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POT-POURRI : Eboulement au site d’or de Rimassa, une dizaine de morts

Publié le vendredi 28 octobre 2011 à 01h32min

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Le 26 octobre 2011, il est 17h au site aurifère de Rimassa. La mine d’or affiche plutôt une mine de cimetière. Pelles et autres instruments en mains, les mineurs tentent de boucher des trous où est enseveli un nombre indéterminé de cadavres. Nous sommes au côté ouest du site. Pendant ce temps, à l’est, au centre, au nord et au sud, on continue de travailler comme si de rien n’était. Un gendarme élève la voix contre les orpailleurs, leur demandant de boucher les trous avant de poursuivre leurs activités. Si certains témoins parlent de 11 morts, d’autres avancent le chiffre de 13. Selon le joignon-minier, les personnes tuées sont toutes des topomen. Autrement dit, ce sont des tricheurs qui, en l’absence des propriétaires de trous, y entrent pour creuser les parties à risque laissées par les titulaires.

L’affaissement d’une seule partie entraîne l’éboulement de plusieurs endroits. Or, les topomen y pénètrent par dizaine voire par vingtaine et les plus chanceux en ressortent avec de l’or. On dit même qu’ils sont plus riches que les vrais orpailleurs. Considérés comme des voleurs, ils se baladent nuitamment de trou en trou à la recherche du métal précieux. Informée, la brigade des sapeurs-pompiers, a promptement répondu à l’appel. La police, la gendarmerie et les travailleurs du site se sont joints aux sapeurs-pompiers pour rechercher des surveillants.


Justice : les militaires en appel ce matin

Le procès en appel des militaires qui avaient été condamnés en première instance par le tribunal de grande instance de Ouagadougou, s’ouvre, en principe, ce matin à Ouaga 2000. La condamnation des militaires, rappelons-le, a été un des éléments déclencheurs des mutineries que le pays a vécues en début d’année. L’enjeu de ce procès est de savoir si les peines seront adoucies ou maintenues.


CCRP : l’ABED plaide pour la consultation de la diaspora

L’Association des Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur pour le développement (ABED) plaide pour la participation des Burkinabè de l’extérieur aux consultations sur les réformes politiques.

Les déplacements de populations sont des phénomènes universels, constants dans l’histoire des peuples. Le partage éhonté de l’Afrique au mépris des peuples à partir de la conférence de Berlin en 1885 entre les puissants de ce monde, a donné au flux migratoire une dimension dramatique (conflits entre les peuples et entre les jeunes Etats-nations). Notre pays, le Burkina Faso, l’un des pays les plus pauvres du monde, à forte densité, est un foyer d’intenses mouvements migratoires aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières. L’Association des Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur pour le développement (ABED) a été créée par des Burkinabè qui se préoccupent du sort de leurs compatriotes qui ont été, pour la plupart, contraints de quitter leur patrie pour pouvoir trouver ailleurs une vie meilleure parce que leur propre pays ne pouvait pas leur offrir des conditions d’une vie décente.

Elle œuvre également pour sauvegarder les droits des Burkinabè en situation de migration interne. Au niveau de l’ABED, nous considérons que la situation des Burkinabè à l’extérieur du pays est encore plus précaire. En effet, la situation d’expatriation rend vulnérable ces compatriotes qui ont besoin de soutiens effectifs de leur patrie d’origine. C’est en réponse à ces préoccupations, que l’ABED, milite fermement, non seulement pour le droit de vote de nos compatriotes à l’extérieur, mais également pour que ceux-ci soient consultés sur les grandes questions nationales. La participation des Burkinabè de l’extérieur aux élections législatives et présidentielles, pourtant adoptée par l’Assemblée nationale, a été renvoyée aux calendes grecques pour des raisons qui ne convainquent pas grand monde. Au moment où notre pays traverse une des crises les plus graves de son histoire et que le Chef de l’Etat a opportunément lancé le projet de consulter l’ensemble des forces vives de la nation, pour trouver des solutions consensuelles pour la sortie de crise et dégager des pistes pour réformer notre jeune démocratie, l’on a, une fois de plus, oublié d’y associer nos compatriotes de l’étranger comme s’ils n’étaient pas concernés par tout ce qui se passe dans leur pays.

Oubliés du CCRP, ils le sont également pour les consultations régionales ! C’est pourquoi, nous osons espérer que pour les consultations nationales à venir, cet oubli puisse être réparé et que les Burkinabè de l’extérieur puissent y prendre part. Nous lançons par conséquent un appel au Chef de l’Etat, garant des institutions et de la paix dans notre pays, afin de veiller à la participation de ces compatriotes qui, souvent, ont trouvé asile ailleurs pour des motifs économiques mais qui, tous, aiment profondément leur pays et son devenir . Ouagadougou le 19 octobre 2011


Commune rurale de Pâ : dur, dur de se trouver un logis !

