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"Une lettre pour Laye"

Publié le dimanche 23 novembre 2003 à 16h02min

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Affaire route Boromo- Bobo : Mise en demeure du ministre Lingani à Razel-Frères

Cher Wambi,

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) que dirige le professeur Mamadou Moustapha Sall a organisé du 4 au 14 novembre dernier dans notre capitale le XIe concours d’agrégation des sciences juridiques, économiques et de gestion.

Ils étaient 58 candidats à l’agrégation, venant du Bénin (3), du Burkina (3), du Cameroun (19), de la Côte d’Ivoire (2), du Gabon (5), du Sénégal (21), du Tchad (1), du Togo (4).
Trente-trois (33) membres composaient le jury, qui était présidé par l’ancien recteur de l’université de Ouagadougou, le professeur Filiga Michel Sawadogo.

Et c’est peu dire que d’affirmer que la moisson a été maigre, car sur les 58 postulants au titre d’agrégé, seuls 15 seront reçus, ce qui fait un taux d’admission de 25,86% ; soit environ un admis sur quatre candidats, une catastrophe.
Sur la liste des admissions, le pays de Paul Biya se taille la part du lion avec 8 admis/19 candidats, suivent le Gabon avec 3 admis/5, puis le Sénégal avec 2 admis/21, la Côte d’Ivoire 1 admis/2, et le Bénin, 1 admis/3.

On aura remarqué que le Togo, le Burkina et le Tchad n’ont eu aucun admis à ce XIe concours d’agrégation du CAMES. La plus grande catastrophe pour le Burkina, c’est qu’en tant que pays d’accueil de ce concours, aucun des trois candidats présentés n’a été reçu.
Est-ce à dire que notre enseignement supérieur jadis réputé dans la sous-région, voire au-delà bat de l’aile ou que cette contre- performance n’est qu’une erreur de parcours ?
Mais passons.


Cher Wambi, l’exécution des travaux d’entretien de la route nationale 1 (RN1) confiée à l’Entreprise Razel-Frères alimente toujours la chronique. Ce n’est un secret pour personne que le travail a été bâclé et les "feuilles" des bailleurs de fonds, copieusement broutées.

Et pour que tu saches que ça risque de cailler, je te propose de lire ci-après une lettre de mise en demeure adressée le 10 novembre 2003 par le ministre des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat, Hyppolite Lingani, au directeur général de l’Entreprise Razel-Frères :
"Monsieur le Directeur,
Suite aux différentes demandes formulées par monsieur le Directeur général des Routes, vous n’avez pas, à ce jour, justifié la régularité de votre entreprise par rapport à l’obligation de souscrire une assurance à la fois en votre nom et au nom du maître d’ouvrage (article 16.1 du Cahier général du FED).

Le certificat d’assurance de votre maison mère ne paraît pas répondre pleinement à cette condition mais il fait référence à une police qui ne nous a pas été communiquée.
Conformément à l’article 64.2, alinéa 1, j’ai l’honneur par la présente de vous mettre en demeure de fournir, dans les sept jours après réception de la présente, les justificatifs demandés et prévus par le Cahier général du FED.
Votre directeur Afrique, monsieur Pierre Perrier, nous ayant indiqué qu’une déclaration de sinistre avait été transmise à l’assurance, vous voudrez bien nous en faire parvenir une copie.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de ma considération distinguée".
A ce jour, cher cousin, je ne puis te dire si l’Entreprise Razel-Frères a répondu favorablement à la requête du ministre. Ce qui est sûr, c’est que cette affaire va faire tache d’huile.


Cher Wambi, il y a des lustres que tu n’a pas mis les pieds dans la capitale, mais tu as dû apprendre de ceux du village qui y viennent régulièrement que les bus de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) sont enfin là. D’ailleurs, ils ont commencé à circuler le 7 novembre dernier au grand bonheur des parents d’élèves et des plus démunis de la cité.

