181e sur 187 et l’on pense qu’on peut devenir émergent ! Le Brésil est un pays émergent, 6e économie mondiale, l’Inde est un pays émergent, la Malaisie aussi. Pouvons-nous nous comparer à ces pays-là ?

Je pense qu’en matière de développement, il faut être sérieux. Ce qui devait nous préoccuper ici au Burkina Faso, c’est le développement de ce que nous avons entre les mains, nos ressources humaines qui sont notre richesse fondamentale. Pour nous, un effort particulier doit être fait pour l’agriculture et l’élevage pour nourrir les populations et le volet santé doit être une préoccupation du gouvernement. C’est important qu’on donne de la valeur à nos ressources humaines en leur donnant de quoi manger, en leur donnant la santé et en leur donnant l’éducation.

Quand on voit la dénomination de votre parti, on voit que vous prônez le changement, l’UPC de Zéphirin Diabré aussi. Êtes-vous prêts à vous joindre à lui pour oeuvrer pour le changement ?

On dit que c’est l’union qui fait la force. Dans tous les pays du monde où il y a la démocratie, on finit toujours par avoir des alliances. Si vous voulez aller seuls, c’est que vous êtes forts. Il y a 165 partis au Burkina et chacun aspire au pouvoir. Donc, s’organiser avec d’autres partis politiques devient incontournable et nous, nous sommes un parti ouvert pour peu que nous ayons des passerelles communes au niveau des idées et au niveau des ambitions. Nous, nous ne voulons pas faire comme ce qui se fait actuellement. Voilà pourquoi nous nous appelons Le Faso Autrement.

Et si c’est le CDP par exemple ?

La façon de conduire les choses dans notre pays ne nous satisfait pas. C’est pour cette raison que nous avons créé Le Faso Autrement. Si on discute et le CDP accepte de changer en allant vers ce que nous, nous ambitionnons, je pense qu’on peut trouver un terrain d’entente. Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes des frères et le pays nous appartient à tous. Il s’agit de trouver des voies pour que le Burkina soit suffisamment fort. Si vous devez vivre dans la misère, ce n’est pas la peine de vivre. Nous, notre préoccupation au parti Le Faso Autrement, c’est comment le Burkina va évoluer dans les prochaines 50 années. On ne peut pas continuer à faire comme durant les 50 années passées.

Malheureusement, personne n’a pensé à évaluer ce qui s’est passé les 50 dernières années. Si le CDP est prêt à se muer et à aller au changement réel, il n’ y a pas de raison qu’on ne travaille pas avec eux. Nous ne sommes contre personne. Diabré est un Burkinabè comme moi et j’estime qu’il a pour ambition un Burkina meilleur. Il prône le changement et nous aussi, nous voulons le changement. Donc, il n’ y a pas de raison qu’ à partir d’un certain moment, on ne regarde pas dans la même direction. Si la volonté politique existe chez l’UPC, Le Faso Autrement verra en temps opportun comment mener des pourparlers. Diabré était ministre des Finances quand moi j’étais ministre des Affaires étrangères, et on se connaît suffisamment. Il n’ y a pas de difficultés, outre mesure, avec lui.

Pourriez-vous travailler avec les partis sankaristes ?

Avec tout le monde.

Tout le monde parle de changement au Burkina, le changement passe-t-il forcément par l’alternance, comme disent les Sénégalais, "dégager ce régime " ?

Il faut être réaliste. Le régime actuel et nous tous, nous en avons fait partie, est au pouvoir depuis près de 30 ans. Moi je me réfère toujours au syndrome de Peters qui dit que quand vous restez trop longtemps à un endroit, au lieu d’avancer, vous reculez. Mais dans la mentalité du Burkinabè, quand vous restez trop longtemps quelque part, on finit par dire que c’est comme ça. On a l’habitude de faire avec et on oublie ce qui vous entoure et on continue de vouloir faire la même chose même quand le contexte a changé.

Autrement dit, Blaise Compaoré ne devrait pas se présenter en 2015 ?

Ce n’est pas moi qui le dis, lui- même, il l’a dit. Le président Compaoré, au sortir des assises nationales du CCRP, a dit qu’en ce qui le concerne, il était là jusqu’en 2015. Il dit de ne pas lui poser de questions sur 2015 et 2017. Je me dis que pour qui sait lire politiquement les messages, le président Compaoré a dit : moi mon problème, c’est atteindre 2015. Nous, nous le prenons au mot et nous disons que le parti Le Faso Autrement sera fin prêt en 2015 pour assurer l’alternance.

Concernant la question des cantines de Guiro, on ne vous a pas entendu vous prononcer publiquement, quelle en est votre lecture ?

D’abord, j’ai une question publique à poser : est-ce que dans ce pays, il y a une structure de l’Etat ou un individu qui s’est plaint pour une disparition d’argent ? Non. C’est le système qui est ainsi fait et qui fonctionne de la sorte. En fait, M. Guiro, que je connais bien, nous sommes promotionnaires et je crois que c’était un ou deux lits au dortoir qui nous séparaient quand on était à l’internat au Lycée Zinda, a joué de malchance et il est victime du contexte. Il est même dans une situation de non-justice parce que l’infraction qu’on lui reproche, c’est de posséder de l’argent. A partir du moment où personne ne s’est plaint d’une perte d’argent, pourquoi s’agite-t-on de la sorte ? Si c’est le fait que des enfants ont eu un train de vie qui dépasse celui qu’ils devraient avoir, ce n’est pas la première fois au Burkina que cela se passe !

Il y a quelques mois, les enfants d’un très haut responsable encore en activité dans ce pays, ont eu le même comportement, si ce n’est pas pire. Tout le monde l’a su sur la place publique, mais personne n’a dit d’aller fouiller dans les maisons des parents concernés. Au tour de Guiro, on dit d’aller regarder. Guiro n’est-il pas un Burkinabè comme les autres ? Mieux, dans notre pays, le Premier ministre, lui, se réjouit qu’on ait coincé Guiro et qu’on l’ait sanctionné. Il devait au contraire s’attrister parce que cela veut dire que le système est en faillite. Comment voulez-vous qu’un seul individu puisse avoir pour lui seul près de deux milliards quand les voisins ne peuvent pas manger un jour ? C’est choquant, c’est indécent, c’est inacceptable ! Mais au-delà de cela, si vous voulez prendre le problème de Guiro dans une démarche logique, il n’est qu’un faible maillon de la chaîne, de tout le système.

Moi, je dis que c’est tout le système qu’il faut changer. Même en sanctionnant Guiro rapidement par un décret, quelles sont les mesures qu’on a prises pour réduire ou éliminer l’enrichissement illicite ? Quelles sont les mesures qu’on a prises pour circonscrire le délit d’apparence ? Est-ce que dans notre pays, il y a une loi qui dit qu’on doit avoir tel montant de disponible dans votre maison ? Cela n’existe pas. Certes, Guiro, c’est de l’argent et ça frappe aux yeux. Regardez tous les grands bâtiments à travers notre pays. Quand vous demandez c’est la maison de qui et qu’on vous donne le nom de la personne, par rapport à ses revenus, vous tombez des nues. Quand vous grattez un peu, c’est quelqu’un d’autre qui est derrière. Vous prenez l’exemple des entreprises, le système de prête-nom. Beaucoup d’entreprises appartiennent à de hauts responsables.

C’est pour cela d’ailleurs que lorsqu’il y a des marchés publics ouverts, ce sont eux, les premiers attributaires. Une question fondamentale que je pose, l’argent de chez Guiro, la destination finale, c’est où ? Si les gendarmes arrivent à identifier la destination finale de l’argent, l’origine peut être déduite. De toute façon, ce qu’on peut reprocher à Guiro, c’est la corruption. Mais qui peut dire, j’ai donné 50 millions de F CFA à Guiro parce qu’il m’a exonéré de tant de francs CFA ? Cela n’existe pas, c’est comme ça qu’eux tous fonctionnent. Et Guiro n’est pas fou, il a dû voir quelqu’un faire ou on a dû l’encourager. Il avait déjà été presque sanctionné, il y a 4 ans, mais ce n’est pas allé loin parce "qu’il n’est pas n’importe qui". Et Guiro a été décoré le 11 décembre 2011.

