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CONFIDENCES DU WEEK-END : Meurtre à Saaba , un boucher éventre son ami

Publié le lundi 10 octobre 2011 à 02h45min

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Le 6 octobre 2011, la commune rurale de Saaba a vécu des moments de fortes tensions et de grosses frayeurs. Une affaire de fesses qui a conduit à une bagarre entre deux amis, l’un de Saaba et l’autre d’un village voisin. BK a en effet réussi à faire chavirer le coeur d’une demoiselle. L’amour étant si fort, il a loué une maison pour cette dernière, avec la complicité de son ami SM. C’est dans cette maison que BK venait assouvir ses instincts . C’était sans compter avec la concupiscence de SM qui, à son tour, a réussi à faire chavirer à nouveau le coeur de la "fée" commune.

Mais une telle disparition ne tarde pas à se savoir. Ayant constaté l’absence de la jeune fille dans le foyer fictif, BK interpelle SM qui affirme que la fille se trouve à l’endroit où BK l’avait logée. Voulant se rendre à l’évidence, il prie SM de l’accompagner pour faire le constat. Une fois sur les lieux, point de fille ; ce sont des portes et fenêtres closes. BK appelle SM à l’intérieur de la maison et c’est là qu’il accomplira sa besogne, puisqu’il s’était déjà préparé. Il fait sortir sa machette et taillade son ami sur toutes les parties du corps.

Le dernier coup fatal est passé sur le ventre. Vidant le ventre de SM de son contenu. SM succombe sur le coup sans aucune aide. La nouvelle court dans le village qu’un jeune a été assassiné par un boucher qui se serait réfugié au commissariat. Alertée, une foule s’ébranle vers le commissariat mais elle se rendra compte que le boucher n’y était pas. Dans la colère, une boutique appartenant à un frère du boucher aurait été saccagée. De nombreuses démarches sont en cours en vue de réconcilier les populations des deux villages qui commençaient à nourrir de la haine réciproquement. En attendant que des enquêtes plus approfondies soient faites pour en savoir plus, le présumé assassin est entre les mains du Procureur.


Récolte des céréales : les oiseaux menacent

A l’approche des récoltes, la ville de Djibo se trouve sous la menace des oiseaux qui risquent de compromettre le travail des paysans. Le chef de canton a dû faire un communiqué demandant aux habitants d’entrer en prière afin de contenir cette menace aviaire alors que la campagne n’a pas été fameuse.


Tournoi de la fraternité du secteur 30 : les jeunes ont sauvé leur tournoi et leur terrain

La finale de la deuxième édition du tournoi de la fraternité dans la zone 9 du secteur 30 a connu son dénouement le 2 octobre dernier. La finale qui a opposé Espoir FC à Barcelone FC a vu la victoire de cette dernière aux tirs aux buts sur le score de 2 buts à 1. Les deux équipes se sont neutralisées au cours du temps réglementaire par un score nul (O-O). Le parrain de cette deuxième édition était Olivier Baky, consultant de son état. Ce tournoi connaît de plus en plus d’engouement avec l’implication des femmes du quartier, "Les femmes du bon voisinage" et des riverains qui se sont mobilisés autour de l’initiateur de la coupe, Issaka Sawadogo, un homme de tenue, pour défendre l’intégrité du terrain de sport lorsque celui-ci a failli être mis illégalement à la disposition d’un attributaire.

Le dossier est suivi de près par les habitants qui ont averti la mairie de Bogodogo de leur refus de voir leur aire de jeu servir à autre chose. En effet, quelques semaines avant le début du tournoi, des camions sont venus nuitamment déposer du sable sur le terrain et des travaux de construction ont immédiatement démarré le lendemain. La riposte des habitants ne s’est pas fait attendre, obligeant les maçons à arrêter le chantier. Pour le moment, on ne sait pas à qui le terrain a été attribué. Mais selon les riverains, la destination de l’espace est une aire de jeu et non une zone d’habitation. Affaire à suivre donc.


