LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

Publié le lundi 19 décembre 2011 à 01h22min

PARTAGER :                          

Cher Wambi,
Plus aucun doute ne plane sur les intentions du grand sachem de conforter ses assises à l’issue des élections couplées de 2012. Si telle est la leçon que retiennent certains participants à la grand-messe des réformes politiques dite les 7, 8 et 9 décembre derniers, ils sont nombreux aussi qui ne perdent pas de vue le rappel à la rescousse des grands camarades de certaines missions diplomatiques. Je ne te citerai que les cas de l’imperturbable Salif Diallo, rentré au bercail il n’y a pas longtemps après quelque quatre années passées à Viennes en Autriche, et de la dame de fer de Koudougou, Juliette Bonkoungou, attendue d’un moment à l’autre dans son Burkina natal. Pour lui succéder au Canada, Blaise Compaoré aurait jeté son dévolu sur Adrien Koné, ancien Secrétaire général du gouvernement et éphémère ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale sous le gouvernement Tertius Zongo.
Pendant que je parle de succession, cher cousin, c’est Bobo-Dioulasso, la capitale de Sya, qui sera ce vendredi le pôle d’attraction de toute l’intelligentsia burkinabè.

Retiens donc ton souffle et lis bien.
Par décret n° 2011-980/PRES/PM/MESS, le président du Faso nommait Georges Anicet Ouédraogo, professeur titulaire, président de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 9 décembre 2011. Il devrait remplacer à ce poste le professeur Hamidou Boly, et la date du 14 décembre était même retenue pour la passation de service.

Mais de passation de service, il n’y en eut pas ce jour, du fait, me revient-il, du blocage d’une des parties.
Qu’en sera-t-il ce vendredi, jour reprogrammé à cet effet ? Attendons de voir, cher cousin.
Ce que l’on est en droit de se demander, c’est comment une telle situation peut advenir en vraie république.
Bref ! pour l’observateur de la scène nationale, il fallait bien s’y attendre depuis ces deux comptes-rendus litigieux du Conseil des ministres du mercredi 7 décembre 2011.
En tout cas, on en est à déplorer ce cafouillage gouvernemental, qui n’honore pas les autorités, à telle enseigne que j’en viens à me poser les questions suivantes, cher Wambi :

- Comment se font les nominations ?
- Quelle tête a pu faire l’épouse ministérielle du professeur Hamidou Boly en apprenant son décagnotage en plein conseil, et quel est le climat qui règne aujourd’hui entre elle et son illustre voisin de l’Immeuble des enseignements, Albert Ouédraogo ?
En attendant, il serait judicieux que le Secrétaire général du gouvernement s’invite au prochain point de presse du gouvernement pour éclairer notre lanterne.

Pourquoi le Burkina Faso n’a-t-il pu honorer l’organisation des Xes rencontres hospitalières du Réseau des Hôpitaux d’Afrique, de l’océan Indien et des Caraïbes (RESHAOC), prévues du 30 novembre au 2 décembre 2011 ?

Question posée dans ma dernière lettre, cher cousin, et qui trouve sa réponse dans cet éclairage du service de communication du Centre hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo :

“Monsieur le Directeur de Publication,
Dans votre édition N° 8024 du 9 décembre 2011, à travers la rubrique « Une Lettre pour Laye », vous évoquez la non-tenue des 10es rencontres hospitalières du Réseau des Hôpitaux d’Afrique, de l’océan Indien et des Caraïbes (RESHAOC) que notre pays devait abriter du 30 novembre au 02 décembre 2011. Tout en vous demandant si ces rencontres ont été annulées ou reportées, vous soulignez au passage que « cela fait dire à certains que l’affaire n’intéresse pas les autorités burkinabè » ; et enfin, vous vous interrogez pour savoir où « rangera-t-on les sommes qui ont été dépensées » notamment en gadgets publicitaires. Avant tout propos, nous voudrions vous remercier pour l’intérêt que vous accordez au RESHAOC et au CHU-YO.