Le même Guiro a dit que s’il a été décoré, c’est qu’on l’encourage à continuer ses activités. Mais tout ça, ce sont les activités de Guiro. Nous, au parti Le Faso Autrement, nous disons que le gouvernement, c’est comme un train en train d’arriver en gare pour ne pas dire un gouvernement aux abois et qui veut des actions d’éclat pour faire apparaître aux yeux de la population, qu’il contrôle la gouvernance. Ce n’est pas ça la réalité ! Nous, nous disons : accélérons le changement pour pouvoir avoir un Burkina plus propre, un Burkina qui peut travailler pour l’avenir de la jeunesse et pour l’avenir de la femme dans notre pays. Pour nous, l’affaire Guiro, c’est comme un coup d’éclat tout juste pour paraître. Et je dis avec insistance, personne n’a dit qu’il a perdu de l’argent ; donc, c’est tout le système qui est ainsi fait et qui fonctionne comme ça. Il faut les balayer. Je ne dis pas que Ousmane Guiro n’est pas coupable, mais qui peut donner la preuve qu’il a bénéficié d’argent pour avoir donné des compensations ?

Et à partir du moment où, vous le savez, l’argent n’a pas d’identité, dès que vous avez de l’argent dans votre poche, c’est votre argent ! Et à partir du moment où l’argent est avec Guiro, c’est son argent ! Levez-vous et parcourez toute l’administration, quel papier pouvez-vous établir si vous ne donnez rien ? C’est tout simplement parce que les revenus sont très faibles.

Donc, vous voulez dire que Guiro a été l’objet d’un règlement de comptes ?

Moi, je vous ai dit qu’il est victime du contexte et il a joué de malchance. Il a joué de malchance parce qu’on l’a appâté. Victime du contexte parce que le gouvernement est en difficultés et il a besoin d’action d’éclat pour dire qu’il contrôle la situation. Mais tout le monde sait que ce n’est pas comme ça que ça se passe.

Donc selon vous, on peut s’amasser une fortune sans qu’on s’en émeuve tant qu’il n’ y a pas de plainte de perte et peu importe comment on l’a acquise ?

Nous sommes dans un système, où on n’a pas de loi qui interdise de vivre au-delà de ses moyens. Vous pouvez avoir un revenu de 50 000 francs et apparaître comme recevant 500 000 F par mois. Ce n’est pas interdit. Il n’ y a pas de loi. A partir de ces instants, qui est-ce qui vous empêche d’avoir de l’argent si personne ne peut démontrer que vous l’ avez eu de façon frauduleuse ? C’est-à-dire que c’est le système qui est ainsi organisé et c’est ce système qu’il faut défaire. Guiro n’est pas le seul. On nous a dit qu’il y a un ministre qui a envoyé 36 millions à la BICIA-B. Mais où était cet argent ? Vous allez voir peut-être que dans les semaines et les mois à venir, d’autres scandales vont éclater. Ce pays est pourri d’argent.

Propos recueillis par Boureima DEMBELE


Ablassé Ouédraogo dans le livre d’or

« Notre visite ce matin aux Editions "Le Pays" nous confirme la qualité et le professionnalisme des animateurs de cet organe qui a une place de choix dans notre pays. La qualité de l’information, l’objectivité dans l’information et la diversité dans le journal "Le Pays" sont des forces qui amèneront l’équipe, autour du Fondateur Sigué que nous saluons, très loin. Au seuil de l’année 2012, nous souhaitons au journal "Le Pays" une expansion et un renforcement de ses capacités. Le parti "Le Faso Autrement" remercie l’équipe du journal "Le Pays" pour son accompagnement et se met à sa disposition pour faciliter l’information juste et objective afin d’éclairer tous les Burkinabè. Au Directeur général Cheick Beldh’or SIGUE et à son équipe, tous nos encouragements ! »

Ablassé OUEDRAOGO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 20 janvier 2012 à 01:06 En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Je pense que ce monsieur a deja fait parti de ce systme qu’il a aider a metter en place.....