Quand une passation passionne

C’est connu, la dernière vague de nominations opérées par le gouvernement a emporté bon nombre d’agents de l’administration publique. Beaucoup des nouveaux promus ont déjà pris service, et certains sont en passe de le faire. Si parmi les partants, il y en a qui sont heureux d’avoir accompli loyalement leur mission, d’autres, par contre, partent avec une certaine amertume, voire une certaine rancune. C’est le cas de ce responsable départemental de la province du Yatenga qui, lors de la cérémonie de passation de service, n’a pas fait de cadeau à ses administrés. Au fait, l’homme s’en est pris violemment à la population qu’il accuse d’avoir provoqué son départ en le calomniant auprès d’un cacique de la région.

En privé comme en public, le responsable en question jure, la main sur le cœur, avoir accompli avec loyauté sa mission, mais, pense-t-il, ‘’les esprits maléfiques’’ ont contribué à saper son travail. Le sortant a même affirmé devant quelques administrés qu’ils regretteront pour longtemps son départ, car son successeur ne fera pas la moitié de ce qu’il a pu faire. Dans le même ordre d’idées, il fustige le comportement irresponsable du conseiller villageois de développement (CVD) qui, selon lui, est le cerveau de cette "cabale montée de toutes pièces contre sa personne".


Un patron obsédé sexuel fait parler de lui à Ouahigouya

Tout le voisinage de D.S en bruissait depuis. Maintenant, c’est une grande partie de la ville qui est au courant de son comportement sexuel peu recommandable. L’homme "dévore" tout sur son passage. A tel point qu’il lui est difficile de trouver une femme de ménage tant au bureau qu’à la maison. Des voisines, de simples visiteuses, des collègues de service, des nécessiteuses en quête d’un repas…toutes sont tombées dans le piège redoutable de D.S. Des nombreux témoignages recueillis, il ressort que D.S trouve son véritable plaisir chez les femmes mariées. De ce fait, il est prêt à doubler la mise pour satisfaire sa libido. Le hic, c’est que cet obsédé sexuel ne se gêne pas pour "faire danser les tables", même dans son bureau. Son lit conjugal n’est pas non plus épargné.

C’est en nettoyant les bureaux qu’une femme de ménage a reçu des propositions alléchantes de D.S et n’a pas pu résister. Comble d’obsession : une femme et sa propre fille ont toutes été "dévorées" successivement par D.S. Un de ses employés qui l’a pris à plusieurs reprises la main dans le sac vient d’être viré sans préavis. Une plainte a même été déposée auprès d’une structure habilitée. L’allure que prend l’affaire cause d’énormes ennuis à D.S qui négocie le retrait pur et simple de la plainte afin de procéder à un règlement à l’amiable.


Il répudie sa femme à cause de sa corpulence

T.S a quitté, de façon volontaire, le cercle des hommes mariés. Après 5 ans de vie commune, il a décidé sans concession aucune de rompre le contrat de manière unilatérale. Au fait, suite à un mariage religieux très pompeux en 2006, le couple vivait dans l’amour total jusqu’en 2010. A partir de cette date, T.S constate que B.L, son épouse, prend excessivement du poids. Pour lui, cette corpulence est due au fait que sa conjointe prend, en cachette, des comprimés dans le seul but de grossir. Ainsi commencent les petites mésententes dans le foyer. En mai 2011, B.L avait presque doublé son poids, ce qui va envenimer la colère de T.S.En fin juillet 2011, T.S convoque une réunion de famille au cours de laquelle il exprime son désir de se séparer de son épouse pour les raisons déjà évoquées. L’assemblée le lui déconseille, et prône plutôt une rencontre avec un spécialiste pour une diminution progressive du poids. La proposition ne semble pas rencontrer l’assentiment de T.S.

Il trouve en cela un gaspillage d’argent et une démarche qui comporte des risques. La famille n’a pu trancher l’affaire jusqu’au jour où les beaux-parents ont été informés de la menace de répudiation qui pesait sur leur fille. Une délégation est vite constituée pour rencontrer T.S et sa famille. Ce conclave qui a accouché d’une toute petite souris a eu lieu le 25 septembre 2011. Une petite localité située à l’Est de Ouahigouya. Evoluant dans le commerce des poulets, T.S a mis sa menace à exécution le 28 septembre dernier. Les différentes médiations mises en branle vont-elles l’amener à revenir sur sa décision ? Affaire à suivre…


