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Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Confidentiel 665

Publié le jeudi 3 novembre 2011 à 01h01min

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Organisation du hadj 2011. Pas de visa pour 114 pèlerins. Et les agences chargées d’assurer la prise en charge des pèlerins de Ouagadougou vers Médine en Arabie Saoudite accusent le gouvernement d’être à l’origine de cette situation. Elles condamnent le fait que l’Etat prélève sur les 1.885.000 des frais des pèlerins 20% soit 337.000 francs CFA et aussi le fait que l’Etat demande aux sept agences une caution de 74 millions pour les 400 personnes par agence.

Les bruits des pétards " hindous " ont effrayé plus d’une personne à Ouagadougou la nuit du mercredi, mais il faut ajouter une couche à la peur chez certains " Gourous ". Il nous est revenu que des " Môgo-puissants " ont lâché ceci : " voilà, on a bien dit de laisser cette affaire de CCRP… ".

Il nous est revenu que les responsables du CCRP avaient une méthode de travail bien suspecte à Dori. Les appels se faisaient à chaque pause ; ils remplaçaient des opposants par des membres de la société civile…

Les anciens du gouvernement Tertius se jalousent. En effet ceux qui ont été repêchés comme ambassadeurs sont voués aux gémonies par ceux qui sont restés à quai. Il y a les ministres et les membres du gouvernement ".

Le rapport Doing Business 2012 intitulé " Entreprendre dans un monde plus transparent " vient d’être publié. Le Burkina Faso est classé 150e sur 183 pays. Le rapport qui évalue la règlementation impactant les entreprises locales dans 183 économies indique que 125 économies des 183 pays étudiés ont mis en œuvre un total de 245 réformes de la règlementation des affaires. En Afrique au sud du Sahara 36 économies sur 46 ont amélioré leurs règlementations des affaires.

Le ministre de la Justice et porte-parole du Gouvernement nigérien, Marou Amadou a annoncé la semaine dernière que le fichier électoral sera biométrique. Selon le gouvernement nigérien, la biométrie devrait permettre de sécuriser les listes électorales. L’opération devrait coûter 15 milliards de F CFA au Niger. En rappel, le Niger fait parti des pays francophones qui n’ont pas encore adopté le système biométrique, tout comme d’ailleurs le Burkina Faso. Au Sénégal, la biométrie a coût 24 milliards F CFA, au Bénin 40. Celle du Burkina devrait coûter 23 millions.

Le Burkina et le Mali se disputent la première place pour la culture du coton en Afrique. Le Burkina affiche une production de 600 000 tonnes pour la campagne 2010-2011 ; le Mali est à 243 000 tonnes. Le voisin malien pourra-t-il soutenir le rythme de la concurrence ? Alors que les Burkinabè ont introduit le coton transgénique, les maliens se heurtent au refus catégorique de la société civile de voir les OGM atterrir à Bamako !!!

Il nous est revenu qu’une ONG mène des activités de micro finance sur le territoire du Burkina Faso. Selon le principe d’intervention de ladite ONG, en cotisant 50 000 F CFA, un client se retrouve avec des millions en quelques trois mois. Dans une petite commune de la région du Centre-Est, l’ONG aurait réussi à collecter 31 millions de nos francs. Les clients attendent actuellement et en vain leurs bénéfices. Selon nos informations, le Ministère de l’économie et des finances aurait envoyé une lettre à l’ONG pour lui intimer l’ordre de mettre fin à une telle activité qui ne relève pas de ses compétences. Les maires des communes ont aussi demandé à leur population se démarquer des pratiques de ladite ONG.

