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Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

Publié le jeudi 15 septembre 2011 à 13h06min

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Né à Dakar, au Sénégal, au sein de la communauté libanaise « de confession chiite », Robert Bourgi a été considéré comme « l’intermédiaire entre la communauté chiite libanaise en Afrique et le RPR » (Pierre Péan dans La Menace). Il ne fallait donc pas s’étonner qu’au printemps 2003, alors que la situation ivoirienne était tendue, on murmure son nom dans les « affaires ivoiro-libanaises ». D’autant plus que Bourgi affirme être « un ami de trente ans » de Laurent Gbagbo (je n’ai pas le souvenir que Gbagbo ait revendiquée cette vieille amitié).

La communauté libanaise s’est implantée dans la colonie de Côte d’Ivoire dans le sillage des premiers administrateurs français, à la fin du XIXème siècle. Ils y seraient plus de 120.000 actuellement, ce qui en ferait la plus forte « colonie » libanaise d’Afrique noire (où ils seraient, dit-on, environ 300.000). Ils vont y contrôler une part non négligeable du commerce d’import-export et de distribution, y compris la commercialisation des récoltes de café et de cacao, servant d’intermédiaires entre les planteurs et la Caisse de stabilisation. Cette omniprésence de la communauté libanaise dans le secteur d’activité numéro un de la Côte d’Ivoire explique les liens privilégiés entre les représentants de cette communauté et le « président-planteur », Félix Houphouët-Boigny, qui leur a ouvert largement les portes de son pays à la suite de la guerre civile à Beyrouth dans les années 1970 (la Côte d’Ivoire a été le seul pays à la faire).

« Au temps des colonies », les « Libano-Syriens » d’Afrique étaient dénoncés comme un « péril » par l’administration et les colons français ; l’arrivée massive des Libanais en Côte d’Ivoire, à la fin des années 1970, posera tout autant des problèmes d’intégration. Le « Vieux » les évoquera dans une conférence de presse (14 octobre 1985) mais conclura : « C’est Dieu qui nous les envoie. L’arbre ivoirien donne de l’ombre et des fruits savoureux à tous ». Un des amis d’Houphouët, dans les années 1950, s’appelait Haïdar ; il était le beau-frère de Zaher Najib qui sera, par la suite, président de la section ivoirienne de l’Union libanaise culturelle mondiale et que Houphouët va, dit-on, « établir » à Yamoussoukro alors que sa famille était installée à Conakry où régnait Ahmed Sékou Touré.

Houphouët disait que les Libanais composaient la 63ème ethnie de la Côte d’Ivoire ; c’est ainsi à un architecte libanais, Pierre Fakhoury, qu’il a confié la conception de la basilique de Yamoussoukro (par contre, on présente souvent Georges Ouégnin, son directeur du protocole, comme métis libanais, or Ouégnin est né en Turquie de père ivoirien et de mère d’origine arménienne).

Il ne faut pas oublier, par ailleurs, que Alassane D. Ouattara, alors qu’il était premier ministre, avait essuyé les critiques de la communauté libanaise. Pendant près d’une heure, le mardi 8 septembre 1992, il avait dû recevoir ses représentants, conduits par Omaïs Fouad, président de la section ivoirienne de l’Union libanaise culturelle mondiale. La discussion avait porté sur le contrôle fiscal des commerçants libanais qui n’avaient pas la réputation d’être en règle avec le fisc et l’administration. Les représentants de la communauté libanaise avaient alors promis de « sensibiliser [leur] population à payer ses impôts » ; à condition que cessent les contrôles systématiques !

Au printemps 2003, cela faisait près de dix ans que le « Vieux » était mort et la Côte d’Ivoire était coupée en deux par une « rébellion » dont Abidjan (et en tout premier lieu Simone Gbagbo) affirmait que le leader était ADO, musulman présenté comme un « Burkinabè ». L’opération Licorne avait figé la ligne de front entre les « loyalistes » et la « rébellion », mais rien n’était encore joué sur le plan militaire. Les rumeurs se feront donc insistantes sur le fait que, dans une conjoncture économique et sociale difficile, certains hommes d’affaires libanais étaient impatients de crever l’abcès en allant chercher du côté du Hezbollah des « gros bras » bien entraînés aptes à changer la donne. Ni Ouattara (ils avaient gardé un mauvais souvenir de sa politique rigoureuse) ni Gbagbo (trop peu enclin à aller jusqu’au casus belli) ne semblaient avoir leur faveur, mais l’un pouvait leur permettre de se débarrasser de l’autre dans la perspective d’amener au pouvoir un chef d’Etat plus malléable que Ouattara et moins imprévisible que Gbagbo. En quelque sorte, le fils naturel d’Houphouët et de Henri Konan Bédié !