S’agissant de l’accueil par notre pays de ces 10es rencontres hospitalières, décidé à Dakar depuis 2009, il est bon de savoir que la non-tenue de ces journées n’est pas le fait des autorités burkinabè, encore moins celui du nouveau DG, installé il y a à peine un mois et demi, contrairement à ce que tente de faire croire insidieusement votre source d’information. Il y a simplement, et selon le point fait au nouveau DG lors de la passation de service, qu’une série de contraintes objectives et indépendantes de notre volonté n’ont pas permis de réunir les conditions idoines pour l’organisation de ces journées : il s’agit simultanément de la crise sociopolitique qu’a traversée notre pays et de l’indisponibilité du responsable béninois du secrétariat exécutif, en raison de son fort engagement dans la campagne électorale de l’actuel président béninois.
Bien que des commissions aient été mises en place et aient tenu quelques réunions, le comité d’organisation n’a pu être installé à proprement parler.

Par ailleurs, le problème du financement (nerf de la guerre) restait entier. Sur un budget prévisionnel de 75 millions de francs CFA environ nécessaires à l’organisation, seulement six millions cinq cent mille (6 500 000), représentant les contributions des hôpitaux burkinabè, étaient acquis (Cf. liste de versements à l’AC jointe). A cela s’ajoute une contribution annoncée (nous disons bien annoncée) de l’AFD d’environ 20 000 euros (15 000 000 F CFA). Le reste devant provenir des sponsors, des partenaires et des frais de participation. Malheureusement, jusqu’à ce jour, aucun kopeck n’a été enregistré à ce niveau par l’agence comptable du CHU-YO.

Une réunion tenue le 18 janvier 2011 s’est bien penchée sur l’organisation de ces journées, mais depuis cette date et pour les raisons précédemment évoquées, il n’y avait aucune certitude sur la tenue de la manifestation comme prévu. Par conséquent, il n’y a pas eu d’acquisition de gadgets, à l’exception de quelques affiches réalisées à environ deux cent mille (200 000) FCFA.

Enfin, une des difficultés rencontrées dans l’organisation de ces journées est l’état de fonctionnement actuel du RESHAOC, qui traverse en ce moment une sorte de léthargie. En effet, une mission du secrétariat exécutif devait venir à Ouagadougou en début novembre pour les travaux préparatoires de ces journées, mais cette mission n’est jamais arrivée. En outre, les contacts avec le Secrétariat Exécutif basé à Cotonou même par téléphone, était quasiment impossibles.
Au regard de tout ce qui précède, et lors du changement intervenu à la tête du CHU-YO, le 18 octobre 2011, le directeur général sortant a indiqué à l’entrant la nécessité du report en 2012 pour réunir les conditions d’une meilleure organisation de ces 10es rencontres hospitalières, d’autant qu’elles étaient proposées pour être placées sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, ce qui exclut une organisation approximative, bâclée et légère.

Lors de la rencontre des DG des EPS à Bobo les 17 et 18 novembre, un exposé sur le dossier RESHAOC a été fait par l’actuel DG de “l’hôpital Blaise Compaoré” , qui était le point focal en 2009. A sa suite, le nouveau DG du CHUYO a fait le point du dossier tel qu’il l’a reçu. Il était apparu clairement que notre pays ne pouvait organiser ces journées en 2011 vu que nous sommes déjà en fin d’année et que le réseau lui-même traversait des moments difficiles.
Comme l’atteste également copie d’un mail ci- joint adressé au DG du CHR de Banfora qui est le point focal actuel du RESHAOC au Burkina, une tentative de réunion de sauvetage du réseau en fin novembre à Cotonou a été initiée par le Français M. Abonel.

Bien que le nouveau DG du CHU-YO ait marqué sa disponibilité à se rendre à cette réunion, le secrétariat exécutif, qui devait confirmer la tenue de la réunion, n’y a plus donné de suite. Le point de la situation ainsi décrite a été fait aux administrateurs du CHU-Yalgado Ouédraogo. A la date d’aujourd’hui, ce qui est envisagé après concertation avec le point focal et M. Abonel, que le DG a pu joindre au téléphone, c’est une mission du DG du CHU-YO, Président en exercice, et du point focal en début 2012 à Cotonou, pour en savoir davantage sur la situation du Réseau, tenter de le redynamiser et relancer le projet d’organisation des 10es rencontres hospitalières par notre pays.
Voilà la situation de ce dossier à l’étape actuelle, qui n’a rien à voir avec une quelconque question de principe de continuité de l’administration ou toute autre insinuation.
Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Directeur de Publication, l’assurance de notre profonde estime pour votre quotidien.

