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On murmure : Rentrée politique du PRIT-Lannaya le 15 octobre prochain

Publié le mercredi 12 octobre 2011 à 03h45min

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Il est parvenu à Kantigui qu’après sa rentrée officielle, le parti politique PRIT-Lannaya, dirigé par El hadj Mamadou Kabré, conformément au chronogramme du parti en vue de l’animation de la vie politique nationale, s’apprête à organiser sa rentrée politique 2011, le 15 octobre à 16 heures à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO), centre-ville. Selon les sources de Kantigui, cette rentrée politique sera placée sous le sceau de la conscientisation pour un engagement total et populaire. Kantigui a ouï dire que la cérémonie sera marquée par le dévoilement du logotype du PRIT-Lannaya et un panel sur les crises au Burkina et leur résolution en politique.


Le calvaire des PVVIH au Nord du Burkina

La prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) dans certaines structures de santé au Burkina constitue toujours un véritable parcours du combattant. Kantigui, dans ses sorties au Nord du Burkina, a mesuré la souffrance des PVVIH pour se procurer des médicaments dans les établissements publics de santé. Kantigui a ouï dire qu’une femme qui a attendu pendant des jours devant un poste de santé est retournée chez elle bredouille, mélancolique et très déçue. Résidante d’une localité située à 25 km du poste de santé, elle fait des va-et-vient sans voir l’infirmier pour des raisons diverses.

Tantôt, on lui dit qu’il est absent, tantôt il est en supervision. Pendant ce temps, sa dotation de médicament était épuisée. Kantigui qui s’inquiète de la situation a également appris d’une source bien introduite que les examens de CD4 ne se pratiquent pas dans beaucoup de CMA du Nord. Or sans cet examen, le patient ne peut pas savoir l’évolution de la maladie. Kantigui qui compatit à la douleur des personnes affectées et infectées par le VIH interpelle les uns et les autres pour qu’une attention soit observée pour garantir les soins dans toutes les zones du Burkina Faso.


Les services de sécurité cherchent à jouer carte blanche

Kantigui s’est rendu compte que les nouveaux dirigeants des services de sécurité cherchent à jouer carte blanche. Au commissariat central et à la gendarmerie nationale, c’est de façon diligente que les dossiers sont désormais traités. Mieux, ces services ont fait des affiches pour informer le public de la gratuité des actes, hormis les frais de timbres légalement fixés. Kantigui se félicite de ces actes qui contribuent à lutter contre les rackets et les longues attentes pour la légalisation ou la vérification de la conformité de certains documents. Kantigui invite toutes les structures de la police et de la gendarmerie à procéder à l’affichage des taxes réglementaires, mieux, à délivrer des reçus pour les montants perçus à l’occasion des services offerts aux usagers. Il y va de la crédibilité des forces de sécurité.


Fédération internationale des organisations des donneurs de sang : le Burkina honoré de trois médailles

Selon les sources de Kantigui, sur invitation de la Fédération internationale des donneurs de sang, Mathias Bayili, président de l’Association des donneurs de sang bénévoles du Burkina (ADOSAB), s’est rendu à Marrakech au Maroc, le 8 octobre 2011. A cette occasion, Kantigui a appris de sources dignes de foi que des personnalités burkinabè œuvrant pour la promotion du don de sang ont été distinguées par des médailles. Au nombre de ces récipiendaires figure le Grand chancelier des Ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma, pour ses multiples contributions à sauver des vies en donnant son sang. Kantigui félicite les récipiendaires et invite tous les Burkinabè à contribuer par leur sang pour sauver des vies.


L’UPS-MP fait le diagnostic de la situation nationale

Il est parvenu à Kantigui que l’Union panafricaine sankariste/Mouvement progressiste (UPM-MP) organise une conférence de presse le vendredi 14 octobre 2011 à la Maison de presse Norbert-Zongo à partir de 16 heures. Selon les sources de Kantigui, l’objectif de la conférence est d’informer les militantes et militants sur la vie du parti et faire un diagnostic de la situation nationale sur trois sous- thèmes à savoir : « Le Burkina Faso au cœur de la transition politique », « La vision de l’emploi pour la jeunesse » et « Le bilan du gouvernement de crise ».


13 collégiennes enceintées au CEG de Gomponsom

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que 13 jeunes filles du Collège d’enseignement général (CEG) de la commune rurale de Gomponsom, dans la province du Passoré, ont naïvement "ouvert la porte de la vallée aux mille délices" aux paysans de la localité et sont actuellement toutes en grossesse. Ces événements malencontreux auraient survenu, selon les sources de Kantigui, au cours de l’année scolaire 2010-2011. Le maire de cette commune rurale, très exaspéré, a mis en garde les paysans « engrosseurs » de filles à mettre fin à leur aventure capricieuse et malsaine. Il est revenu à Kantigui que les paysans qui refuseront d’obtempérer seront les seuls comptables de leur sort.

En tous les cas, le maire a interpellé les parents des enfants, en l’occurrence les mamans des filles, à s’appliquer davantage dans l’éducation de leurs progénitures. Il a également prodigué des conseils aux femmes, les exhortant de conduire leurs filles dans les structures sanitaires les plus proches pour être sensibilisées. Kantigui souhaite que les autorités en charge de l’enseignement veillent au grain afin que leur nouvelle situation ne soit pas un handicap pour la poursuite de leurs études.


Bientôt une nomination des différents chefs d’état-major

Kantigui, qui suit de près la réforme des Forces armées nationales entamée par le chef suprême des armées et les autorités militaires après les douloureux événements du premier semestre 2011, note que le 16 octobre prochain, les chefs d’état-major qui ont été nommés pour assurer les intérims des différents corps de notre armée boucleront exactement six mois dans leurs fonctions. Kantigui qui fouine partout a appris que les nouvelles nominations ou confirmations devraient intervenir dans les tout prochains jours « normalement » dès le retour du chef de l’Etat, chef suprême des armées, de la fête du centenaire de la République de Chine où il a été l’invité d’honneur.

Selon les informations de Kantigui, le décret de nomination est prêt à être signé par le chef de l’Etat. Kantigui s’est laissé dire que des bouleversements pourraient être opérés pour insuffler une dynamique nouvelle à notre armée pour en faire une véritable armée disciplinée, soudée et soumise aux règles de la République et aux exigences de l’Etat de droit. Kantigui souhaite aux anciens ou nouveaux promus, plein succès dans leurs nouvelles carrières.


Une cérémonie d’accueil du gouverneur Blaise Corneille Ouédraogo ce samedi

Kantigui a ouï dire que la place du gouvernorat de Ziniaré refusera du monde ce samedi 15 octobre 2011 à partir de 10h 00. Selon des indiscrétions parvenues à Kantigui, les ressortissants de la région du Plateau central ont choisi ce jour pour accueillir et souhaiter la bienvenue au nouveau gouverneur. Installé officiellement le 30 juin dernier, Blaise Corneille Ouédraogo sera donc accueilli par les forces vives de la région à travers une cérémonie de bienvenue à la hauteur du rang de la personnalité. Déjà, le personnel du gouvernorat, les proches collaborateurs disent du bien de cette autorité dont le souci premier sera le développement de la région et le bien-être de la population. Selon les mêmes sources, Kantigui a appris que le gouverneur a déjà parcouru sa région pour s’enquérir des préoccupations des populations dont la synthèse servira de référentiel pour la résolution de ces préoccupations.


Entrée en 6e : des répartitions qui se comprennent difficilement

Kantigui a eu vent de complaintes de parents d’élèves pas du tout contents de la répartition de leurs enfants dans les CEG de la province du Houet alors que ceux-ci ont obtenu en bonne et due forme leur examen d’entrée en 6e. A ce que Kantigui sache, l’admission au concours d’entrée en 6e donne droit à une affectation dans un lycée de son choix sur au moins trois. Or, il se trouve que des élèves résidant à Bobo, ayant obtenu leur entrée en 6e (parmi lesquels des filles) ont été affectés au CEG de Nasso, soit 17km hors de la ville. Au quartier Colsama de Bobo, plusieurs autres élèves ayant aussi obtenu leur examen d’entrée en 6e, ont été affectés dans un CEG hors de la ville. Les parents d’élèves et Kantigui ne comprennent plus rien. A quoi, cela leur a servi d’avoir réussi à cet examen s’ils doivent souffrir le martyre de la distance, de l’insécurité routière et de l’insécurité tout court ?

Kantigui

Le Pays

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