Faut-il s’étonner que quelques uns aient pu penser qu’il pourrait y avoir concordance d’intérêts entre des hommes d’affaires et des groupuscules chiites libanais ? Qu’il pourrait y avoir collusion entre certains tenants de l’ultra-droite française et certains éléments extrémistes de la communauté ivoiro-libanaise ? Je posais ces deux questions au printemps 2003 (cf. LDD Côte d’Ivoire 079/Mercredi 21 mai 2003) en un temps où l’on voyait des « mercenaires » partout (« Les soldats blancs du président Gbagbo » dans Le Figaro Magazine du 11 janvier 2003 ; « Mercenaires français en Côte d’Ivoire » dans RAIDS de mars 2003...). Et j’évoquais le nom et la personnalité des Bourgi, « têtes d’affiche » libanaises en Afrique noire. Robert, bien sûr, mais aussi Albert, un des cadres dirigeants du groupe Jeune Afrique. Je soulignais qu’Albert était considéré comme ayant une sensibilité de gauche tandis que Robert s’était « fait remarqué par ses engagements politiques à droite ». J’évoquais le Club 89 sur lequel j’avais enquêté au début des années 1990, « pôle de regroupement pour les « africanistes » parisiens de l’ultra-droite ». Après la longue parenthèse de la cohabitation (1997-2002) entre Jacques Chirac à l’Elysée et Lionel Jospin à Matignon, la droite était redevenue majoritaire à l’Assemblée nationale. Et Robert Bourgi avait repris du service actif, étant alors présenté, auprès de Gbagbo, comme le « transmetteur d’ordres » (ce que l’on appelait un chadburn dans la marine) de Dominique de Villepin, instigateur et organisateur des accords de Marcoussis.

Bourgi, qui aura connaissance de ce propos sur le web, s’estimera diffamé par mon texte et se constituera partie civile le 6 août 2003. Le mercredi 15 septembre 2004, le vice-président chargé de l’instruction du Tribunal de grande instance de Paris me convoquera pour me notifier ma mise en examen dans le cadre d’une information pour diffamation publique envers un particulier. Bourgi, me dira-t-on, estimera que ce texte mettait sa vie en danger (argument repris, au cours du week-end du 18-19 septembre 2004, par un ami de Bourgi, Charles Pasqua, alors qu’il était convoqué par un juge dans une des multiples affaires de « réseaux » auxquelles son nom était associé). Le juge me laissera entendre que l’objectif était de me « laminer ». L’affaire prenait une ampleur hors de proportion avec mes propos. D’autant plus que j’avais l’habitude de croiser Bourgi depuis de longues années chez les « uns » et chez les « autres ». Sans jouer, pour autant, dans la même division ; lui en Ligue 1 tandis que je n’avais pas dépassé la division d’honneur. Plus encore : nous ne pratiquions pas le même jeu. En fait, avant même d’être convoqué par le juge, j’avais été alerté sur cette affaire par Antoine Glaser qui, dans La Lettre du Continent en date du 17 juin 2004, écrira notamment : « C’est le 16 juin prochain [sic] que le journaliste Jean-Pierre Béjot sera confronté dans le cabinet du juge […] à l’avocat Robert Bourgi qui a porté plainte contre lui pour un article publié le 26 mai [en fait l’article mis en cause avait été publié le 21 mai… 2003] dans La Dépêche Diplomatique […] Pour le défendre, Robert Bourgi a choisi comme confrère William Goldnadel lui-même très averti de dossiers sensibles africains comme celui de l’Angolagate. Que des pros ! Une « diffamation » à suivre ».

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche DIplomatique

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2011 à 15:14 En réponse à : Me Sawadog vs. Me Bougri

    Vous etes tous des jaloux,

    Me Bougri ne vaut pas Me Sawadogo qui connait les Francais et connait Blaise.
    Me Sawadogo va reduire a rien toutes les accusations de Me Bougri si cette affaire va en justice. Blaise a les meilleurs conseillers juridiques de ce pays. Les jaloux vont mourir.

    • Le 15 septembre 2011 à 17:39 En réponse à : Me Sawadog vs. Me Bougri

      Et toi, quel est ton role dans tout ca mon frere ?

  • Le 15 septembre 2011 à 19:39, par L’analyste En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Je crois que nous devons être réalistes et lire sous les lignes de ce que Bourgi a révélé comme problème. A mon entendement, le Président Sarko veut changer un système qu’il trouve caduque et dépasse. En fait, l’ancien système établi depuis De Gaulle en passant par Pompidou, Mitterant jusqu’à Chiraque consistait à faire éliminer les Chefs d’État Africains non acquis à leur cause par des coups d’Etat organisés à partir et par la France mais réalisés sur le terrain par les africains eux-mêmes. C’est dans ce cadre que les SANKARA,... ont été systématiquement éliminés.
    Sarko, lui ne veut plus procéder de la sorte. Il ne veut plus de toi, tu dois partir avec pour argument, protection des civils qu’ils ont délibérément monté contre toi. Ainsi, l’enseignement qu’il faut tirer des dires de Bourgi, c’est que les Chefs d’Etat africains nommés par Bourgui n’ont plus de crédibilité chez Sarko. C’est donc un avertissement lancé par Bourgi pour que ces Chefs d’Etat là se préparent à partir de gré ou de force comme les cas Gbagbo, Chadaffi.

  • Le 15 septembre 2011 à 19:51, par biggy En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Moi pour ma part je pense que Monsieur le ministre de la communication ne fait que son travail. On lui dit de dementir ce qui est considéré comme un secret de polichinelle. LOrsque les faits se passaient Monsieur le ministre n’était pas encore dans le gouvernement. C’est vrai que Monsieur Bourgi a dit qu’il serait difficile de prouver les accusations contre nos Chefs d’Etats. MAis tout le monde sait comment la FRance Afrique a fonctionné et continue de fonctionner. De grâce qu’on n’insulte pas notre intelligence en essayant de dementir ce que tout le monde sait ou presque.

  • Le 15 septembre 2011 à 19:53, par biggy En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Moi pour ma part je pense que Monsieur le ministre de la communication ne fait que son travail. On lui dit de dementir ce qui est considéré comme un secret de polichinelle. LOrsque les faits se passaient Monsieur le ministre n’était pas encore dans le gouvernement. C’est vrai que Monsieur Bourgi a dit qu’il serait difficile de prouver les accusations contre nos Chefs d’Etats. MAis tout le monde sait comment la FRance Afrique a fonctionné et continue de fonctionner. De grâce qu’on n’insulte pas notre intelligence en essayant de dementir ce que tout le monde sait ou presque.

  • Le 15 septembre 2011 à 21:37 En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    il est indéniable que Bourgi a porté des valises. la question que je me pose est de savoir si ce n’est pas finalement dans les deux sens. dans ce cas, est-ce qu’on connaitra vraiment l’issue de cette affaire ?
    pour nous, l’essentiel est qu’on en arrive à un éclaircissement qui nous permettent de mieux apprécier la voracité de nos dirigeants qui ne savent même plus qu’il y a des pauvres autour d’eux.
    Dire que Blaise à les meilleurs avocats, ... c’est peut être vrai. pourvu que ces avocats ne servent pas plutôt à camoufler davantage et à faire durer les choses dans les mémoires. Ici, on ne règle pas les choses. On exerce ses réflexes (de révolutionnaire) au lieu d’avoir des réflexions. On fait durer les choses, on les envoie dans le domaine des affaires moins importantes pour que le commun des mortels oublie et après, ... plus rien.
    Béjot : J’admire votre mémoire et votre sens de l’humour dans votre façon de donner l’information.

  • Le 16 septembre 2011 à 00:50, par Mme koutaba En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Ce Me Bourgi est un chercheur de fric (Comme tout libanais), un boufon et un affabulateur. je ne crois pas à ce qu’il raconte. Il n a qu à nous dire combien il a personnellement bouffé dans ce dil. Il nous prend tous comme des idiots. C’ ’est tout.

  • Le 16 septembre 2011 à 00:58, par Mme kaboré En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Me Bourgi doit comprendre qu les President Africains qu ’il cite ont quand meme acquis une longevité au pouvoir au moment des presumés faits. Ils ont bati des fortunes personnelles et ont le droit d’utiliser leur argent comme ils le veulent. il n ’est meme pas etabli que les Presidents ont utilisé de l’argent public. Moi, je donne mon argent à qui je veux, que la personne soit pauvre, riche ou un garibou. C’est tout.

  • Le 16 septembre 2011 à 01:06, par Batoma S. En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Bien dit Mme Kaboré. Chaque jour il y a des gens qui donnent leurs argent à des mnediants et personne n’en parle. D’autres preferent financer des gos au quotidien au detriment de leur propres foyers et personne n’en parle. Je suis entierement d’accord avec vous qu’apres 23 ans de pouvoir certains presidents en Afrique doivent maintenant etre riches. Si non c’est la honte ! dans ce cas, donner alors une partie de cette fortune à un autre president ne constitue pas du tout un probleme. C’est leur droit ; pourvu que ce argent ne viennent pas des caisses de l’etat.

  • Le 16 septembre 2011 à 01:13, par Amelie En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Je suis entierement d’accord avec mes soeurs qui m’on precedé. Je l’an repeté hiebe sont jalouxr également. Certains Burkinabe sont jaloux et aigris. Kadafi a passé sa vie a financer nos chefs d’etat et tout lemonde etait d’accord. Il financait meme la paye des fonctionnaires de nos pays et cela semblait normal. Ce n’etait pas de l’aumone. Il faisait aussi d’autres largesses. Pourquoi donner de l’argent a un dirigeant du Nord constituerait un probleme ?

  • Le 16 septembre 2011 à 11:46, par Narela En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Je suis désolée mes soeurs mais vous n’avez rien compris des propos de Béjeot encore moins des révélations de Bourgi. Il ne s’agit pas ici de prévisions des élections couplées à venir, c’est une affaire de haut niveau. Si vous etes imcapables de reflection, eviter nous de tels propos creux !
    Comment pouvez vous estimer qu’il est judicieux pour nos prosidents de donner des mallettes d’argent à ces francais, quand nous savons tous que ces derniers confondent toujours les caisses de l’état à leurs poches ?
    Si vous aviez au cours de votre existance bénéficié d’argent illicite, je comprends votre position, car, tout burkinabé moyen avec de si maigres salaires, croupissant sous les poids des inombrables taxes, encore moins le commercant, n’appouveront votre réaction.

    Que vos maris entretiennent des gos dehors, traquez les devant la loi car c’est de votre droit, mais si vous aviez vous meme été entretenues par les maris d’autres ainées, je crois que vous conviendrez que c’est "la règle", alors évitez de nous distraire car ici,c’est plus serieux que ça, c’est une affaire de gestion d’état, et l’état c’est nous !

    Quant à l’action de kadaffi, il en avait suffisamment et on voit comment il a construit la Lybie, mais pour des pays comme le notre, je crois que ces milliards auraient servi à mieux si ces dirigeants au lieu de donner l’impression,se souciaient profondement du devenir de vos enfants. Car c’est du devoir de vos maris (que vous denoncez) mais aussi de l’état, dont vous approuvez les bétises.

  • Le 16 septembre 2011 à 12:01, par Narela En réponse à : Bourgi n’est pas qu’un « porteur de valises ».C’est surtout un acteur de la « diplomatie parallèle » de l’Elysée et d’ailleurs ! (3/5)

    Je suis désolée mes soeurs mais vous n’avez rien compris des propos de Béjeot encore moins des révélations de Bourgi. Il ne s’agit pas ici de prévisions des élections couplées à venir, c’est une affaire de haut niveau. Si vous etes imcapables de reflection, eviter nous de tels propos creux !
    Comment pouvez vous estimer qu’il est judicieux pour nos prosidents de donner des mallettes d’argent à ces francais, quand nous savons tous que ces derniers confondent toujours les caisses de l’état à leurs poches ?
    Si vous aviez au cours de votre existance bénéficié d’argent illicite, je comprends votre position, car, tout burkinabé moyen avec de si maigres salaires, croupissant sous les poids des inombrables taxes, encore moins le commercant, n’appouveront votre réaction.

    Que vos maris entretiennent des gos dehors, traquez les devant la loi car c’est de votre droit, mais si vous aviez vous meme été entretenues par les maris d’autres ainées, je crois que vous conviendrez que c’est "la règle", alors évitez de nous distraire car ici,c’est plus serieux que ça, c’est une affaire de gestion d’état, et l’état c’est nous !

    Quant à l’action de kadaffi, il en avait suffisamment et on voit comment il a construit la Lybie, mais pour des pays comme le notre, je crois que ces milliards auraient servi à mieux si ces dirigeants au lieu de donner l’impression,se souciaient profondement du devenir de vos enfants. Car c’est du devoir de vos maris (que vous denoncez) mais aussi de l’état, dont vous approuvez les bétises.
    Enfin, vous faites une confusion totale entre une action humanitaire ou l’aumone, à un achat de durer de vie au pouvoir si je peux le résumer ainsi.Dans tous les cas une enquète est ouverte sur l’affaire et nous verrons tous clair dedans, sur ces transactions et la source reelle de ces milliards.
    C’est comme ça que vous réagissez au débats d’idée et vous etes étonnées de voir que le cota genre n’est pas effectif dans la shere de décision. Faites la politique mes dames, mes creusez un peu vos méninges souvent. Car la politique ce n’est plus le suivisme aveugle, mais apportez nous quelque chose de plus.
    Critiquer ne veut pas dire "je te déteste" !Et si vous aimez tant le président, chatiez le temps en temps, pour qu’il s’améliore.Et comme ça, vous pourrez garantir de bels avenir au lieu de compter sur vos maris qui vous saiez, n’arreteront de courrir les gos.

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