Pour l’instant, ça ne semble pas attirer grande foule, ce qui s’explique aisément par le lancement tardif des activités de ladite société, c’est-à-dire, après que les uns et les autres ont acheté des montures pour leurs progénitures.
Il y a aussi, il faut le reconnaître, que les Ouagalais ont perdu l’habitude d’emprunter le bus.
Les éternels insatisfaits diront que les tarifs sont hors de portée des usagers, osant faire la comparaison avec les taxis.

Cher cousin, vu le nombre d’accidents dont les cyclistes et les cyclomotoristes sont les premières victimes dans notre belle ville, il n’y a pas meilleur conseil que d’inciter les enfants à emprunter les bus pour plus de sécurité. En attendant, tu pourras aisément rendre visite aux parents musulmans de Ouagadougou lors de la fête du Ramadan, car il m’est revenu qu’à l’occasion, le bus sera gratuit pour tout le monde de 7h 00 à 20h 00.
Il n’y aura donc pas de souci à se faire pour aller à la prière avant de revenir casser le jeûne.


Tu voulais en savoir davantage sur les incidents survenus pendant la retraite aux flambeaux le vendredi 31 octobre qui annonçait le 43e anniversaire de nos forces armées à Bobo ? Et bien cher cousin, tu sais mieux que quiconque qu’il est très difficile de percer le secret militaire, même en temps de paix. Néanmoins ce que j’ai pu glaner çà et là, c’est que parmi les nombreux brûlés on enregistre un décès et deux évacuations sur l’Hexagone par vol spécial. Les deux évacués seraient des militaires sénégalais et malien.

Les enquêtes en tout cas se poursuivent, et je souhaite ardemment que d’ici là l’état-major brise enfin le mur de silence qui entoure cette affaire des plus abracadabrantes.


Boniface Zango de l’ADF-RDA ? m’as-tu demandé. Non, pas du tout ! C’était seulement une erreur commise dans ma lettre de la semaine dernière, quand je te donnais la composition du réseau des parlementaires pour la promotion des droits de l’enfant. Le député Boniface Zango dont il était question est président de l’Union des patriotes pour le développement (UPD), membre du groupe parlementaire ADF-RDA. La vérité rétablie, mes excuses à l’honorable.
Cher cousin, avant de t’inviter à feuilleter le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, je t’apprends que Ouagadougou bruit ces jours-ci d’un retour imminent au Faso du sergent-chef Ibrahim Coulibaly "IB". Bien sûr, cette rumeur est à prendre avec des pincettes, car tu n’ignores pas que l’enfant terrible de "Bagyam", tombeur d’Henri Konan Bédié, était arrêté en France par la Direction de la surveillance du territoire (DST) pour association de malfaiteurs, recrutement de mercenaires et atteinte à la sûreté de l’Etat ivoirien.

Celui-là que le président Gbagbo ne souhaite même pas voir en rêve avait été libéré sous caution, soumis à un contrôle judiciaire, donc interdit de quitter le territoire français jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision de justice est-elle toujours en vigueur ?
Depuis, en tout cas, bien de choses se passent entre Paris, Ouaga, Accra et Abidjan qui ne peuvent tromper personne.


* De retour des Philippines au Burkina le 14 avril 2001 à la faveur de la Journée nationale de pardon, l’adjudant-chef Hyacinthe Kafando, l’enfant terrible de Boulsa, semble être revenu aux affaires. Et selon des sources dignes de foi, celui qui, il y a huit ans, assurait le dispositif sécuritaire de Blaise Compaoré, sans avoir repris formellement son ancien poste, passe pour être l’œil et l’oreille du président du Faso. Avec les deux véhicules Tout terrain et la Mercedes mis à sa disposition, celui qui passait pour être la matière grise des 25 présumés comploteurs de la nuit du 6 au 7 octobre 1996 fait un retour remarqué aux affaires. On susurre même que pour ne pas trop l’exposer, on ne fait plus officier Kaf au Conseil de l’entente, mais aux 1200 logements où il aurait ses bureaux.
* Grande baraka pour le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Salif Diallo. En effet, dimanche dernier, au retour de son fief Ouahigouya, l’intéressé a eu un accident grave. Son véhicule, une 4x4, a percuté un âne qui traversait subitement la route. Le ministre ainsi que les 4 autres passagers de la voiture sont sortis indemnes, et tous reconnaissent que le chauffeur a gardé son sang froid, ce qui a permis d’éviter le pire. Des passants qui se sont arrêtés au lieu de l’accident pour s’enquérir de ce qu’il est advenu des occupants, lorsqu’ils se sont aperçus que ces derniers étaient sains et saufs, n’en revenaient pas. Ces passants avaient raison au vu de l’état du véhicule qui est presqu’irrécupérable. Quant à l’âne, la tête et les viscères ont été éparpillées de part et d’autre.
* Depuis plusieurs mois, Ouaga bruissait de la rumeur d’un probable remaniement ministériel : on l’a annoncé pour septembre, puis octobre et enfin pour ce mois de novembre. Vraisemblablement, ce remaniement aura bien lieu en décembre. Mais en fait, il s’agira d’un réaménagement de l’équipe de Yonli II, en attendant le grand chamboulement pour préparer l’échéance de 2005. Qui restera et qui passera à la trappe ? Wait and see.
* La mauvaise gestion est une pratique courante dans certaines entreprises publiques, mais cela ne dérange personne, car on ne voit jamais de sanctions... Certes, le Premier ministre burkinabè promet à l’avenir des sanctions si des fautes étaient constatées dans la gestion des entreprises appartenant à l’Etat. Mais le doute plane, car on est en droit de se poser la question de savoir pourquoi à l’avenir et pas tout de suite, d’autant plus que l’inspection générale d’Etat existe et peut et doit pouvoir faire un audit dans les entreprises soupçonnées. Ainsi, l’inspection générale d’Etat peut constater si ces entreprises sont gérées selon les règles de l’art. Au cas où il est clairement établi qu’une entreprise est mal gérée, il appartient au gouvernement de prendre des sanctions contre toutes les personnes mises en cause sans distinction de leur appartenance politique.

Venons-en au cas particulier du CENATRIN, une entreprise publique créée depuis 1970, qui emploie une centaine de travailleurs et avait en charge l’établissement des bulletins de salaires de tous les fonctionnaires jusqu’en 2000. Le CENATRIN a aussi assuré le traitement informatique des différentes élections ces dernières années. Le centre a non seulement formé de nombreux fonctionnaires de l’Etat et du privé à l’utilisation de l’outil informatique, mais aussi assuré leur équipement en matériels informatiques. On peut donc affirmer que le CENATRIN est classé parmi les entreprises stratégiques de l’Etat burkinabè.

Cependant, cette entreprise étatique a enregistré de lourds déficits en 2001 et en 2002 (de plus de 170 millions cumulés) ; cela est vérifiable et nous ne voulons pas mentir ni salir cette entreprise à laquelle nous appartenons. Ces mauvais résultats sont la conséquence de graves erreurs de gestion (des centaines de millions de frais financiers versés à une banque de la place) et de virements de sommes colossales sur des comptes occultes en France par le truchement de commandes fictives de matériels... Si le groupe de travailleurs que nous sommes avons décidé de poser le problème de notre entreprise sur la place publique c’est parce que nous sommes conscients que si l’Etat ne fait rien, cette entreprise stratégique risque de disparaître avant sa privatisation. Que faut-il faire ?

Nous pensons qu’il y a lieu d’envoyer rapidement l’inspection générale d’Etat faire le point de la situation. Nous prenons l’opinion publique à témoin que si le délégué général à l’informatique ou le Premier ministre ne regardent pas de près ce qui se passe dans cette entreprise, ce sera tard : une centaine de travailleurs dans la rue !
Mieux, nous proposons au gouvernement d’envoyer régulièrement l’inspection générale d’Etat faire l’audit des différentes entreprises publiques car ce n’est pas sûr que le CENRATRIN soit la seule entreprise du genre qui soit mal gérée parmi les 21 sociétés d’Etat... Nous pensons que s’il y a des contrôles permanents, beaucoup de sociétés d’Etat seront sauvées de la faillite, de la liquidation.

Pour ce faire, pour que la bonne gestion devienne une règle d’or au niveau des entreprises publiques du Burkina Faso, il faut un signal fort, une réelle volonté politique de la part des autorités de ce pays.

Ont signé
Un groupe de travailleurs pour
la survie du CENATRIN (GTSC)


* Dans la province du Zoundwéogo, région du Centre-Sud, les structures départementales du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) n’en finissent pas de rougir contre certains de leurs députés qui, une fois à l’Assemblée nationale, ne se soucient plus de ceux qui les ont élus. Absences chroniques aux différentes manifestations, suffisance excessive vis-à-vis de la base. Une situation qui risque de provoquer des blocages, et de compromettre l’implantation réelle du parti dans cette province où déjà le PDP et l’UNDD font des pieds et des mains pour inverser la tendance.

En tout cas, il semble qu’il y ait urgence à rappeler certains élus à l’ordre et à la discipline.
Une réunion de toutes les structures départementales devrait se tenir le 30 novembre prochain à Manga afin de sauver ce qui peut encore l’être.


* Pourra-t-on jamais venir à bout de la criminalité au "Pays des hommes intègres" ? La question est d’importance ainsi que d’actualité et mériterait qu’on s’y attarde. Des vols à la tire et des attaques à main armée, on en est arrivé aux crimes crapuleux. Le dernier en date a été signalé dans la capitale du Houet où une agent de la LONAB (section PMU’B) a été assassinée la semaine dernière, atrocement mutilée avant d’être abandonnée dans l’enceinte du stade Wobi. La victime, Traoré Assétou qu’elle s’appelle, n’a pu être reconnue que par ses tresses. Mais qu’a bien pu faire la pauvre dame pour mériter un tel sort ? On ne le dira jamais assez, notre société est en train d’aller à la dérive. Face à la montée de la criminalité, il ne serait point de trop d’utiliser les grands moyens.
* Le personnel de la "Chaîne du plaisir partagé", la Télévision nationale du Burkina (TNB) est en colère. Oui ! Contre leur agent comptable et son adjoint qui auraient défié toute la hiérarchie la semaine dernière, en refusant de donner la logistique à une équipe de reportage qui devait se rendre à Gaoua. Les deux barrons des finances étaient occupés à suivre un feuilleton au petit écran et n’entendaient point être dérangés. Comme le dit la rue, trop c’est trop ! La Direction générale de la TNB décida alors de laver cet affront en décrétant leur renvoi à la case-départ. Alors commencèrent les "pardon monsieur le DG" et les interventions extérieures.

Pour le personnel, il n’est point question de revenir en arrière.
Aux dernières nouvelles, une assemblée générale était prévue pour le 18 novembre, à l’effet de faire une pétition pour exiger leur départ.
Les interventions vont-elles payer ? jusqu’où ira le bras de fer ?


* Ce dimanche novembre 2003, l’archidiocèse de Ouagadougou célèbre le centenaire de l’arrivée de Mgr Joanny Thévenoud à Ouagadougou. En effet, c’est le 11 novembre 1903 que le révérend Thévenoud, fondateur du diocèse de Ouagadougou, a foulé le sol du Moogho.

Pour cette célébration jubilaire, 28 personnes venant de Chambéry en France sont arrivées avant-hier à Ouagadougou. Dans cette délégation on compte un évêque, trois prêtres ainsi que des membres de la grande famille de monseigneur.
Au programme des manifestations on peut retenir, entre autres, une projection vidéo ce soir même aux Lauriers à partir de 20 heures. La délégation de Chambéry rencontrera par ailleurs la jeunesse diocésaine le samedi matin à partir de 8 heures à la paroisse Saint- Camille. Le clou du jubilé sera sans conteste la grand-messe qui sera dite ce dimanche à partir de 9 heures et le soir à partir de 20 heures toujours à la cathédrale. Il y aura une nuit culturelle pour faire découvrir à nos hôtes la diversité culturelle du Moogho à travers des pièces de théâtre et des prestations de chorales de la ville, dont la chorale Naaba Sanem.
Les invités de Chambéry, après cette fête, quitteront notre pays le 29 novembre.

Joanny Thévenoud est, faut-il le rappeler, le fondateur de la congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception (SIC) que l’on trouve aujourd’hui dans presque tous les diocèses du Burkina, mais aussi dans certains pays comme le Togo, le Bénin, le Niger et la Côte d’Ivoire.
La fête se fera en l’absence de l’archevêque de Ouagadougou, Mgr Jean Marie Compaoré, qui comme on le sait, est en Italie pour des raisons de santé depuis un certain temps.


* "Décorez le docteur Lucie Nébié, cardiologue à l’hôpital Yalgado-Ouédraogo" ; c’est la substance d’une pétition qui circule dans la capitale (Une lettre pour Laye in l’Observateur Paalga du 14 au 16 novembre 2003). Se sont associées à la démarche inédite des patients de la doctoresse des sœurs dominicaines de la Présentation. Il s’agit de :
- sœur Hélène Gastaud ;
- sœur Marie-Françoise Neau ;
- sœur Solange Colliant ;
- sœur Odile Nikièma. Ces religieuses, selon sœurs Hélène Gastaud et Marie-Françoise Neau, ont eu l’occasion d’apprécier les services du Dr Nébié. Elles ont évoqué la compétence et la disponibilité du médecin, alliées à une grande gentillesse envers les patients.
* Ces trois dernières années, le corps abritral burkinabè n’a cessé de prendre du galon et à chaque match international sur le continent africain, la Confédération africaine de football (CAF) n’hésite pas à désigner certains de nos hommes en noir pour officier telle ou telle rencontre. Lacina Paré, l’un de nos meilleurs sifflets, fait partie de ceux-là et à chaque fois qu’il est sollicité à l’extérieur, ses assistants et lui s’en sortent bien. Les efforts des Burkinabè ne passent donc pas inaperçus et cette fois-ci, c’est la FIFA qui vient de faire honneur à notre pays. En effet, dans le cadre du tour préliminaire aller de la coupe du monde et de la CAN 2006, Yacouba Ouédraogo était récemment à Accra pour le match Ghana-Somalie comme inspecteur arbitre. Ce dernier est le président de la Commission centrale des arbitres (CCA) et instructeurs de la CAF. Yacouba, qui a donc été nommé inspecteur arbitre, a passé quatre jours à Accra.

Sa mission consistait à prendre tous les repas principaux avec les arbitres et arbitres assistants, y compris le dîner avant le match, accompagner les arbitres et les arbitres assistants lors de toute excursion, s’assurer que les arbitres et les arbitres assistants ne participent à aucune conférence de presse ou ne parlent à la presse ni avant, ni pendant, ni après le match et s’assure encore qu’ils n’acceptent aucun cadeau ou proposition qui ne seraient pas de simples souvenirs durant leur séjour dans le pays organisateur. Rentré mardi dernier d’Accra, Yacouba, l’un des doyens des arbitres burkinabè, doit évaluer les performances de l’arbitre et des arbitres assistants et établir un rapport. Une tâche à laquelle il s’attelle présentement, et c’est certain qu’il le fera sans complaisance. Si le trio abritral, qui était togolais, pense avoir accompli son travail en toute honnêteté, il peut dormir tranquille en attendant d’autres matches.


* Tous les anciens élèves de l’école d’Arbollé sont conviés à une réunion le dimanche 23/11/03 à partir de 14h à la mairie de Signoghin. L’ordre du jour porte sur le cinquantenaire de ladite école.

Passèk Taalé

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