Rencontres régionales sur les réformes politiques : le Centre-Est s’active

En prélude aux rencontres régionales sur les réformes politiques dont celle prévue pour se tenir à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, du 18 au 19 octobre 2011, le gouverneur du Centre-Est, Allahidi Diallo, a rencontré la presse régionale le 3 octobre 2011. Cette rencontre avait pour but d’informer la presse régionale de la tenue, du 18 au 19 octobre 2011, des assises régionales sur les réformes politiques ; requérir la contribution de celle-ci pour une réussite de ces assises. "Aidez-nous pour que l’information arrive au public cible", a demandé le gouverneur aux hommes de médias. Les objectifs des rencontres régionales sont, entre autres, d’informer les acteurs sociaux et politiques des conclusions des travaux du CCRP, de recueillir des idées de réformes spécifiques au niveau régional, d’échanger avec les acteurs sociaux et politiques sur la tenue des assises nationales sur les réformes politiques.

Les assises de la région du Centre-Est connaîtront la participation de 114 personnes qui sont essentiellement des acteurs locaux, des autorités religieuses et coutumières, des organisations de la société civile (OSC), des partis politiques (majorité et opposition). Le 7 octobre dernier, une rencontre qui s’inscrit en droite ligne des préparatifs de ces assises s’est tenue avec les acteurs locaux.


UO : Une thèse en études anglophones

Une soutenance de thèse en études anglophones à l’Université de Ouagadougou aura lieu le samedi 15 octobre 2011 à partir de 9 heures dans l’Amphithéâtre IV de l’UFR/LAC. Bakary Konaté soutiendra se thèse sur le thème : "Le progrès des Noirs aux Etats-Unis, 1960-1990 : Mythe ou réalité ?" devant un jury composé comme suit :
- Président, Komlan Messan Nubukpo, Professeur titulaire, Université de Lomé, Togo ;
- Co-directeur, Cheick Dieng, Maître de Conférences, Université Cheick Anta Diop, Dakar, Sénégal ;
- Directeur, Amadou Bissiri, Professeur titulaire, Université de Ouagadougou, Burkina Faso.
- Rapporteur, Jean Zida, Maître de Conférences, Université de Ouagadougou, Burkina Faso.


Loumbila : Un dispensaire du coeur

Le 2 octobre 2010, l’Association les Voies de l’Espérance (AVE) a organisé une soirée spectacle de collecte de fonds au profit du dispensaire de l’Orphelinat Sainte Thérèse de Loumbila, sous le parrainage de Lazare Banssé, Directeur général de la CAMEG. Avant le démarrage officiel des activités dudit dispensaire, une cérémonie officielle d’ouverture a eu lieu le samedi 8 octobre 2011 au sein de l’Orphelinat (5 km à droite après le péage sur la route Nationale 3 Ouaga-Ziniaré-Kaya).


Kilwin : des kits scolaires pour une quarantaine d’élèves nécessiteux

L’Association burkinabè pour la scolarisation des filles (ABSF) a procédé à la remise de kits scolaires à une quarantaine d’élèves nécessiteux de l’école de Kilwin, le samedi 8 octobre dernier. Les deux meilleures filles du CM2 de l’école Kilwin ont reçu, chacune, un vélo dame pour leur permettre d’assurer leur déplacement au lycée. Pour l’année 2011/2012, l’ABSF prévoit de soutenir une centaine d’élèves nécessiteux dans les localités où elle intervient et notamment dans les écoles de Napalgué (Nion) Gonsin et Koulogo (Sourgoubila), Bassinko B et Silmiougou (Sig-noghin), Sabtoana et Guignemtenga. La remise de ces fournitures a été rendue possible grâce à l’appui de la direction de la promotion de l’éducation des filles.


Protection des données personnelles : le Burkina, un exemple dans l’espace francophone

L’Association francophone des autorités de protection des données personnelles (AFAPDP) a organisé, du 19 au 21 septembre 2011 à Dakar au Sénégal, un séminaire collectif francophone sur la protection des données personnelles et de la vie privée. Le Burkina était représenté par ses premiers responsables dont la Présidente de la CIL, Alimata Ouattara/Dah qui a présenté deux communications, respectivement sur ‘’La législation et les autorités de contrôle : stratégie et définition de priorités’’ et ‘’la protection des données personnelles et de la vie privée : outils et stratégie de communication’’. Ces deux communications ont suscité un intérêt auprès des participants dans la mesure où les présidents des structures présents à ce séminaire ont soit hérité de structures déjà fonctionnelles depuis plus de dix ans ou sont dans la phase de mise en place de leurs structures.

