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Semaine de la critique cinématographique de Ouagadougou : La qualité artistique des films burkinabè au menu

Publié le mardi 11 octobre 2011 à 01h50min

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La 2e édition de la semaine de la critique cinématographique de Ouagadougou (SECRICO) se tiendra du 12 au 14 octobre 2011. L’information a été donnée le vendredi 07 octobre à l’occasion d’une conférence de presse animée par l’association des critiques de cinéma du Burkina, structure organisatrice de l’évènement. Ce festival qui se veut critique a pour thème : « cinéma burkinabè : la qualité artistique en question ».

Face à l’engouement suscité par les films projetés à la première édition de la SECRICO en 2010, l’association des critiques de cinéma du Burkina (ASCRIC-B) rebelote. Une trentaine de films court métrage seront projetés au CENASA, salle qui a servi de cadre pour cette conférence de presse.

Hommage sera rendu à un des pionniers du cinéma burkinabè (Joseph Traoré), aujourd’hui dans les oubliettes. La 2e SECRICO « permettra de voir comment cet acteur a contribué à révolutionner le cinéma burkinabè par son image », souligne Clément Tapsoba, président de l’ASCRIC-B. A cela s’ajoute la table-ronde sur le thème de la présente édition.

Routine, immobilisme, incohérence artistique, voilà ce qui semble caractériser le cinéma burkinabè actuellement. Depuis 1997, le 7e art est en panne au pays des hommes intègres. Aucune reconnaissance véritable d’un film burkinabè à un grand festival de cinéma (FESPACO, Cannes, Berlin…). Paradoxalement la production de films s’est accrue durant cette période. Aussi bien, dans la production de ces films que dans la direction d’acteurs et le traitement filmique, rien ne doit plus désormais être fait au rabais.

C’est pour permettre de réfléchir sur ces préoccupations que l’ASCRIC-B a choisi de se pencher sur le thème « cinéma africain : la qualité artistique en question ». Du 12 au 14 octobre 2011, réalisateurs, exploitants de salle et autres intervenants du domaine vont diagnostiquer le mal. Objectif : contribuer à lui redonner ses lettres de noblesse d’antan. Par ailleurs, la SECRICO devient le festival du cinéma burkinabè à partir de cette édition. Il sera compétitif à partir de la 3e édition, selon les organisateurs.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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