Dans la ville de Pâ, accéder à un logement décent relève, depuis un certain temps, d’un parcours du combattant. Surtout pour les fonctionnaires de la localité. En effet, qu’il soit ancien ou nouvellement affecté, le fonctionnaire travaillant à Pâ ou dans ses environs, fait face au manque et à la cherté des logements dans cette commune rurale. Cette situation est consécutive à l’avènement de l’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Burkina Faso, qui a engendré une forte demande en matière de logement. Conséquence : les loyers ont pris l’ascenseur. Les maisons du type une chambre-salon qui, il y a quelques mois se négociaient à moins de 5 000 F, coûtent entre 7 500 F CFA et 10 000 F CFA. Pour ce qui est des maisons du type deux chambres-salon, les prix varient entre 15 000 et 20 000 F CFA. Une situation liée à l’électrification de la ville et qui inquiète plus d’un locataire notamment les fonctionnaires affectés à Pâ. D’aucuns se posent la question de savoir ce qu’il en sera lorsque l’ONEA, à son tour, s’implantera dans la commune.

Et quand on sait que les bas prix des logements en milieu rural était un avantage comparatif pouvant encourager l’installation des fonctionnaires dans les communes rurales, on est en droit de se demander si, à ce rythme, il y aura encore des fonctionnaires qui accepteront de s’installer et travailler en milieu rural où la vie devient aussi chère que dans les grandes villes.


DPEBA-Balé : des ordinateurs portables pour les chefs de circonscription

Le souci de l’excellence a visiblement guidé la nouvelle directrice de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation des Balés qui a, de concert avec les autorités en charge de l’éducation, équipé au titre de cette année scolaire 2011- 2012, les différentes circonscriptions d’éducation de base de sa zone administrative, en ordinateurs portables avec des imprimantes. L’acquisition de ces nouveaux outils informatiques, une première, vient à point nommé car non seulement elle permet de réduire le taux d’analphabétisme numérique parmi les hauts cadres de l’administration en milieu rural, mais aussi et surtout, d’améliorer considérablement leurs prestations dans le cadre du service, notamment dans la réception et l’expédition des courriers, des notes de service, des actes administratifs, etc. Exit donc les dactylos obsolètes, et vive les TIC ! Vivement donc qu’une telle démarche qui participe de la modernisation de l’administration soit élargie aux autres circonscriptions de l’éducation de base, sur l’ensemble du territoire national.


Electrification de la commune rurale de Pâ : dure pénurie de compteurs !

La commune de Pâ est éclairée depuis six mois déjà. C’est un véritable ouf de soulagement pour les populations qui n’en demandaient pas plus. Elles sont donc passées de l’énergie issue des batteries et des lampes tempêtes, à celle fournie en continu par la SONABEL. Ainsi la glace, l’eau fraîche, les boissons glacées sont désormais obtenues sur place à Pâ, plutôt que de les importer de Houndé ou de Boromo. Le hic, c’est que pendant que certains jouissent de leurs compteurs depuis plus de six mois, d’autres par contre, et les plus nombreux, sont dans la longue attente bien qu’étant à jour de leurs frais d’abonnement. Ils attendent impatiemment les compteurs qui n’arrivent à Pâ qu’aux compte-gouttes. Pour en avoir, il faut, comme on le dit, avoir les bras longs. Les autorités en charge de la question sont donc invitées à résoudre deux problèmes : approvisionner la ville de Pâ en compteurs en nombre suffisant, et mettre fin au favoritisme dans leur distribution, en priorisant les premiers venus et en garantissant l’égalité des chances.


Dédougou vit au rythme des délestages

Depuis le 21 octobre 2011, Dédougou et son hinterland vivent quotidiennement au rythme des délestages de la SONABEL. Cette situation qui est liée à une panne survenue dans le circuit de commande de deux groupes de base installés en avril dernier, porte énormément préjudice aux consommateurs et à la Nationale de l’électricité. Selon Mamadou Go, chef de gestion des réseaux de la SONABEL/ Dédougou, beaucoup d’équipements ont été endommagés par un court-circuit qui est à l’origine de la panne. Toujours selon lui, le matériel étant encore sous garantie, le fournisseur qui a en charge la réparation, a dépêché une équipe en vue de faire une expertise. En attendant, des dispositions sont prises par la SONABEL pour assurer un service minimum de fourniture d’électricité, en attendant de pallier définitivement le déficit. Les services sensibles comme la santé, l’ONEA, la police, la gendarmerie, le centre émetteur de la RTB et l’administration publique ne sont pas concernés par ces délestages.