Le service Communication

Les secteurs des marchés publics et de la santé sont des indicateurs quant à la vitalité d’un pays. Bien gérés, ils contribuent, d’une manière ou d’une autre, au bien-être des populations.
C’est pourquoi, depuis août 2011, notre représentation nationale, à travers certains de ses représentants, a décidé de s’y pencher. C’est ainsi que deux propositions de résolutions, portant création de commissions d’enquêtes y relatives, ont été introduites : la première, ayant trait aux marchés publics, vise à faire l’inventaire des textes législatifs et réglementaires y afférents, l’identification des difficultés et des pratiques liées à l’application desdits textes et à cerner les pratiques en cours dans le milieu et leur impact sur la lutte contre la corruption. Elle est initiée par les députés Bindi Ouoba, Bassirou Ly, Eulalie Yerbanga, Norbert Tiendrébéogo, Etienne Traoré et Dieudonné Badini du Réseau des parlementaires burkinabè de lutte contre la corruption ; quant à la seconde, introduite par les honorables Alfred Sanou, Salifou Tiemtoré, Bila Dipama, Mohamed M. Diasso et Blandine M. Sawadogo, elle laisse percevoir que, malgré les efforts consentis par l’Etat en matière de santé, beaucoup de choses restent à faire parce que des mesures prises ne sont pas appliquées dans les formations sanitaires, comme la gratuité de certaines prestations.

En tous les cas, c’est de belles initiatives que ces propositions, et j’ose rêver qu’après adoption, elles ne demeureront pas des vœux pieux.
Quand on sait ce qu’elles vont coûter à notre budget, c’est bien de mener de telles enquêtes, mais pourvu que leurs conclusions ne soient pas rangées dans le cimetière de l’auguste Assemblée, comme on l’aura déjà vu de par le passé.

Cher Wambi, après dix ans en tant que directeur général, Moctar Tall va quitter l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour aller servir ailleurs. Anciennement professeur de droit à l’Université de Ouagadougou, c’est depuis 2001 qu’il assume les charges de premier responsable de cette grande école de formation de cadres de l’administration générale de notre pays. Et à ce que l’on dit, au cours de cette décennie passée à la tête de l’ENAM, il l’aura réellement poussée vers l’excellence. C’est certainement ce qui explique qu’il ait été distingué lors de la commémoration du 11 décembre 2011.

En quittant l’ENAM, Moctar Tall (qui a postulé et été retenu au poste de coordonnateur) s’occupera désormais de gérer les questions institutionnelles et politiques de la sous-composante gouvernance politique du Programme de renforcement de la gouvernance. Dans une situation socio-politique nationale où les valeurs agonisent, il demeure sans doute un de nos cadres dont l’exemple dans le travail est à suivre.
Bon vent donc !

Un chef coutumier à trois bonnets ?
Oui, cher cousin, et il faut se rendre dans les profondeurs de la région du Centre-Est à la frontière burkinabè avec le Ghana pour en trouver.
Le bien heureux, qui est né et a grandi dans l’ex-Gold Coast y a acquis son premier bonnet avant de regagner le berceau de ses ancêtres, où il en a acquis un autre.
Fort de ces deux trophées, le chef s’en offrira un troisième, celui de trafiquant, car ses deux premiers bonnets (Ghana-Burkina Faso) lui permettaient de franchir les postes de douane sans contrôle.
Mais toute chose ayant une fin, notre tête couronnée vient de tomber dans les filets des gabelous.

Et depuis cette précieuse prise, c’est le branle-bas pour éviter au grand électeur de goûter à la prison et de souiller l’image de la chefferie traditionnelle, pendant que la voix du peuple s’élève pour réclamer une sanction exemplaire à son encontre.
Alors que faire ?

On en saura certainement davantage dans les prochains jours.

La crise est là, certes, mais le Conseil municipal de Ouagadougou ne dérogera pas à sa tradition d’honorer les grands acteurs de la cité en cette veille des festivités de fin d’année. L’édile de la capitale, Simon Compaoré, a en effet donné le ton ce mercredi 14 décembre 2011 à travers une série de baptêmes de rues.
Envers ses dignes fils la capitale burkinabè reconnaissante ?
Certes, mais un sort peu enviable, quelques heures seulement après des cérémonies riches en couleurs et bien arrosées. Je n’en veux pour preuve, cher cousin, que l’avenue Ousmane-Sibiri-Ouédraogo et ses alentours, dans la zone commerciale, devenue un véritable capharnaüm, où la loi du plus fort est la meilleure.
Qu’en déduire quand l’homme court de l’hôtel de Ville et ses “flics” ont fini par baisser les bras ? Mille fois hélas, et bonjour l’anarchie.

En tout cas, c’est une zone de haute insécurité par excellence pour Tipoko l’Intrigante, qui évite de l’emprunter en cette veille des fêtes.
Direction Boassa au sud-ouest de la capitale, où le Naaba Boulga célèbre, ce samedi 17 décembre 2011, sa traditionnelle fête coutumière. Mais que nous a-t-elle donc légué dans son carnet secret cette semaine ?
Tends bien l’oreille cher cousin :

- La criminalité monte à Simonville, et c’est peu dire : la semaine qui s’achève a enregistré une victime dans les environs de la cité futuriste de Ouaga 2000 ; l’infortuné, un célèbre coiffeur officiant sur l’avenue Kwamé-N’Krumah, aurait été retrouvé tué dans sa chambre dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 décembre. Les enquêtes suivent leur cours, mais connaîtra-t-on jamais le fin mot de l’histoire ?

- Attention !
Alors que s’installe, de jour en jour dans la cité, l’ambiance des fêtes de fin d’année, chacun libère son génie créateur pour ne point être des grands absents.
Et là, tous les coups sont permis. Qui est commerçant et qui ne l’est pas ?
A Pag-la-yiri au secteur 16 de la capitale, un jeune couple vient d’en faire les frais : son erreur est d’avoir remis toute la gamme de chaussures d’un mouflet à cirer à un ambulant ; une aubaine pour ce dernier, qui s’est évanoui dans la nature, abandonnant une caisse de cirage contenant un pinceau.
Eh bien, aujourd’hui, c’est un de Manga, la cité de l’Epervier, qui en a été victime, mais sait-on jamais !
En tout cas, difficile de donner Bon Dieu à un ambulant, quel qu’il en soit, sans confession.

- La Mutuelle des travailleurs de l’ASECNA (MUTAB) traverse une zone de turbulences. C’est le moins que l’on puisse dire. Des médias de la place s’en étaient déjà fait l’écho, mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg qui a été servie au public : en effet, plus de vingt échanges épistolaires aussi musclés les uns que les autres entre le président de la Commission de contrôle et le président du Conseil d’administration de la MUTAB constituent une infime partie de l’indicateur du climat nauséabond qui prévaut dans cette entité ; une atmosphère qui empoisonne les relations au sein des instances et des organes et entre ces instances et organes de ladite mutuelle. L’Assemblée générale réclamée depuis 2009 par une partie des membres de la MUTAB pour que tous les protagonistes s’expliquent n’a jusqu’à présent pas été convoquée.
Le ministère chargé des Transports, la Direction générale de l’ASECNA et la représentation de l’ASECNA au Burkina Faso s’y sont mêlés sans pouvoir y trouver une solution.
Par ailleurs, les menaces de mort à l’endroit de certains membres de la Commission de contrôle et les enjeux ont engendré le dépôt d’une plainte auprès de la gendarmerie, qui en aurait déjà saisi le procureur du Faso.

Vivement donc qu’une solution diligente et adéquate soit trouvée pour sauver la mutuelle et rassurer les victimes de menaces de mort, car ni l’ASECNA ni le Burkina Faso n’ont besoin de ça ; surtout pas dans le climat national actuel.

- La commune rurale de Zecco dans la province du Nahouri (à quelques encablures de la frontière entre le Burkina Faso et le Ghana) accueillera du beau monde ce dimanche 18 décembre 2011 : en effet, c’est ce week-end que les « Journées sportives et culturelles de Zecco » atteindront l’apothéose avec la finale de la Coupe de l’unité du Maire de cette commune, monsieur Alphonse G. Sia.
Cette manifestation, qui a tenu en haleine les populations de la commune pendant plusieurs semaines à travers les phases éliminatoires en football, des joutes culturelles (en danses et chants) et qui est à sa première édition, est placée sous le coparrainage des ministres Jean Bertin Ouédraogo des Infrastructures et du Désenclavement et Yacouba Barry de l’Habitat et de l’Urbanisme. Les ressortissants et sympathisants de Zecco en particulier et du Nahouri en général y sont conviés.