Chaque jour qui passe nous renseigne sur les stratégies des voleurs. On ne cesserait de prendre des précautions. De même, les initiatives ne manqueront pas de la part des voleurs, toujours en avance sur les propriétaires d’engins. Il s’agit entre autre des lieux de mariage, de baptême, d’anniversaire, bref des lieux où les mouvements sont incontrôlés. Des va et vient et personne ne contrôle le mouvement de l’autre. C’est aussi l’occasion pour des malfrats de s’infiltrer dans le groupe. Après cette infiltration, il s’agit maintenant pour eux de mettre en place leur plan. Un, qui, à bien des égards réussit. C’est le cas de ce jeune homme qui s’est fait prendre ce samedi 22 octobre lors d’un mariage. Un cas tout à fait atypique car le jeune adolescent s’était auparavant attiré de la sympathie. Presque tous les week-ends, il n’est pas rare de voir à Ouagadougou des motocyclistes constituant des cortèges lors des mariages. A vive allure, ces motocyclistes remplacent les forces de l’ordre que l’on a l’habitude de voir lors des sorties ministériel et présidentiel. Voyant passer le cortège, le jeune homme profite s’intégrer et avance avec la foule en chœur. Dans la foule, il remarque une dame sur une moto de luxe qu’il peut vendre cher. Il la suit jusqu’au lieu indiqué. Arrivée, la dame gare sa moto. Il gare la sienne qui est une Crypton à côté de celle de la dame. La dame décale et entre dans la foule. Elle prend place dans la salle. Le jeune adolescent a l’œil sur elle. Elle a pris place et c’est difficile qu’elle ressorte à l’instant. Sans inquiétude, le jeune homme ressort et d’un coup sec, débloque la direction de la moto de la dame.

Il la pousse et la trimballe dans un lieu sûr à l’insu de tout le monde. Une fois ce coup réussi, il envoya un message à son acolyte lui signifiant qu’il venait de rentrer en possession d’une moto. Cet acolyte n’est autre personne qu’un receleur. Après cela, il revient encore pour prendre une deuxième moto. Cette fois sera la mauvaise. Vite, il est pris en flagrant délit lorsqu’il tentait de l’emporter. La foule se rassemble autour de lui. Le propriétaire de la moto se signale. Le malfrat tente de se justifier mais trop tard. Pris de panique, il se contredit et finit par convaincre les plus sceptiques de son intention. Au même moment, la dame venait de constater la disparition de sa moto. Interpellés, les policiers arrivent sur le champ. Une série d’interrogations commence et le jeune finit par avouer sa forfaiture. Des vérifications au niveau de la messagerie de son portable confirment son identité. Pendant que la fête battait son plein, il prenait place dans le véhicule de la police en direction d’un commissariat. En attendant que les enquêtes révèlent l’identité des autres complices, le jeune homme médite son sort entre quatre murs.

Le procès de l’ancien ministre des Communications Dr Amadou Scattred Janneh et trois autres co-accusés reprend ce mercredi à la Haute Cour de Banjul. Arrêté le 7 juin dernier avec 3 co-accusés, l’ex-ministre et ses co-accusés ont été inculpés pour avoir " conspirés entre eux pour imprimer et distribuer des t-shirts portant le message ’En Finir Avec la Dictature Maintenant’ dans le but de réaliser un coup d’état ". L’acte d’accusation met également en avant l’inculpation de l’ancienne présidente du syndicat des journalistes gambiens Ndey Tapha Sosseh, du directeur de publication du journal en ligne The GambiaEcho Mathew K. Jallow et un activiste des droits de l’homme Famara Demba. L’audience d’aujourd’hui est déterminante puisqu’elle fait suite à celle du jeudi 13 octobre 2011, qui avait été marquée par d’affligeantes révélations concernant les conditions de détention du principal accusé. En effet, la défense n’y est pas allé de main morte pour dénoncer les conditions de détention de Dr Janneh, les jugeant ’’inacceptables’’ alors que le toit défectueux de sa cellule continue de laisser passer l’eau durant la pluie. Rappelons que le Président Yahya Jammeh dirige ce petit d’Afrique occidentale depuis 1994. Son régime est régulièrement dénoncé pour de constantes atteintes aux droits de l’homme, à la liberté d’expression. Les prisons gambiennes échappent toujours aux visites des délégués du Comité International de la Croix Rouge (CICR). L’organisation a mené durant ces dernières années des missions infructueuses, qui n’ont pas arrivé à convaincre les autorités gambiennes de la nécessité de se conformer aux conventions internationales.

Par Bendré

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Vos commentaires

  • Le 3 novembre 2011 à 09:47, par kaaya En réponse à : Confidentiel 665

    article trop spacieux

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