Koudougou : forte mobilisation ce week-end au collège Moukassa

La capitale du Boulkiemdé va accueillir du monde le samedi 29 octobre 2011. En effet, le collège Saint Joseph Moukassa de ladite ville procède ce jour-là au lancement des activités de son cinquantenaire. Ce jubilé, placé sous le thème « 50 ans de grâce : famille moukassienne, tiens toujours ton flambeau haut et allumé », est l’occasion pour les anciens Moukassiens (élèves comme éducateurs), les élèves et éducateurs actuels, les parents d’élèves, de se retrouver pour magnifier l’immense mérite de ce collège qui a formé tant de femmes et d’hommes. Ce rendez-vous est attendu par tous ceux qui ont eu la chance de passer par cet établissement dirigé par les Frères de la Sainte Famille. Sous le parrainage d’un ancien Moukassien, Tandaogo Jean Hubert Yaméogo, ex-DG de la SONABHY, la cérémonie de lancement des activités du jubilé prévoit une messe solennelle le samedi à 9h au Collège Moukassa, suivie d’un « dassandaaga » et d’un match de football qui opposera dans la soirée les actuels élèves du collège aux anciens Moukassiens qui sont sur le campus. On imagine déjà les grandes retrouvailles dans la cour de ce collège qui fait toujours parler de lui en termes de discipline et de résultats.


Nayala : du football et du cyclisme pour l’unité des fils de la région

La 3e édition de la coupe du député du Nayala (CODEN) va désigner son vainqueur ce samedi 29 octobre 2011 à Toma. Le député Dieudonné Maurice Bonanet, initiateur de cette compétition, va également associer à cette fête du football , le cyclisme, à travers la 2e édition de la pédale du Nayala qui va se courir dans la matinée de la finale du football. Ces deux événements ne font que renforcer l’unité entre fils du Nayala.


Insecurity day Ouaga 2011 : l’édition du Burkina pour bientôt

Le Centre international de certification Cyberleaning225, initiateur de la 1re édition de la Journée internationale de l’insécurité des systèmes informatiques, "Insecurity day 2011", organise "l’édition du Burkina Faso", qui se tiendra le samedi 12 novembre 2011 à 9h30 à Ouagadougou. Le Insecurity Day constitue une journée importante où autorités et décideurs sortent du confort de sécurité présenté habituellement par les entreprises, pour être face à des hackers qui leur font découvrir toutes les possibilités offertes par les technologies qui sont déployées en leur sein, et qui sont souvent exploitées à leur insue par des cybercriminels. Le thème retenu pour le Burkina Faso est : "Sécurité offensive". Il vient encourager toutes les initiatives publiques telles que le plan national de sécurité, tout en présentant au grand public l’urgence de la sécurité informatique, son opportunité et ses acteurs. Ce thème sera présenté en atelier-conférence par l’expert en intelligence numérique et hacker d’éthique certifié, M. Yao N’Cho.


Double cérémonie de judo ce week-end à Ouaga

Le judo burkinabè est une fois de plus à l’honneur avec pour ce week-end, une double cérémonie. Dans un premier temps, il est prévu dans la matinée du samedi 29 octobre 2011, une remise de matériel sportif à la Fédération burkinabè de judo (FBJ) par l’ambassade du Japon. Le lendemain dimanche 30 octobre à l’espace Dieudonné, situé juste derrière la mairie de Bogodogo, il y aura à partir de 15h30 les finales de la coupe de l’ambassadeur du Japon en judo.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2011 à 13:02, par Patoin En réponse à : POT-POURRI : Eboulement au site d’or de Rimassa, une dizaine de morts

    Rimassa c’est où ? On est fait un article et à la fin le lecteur ne sait même pas dans quel univers on l’amène d’autant plus qu’il y a plusieurs sites miniers au Burkina.

    • Le 31 octobre 2011 à 15:09, par Menzo En réponse à : POT-POURRI : Eboulement au site d’or de Rimassa, une dizaine de morts

      Justement on est même pas capable de situer le lecteur sur Rimassa. C’est à Titao. Mais quand on ne se rend pas sur le terrain et qu’on se contenté de ragots c’est ce qu’on peut faire comme reportage. On ne peut pas aller à fond. Où avez vous eu la certitude de vs chiffres. M le journaliste, J’étais sur le terrain à cette heure et aucune confirmation de morts. Les sapeurs ont retiré deux blessés. Et il n y a eu aucun témoignage précis. N’affirmez donc pas. Réserve tt de même.

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