22e Convention locale – JCI Ouagadougou

Le samedi 8 octobre 2011, à partir de 8h00, dans la salle de conférences du ministère des Ressources animales, les Jaycees de la capitale et de l’intérieur du pays convergeront vers un même lieu pour réaffirmer leur amitié à l’Organisation locale mère, la doyenne. Cette activité sera placée sous la présidence de M. Beldh’or Cheick Sigué, directeur général des Editions "Le Pays", et le parrainage du sénateur Souleymane Gamene, directeur général du cabinet BCIG.

Alain Foka à Ouaga

Le célèbre animateur de l’émission "Archives d’Afrique" sur RFI est à Ouagadougou dans le cadre de la dédicace du coffret de CD portant sur l’histoire contemporaine de l’Afrique à travers ses grands hommes. Le coffret de 17 CD est composé de portraits de personnalités qui ont marqué la vie du continent à travers des archives sonores, d’extraits inédits, de musique d’époque et de discours. Le CD est disponible à 2900 F CFA. La dédicace sera suivie d’une conférence/débat, le 7 octobre, à l’hôtel Laïco.

Gaz butane : SODIGAZ trouve un accord avec la SONABHY

La question des bouteilles de gaz Shell Sénégal que la SONABHY refusait de remplir semble avoir trouvé une solution transitoire. Le ministère des Mines, de l’énergie et des carrières vient d’autoriser, selon nos informations, leur remplissage par la SONABHY pour le compte de la société SODIGAZ. Cette autorisation serait de six mois. On ne sait pas si cette autorisation sera renouvelable et si dans ce délai, la société SODIGAZ pourra retirer toutes les bouteilles estampillées Shell Sénégal dont le nombre dépasse désormais les 18 000 et surtout si elle aura les reins solides pour le faire. On apprend que dans la requête de cette société, elle avait demandé aux autorités d’ajouter ces bouteilles sur la liste des marques de bouteilles agréées pour son compte.

Manifestement, la proposition n’est pas passée. En rappel, la société SODIGAZ a vu progressivement son parc de bouteilles polluer par les bouteilles de Shell Sénégal qui n’existe plus. Ces bouteilles sont rentrées sur le marché national et comme elles sont de la même couleur que les bouteilles de SODIGAZ, les revendeurs les ont acceptées sans problème jusqu’au jour où la SONABHY a refusé de les remplir parce que n’étant pas sur la liste agréée de SODIGAZ. Cela a créé une pénurie sur le marché. Il s’agit de trouver une solution durable à ce problème afin de ne pas pénaliser les consommateurs. La ligue des consommateurs suit ce dossier de près et devait rencontrer cette semaine les responsables de SODIGAZ pour envisager des alternatives.

Filière Niébé : la CPF mène le plaidoyer

La Confédération paysanne du Faso (CPF) et la Fédération des professionnels agricoles du Burkina (FEPA-B) ont bénéficié de l’appui financier de l’ONG belge Verdeseilanden "Veco" pour la conduite d’un plaidoyer visant la promotion de la filière niébé au Burkina Faso. L’objectif visé par cet appui est de contribuer à lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté au Burkina Faso à travers la promotion de la filière niébé. Afin d’atteindre cet objectif, un projet de document de plaidoyer a été élaboré en impliquant certains acteurs- clés de la filière. La stratégie de plaidoyer sera bâtie sur un processus impliquant les différents acteurs de la filière appelée "processus multiacteurs". A cet effet, un atelier se tient du 6 au 7 octobre 2011 à Ouagadougou.

Une Française soutient Niangoloko

8 jeux de maillots, 15 ballons de football, 8 trophées, des consommables médicaux et plus de 500 livres et romans qui serviront à la création d’une bibliothèque communale : telle est la composition du lot de matériel que Marie Claude Gaza, une amie française de la cité de Santa, a remis au maire Abraham Dramane Soulama qui, à son tour, l’a remis à ses destinataires, le 29 septembre 2011. A cela, il faut ajouter un micro-ordinateur qui était destiné au commissariat de police de la commune. La remise de ce matériel s’est déroulée en présence des chefs de services concernés et des autorités coutumières de la ville. Les écoles de Timperba et de Kawara, le CSPS de Niangoloko ainsi que le lycée communal sont les principaux bénéficiaires de ces dons. Un geste qui, selon le maire Soulama, va soulager les services de sa commune qui sont, a-t-il ajouté, pour la plupart démunis. Selon le président de l’Association Faso Djigui, Victorien K. Soma qui a été chargé de la répartition du matériel, Marie Claude Gaza n’est pas à sa première intervention à Niangoloko. Elle a offert au lycée communal 3 salles de classe de même qu’un four à pain qui ravitaille les habitants de Niangoloko en pain et qui a créé une quinzaine d’empois au profit des jeunes.

La section CDP du Kadiogo renforce les capacités de ses responsables

La première quinzaine du mois d’octobre est une période bien chargée pour le parti majoritaire, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). En effet, après l’assemblée générale des maires et présidents de conseils généraux le 1er octobre dernier, c’est au tour de la section provinciale du Kadiogo du CDP, à travers le secrétariat à la formation politique et civique, d’être sous les feux des projecteurs. Déjà, pour ce samedi 8 octobre à partir de 8h au conseil régional du Centre, les trois premiers responsables des sous-sections de la ville de Ouagadougou de même que les membres des bureaux des jeunes, des femmes, des anciens, des marchés et yaars et du secteur informel de la province du Kadiogo sont invités à une session de formation. Une semaine après, soit le samedi 15 octobre, il est prévu une autre séance de formation cette fois-ci pour les autres membres des sous-sections, et les membres des bureaux d’arrondissement des mêmes catégories sociales que celles de la province. Ce sont des activités qui entrent dans le cadre du renforcement des capacités des militants du parti au pouvoir de la province du Kadiogo.

Bientôt un salon des conservations et des collections à Ouaga

Un nouveau concept vient de voir le jour. Il s’agit du Salon des conservations et des collections (SACCOL). Le promoteur qui n’est autre que Boureima Djiga, journaliste culturel, prévoit de l’organiser du 9 au 12 décembre 2011 au SIAO. Une initiative qui se justifie par le fait que les biens historico-culturels qui peuvent alimenter et enrichir le patrimoine culturel burkinabè sont menacés à court ou moyen terme par divers facteurs. C’est un salon qui offrira une exposition guidée et commentée de 96 heures appuyée par deux spectacles carnavalesques. Il s’agit du "Tour de Ouaga en 2CV" en collaboration avec les amis de la 2 "chevaux" et la "Grande parade des anciennes voitures et motos".

Houndé : deux accidents spectaculaires en un jour

Un blessé grave évacué dans un premier temps au CMA de Houndé, puis un autre au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo, des dégâts matériels énormes ; c’est le bilan de deux accidents spectaculaires survenus à Houndé, capitale de la province du Tuy, le samedi 1er octobre 2011. Le premier cas est intervenu vers 8h 50 devant la station Total, sur la route nationale n°1 (Ouaga-Bobo). Il a impliqué une voiture RAV 4 et un motocycliste (le blessé). Selon les témoignages des riverains, le motocycliste voulait traverser la RN1 et a vu le moteur de son engin éteint sur la voie. Il s’activait à "enlever" les vitesses quand la RAV 4 qui venait à toute allure en direction de Bobo-Dioulasso est venue le percuter de plein fouet.

Seydou Ouédraogo, le motocycliste, est âgé de 51 ans et réside au secteur 5 de Houndé. Mécanicien, il a eu un délabrement musculaire au niveau de sa jambe gauche et une luxation externe de la hanche dans l’accident, selon les sources médicales. Non-respect des règles de la circulation et vitesse dangereuse sont les mêmes causes du deuxième accident survenu 30mn après et à 300m du premier, toujours sur la RN1 et devant une autre station service. Cette fois, c’est une remorque citerne qui transportait du gaz en direction de Bobo-Dioulasso qui s’est accrochée à un camion benne qui voulait regagner la RN1 après s’être servie dans cette dernière station. C’était l’accident le plus spectaculaire qui, heureusement, n’a pas fait de victime.

En effet, la citerne, après avoir heurté le camion, s’est déboîtée du tracteur pour finir sa course sur une moto et dans l’atelier d’un mécanicien pendant que le tracteur et le camion barraient totalement la RN1. En quelques minutes, il y a eu un embouteillage monstre et plusieurs dizaines de badauds se sont regroupés, ne voulant pas se faire conter le spectacle. Dans cette mêlée, nous avons rencontré un riverain prêt à prendre ses jambes à son cou parce que, redoute-t-il, "la citerne risque d’exploser parce qu’on ne sait pas si le gaz fuit ou pas". Son inquiétude était fondée avec effectivement des fumeurs, des vendeuses de maïs braisé, qui étaient dans les environs. Des conducteurs n’avaient pas aussi arrêté leurs moteurs dans l’embouteillage. La fluidité de la circulation était revenue quelques heures après le constat d’usage de la Police. C’est dans l’après-midi qu’un périmètre de sécurité a été établi par la Police qui attendait la réaction de la SONABHY.

Création et gestion d’entreprises : des retraités et des déflatés formés à Bobo

Dans le souci de promouvoir un travail décent au profit des travailleurs retraités et déflatés, la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), en partenariat avec la Solidarité mondiale (WSM), a organisé du 28 au 30 septembre 2011 à Bobo-Dioulasso, un séminaire de formation à l’intention d’une vingtaine de personnes sur la création et la gestion d’entreprises. Yacouba Koné, secrétaire général de la CNTB du Houet, a fait savoir que le choix de la ville de Bobo pour abriter le séminaire n’est pas fortuit. "C’est plutôt une perception de la dégradation des industries et des commerces à Bobo-Dioulasso", a-t-il avancé comme justificatif.

Il a poursuivi en ces termes : "(…) Les compressions de personnel ont fait de Bobo une ville de mendicité, de misère, de chômage chronique et surtout d’une population délabrée". Dans un tel contexte, il a estimé que le séminaire est l’une des contributions de la CNTB en tant que structure dirigeante du syndicalisme au Faso à la promotion d’un travail décent en faveur des travailleurs déflatés et retraités.

Le Pays