LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

ON EN PARLE : Home Kisito déménage

Publié le mardi 8 novembre 2011 à 02h13min

PARTAGER :                          

Pour une meilleure prise en charge des orphelins et des enfants abandonnés, l’archidiocèse de Ouagadougou va procéder au déménagement de "Home Kisito" dans un nouveau site et dans des locaux plus adaptés. La cérémonie officielle de bénédiction et d’inauguration de la nouvelle structure aura lieu le samedi 12 novembre 2011 à 9h dans l’enceinte de l’OCADES diocésaine de Ouagadougou, au secteur 17 (Cissin, Kouritenga).


Commune rurale de Pâ : dur, dur de se trouver un logis !

Dans la ville de Pâ, accéder à un logement décent relève, depuis un certain temps, d’un parcours du combattant. Surtout pour les fonctionnaires de la localité. En effet, qu’il soit ancien ou nouvellement affecté, le fonctionnaire travaillant à Pâ ou dans ses environs fait face au manque et à la cherté des logements dans cette commune rurale. Cette situation est consécutive à l’avènement de l’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Burkina Faso, qui a engendré une forte demande en matière de logements. Conséquence : les loyers ont pris l’ascenseur. Les maisons du type une chambre-salon qui, il y a quelques mois , se négociaient à moins de 5 000 F CFA coûtent entre 7 500 F CFA et 10 000 F CFA.

Pour ce qui est des maisons du type deux chambres-salon, les prix varient entre 15 000 et 20 000 F CFA. Une situation qui inquiète plus d’un locataire, notamment les fonctionnaires affectés à Pâ. D’aucuns se posent la question de savoir ce qu’il en sera lorsque l’ONEA, à son tour, s’implantera dans la commune. Et quand on sait que le faible coût des logements en milieu rural était un avantage comparatif pouvant encourager l’installation des fonctionnaires dans les communes rurales, on est en droit de se demander si, à ce rythme, il y aura encore des fonctionnaires qui accepteront de s’installer et de travailler en milieu rural où la vie devient aussi chère que dans les grandes villes.


DPEBA-Balé : des ordinateurs portables pour les chefs de circonscription

Le souci de l’excellence a visiblement guidé la nouvelle directrice de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation des Balé qui a, de concert avec les autorités en charge de l’éducation, équipé au titre de l’année scolaire 2011- 2012, les différentes circonscriptions d’éducation de base de sa zone administrative, en ordinateurs portables accompagnés d’imprimantes. L’acquisition de ces nouveaux outils informatiques, première du genre, vient à point nommé car non seulement elle permet de réduire le taux d’analphabétisme informatique parmi les hauts cadres de l’administration en milieu rural, mais aussi et surtout, d’améliorer considérablement leurs prestations dans le cadre du service notamment dans la réception et l’expédition des courriers, des notes de service, des actes administratifs, etc. Exit donc les dactylos obsolètes, et vivent les TIC ! Vivement donc qu’une telle démarche qui participe de la modernisation de l’administration soit élargie aux autres circonscriptions de l’éducation de base, sur l’ensemble du territoire national.


Direction régionale des Sports des Cascades : Hermann Zinguim Yabré passe le témoin à Jérôme Kadiogo

La direction régionale des sports et des loisirs des Cascades a, depuis le lundi 31 octobre 2011, un nouveau responsable. Il s’agit de Jérôme Kadiogo, professeur certifié d’éducation physique et sportive qui a été nommé en Conseil des ministres le 19 octobre 2011. Il a été installé dans ses fonctions par le secrétaire général de la région, Abdoulaye Ouédraogo, en remplacement de Hermann Zinguim Yabré qui occupait ce poste depuis le 31 janvier 2007. Jérôme Kadiogo hérite d’une région qui se présente en termes de résultats sportifs comme l’une des meilleures. La région des Cascades est l’une des rares qui ont des équipes en D1 telles l’USCO et l’ASFEC en football, l’AS-GMB en volleyball qui termine chaque année le championnat dans le carré d’as. Au niveau des sports scolaires, la région n’a jamais été au-delà du 2e rang au plan national. Depuis la relance de l’USSUBF, elle a remporté en tout 47 trophées. A cela, il faut ajouter qu’elle détient le trophée de la dernière édition de la coupe du fonctionnaire. Autant de performances qui ont donné au directeur régional sortant des motifs de satisfaction et qui rassurent son successeur quant à l’atteinte des ses missions.


CNP-NZ : des journalistes outillés au grand reportage

Dans le cadre de la mise en oeuvre de son plan d’action stratégique 2009-2012, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a organisé du 3 au 5 novembre 2011, dans ses locaux, un atelier de formation sur le grand reportage au profit d’une dizaine de journalistes. Cette formation visait à approfondir leurs notions en grand reportage. Ainsi, elle leur a permis de savoir que le grand reportage est la relation d’un événement important par le journaliste qui en a été témoin direct ou du moins est arrivé sur les lieux dans les meilleurs délais. Sa forme obéit aux mêmes principes que ceux du petit reportage. Il s’appuie et s’illustre avec des compléments d’information (renseignements, éclaircissements, notes biographiques, interview-express...) qui s’insèrent dans son développement ou constituent de courts papiers annexes. Selon le formateur Rabankhi Abou-Bâkr Zida, le grand reportage existe d’abord et avant tout pour montrer des faits rapportés de façon objective et pittoresque. "Il n’y a pas et il ne doit pas y avoir de grand et de petit reportage. Mais seulement un genre journalistique éminent, modèle dominant et fondateur du journalisme moderne, selon Denis Ruella (dans le professionnalisme du flou, PUG, 1993), a-t-il fait savoir. Durant les 3 jours, les participants ont pu découvrir les étapes de la préparation d’un reportage ( choix du sujet, exploration du sujet...), les conditions pour réussir un reportage, etc. La session a également permis aux journalistes de voir les différents types de comptes rendus.


Ecole Naaba Gnandfo : des élèves chassés pour non paiement des frais APE

Le lundi 31 octobre dernier, des élèves de l’école Naaba Gnandfo, à Ouagadougou, ont été interdits d’accès à leurs salles de classe pour défaut de paiement des cotisations APE par leurs parents. Se basant sur l’article 6 de la loi d’orientation de l’éducation, la Coalition nationale pour l’éducation pour tous du Burkina Faso, (CNEPT/BF) a interpellé le directeur provincial de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation du Kadiogo qui est intervenu auprès des responsables de l’école concernée pour que les enfants puissent réintégrer leurs salles de classe. Malgré la précision de la loi d’orientation, de telles pratiques continuent d’affecter l’école burkinabè. C’est pourquoi, la CNEPT/BF appelle les autorités en charge de l’éducation à prendre toutes les dispositions pour que plus jamais aucun enfant ne soit inquiété à l’école du fait du non paiement de la cotisation APE par son père.


Vers la mise en place d’un cadre de concertation islamique

"Oeuvrer à une unité d’action au nom de l’Islam dans un dialogue constructif permanent et un continuel échange d’idées autour des questions religieuses sociales et économiques nécessitant un point de vue de l’ensemble de la Oummat islamique". Voilà l’objet du cadre de concertation islamique qui sera mis en place bientôt. A l’initiative de la Fondation des acteurs économiques musulmans (FACEM), une rencontre de sensibilisation a eu lieu en fin octobre 2011 dans le but d’obtenir un large consensus autour de cette initiative. Il faut souligner que ce projet a été favorablement accueilli par les chefs religieux et les responsables et la communauté musulmane du Burkina, de la communauté islamique de la Tidjania, de la communauté sunnite, de l’Istihad islami, du CERFI et de l’AEEMB. Selon le président de la FACEM, le cadre qui est en création se présente comme "un instrument de cohésion et d’unité de tous les musulmans du Burkina".


Conseil régional de la Boucle du Mouhoun : un nouveau président installé

C’est fait. Maxime Koné, élu le 16 juillet 2011 en remplacement du défunt Ouétien Tibiri, peut désormais enfiler fièrement l’écharpe de président du conseil régional de la Boucle du Mouhoun. Cette écharpe lui a été portée le 30 octobre 2011 par le ministre délégué, chargé des collectivités territoriales, Toussaint Abel Coulibaly, conformément à l’orthodoxie administrative. Dans son discours d’installation officielle, Toussaint Abel Coulibaly a d’abord fait observer une minute de silence à la mémoire du défunt président qui, selon ses propos, en véritable pionnier, a tracé les sillons qui permettent à son successeur de mieux canaliser les actions de développement. Aussi, a-t-il invité les fils et filles de la région à fédérer leurs énergies, loin des querelles politiciennes, pour ne songer qu’à l’intérêt général et à se mobiliser pour qu’à l’heure du bilan, la Boucle du Mouhoun fasse partie du premier peloton. Dans son adresse, après avoir dépeint le tableau peu reluisant dans lequel est logée la région de la Boucle du Mouhoun, Maxime Koné a défini sa thérapie, basée sur le critère actions -mesures- lobbying. Pour cela, il souhaite que l’union s’impose. Des remises de matériel audiovisuel, de la première laiterie, de 30 métiers à tisser et la pose de la première pierre d’une salle de spectacle de 850 places ont meublé les autres temps forts de la cérémonie.


SIM : opération "Bibliothèques pour pasteurs"

La SIM (Mission protestante au Burkina) organise des conférences pour une distribution de littératures chrétiennes subventionnées dénommée Bibliothèques pour Pasteurs. La Cérémonie d’ouverture se tiendra le mardi 8 novembre 2011 à 8h15 mn, dans les locaux de l’Eglise centrale de l’Alliance chrétienne, sise au secteur 29 à environ 800 m, à l’est du SIAO. Cette cérémonie est placée sous le patronage du ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS).


26 mariages célébrés à Boussé

Ce sont au total 26 mariages qui ont été célébrés par le maire de Boussé, Bagré Alexis Noraogo Thélespore, le 29 octobre dernier à la satisfaction des heureux mariés qui doivent un merci à l’AAEPC. Le président de cette association, Charlemagne Kaboré, a confié que son objectif est atteint car il envisage de faire ces mariages collectifs dans toutes les provinces et à l’intérieur de toutes les communes du plateau central avec, en moyenne, 20 mariages par commune. Les nouveaux mariés étaient simplement heureux car certaines personnes âgées ont obtenu la célébration de leur mariage avec des cas de polygamie de 3 femmes. Les polygames étaient les plus nombreux avec un chiffre de 23 sur 26 mariages. Après ce mariage collectif de Boussé, rendez-vous a été pris pour les autres communes notamment celles de Laye, Sourgoubila, Toèghin et Niou pour ce qui est de la province du Kourwéogo.

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé