Les 05 et 06 octobre 2004, Ouagadougou a abrité les travaux de l’atelier national de réflexion sur l’élaboration du plan d’action du programme de partenariat entre Microsoft et les départements chargés de l’éducation. A travers ces assises, les participants ont élaboré une réfexion sur la pertinence et la qualité de l’école de demain. Il s’est agi pour eux de travailler à concevoir un plan de développement de la culture numérique dans notre système éducatif d’ici à 2009. Pour ce faire, ils ont deux jours durant analysé, évalué et planifié des actions en vue d’introduire les Technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’école burkinabè.

C’est dans cette perspective que les participants à l’atelier ont élaboré des recommandations. Celles-ci sont relatives à la mise en place des organes de pilotage et de mise en œuvre de la stratégie nationale de"e-éducation" c’est-à- dire l’apprentissage par l’informatique, à l’harmonisation et à la coordination de toutes les initiatives TIC qui sont et qui seront organisées dans le secteur de l’éducation. Il y a enfin le volet formation des enseignants et personnel administratif aux TIC.

Les travaux des présentes assises se sont déroulés en plénières et en commissions. Ils ont permis de rassembler un ensemble important d’éléments autour duquel le plan d’action pour l’introduction des TIC à l’école sera bâti.

Car "l’école doit contribuer à être un système ouvert à travers les TIC", a declaré le ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et professionnel Youma Zerbo dans son discours de clôture des travaux. Une clôture qui a connu la présence du ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation. Mathieu Ouédraogo, du délégué général à l’Informatique et du représentant de Microsoft.

Selon le ministre Zerbo, "le partenariat avec Microsoft offre une opportunité pour le développement qualitatif et quantitatif du système éducatif de notre pays". Il a interpellé les départments chargés de l’éducation à une" réflexion plus approfondie sur les mutations à effectuer pour que notre système d’enseignement se situe résolument dans le XXI siècle". Un siècle qui se définit comme celui de la mondialisation, de la concurrence et du règne des nouvelles technologies.

Il s’agira à travers cette réflexion d’élaborer une politique gouvernementale cohérente pour l’introduction et l’utilisation des TIC dans l’éducation. Cela devra passer par la confection d’un plan suffisamment intégrateur et fédérateur des initiatives en cours ou à développer dans les différents niveaux du système éducatif.

Saturnin N. COULIBALY (Stagiaire)
Sidwaya