- Le CERFI et L’AEEMB informent leurs militants, sympathisants et l’ensemble du public qu’ils organisent, sous la présidence du Présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina, une journée mémoriale en hommage à El hadj Oumarou Kanazoé ; une journée qui aura lieu ce dimanche 18 décembre 2011 à partir de 9h 00 au Palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané, sis au secteur 17 (Cissin) de Ouagadougou. Cette journée sera riche en communications et en témoignages et un grand panel bouclera l’événement avec pour thème : « L’héritage moral, spirituel et social d’El hadj Oumarou Kanazoé ».
Vous y êtes fraternellement invités !

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.
Au revoir.

Ton cousin
Passek Taalé.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 18 décembre 2011 à 19:53, par Tapsoba En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

    Bonsoir,
    Je voudrais revenir sur un sujet à débat qui a divisé les internautes sur ce même forum durant la période des consultations sur les réformes politiques et institutionnelles voulues par Blaise Compaoré.Du CCRP aux assises nationale en passant par les régionales.Le sujet qui nous a tous divisés était la participation ou non à ces fora.Et j ai toujours fustigé ceux qui appelaient au boycot sous pretexte que les jeux étaient pipés.J ai même été traité de naif.Mais si je reviens sur le sujet aujourd hui,c est à cause d un article de l évènement n0 223 qui a fait un point du déroulement des assises nationale surtout les préliminaires.À la lumière de cet écrit,on comprend mieux pourquoi les points non consensuels n y ont pas été débatus alors que Bongnessan et Luc A.Tiao ont évoqué tour à tour (l un lors d une interview accordée au journal le Progrès et l autre lors de son discours d ouverture de ces assises)que tous les sujets(consensuels et non consensuels) seront mis sur la table des débats et qu il n y aurait pas de tabout.On se demandait bien pourquoi revenir sur des questions non consensuelles alors que l on était loin de trouver un consensus ,surtout avec plus de 1500 participants ? Et bien voilà la parade sur laquelle voulaient s appuyer les partisants d une vote à la majorité et non de consensus.Article 17 du règlement interieur stipulait que :“Les décisions des assises nationale sont prises par consensus.Il y a consensus sur un point,lorsqu à l issue du débat sur ce point ,il se dégage une acceptation globale de ce point”."Acceptation globale" sur ce point ne pouvait-elle pas être interprétée comme étant la majorité ? Mais c était sans compter avec la vigilence de Soumane Touré et de Mamadou Kabré(première participation à eux deux,je souligne).Ils se sont battus pour obtenir la redéfinition du consensus telle qu elle a été admise lors du CCRP.À Savoir,"Il y a consensus sur un point lorsqu à l issue du débat sur ce point,il se dégage une acceptation commune de ce point sans opposition express".

    Comme on le voit,une douche froide pour ceux qui croyaient comme fer qu ils pouvaient encore sauver les meubles.On comprend aussi pourquoi ce discours alambiqué de Blaiso souhaitant la poursuite de la réflexion.

    La lecon à tirer,c est que la politique de la chaise vide ne porte jamais fruits.CQFD !

    • Le 18 décembre 2011 à 21:24 En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

      Mais Tapsoba,tu crois tjrs que ces gens ont mis le ccrp pour le bien de la population ?Tu te trompes puisque ces conclusions du ce ccrp sont memes néfastes pour le pays meme sans le 37 mais comme t’es tjrs resté naïf,ils ont mis le ccrp pour le 37 seulement et seulement sinon ils auraient mis en pratique depuis longtemps l’excellent rapport des Sages et du MAEP.Ils n’avaient ps trouvé leur compte,ils ont mis ces rapports a la poubelle.Pcq en quoi ce ccrp va régler le pb de la corruption ds ce pays,va régler le pb de l’injustice dans ce pays etc etc ?Tu dois savoir que pour éliminer la corruption,rendre un pays juste,c’est une question de volonté puisque les textes existent déjà.Donc ce ccrp ne sert a rien pour la population mais ces gens l’ont mis pour le 37 pour rester au pouvoir.C’est tout et on peut se donner rdv que si ces gens ratent leur hold up pour la modification du 37,ils jetteront aussi leur ccrp et ça sera bien car il est mauvais de a à z