  • Le 20 janvier 2012 à 01:40, par Karissa datou En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Je suis ravi de me rendre compte que le pays a encore a l’affut, des hommes integres, francs, honetes, connaisseurs et dignes pour sauver le pays.
    Le peuple honete compte sur vous

  • Le 20 janvier 2012 à 02:08 En réponse à : Georges Savadogo douanier modele, enfants benis plein de reussite

    Lefaso.net,

    s’il vous plait, vous ne pouvez pas passer sous silence la reussite avec brio de Filippe Savadogo (ancien ministre de la culture) au test de recrutement du representant de l’OIF a l’ONU a New-York. C’est tout un honneur pour toute l’Afrique dont un fils a reussit a battre au concours des Francais, Canadiens francophones, marocains, algeriens, tunisiens...
    Vu qu’on evoque le cas de Mr Guiro (douanier), profitons rappeler aux jeunes douaniers qu’en son temps, les douaniers n’etaient pas corrompus. Le papa de Filippe Savadogo a ete longtemps directeur regional de la douane de Bobo et il est decede avec comme biens juste sa maison modeste a Yako. Il est etonnant que ce douanier hors pair non corrompu n’aie pas encore recu une rue de Ouaga baptisee a son nom. Son integrite a apporte la benediction a sa progeniture qui sans exception a reussi. Tous les enfants de Georges Savadogo sont des hauts cadres du Burkina ou de grands operateurs economiques, tous sans exception.

  • Le 20 janvier 2012 à 07:48, par Nongodo du Faso En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    J’ai un respect religieux pour ce Monsieur, à cause de son intelligence, son franc parler et son courage de critiquer le systeme dans lequel il a evolué dans le temps. J’ai confiance qu’il yaura l’alternance de gré ou de force.

    • Le 20 janvier 2012 à 15:12, par le pilote En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

      j’ai un profond respect pour lui mais j’ai egalement l’impression qu’il prend fait et causes pour guiro.lui qui connait mieux le systeme mieux que nous.quelle est sa position reélle ?doit on lui faire reéllement confiance après quelques années de flirte avec le système.je l’aime beaucoup mais j’ai peur.le fait d’avoir composer avec le système auparavant peut etre un handicape pour lui

  • Le 20 janvier 2012 à 08:25, par monoeil En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Monsieur le Président du Faso Autrement, on vous demande votre appréciation par rapport au budget 2012, vous ne trouvez qu’à dire que le budget de façon globale, ne vous dit rien. le budget de l’etat, il est global mais bien détaillé en chiffres, par titres, par secteurs et par nature dans la Loi de Finances. La loi de finances , elle est disponible et le rôle d’un parti d’opposition et de sucroit son Président c’est de disposer de la Loi de finances pour pouvoir faire l’analyse des priorités du Gouvernement et de faire des critiques constructives, parce que le budget, ce n’est que la politique chiffrée d’un Gouvernement. On ne vous a pas demandé d’analyser le contexte national, par rapport au contexte international, on vous connait ex DG Adjoint de l’OMC, donc maitrisant le commerce international, mais attendez qu’on vous pose la question, c’est ça aussi être resposonsable d’un parti.

  • Le 20 janvier 2012 à 08:39, par El présidenté En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Bien parlé dans l’ensemble et surtout en ce qui concerne l’affaire guiro.

  • Le 20 janvier 2012 à 09:12, par parlepasboku En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Une chose est sure cest que Ablasse est le genre de mec proche des populations de base . Arrangueur de foules, fin communicateur et charismatique a sa facon , je le vois bien comme president si ce n’est pas un coup foireux de l’enfant terrible de ziniare en tout cas.

    CE PAYS EST POURRI D’ARGENT" lui meme la dit , venant de lui cest parole d’evangile alors mes freres reveillez vous , reccuperons ses cantines derobees de la sueure des fronts de nos paysans , citoyens , femmes et enfants.

  • Le 20 janvier 2012 à 09:41, par Jaimemonfaso. En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    "Un Burkina émergent" me fait moi aussi sourire. Avec quelles ressources humaines voulons-nous émerger, si pendant plus de 20 ans on s’est atteler à détruire méthodiquement le système éducatif, plus particulièrement l’enseignement supérieur public ? Ce sont les hommes qui créent les richesses et non le contraire ! Ce sont les ressources humaines de qualité qui font émerger les pays et non les discours. Formez bien nos enfants et nos frères d’abord et vous verrez.
    Sans rancune.

  • Le 20 janvier 2012 à 13:36, par croco En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    mon type,ce que tu oublies,c’est que ce monsieur dont tu admires tant était dans le gouvernement du régime actuel,donc la prudence !!

  • Le 20 janvier 2012 à 14:09, par Nonga En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Le "Faso Autrement" et vous louvoyez sur un scandale aussi monstrueux que l’affaire Guiro au point de vouloir le disculper avant jugement ! Ils sont tous ainsi nos braves politiciens de ce pays qui se prétend être celui des Hommes intègres : constante incohérence temporelle du discours et minable manipulation des populations. En plus, cet ancien griot de Blaise et de son système qui agaçait ses collègues du gouvernement à l’époque au point qu’en privé lesdits collègues l’appelaient "vice-président" est très mal placé pour nous faire des leçons de droiture morale. Aussi longtemps que le cochon ne sera pas professeur d’hygiène publique aussi longtemps ce monsieur me fera toujours "sourire" en parlant d’intégrité !

  • Le 20 janvier 2012 à 14:24, par Yonaba En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Merci à l’internaute anonyme qui a parlé de Mr. Georges Sawadogo et de son intégrité en dépit du fait qu’il était en douane comme DR à Bobo. On peut et on doit aussi parler du célèbre Amirou Thiombiano ancien DG des douanes connu pour son intégrité inébranlable même par ses adversaires politiques de l’époque puisque, pour le dire en passant, ce digne fils du Burkina a été le fondateur du PAI. Merci de rappeler aux jeunes de ce pays que la douane n’a pas toujours été aussi pourrie comme elle est devenue de nos jours et qu’il est faux de croire ou faire croire qu’il n’y a que les jeunes douaniers qui soient les plus intègres !

  • Le 20 janvier 2012 à 15:20, par le Burkinabe de Hollywwod En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    je l’ai deja dit et je le repete. Guiro sera blanchi. La loi doit etre la meme pour tous les citoyen. il ne doit pas etre sacrifier pour plaire a des gens qui ne cherchent meme pas a progresser et qui sont jaloux de ceux qui reussissent

  • Le 20 janvier 2012 à 16:24, par Burkinabè En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Une seule chose me gêne à propos de Mr Ablassé Ouédraogo. Il a occupé le poste de ministre et après, il a ouvert une boîte de nuit le BEMBAO avec même les initiales de son nom. Quel en est la symbolique ? Je ne suis pas contre les boîtes de nuit. C’est même utile. Mais en tant qu’intellectuel, homme d’Etat, il devrait faire autre chose de plus exemplaire et instructif. D’autres acteurs peuvent faire les boîtes de nuit et les commerces divers. J’espère que je me trompe sur cette réalité.

  • Le 20 janvier 2012 à 17:12, par Rawende En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    A ceux qui le critique parce qu’il a été du pouvoir à un moment donné franchement vous êtes risibles. Parce qu’il a été au pouvoir il doit donc se croiser les bras et ne rien dire ???? C’est son droit d’avoir des idées aujourdh’ui divergentes de celles de ceux qui sont à la majorité.
    Il faut ramener le débat sur le fond. Est ce que ce que Ablassé dit est fondé, vrai ou pas et est ce que cela peut contribuer à faire avancer notre pays ??? Si oui qu’il ai été au gouvernement ou pas c’est une bonne chose pour notre pays.

  • Le 23 janvier 2012 à 20:08 En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Attention Zeph. Si tu pactises avec ce monsieur il va détruire ton parti de l’intérieur en cas de fusion. C’est une taupe de Blaise.

  • Le 23 janvier 2012 à 21:50 En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    Décidément à qui pouvons nous croire, quand les mêmes qui orchestraient la scène politique il y a quelques années reviennent en donneur de leçons.
    Vous avez bafouillé l’avenir de toute une génération, partager tous nos biens, détruire nos villages, ...

    Messieurs les individus de la même rare, vos verbiages nous attristent encore plus car nous ne vivons pas dans le même monde. Allez vous en.

  • Le 31 janvier 2012 à 05:35 En réponse à : ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE "LE FASO AUTREMENT" : "Un Burkina émergent... ça me fait sourire"

    soutient total a toi ablassé. Courage et ne cede pas aux attaques, c’est un bon signe. je vote pour toi. surtout restons serein et ne tombons ni dans la violence, ni dans les "petitudes". Pour ceux qui attaques depuis, ils peuvent continuer, On attend notre heure. on a vu ce qui s’est passé ailleurs et on est pret. Tu es le prochain locataire de kosyam. dors tranquille. Félicitation à Mr Savadogo et Mr Thiombiano.

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