La particularité de la CIL réside dans sa stratégie de démarrage qui a tenu compte de plusieurs facteurs dont la méconnaissance de ce nouveau droit, le niveau d’alphabétisation de la population et la création d’outils adaptés à chaque public. A la lumière de l’expérience de la CIL, les participants ont préconisé que la démarche du Burkina soit considérée comme exemple de bonnes pratiques pour les jeunes structures des pays africains et que la coopération sud-sud soit plus valorisée. Ce vœu des participants a fait dire « qu’en matière de mise en œuvre de la loi portant protection des données personnelles, il sied de réfléchir global et d’agir local." En rappel, le Burkina Faso occupe la vice-présidence de l’AFAPDP et est la première structure créée et fonctionnelle sur le continent africain.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 10 octobre 2011 à 06:14 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Meurtre à Saaba , un boucher éventre son ami

    Fesses,trahison,jalousie:tout est résumé dans cet article.
    PS:au fait votre DS et il ne manque que le K ressemble comme une goutte d’eau à DSK

  • Le 10 octobre 2011 à 10:45, par yeral dicko En réponse à : recolte de cereales .

    Dire que la saison était des plus bonne dans cette du Burkina et voilà que si on ne signale pas des criquets à dori c’est à djibo après le cyanure que les oiseaux se mettent à décimer les récoltes.
    Face a la démission de l’autorité,le chef de canton de Djibo n’a autres choix que d’appeler à la prières.Que Allah le miséricordieux attente vos voix mes frère.

  • Le 10 octobre 2011 à 11:55, par Jamaniatigui En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Meurtre à Saaba , un boucher éventre son ami

    Je voudrais simplement dire bravo aux jeunes du secteurs 30 qui ont réussi à sauver leur terrain de la cupidité de ces braconniers d’un genre nouveau. Je crois qu’il est temps maintenant d’apprendre à nous protéger là où nos institutions sont incapables de le faire.

    A quand un moratoire sur le sexe au Faso ? Des militaires qui mettent la patrie à feu et à sang pour des questions banales de sexe ; un boucher qui charcute son ami filou par ci, un patron avide de bonnes et femmes mariées par là, où allons nous ? Peut être que le Blaiso gagnerait à constitutionnaliser la religion raelienne et nous gagnerons tous. Puisque avec eux, toutes ces pratiques ne sont pas interdites. Avec eux, même si ta grande mère te tente, il n’y est pas interdit de la mettre à jour.

    Quant à celui qui a répudié sa femme pour cause de surpoids que lui dire ? Sinon que je respecte sa vision et choix. Mais je tiens à lui dire que, s’il faut que chacun de nous répudie sa femme pour ces genres de causes, rares seront les foyers qui vont survivre. A notre mariage ma femme était plus noire que Koutaba (lequel ?) mais de nos jours elle peut rivaliser Michael Jackson dans la clarté de sa peau.
    Mais comme je ne peux pas prendre mon courage comme ce yadega, j’en fais avec.

  • Le 10 octobre 2011 à 13:59, par L En réponse à : Menace d’oiseaux à Djibo

    DIEU sauve le Soum car l’autorité à vraima demissionné dans cette partie du Burkina

  • Le 10 octobre 2011 à 14:48 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Meurtre à Saaba , un boucher éventre son ami

    Ce monsieur qui chasse sa femme parce qu’elle a grossi n’a pas dit toute la verite. Il est a la recherche de petites disquettes. Il veut ce qui sert. Il n’ est pas serieux et fait partie certainement de ces nouveaux riches qui ne savent pas la valeur de la femme. Ma soeur, va, Dieu est grand. Ce gars frique ne te meritait point.

  • Le 10 octobre 2011 à 16:10, par Gloria En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Meurtre à Saaba , un boucher éventre son ami

    Ce monsieur qui dit que sa femme a leur mariage etait comme Koutaba et que maintenant elle rivalise avec Maickel Jackson. Je lui pose cette question n’est-il pas lui meme responsable de fait en regardant trop les femmes claires ce qui a amene sa femme a se depigmenter ?

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