      • Le 18 décembre 2011 à 21:52, par Tapsoba En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

        Puisqu on ne peut rien obtenir d eux,raison pour laquelle il faut éviter le réferendum qui aboutirait à la levée du verrou constitutionnel qui leur permettrait de s éterniser au pouvoir avec ses corollaires de maux que nous vivons aujourd hui.Simple non ? Imaginez si les Soumane ,et autres Sankara s engageaient depuis le debut de ces consultations,ne pouvait-on pas éviter le consensus sur l augmentation du nombre de deputés,sénat,etc ?

        • Le 18 décembre 2011 à 22:35 En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

          ne crois pas que si sankara et autres soumane étaient au ccrp,ils allaient s’opposer a la création du sénat et a l’augmentation du nombre des députés car c’est mal connaitre ces politiciens
          pour ce qui va dans leurs intérets,ils préferent se compromettre puisqu’il y avait des politiciens de la supposée opposition mais ils l’ont validé pcq chacun espère qu’avec un sénat ou avec l’augmentation,ils pourront se voir dedans ou mettre leur maitresse,leur frere,leur papa,leur maman,leur niece,leur neveu,leur copain ou autres surtout que si je comprends,les sénateurs seront nommés ou choisis puisque on parle des chefs coutumiers,des syndicalistes,des osc etc et bonjour les magouilles et c’est pour cela,il y a eu consensus pcq chacun espère faire partie du nouveau sénat et se voir attribuer plus de 1 million par mois sans oublier les avantages en nature
          tu comprends le pb qui attend la population car il faudra augmenter les taxes et impots pr pouvoir payer ces politichiens qui ne sont pas là pour le bien du pays,ils sont là pour se servir honteusement et c’est tout
          je récuse le ccrp avec ses conclusions pcq c’est pas de ça que le pays a besoin
          le pays a besoin simplement de nettoyage de ces politicards malhonnetes,que ça du pouvoir ou de l’opposition pcq senat et augmentation des députés,notre pays n’avait pas besoin de cela pour son developpement et pour son rayonnement comme au temps de sankara thomas

  • Le 18 décembre 2011 à 20:42, par Karansamba En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

    Ou va le Faso ??
    Le professeur Boly refusant de passer le relai a son successeur ! un compte-rendu du conseil des ministres trafiqué avec des publications differentes a la radio et sur le Web !!
    - Mme Bonkoungou qui est rappellée, depuis plusieurs mois et qui refuse de rentrer !! elle est toujours a Ottawa et decidera elle-meme de sa date de retour au Faso....
    L’autorité publique ainsi bafouee par les responsables ! cela est incroyable mais c’est la triste realite dans le Faso
    Nous sommes devenus une republique bananiere et si on ne fait pas attention, on se retrouvera bientot au far-West. C’est vraiment triste...

    • Le 18 décembre 2011 à 21:26, par Tapsoba En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

      Mr "karansamba",nous savons qu avant le retour de Salif Diallo au bercail,on a nommé son successeur en conseil de ministre.En diplomatie,généralement on rappelle un ambassadeur lorsqu il y a brouille entre les deux pays ou un écart de comportement de ce dernier pouvant nuire aux relations entre les deux pays .On dit dans ce cas qu un tel amabassadeur a été rappelé pour consultation.Très souvent,il reprend son post après l appaisement.Alors ,pouvait-on rappeler Mme Bonkoungou de surcroit depuis plusieurs mois(?)sans nommer son successeur ? Ou bien y a-t-il dejà son remplacant officiellement nommé que nous ignorons ?

      • Le 19 décembre 2011 à 02:12, par Karansamba En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

        Mon Cher Tapsoba, est ce que vous vivez au Faso ? Avez-vous Lu l’article CI-dessus ? Vous pouvez egalement lire le probleme de l’UPB sur le site du Pays.
        En ce qui conerne notre ambassadeur au Canada, il y a beaucoup a raconter sur elle et j’ espere que les journalistes feront un peu d’investigation sur les raisons de son non-retour !
        Je ne malheureusement vous donner plus de details.
        L’autorite publique vas a vas-l’ eau et nous payerons tous le prix si rien n’ est fait.

