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Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

Publié le jeudi 29 décembre 2011 à 04h49min

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Le lait, aliment complet, fait partie des produits de grande consommation au Burkina. Une flopée de marques (plus de 60) inondent le marché national depuis quelques années. Le nombre de marques, les dangers des produits laitiers de mauvaise qualité, les types de contrôles effectués sur ces produits par le laboratoire national de santé publique… ce sont entre autres questions abordées dans l’interview que nous a accordé Monsieur Karim Koudougou, le directeur du contrôle des aliments et nutrition appliquée du LNSP.

Lefaso.net : présentez-vous à nos lecteurs ?

Karim Koudougou : je suis le directeur du contrôle des aliments et nutrition appliquée au Laboratoire national de santé publique. La vérification de la conformité des produits à la réglementation, la vérification de la sécurité des produits, la contribution à la détection des fraudes et des falsifications sont entre autres les domaines d’interventions du LNSP. Le LNSP a pour missions le contrôle de la qualité sanitaire des produits agricoles, des denrées alimentaires et boissons, des fertilisants, des pesticides, des produits cosmétiques, des cigarettes et tabacs, des produits pharmaceutiques… ; le contrôle de marchandises pour la mise à la consommation ; la participation à la demande de l‘Etat, à toutes études et recherches nécessaires au développement des ressources ; la réalisation à la demande des juridictions, d’opérations d’expertises en matière d’analyses conformément aux textes législatifs l’habilitant à cet effet ; l’exécution à la demande de l‘Etat, de personnes morales de droit public ou de particuliers, des analyses et expertises des produits et marchandises ; la participation à l’élaboration de la législation et de la réglementation. Nous effectuons aussi des examens biomédicaux au profit des personnes physiques et morales.

Lefaso.net : Quels sont les différents types de lait consommés au Burkina Faso ?

Karim Koudougou : Je propose qu’on parle plutôt de produits laitiers car quand on parle de lait, il s’agit du produit de la traite des mamelles d’une vache, d’une brebis, d’une chèvre, d’une chamelle … et qui n’a subi aucun traitement.
Outre le lait frais (peu consommé), les principaux types de produits laitiers consommés au Burkina Faso sont : les laits fermentés (yaourts, laits caillés…), les laits concentrés, les poudres de lait, les laits pasteurisés, les laits stérilisés (UHT), les fromages…

Lefaso.net : Quelle appréciation faites-vous de la flopée de marques de lait sur le marché burkinabè actuellement ?

Karim Koudougou : La multitude de marques de produits laitiers (laits concentrés, poudre de lait, surtout) n’est pas mauvaise en tant que telle. En réalité, s’ils sont produits et conservés dans de bonnes conditions, ils contribuent à augmenter l’offre ; toute chose qui pourrait contribuer à faire baisser les coûts d’achat.
Pour ce qui concerne les laits concentrés sucrés, excepté les marques Bonnet rouge et Bonnet bleu, la majorité des autres marques sont en réalité du même fabricant. En effet, après avoir constaté que plusieurs marques de lait concentré sucré portaient le même numéro de lot, nous avions entrepris d’échanger avec les importateurs afin de mieux comprendre ce phénomène. C’est ainsi qu’il est ressorti que la majorité des laits concentrés sucrés sont produits dans la même usine ; et que les marques sont celles des distributeurs.
Dans tous les cas, il appartient aux consommateurs d’être très vigilants dans leurs choix.

Lefaso.net : Auriez-vous une idée du nombre de marques sur le marché burkinabè ?

Karim Koudougou : Nombre approximatif de marques des deux (02) principaux produits laitiers contrôlés par le LNSP :
-  Laits concentrés : près de trente cinq (35) marques (Bonnet rouge - Dairy Champ – Maya – Doreen – Cheval – Molly – JANUS – Laidia – OKI – Bella - Ca va bien – Mama - Bon plat – Laura – Royale – Lacstar – Lakora – Gaown – ARIELAE - Pomo – Peak - Punta Cana - Olaï - Bonnet Bleu - Prince – Floriane – Pearl - My choice – MASST – Margot – Russo – Luna – Ginny – Rosa).
-  Poudres de lait : près de trente (30) marques (NAN – Fonterra – LP - LAICRAIN – Jolait - Top lait - Bonnet rouge – Nido - Conaprole – Ecolat - Kerry Gold – Vivalait - Green flag – Milka – Purisima - Bridel – Maximilk – Synlait - NOURALAC – SIBON – Guigoz – OLGA – Kossam – VERONICA – Pura – Alimenta - Two cows – Super).

Lefaso.net : Effectuez-vous souvent des contrôles sur la qualité de ces différents laits ?

Karim Koudougou : Oui, pour ce qui concerne les produits que nous retrouvons lors de nos contrôles ou ceux qui nous sont apportés par des particuliers. Quand aux produits introduits frauduleusement sur le marché, seule la contribution des consommateurs pourrait permettre au LNSP de les contrôler.

Lefaso.net : Quels types de contrôles effectuez-vous concrètement ?

Karim Koudougou : C’est un contrôle sanitaire. Il consiste à rechercher systématiquement dans les produits laitiers mis à la consommation ou en vente dans les rayons des magasins, les différents dangers (ndlr : réponse à la question suivante). Outre ces dangers, nous contrôlons aussi l’étiquetage, la présence du lactose ainsi que la qualité organoleptique et descriptive.

Le contrôle de l’étiquetage nous permet d’apprécier la traçabilité du produit. Nous contrôlons la présence des informations minimales suivantes : le nom du produit, l’adresse complète du fabricant, la composition, le numéro de lot et la date de péremption du produit.
La présence du lactose : Il s’agit de sucre caractéristique du lait. C’est ce paramètre qui permet de caractériser un produit comme étant un produit laitier. Ce paramètre permet de confirmer ou d’infirmer la dénomination « Lait concentré » attribuée au produit.
La qualité organoleptique et descriptive : c’est une analyse macroscopique qui utilise les organes de sens. Elle permet de savoir si le produit ne présente pas de saveur, d’odeur ou de corps étrangers.

Lefaso.net : Quels sont les dangers éventuels si la qualité est douteuse ?

Karim Koudougou : Les dangers liés à la consommation de produits laitiers de mauvaise qualité :
-  Les microorganismes pathogènes (salmonelles, E. coli, staphylocoques à coagulase positive) : on les retrouve dans les produits laitiers fabriqués ou conservés dans des conditions d’hygiène inappropriées. Ils sont responsables de maladies infectieuses (fièvre typhoïde, de gastro-entérites, douleurs abdominales, céphalées, chute de tension artérielle, vomissements).
-  L’aflatoxine M1 : le contrôle de ce paramètre se justifie par le fait que cette substance, hautement cancérigène (pour le foie et les reins) est sécrétée dans le lait des mammifères nourris par des aliments contaminés par l’aflatoxine B1 (elle aussi hautement cancérigène). L’aflatoxine M1 peut se retrouver dans certains produits laitiers dont les laits concentrés, les poudres de lait, les laits pasteurisés et stérilisés.
-  Les métaux lourds (plomb, mercure cadmium, arsenic) : ils sont responsables de troubles neurologiques et mentaux, de saturnisme ou de surdité.

Lefaso.net : Avez-vous déjà mis la main sur des laits de mauvaise qualité sur le marché ?

Karim Koudougou : Oui. Il s’agit de la poudre de lait contaminé par l’aflatoxine M1, la poudre de lait non étiqueté conformément aux normes d’étiquetage et du yaourt contaminé aux microorganismes pathogènes (Salmonelles, E. coli, staphylocoques à coagulase positive).

Lefaso.net : Quelle a été la sanction ?

Karim Koudougou : Le LNSP ne pouvant pas directement sanctionner, il recommande aux autorités compétentes le retrait de ces produits laitiers du circuit de la consommation.

Lefaso.net : Quels conseils aux consommateurs pour éviter ces produits de mauvaise qualité ?

Karim Koudougou : Redoubler de vigilance dans le choix des produits en contrôlant l’étiquetage, les conditions de conservation surtout pour ce qui concerne les yaourts qui sont des produits très fragiles et doivent être conservés dans des enceintes réfrigérées ; éviter les produits laitiers conditionnés / reconditionnés dans des emballages non étiquetés conformément aux normes d’étiquetage (nom du produit, origine, date de péremption, numéro de lot, adresse du fabricant, …). Au besoin, exiger le certificat de contrôle sanitaire du LNSP.

Interview réalisée par Moussa Diallo

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Vos commentaires

  • Le 29 décembre 2011 à 01:01 En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    meme en chine,il y a pas autant de marques de lait sur le marché
    nous tombons souvent dans le rididule,surtout que ce sont des produits de qualité médiocre,de la contrefaçon venue du nigéria et de la chine

  • Le 29 décembre 2011 à 09:01 En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    cet interview ne me convaincs pas moi !

  • Le 29 décembre 2011 à 10:04, par Abeille En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    Anh anh ! On se trouve la Ligue des consommateurs ? Comment faites vous dans ce genre de cas ?

    La LCB doit faire en sorte que les manquements trouvés par ce laboratoire sont résolus au plus vite :
    - Le retrait pure et simple des produits du commerce
    - Et s’assurer que les sanctions ont été prises
    - Attirer jour et nuit les autorités du pays sur les produits que nous consommons.
    - Mettre en place avec les autorités compétante un programme de suivi des produits importés, en first les produits alimentaires et de grnade consommation.

    La ligue des consommateurs est interepellée, et je demande aux internautes que nous mettions la pression sur notre ligue afin qu’elle soit efficace.

    • Le 29 décembre 2011 à 12:36, par raogo En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

      J’ai été victime personnellement d’une qualité de lait que j’ai acheté sur le marché.
      J’ai été obligé de jeter la boite de lait car elle n’était pas comestible.
      A chaque fois que j’ai eu de pareil problème, j’ai remarqué que les dates de fabrications sont à chaque fois entre deux années avant la péremption.
      Je recommande à ceux qui commandent de commander des produits avant 4 à 5 ans avant que le produit se périme au lieu d’aller chercher des produits presque périmés.

      je demande au labo de publier ses résultats parce que c’est la population qui va payer le prix sur sa santé.
      Dés qu’un produit n’est pas bien, avertissement dans un premier temps, s’il y a récidive publication ou arrêt.

      • Le 29 décembre 2011 à 17:14, par Alexio En réponse à : Quallité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

        Mr Raogo vous avez contribuer a perreniser une infraction en jetant la boite sans denoncer l importateur a la ligue des consommateurs.Vous avez ommis votre devoir de citoyen.Le mal serait reduit par ce act et non la recommendation que vous preconisez.Ce n est pas de votre bord,par contre les instances crees pour ce travail.

  • Le 29 décembre 2011 à 10:34, par Le Burkinabè En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    Quelque chose ne va pas dans cette façons de procédé. Monsieur Koudougou nous dit que n’ayant pas la possibilité de sanctionner quand il découvre des anomalies ils recommandent aux autorités compétentes de les retirer du marché. Quand on connais la lenteurs de l’administration Burkinabè on peut être sûre que le temps que le processus aboutissent le produit se trouve en grande partie chez des consommateurs. Un contrôleur doit avoir le droit de saisir. Concernant le premier article j’avais parler de la DGSV (Direction Générale des Services Vétérinaires). Le vétérinaire a en effet le droit de contrôler et de saisir immédiatement les denrées d’origine animales. c’est ce qui se fait avec les viande à l’abattoir non ?

  • Le 29 décembre 2011 à 12:53, par Citizen En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    Bonjour, je vous avoue que cet article m’a été d’un grand bien. Maintenant, je serais très regardant quant à ces détails à chaque fois que j’achèterai un produit laitier ou tout autres. Mais c’est domage que la grande majorité n’y font pas attention...

  • Le 29 décembre 2011 à 13:07 En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    Vous comprenez pourquoi dans ce pays on nous prend pour des dindons de la farce parceque on met en place des structures pour faire joli,pour faire beau alors qu’en réalité ce sont des coquilles vides.Je dirai,il y a tromperie sur la marchandage et cette structure qu’est le LNSB en est l’illustration parfaite au même titre que le REN-LAC,la Cour des Comptes pour la corruption.C’est de la bureaucratie pure.On paie des gens qui ne rendent pas service à la communauté parceque à quoi sert des structures qui ne peuvent pas sanctionner ?En France que les gens aiment critiquer parceque nous la copions a notre avantage pour faire propager les magouilles,là bas leur structure de controle quand ils trouvent une marchandise comme la viande ou le lait qui n’est pas bon,ils ont le pouvoir de saisir les produits,ils les détruisent devant vous,mettent de l’eau de javel dessus et ensuite ils te filent une forte amende.Mais ici,on fait semblant de travailler,c’est de la médiocrité,je vous le dis et il serait plus honnête de supprimer des structures bidon qui ne servent à rien comme le LNSB.On n’a pas étudié biologie ou sais pas quoi comme connaissance mais on peut faire le boulot nous meme et sans frais.Ohhhh c’est quoi des gars payés pour faire le décor et ils sont fiers d’eux.Démissionnez,c’est plus honnête vous servez à rien TCHURRRRRRRRRRRRR

  • Le 29 décembre 2011 à 13:18, par Wenkouni En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    REPONSE : PERSONNE

    Personne ne contrôle la qualité du lait au Burkina. Personne ne se soucis de savoir que ces produits contrefaits, vrais facteur de cancer et autres maladies non maitrisées par nos société déciment chaque jour nos pauvres populations.Je suis très déçus que notre pays soit devenu la poubelle de tous où n’importe quel commerçant véreux peut se lever et aller partout où le gain facile existe dans ce monde pour déverser dans nos villes des produits périmés, des produits contrefaits sans être inquiété. A quoi sert toutes ces structures budgétivores,que fait la Douane et ces comités de luttes contre la Fraude... Pour que nos populations mettent chaque jours leur vie en danger ? Qui doit protéger les populations ?
    Au delà de ce seul produit (le lait), c’est un vrai problème de santé publique qui se pose au Burkina Faso actuellement et l’État doit jouer son rôle protecteur.On ne peut pas continuer à faire la politique de l’autruche pendant que des produits souvent des contrefaçons chimiques menacent la santé du peuple.Tout est contrefait chez nous : médicaments,Cellulaires, lait, huile, habits...
    Conséquences, nos populations sont de plus en plus malades.
    Remarquez un phénomène : les jeunes ont des cheveux blancs très tôt et des maladies nouvelles voient le jours.
    C’est vraiment un cris de cœur que je lance au gouvernement. prenez vos responsabilités et sauvez les populations que vous êtes sensés protéger.

    Merci

  • Le 29 décembre 2011 à 14:29, par cidre brut En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    Tout ça c’est du bla-bla. Sur quel critère, nous consommateur on peut contrôler la qualité des étiquettes, puisque les contrefacteurs sont de plus en plus performants. On ne peut pas mettre en place une telle structure pour que les gens qui y travaillent s’assaillent pour contrôler des étiquettes. Que dite vous monsieur Koudougou du contrôle de la mélamine, de la qualité nutritionnelle du lait. Si vous vous fiez seulement au lactose, je vous dirai encore que les contrefacteurs peuvent utiliser des produits dérivés du lactose, mais qui n’ont aucune valeur nutritionnelle. Tout n’est qu’un jeu entre le chat et la souris. Vous trouvez en plus normale que deux produits de marques différentes aient le même numéro de lot. bonjour la contrefaçon. Bref dans quel système vivons nous ? C’est déplorable que nous techniciens à certains moment adoptent le même langage que nos politiciens en essayant de nous peintre un tableau parfait. Si tu n’as rien à dire, tais toi.

  • Le 29 décembre 2011 à 17:25 En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    Yaaaaakooooooo !
    voilà un pays qui fait à peine 15 millions d’âmes et on dénombre pour le seul lait autant de nom exotique les uns que les autres pour désigner le même lait avec une qualité plus que douteuse puisque ce sont des produits toxiques contrefaits et ce monsieur nous dit que c’est bon pour la concurrence
    Piffffffff !de qui se moque t’on ?
    Mettez de l’ordre svp car la quantité des marques ne signifie rien,c’est de l’arnaque

  • Le 29 décembre 2011 à 17:38, par leregard En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    Au Faso, tous les responsables vous disent que tout va bien et que tout se passe bien. Cette gueule de bois qui nous est préjudiciable. On ne veut jamais dire les choses telles qu’elles sont. Elles ont toujours peintes pour être belles, agréables alors que la réalité est tout le contraire. Comment un peuple très majoritairement analphabète en français, je en parle même pas de l’anglais, peut-il lire sur les étiquettes et flairer le danger. C’est ce genre de fuite en avant allègrement que de nombreux responsables pratiquent au Faso : se décharger sur la population, histoire de se faire bonne conscience tout en sachant que cette posture est nuisible à la population !!! Je suis désolé, mais dans le cas du Faso, il appartient à cette structure créée pour protéger la population d’en tenir compte et de s’organiser pour assumer cette mission sous tous ses angles. Quand les Autorités se mêlent de la qualité des denrées, on ne sait plus ce qu’il faut faire : du riz de très mauvaise qualité, refusé par un pays voisin à son cause de sa toxicité pour les humains a bien été accueilli au Faso, reconditionné et vendu avec la bénédiction des Autorités qui, interpelées avaient démenti en son temps que ce riz était de dangereux pour la santé humaine !! Quand les Autorités sont des affairistes, le conflit d’intérêt entre assumer leurs charges et faire fructifier leurs affaires par le truchement de prête-nom,conduit à fermer les yeux sur ce genre de situation . C’est bien malheureux mais c’est ainsi au Faso. De nombreux produits de grande consommation sont importés au Faso. je en suis pas sûr que le contrôle dont parle Monsieur KOUDOUGOU ait été mené. Il y a quelques années , la Chine avait condamné à mort des chefs d’entreprise ayant fabriqué et vendu du lait ayant causé la mort et des maladies graves chez des bébés. Peut-on affirmer que ce lait n’est jamais entré au Faso ? Sur tout autre produits. Monsieur KOUDOUGOU dira que ce cela ne relève pas de sa compétence. Mais, je fais le lien avec la nécessité de protéger la population : j’ai moi-même acheté des chaussures (crêpes noires) de fabrication chinoise pour mon enfant. Il a fait une allergie qui a failli lui coûter les orteils. Le traitement avec une dermatologue a duré plusieurs mois. Qui contrôle ses produits, fussent-ils non alimentaires. Mais comme ils ont des conséquences négatives sur la santé de la population, ils ne devraient pas pouvoir être importés , tant et si bien que qu’ils font l’objet de contrôle avant leur importation et peut-être un contrôle inopiné sur les lots importés !! Pour terminer, je voudrais attirer l’attention de nos responsables sur leur responsabilité. Aujourd’hui, ils semblent courir aucun risque. Mais demain, ils pourraient être interpelés ( voir le cas du sang contaminé en France, la vache folle, etc.) A bon entendeur, salut !!

  • Le 29 décembre 2011 à 21:45, par ELBAN En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    "En effet, après avoir constaté que plusieurs marques de lait concentré sucré portaient le même numéro de lot, nous avions entrepris d’échanger avec les importateurs afin de mieux comprendre ce phénomène. C’est ainsi qu’il est ressorti que la majorité des laits concentrés sucrés sont produits dans la même usine ; et que les marques sont celles des distributeurs. Dans tous les cas, il appartient aux consommateurs d’être très vigilants dans leurs choix."

    QU’ES CE QU’UN LOT monsieur du LNSP ? DOMMAGE QUE LE LNSP ACCEPTE CE ETAT DE FAIT.

  • Le 30 décembre 2011 à 00:43, par Xamos En réponse à : Qualité du lait importé au Burkina : Qui s’en occupe ? (2/3)

    Vraiment on ne sait plus qui va nous sauver dans ce pays !! Pas nos dirigeants, meme pas nos freres directs avec qui nous dormons sous les memes toits qui sont censer nous aider a travers leurs occupations professionnelles ! Qui dit que la qualite des laits importer est bonne en general au Burkina ??? Pourquoi il n’y a pas de structures de regulations des importations ??? Avant que votre soit disant structure ne detecte quoi que ce soit, certains produits alimentaires ont deja fait des victimes. Puisque nous sommes pauvres, nous courrons vers le moin cher...

    Je pense que la bonne option est de recenser pour chaque type de produit les differentes varietes et a partir de cela, faire savoir aux commercants que toute importation d’un produit doit necessiter un test de l’echantillon(une analyse sanitaire)...Surtout les produits alimentaires. Quand au reste(cosmetic,marchandise de mecanic,l’auto..les vetements...) on peut etre moin rigoureux. N’encourager pas le mal en disant que les importateurs vont ont fait savoir la majorite des produits viennent de la meme usine. Pourquoi venir de la meme usine avec la meme qualite avec des noms differents ?? A cette allure, il y aura autant de vampires que de types de lait au Faso. Moi je ne fais confiance...Je prefere mourir pauvre en alimentation que de mourir empoisonner...

    Aussi quand nous disons que nos autorites ne se soucis pas de nous, on dit qui est ce voyou qui le dit...Ayez un peu de respect, de disponobilite et d’ecoute envers le peuple qui vous a elu. Rien ne va dans ce pays sauf la question de l’article 37 qui est prise au serieux. Dieu est au cote des faibles. Le feu brulera les impies avant d’atteindre les innoncents !! Courage et toujours sens de la paix tres chers compatriotes !!

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