  • Le 18 décembre 2011 à 21:04 En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

    Ainsi va la vie dans notre magnifique pays :
    1)pour l’upb,normalement dans les pays civilisés,les présidents des universités sont élus parmi ses collègues par ses collègues,par les syndicats des étudiants et le syndicat du corps administratif mais ici meme le planton est nommé en conseil des ministres.Le meme n’importe quoi concerne les structures des conseils d’administration avec son PCA,c’est pas le role des conseils des ministres
    2)pour le REJHAOC,parler de crise pour son annulation,c’est de la foutaise et parlons pas quand l’indisponilité du responsable beninois du secretariat executif est évoqué.Soit il est au service de la communauté soit il est là battre campagne.Il faut chasser ce mr de rejhaoc mais j suggère qu’on supprime ces organismes bidons qui ne rapportent rien sauf a servir de perdiems pour ces memes qui courent chaque fois derrière le gombo gluant
    3)pour le bonnet rouge trafiquant-délinquant,vous n’avez rien vu quand ils seront constitutionnalisés car ils se croiront qu’ils sont au dessus des lois et bjr la pagaille.La seule bonne solution c’est de les ignorer comme sankara l’a fait et ils disparaitront d’eux-memes au lieu de leur accorder trop d’importance.Maintenir une chefferie coutumière dans un pays est contraire a son dvpt pcq ces gens en bonnet rouge sont rétrogrades et arriérés

  • Le 19 décembre 2011 à 12:29 En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

    Mr Tapsoba, sachez que Mr Salif Diallo était déjà rentré au Burkina au moment de la nommination de son remplaçant.

  • Le 19 décembre 2011 à 12:47, par L’aigri de Zouli En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

    AAAAaaaaah ! moi L’aigri de Zouli je vous avais prédit sur ce forum qu’Albert-Tocsin et Koumba-Alpha allaient se rentrer dedans. vous avez la preuve sous vos yeux. Avec de tels comportements Blaise a encore un autre quart de siècle de pouvoir devant lui. Si un président d’université qui n’a jamais été élu mais nommé refuse de quitter son poste parce que sa chérie de ministre peut mettre le pied sur son remplacement que dire de celui qui est élu et réélu à hauteur d’homme ? En fait le vrai danger de ce pays ce sont ces socialo-jouisseurs d’intellectuels qui n’adorent que le luxe et le lucre. Ils critiquent à haute et intelligible voix pour se faire remarquer par le pouvoir et comme le Blaiso les connait bien il les appelle nuitamment pour leur proposer quelques CFA ( Paré Emile, Bado Laurent)ou un poste de ministre ( Albert-Tocsin et sa camarade Koumba-Alpha)et le tour est joué. Mais, comme toute trahison se paie cher vous verrez la suite de tout ça se sera du piment. Renseignez-vous avec Hermann ! dans tous les cas c’est très bientôt en janvier. Ce qui m’énerve c’est que tous ces anciens ministres bagarreurs vont continuer à percevoir leurs salaires pendant six mois !

    • Le 20 décembre 2011 à 12:20 En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

      laiila lala, tu ne sais pas que six mois de salaire, c’est des broutilles pour nos ministres ? Ils ne comptent pas sur les "maigreurs" qu’ on leur donne par moi, hein. Ce qui fait qu’ ils brillent comme 5 francs tombes dans l’ ; l’ huile de beignet, c’est les Koutchas. On se connait dans ce Burkina- Dealso.

  • Le 19 décembre 2011 à 13:09 En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

    ......"d’autant qu’elles étaient proposées pour être placées sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, ce qui exclut une organisation approximative, bâclée et légère." Faudra-t-il voir ici la raison des cérémonies qui sont mal organisées ? Ah pauvre de BURKINA.

    • Le 19 décembre 2011 à 14:52, par Judoka En réponse à : Une lettre pour Laye : Passation de service problématique à l’UPB

      Sincèrement jusqu’à ce jour j’étais un fervent défenseur du Président Blaise COMPAORE partout où le besoin se faisait sentir,mais je regrette tout et je suis pressé qu’on aille au changement car il ne maîtrise plus rien de son système de merde.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées