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Article sur le Bilan chiffré du SIAO : Droit de réponse du SIAO

Publié le jeudi 15 septembre 2011 à 02h04min

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Dans le N°76 du 15 août 2011 de votre journal « Le Reporter » paru le mardi 16 août 2011 à la page 6, vous avez publié un article intitulé « Bilan chiffré du SIAO : Faux et usage de faux ? ». Dans cet article, vous semblez relever une certaine « cacophonie des chiffres ». Afin de situer vos lecteurs sur la question, je vous fais parvenir mon droit de réponse.

Je voudrais avant toute chose vous remercier pour l’intérêt que vous portez au SIAO qui demeure un événement d’importance majeure pour notre pays et aussi pour tout le continent africain.

Il convient d’expliquer à vos lecteurs qu’en réalité, il n’existe pas de cacophonie des chiffres dans le bilan du SIAO 2010.

En effet, les différentes sources d’informations n’ont pas connu d’exploitation rationnelle. La Communication orale en Conseil des ministres par exemple donne au gouvernement un aperçu général du déroulement de l’événement, c’est-à-dire un bilan provisoire. Le rapport définitif ou rapport de gestion n’intervient qu’après la collecte de toutes les pièces administratives et comptables.

Les données du SIAO 2008, contenues dans le bilan du SIAO 2010 sont issues du rapport de gestion du Conseil d’administration du SIAO à l’Assemblée générale des sociétés d’Etat consacrée aux EPE (AGSE/EPE) exercice 2008.

Les chiffres de ce rapport de gestion sont plus exacts pour la simple raison que de façon générale, la Communication orale en Conseil des ministres est faite deux (02) mois après la tenue de la manifestation, au moment où toutes les données ne sont pas suffisamment recoupées et analysées alors que le rapport de gestion est présenté plus de cinq (05) mois après l’événement. Loin de nous l’idée de présenter des chiffres minorés de la 11e édition.

De ce qui précède, il apparaît donc justifié de retenir comme données affinées du SIAO, celles contenues dans les rapports de gestion du Conseil d’administration du SIAO à l’Assemblée générale des sociétés d’Etat consacrée aux EPE (AGSE/EPE).

Ces rapports peuvent être consultés auprès de l’Agence comptable et de la Direction de l’Administration et des Finances du SIAO.

Bon courage à vous.

Le Directeur général du SIAO

Moussa TRAORE


NDLR : Nous apprécions votre volonté de « situer » les lecteurs du Reporter sur ce qu’il est convenu d’appeler « cacophonie des chiffres dans le bilan chiffré du SIAO 2010 ». Toutefois, à la lecture de votre droit de réponse, nous craignons que vous ne puissiez atteindre cet objectif. Non seulement votre écrit reste muet sur les flagrantes contradictions de votre part évoquées dans notre article, mais il vient en rajouter à la confusion. Nous voulons bien croire que « les différentes sources d’information n’ont pas connu une exploitation rationnelle » comme vous le dites.

Cependant, permettez nous d’attirer votre attention sur au moins deux faits. Vous avez écrit ceci : « Il apparaît justifié de retenir comme données affinées du SIAO, celles contenues dans le rapport de gestion du Conseil d’administration du SIAO à l’Assemblée générale des sociétés d’Etat consacrée aux EPE (AGSE/EPE) ». Dans le rapport présenté aux partenaires techniques et financiers du SIAO, le 27 juillet 2011, soit 9 mois après la clôture de la manifestation, vous avez donné le chiffre de 238 806 116 FCFA comme étant le montant de la contribution de ces derniers au SIAO 2010. Pendant ce temps, dans son rapport de gestion, le Président du conseil d’administration (PCA) du Salon, censé avoir les « données affinées », donnait un autre chiffre, à savoir 194 837 985 FCFA, à la tribune de la session 2011 de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat consacrée aux EPE (AGSE/EPE).

Que doit-on retenir de cet écart entre ces deux chiffres ? De deux choses, l’une : soit le DG a menti aux partenaires du SIAO, soit le PCA a donné de fausses informations à l’AGSE/EPE. Dans les deux cas, convenez avec nous qu’il y a cacophonie de chiffres et il vous faut encore des efforts pour parvenir à situer vraiment nos lecteurs sur la question, si telle est vraiment votre ambition. Ensuite, si on s’en tient à votre logique, l’on devrait dorénavant se méfier des communications orales en Conseil des ministres. Celles-ci n’étant pas fondées, selon vous, sur des informations fiables. Le gouvernement saura certainement apprécier. Aussi, nos lecteurs sauront sans nul doute prendre acte du fait qu’il est impossible de disposer d’un bilan fiable du SIAO trois mois après sa tenue.

Pour votre gouverne, le ministre en charge du Commerce, Arthur Kafando, a affirmé que le rapport était passé en Conseil des ministres le 23 mars 2011, soit environ 5 mois après la tenue du SIAO 2010. C’est le délai que vous présentez dans votre écrit comme nécessaire pour disposer des « données affinées ». Pourtant, apparemment, celles contenues dans ce rapport ne sont pas, selon vous, des « données affinées ». Quelle cacophonie !

La Rédaction

Le Reporter


Lire : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

P.-S.

5 septembre

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2011 à 05:59, par JMK En réponse à : Article sur le Bilan chiffré du SIAO : Droit de réponse du SIAO

    Que c’est triste. Vraiment c’est triste. Avec autant d’accusations sur un rapport, vous nous envoyer un droit de reponse de ce genre !
    C’est ecoeurant. Si le President tombe sur votre reponse vous risquez d’avoir des soucis. C’est quoi cette reponse.
    C’est triste et decevant car votre reponse ne merite pas plus une poubelle qu’un papier de lotus jette après avoir accompli une tache qui lui imcombe, nettoyer son utilisateur.

    De qui vous vous foutez ? Quel eclaircissement avez vous apporte sinon comme le dit bien la NDLR portez la confusion totale.

    Les faits sont la c’est a vous de repondre points par points. Parlons du problème de sommation des dons ? Vous n’avez pas de calculatrices ? Ou vos ordinateurs sont ils des Machintochs.

    Si vous n’avez rien a dire de grace eviter d’insulter l’intelligence des lecteurs.
    Surtout vos propos du genre " le Conseil des Ministres s’aura a quoi s’en tenir". Vous vous bloffez vous même. C’est vous qui aviez peur du Conseil des Ministres.
    Nous le peuple, c’est nous qui decidons.

    Votre droit de reponse est nulle de tout sens.

    Si le Reporter qui fais un aussi fabuleux travail etait autant lu
    Que certaines presses de la place, je vous assure que vous en aurez pour votre compte.
    Courage au Reporter et de gracen que le Renlac se saissie du dossier si ce n’est fais.

    Droit de reponse, mon oeil.
    Le journaliste a fais son travaille, si vous n’avez rien a dire faites comme Kaddafi : du balai.
    La prochaine fois taissez vous, ca l’avantage de nous eviter une perte de temps.

  • Le 15 septembre 2011 à 13:36, par Lorenzo En réponse à : Article sur le Bilan chiffré du SIAO : Droit de réponse du SIAO

    M. le DG,
    je crois qu’il serait bien de prendre votre temps pour bien expliquer les choses car votre droit de réponse est très bref et vous connaissant, je comprends que vous vous mettiez dans la peau de celui qui n’a rien à se reprocher donc pas besoin de s’étendre dans de longues explications. Pourtant ce que je perçois, c’est une volonté de vous discréditer afin de vous sauter car vous ne faites certainement pas l’affaire de beaucoup vue les conditions de votre nomination, qui a été purement méritoire et non politique comme celle des précédents DG. Vous ne faites pas partie de ces DG qui lèchent les bottes des politiques pour garder leurs postes (constat fait par moi même pour certains DG) et cela vous dessert malheureusement ! On présente des chiffres qu’on dit de 2008 et qui sont différents de ceux que vous avez présenté. Ils sont allés chercher tout simplement les chiffres des rapports provisoires de 2008 pour semer le trouble dans l’opinion. Le PCA présente un rapport qui donne des chiffres en deça des votres, mais vous etes mieux placé pour savoir le vrai et pour percevoir s’il ya conspiration ou pas. On ne vous demande pas d’affronter votre hiérarchie, mais de vous assurer d’avoir les informations justes et les preuves pour mieux les contrer en cas de problème. Vous n’êtes pas "fort" politiquement, vous avez été nommé par un ministre qui n’est plus au gouvernement et qui n’est pas un poids lourd du régime, vous n’êtes pas le genre à "graisser les pattes" de vos supérieurs car vous même êtes intègre et modeste (plus de 15 ans pour construire votre logement), il est clair que vous dérangez...

  • Le 15 septembre 2011 à 14:12, par KO En réponse à : Article sur le Bilan chiffré du SIAO : Droit de réponse du SIAO

    Félicitation au journal pour la clarté dans l’investigation des faits liés au dossier SIAO.
    Al’analyse, il ya effectivement cacophonie puisque le DG/SIAO ne ma vraiment pas convaincu par son droit de réponse.
    il se pose des problèmes de cohérence et de concordance de chiffres dans deux rapports différents ; dans votre réponse qui était attendue, vous vous dévriez de convaicre par les preuves.Visiblement cela manque.
    Il faut que les responsables de nos "grosses boites" fassent vraiment attention dans leur gestion car ils sont tous suivis.
    Rendez service au peuple et à la nation.

  • Le 15 septembre 2011 à 17:18, par Koutou En réponse à : Article sur le Bilan chiffré du SIAO : Droit de réponse du SIAO

    C’est triste. Quand j’ai vu le titre je me suis dit que cet article ne peut pas être lu rapidement. Je me suis donc réservé du temps pour bien le lire. Et quand je l’ai ouvert je suis tombé à la renverse. Ceci n’est pas un droit de réponse mais un foutage de gueule. Les faits relatés par Le Reporter sont gravissimes avec beaucoup trop d’implications. Par conséquent, le DG doit nous fournir des réponses claires, point par point sur les contradictions observées. Le Ministre Kafando (du Commerce) doit aussi se sécouer parce que selon les archives il n’y a pas eu de Conseil des Ministres le 23 mars 2011. Je demande au journal Le Reporter de ne pas lâcher cette affaire. Vos lecteurs veulent savoir la vérité. Ce ne sera pas de l’acharnement. En attendant je vous adresse mes félicitations pour ce rôle de veille.

  • Le 15 septembre 2011 à 23:51, par Taryam Tiyanfôh En réponse à : Article sur le Bilan chiffré du SIAO : Droit de réponse du SIAO

    Je viens de lire le droit de réponse du DG du SIAO et le commentaire du journaliste. J’ai profité relire l’écrit relatif au bilan du SIAO : faux et usage de faux. Ces lectures appellent à une analyse articulée sur 5 axes dont 3 sur le 1er écrit et 2 sur le droit de réponse du DG du SIAO et sur le commentaire du journaliste Ladji Bama :
    -axe 1 :le journaliste n’indique nulle part l’identité des voix qui se sont élevées "pour crier au scandale" quand il écrit : "Mais cet exercice à peine terminé que des voix s’élèvent pour crier au scandale. Beaucoup de chiffres ont été,disent-elles, tronqués".Je veux savoir s’il s’agit des voix des partenaires techniques et financiers (PTF) qui ont soutenu le SIAO ou s’il s’agit des voix des artisans ou alors des voix des journalistes qui étaient invités à la restitution ? En tous les cas, les PTF qui ont donné de l’argent ne vont jamais accepter qu’on les invite pour leur présenter des montants en deçà de ce qu’ils ont donnés comme subvention !Je suppose aussi que les artisans et les journalistes présents n’avaient pas d’anciennes données sur le SIAO pour faire des vérifications et dire que tel et tel chiffres sont faux.
    A la lumière de cette analyse,l’affirmation du journaliste est VAGUE et me paraît MENSONGERE. Je me demande s’il n’est pas corrompu par quelqu’un pour salir l’image du SIAO et de son DG, qui a volontairement décidé d’innover (et le journaliste l’a mentionné que c’est une première dans l’histoire du SIAO qui existe depuis plus de 20 ans), en restituant le bilan du SIAO aux PTF pour leur dire ce qui a été fait de leur argent. Je ne vois vraiment pas pourquoi un cadre expérimenté comme le DG du SIAO peut-il s’autoflageller en décidant de réunir les PTF et de leur donner de faux chiffres, surtout sur ce qu’ils ont donné ! Je pense que ce n’est pas possible.Le journaliste doit essayer d’analyser objectivement les informations qu’il récolte sur la question avant de les publier.Je voudrais savoir si l’organe Le reporter ou le journaliste bama ladji était présent à cette restitution ? Si oui, il ya lieu qu’il améliore son écrit pour informer la population avec plus d’objectivité et plus d’informations précises ;
    -axe 2 :Ladji Bama a écrit que "Contrairement au satisfecit général présenté par le "big boss" du SIAO, le bilan de l’édition 2010 de la biennale de l’artisanat aura été des plus médiocres". A t-il les vrais chiffres du SIAO 2010 ? Veut-il dire des plus médiocres de tous les bilans des SIAO depuis sa création à nos jours ! A-t-il les bilans des SIAO de 1996,1998,2000,2002,2004, 2006,2008 ? Si oui, qu’ils nous présente les vrais chiffres de 2010, ainsi si que les bilans de 1996 à 2008 dans la prochaine parution du journal Le reporter. Cela aura l’avantage de permettre à nous -lecteurs- de voir s’il ya eu de l’évolution ou pas, car c’est quand même l’argent du peuple et des PTF qui est utilisé pour organiser le salon !
    A partir de ce 2ème axe aussi, j’ai la forte impression que ladji bama, comme à son habitude (cas de l’écrit sur la fraude à Ouagarinter) ne prend pas le temps qu’il faut -comme le ferait un journaliste compétent et intègre à l’image de Feu Norbert ZONGO- pour rechercher les informations et indices pertinents sur un problème donné avant de rédiger ses articles. Vraiment ce comportement -s’il perdure- pourrait discréditer définitivement ce journal ;
    -axe 3 :le fameux ladji bama mentionne ceci "Selon des sources internes au SIAO, le rapport 2010 a été rédigé dans un cercle très restreint, dans le but de manipuler les chiffres à l’insu des autres". Pourquoi, ce journaliste apparemment sans expérience et peu professionnel, croît-il plus à certaines sources dites internes au SIAO et non à ce que le DG (le 1er responsable de l’institution) lui a dit et qu’il note en ces termes " Tout a été fait, dit-il, par les techniciens dans les règles de l’art" ? Pourquoi n’a-t-il pas patienté pour avoir la réponse à sa demande écrite avant de faire paraître son écrit ? d’autant plus que sa demande adressée au SIAO, me semble t-il, visait à avoir plus d’informations afin de mieux argumenter l’article. D’ailleurs, le journaliste peut-il nous dire quand est-ce qu’il a introduit sa demande ? combien de temps a -t-il attendu la réponse avant de boucler son article ?
    Au terme de ce 3ème axe, je comprends avec les lecteurs objectifs qui ont lu calmement et profondément cet article de ladji bama sur le bilan du siao 2010 que le monsieur n’a pas fait un effort de recherche d’informations et n’a nullement fait preuve de patience pour faire un travail de professionnel et selon la déontologie. Y avait t-il une urgence à publier tout de suite l’article ? C’était-ce une course contre la montre ? Avait-t-il un fusil sur la tempe où son bourreau l’intimait de publier l’article ici et maintenant, nonobstant les insuffisances criades qui y sont ? Il aurait pu rechercher le rapport de l’Assemblée Générale des Sociétés d’Etat, consacrée aux EPE de la session de 2008 (AGSE/EPE 2008), comparer les chiffres à ceux du rapport en conseil des ministres sur le bilan du SIAO 2008 et enfin vérifier ces chiffres avec ceux du SIAO 2008 contenus dans le bilan du SIAO 2010.
    Au regard des idées ci-dessus développées, je trouve que ladji bama n’a pas fait un travail profond et professionnel d’investigation. Peut-être que c’est lié à son inexpérience ou alors il s’est fait corrompre ; ce qui peut être dangereux pour la suite de sa carrière dans l’investigation journalistique et pour l’avenir du journal même ! Mais, le rédacteur en chef du journal devrait l’encadré et l’aidé à améliorer son travail ! Vivement que ladji bama relise certains écrits de Feu Norbert ZONGO ou plus récemment de Newton Ahmed BARRY ou de Germain Bittou NAMA.
    En causerie avec certains camarades de fac de ladji bama, il me semble qu’il n’est pas assez "PROPRE" et qu’"IL AIME LES RACCOURCIS POUR AVANCER" ;
    -axe 4 :dans le commentaire de bama ladji sur le droit de réponse, il écrit ceci : "soit le DG a menti aux partenaires du SIAO, soit le PCA a donné de fausses informations à l’AGSE/EPE". Le DG ne peut oser mentir aux PTF pour les raisons que j’ai évoqué à l’axe 1 de mon écrit. Quant au chiffre donné par le PCA, il est utile d’informer le journaliste que le PCA n’invente rien. Il reçoit de la DG du SIAO les informations qu’il donne à l’AGSE/EPE. En principe, ces informations sont fournies par les services techniques que sont la DAF et l’Agence Comptable ; en tout cas c’est ce qui se passe dans les EPE.
    Il convient par ailleurs que le journaliste rehausse son niveau d’analyse et de recherche en cherchant à savoir si le montant des subventions donné par le DG n’inclut pas les apports des sponsors et les règlements faits directement par certains PTF à l’endroit de certains prestataires de la manifestation ; tandis que le montant donné par le PCA pourrait prendre seulement en compte les contributions des PTF sans les sponsors et seulement ce qui est effectivement encaissé dans les comptes du SIAO, constaté par l’Agent Comptable. Exemple:Une convention avec un PTF peut porter sur 10 millions avec décaissement par séquence pour une activité dans une structure Z. A la fin de l’exécution, les bénéficiaires utilisent 8 millions qui sont déjà décaissés par le PTF et mis sur le compte des bénéficiaires. Il reste donc 2 millions qui ne sont pas encore décaissés ; qui ne sont donc pas enregistrés chez l’Agent Comptable de la structure Z. Dans ce cas, le responsable de la structure Z dira au PTF qu’il a donné 10 millions. Mais à l’AGSE/EPE, le PCA de ladite structure dira que sa structure a eu 8 millions du PTF et non 10 millions. Je m’y connais un peu en finance et en procédures du Trésor. Que le journaliste prenne attache avec moi pour une meilleure analyse des informations financières qu’il a sur le sujet, mais qu’il me donne une partie de l’argent qu’il a pris(sic !) pour cette basse besogne, indigne d’un intellectuel qui consiste à chercher à nuire et à annihiler les bonnes initiatives de certains responsables de nos structures publiques.
    -axe 5 enfin :dans le droit de réponse,bama ladji commente : "si on s’en tient à votre logique, l’on devrait dorénavant se méfier des communications orales en Conseil des ministres. Celles-ci n’étant pas fondées, selon vous, sur des informations fiables. Le gouvernement saura certainement apprécier".Je me rend compte définitivement que ce journaliste ne comprend rien de ce que c’est qu’un rapport (ou une communication orale) en Conseil des Ministres (CM) sur une manifestation nationale. Pire, il refuse de se renseigner avec ses pairs compétents qui sont mieux outillés sur la question ! Eh bien ! un tel rapport fait -au gouvernement et à SEM le Président du Faso- un bilan provisoire de la manifestation. Parfois, il est envoyé en CM tout juste le lendemain ou 2 jours après la fin de la manifestation. Mr bama ladji, vous n’allez pas me dire que 1 ou 2 jours après une manifestation nationale suffisent aux services techniques de la DAF et de l’Agence Comptable pour faire le point financier de ladite manifestation ! Vous devez savoir -même si vous n’êtes pas financier- qu’il y a certains fonds qui ne sont pas encore recouvrés et certaines prestations qui ne sont pas encore réglées ! Alors, souffrez mais acceptez logiquement qu’un tel rapport puisse être considéré comme PROVISOIRE. Bof ! la capacité de compréhension, d’analyse et d’objectivité de certains de nos journalistes -c’est le cas de ladji bama dans cet écrit- est tellement basse que je la qualifierai de souterraine. Heureusement qu’il ya aussi quelques journalistes qui sont très bons. Puisse Dieu faire plus emmerger ces genres de bons journalistes pour une information saine et pour le salut du peuple burkinabè et du monde entier.
    (QUE SERAIT LE MONDE SANS JOURNALISTE ? (Rép : IL N’EVOLUERA PAS !), MAIS QUE SERA LE MONDE AVEC DES JOURNALISTES PEU CREDIBLES ?(Rép : IL RECULERA !). Merci aux responsables et animateurs de Lefaso.net qui font un énorme travail pour le pays. Chapeau bas pour Mr Cyriaque PARE et ses partenaires serieux -mais pas ceux qui sont bama ladji- Votre travail doit être particulièrement soutenu par l’Etat, si ce n’est pas encore le cas.

    • Le 16 septembre 2011 à 10:08, par Sid Pa Yii En réponse à : Article sur le Bilan chiffré du SIAO : Droit de réponse du SIAO

      Ah quelle réaction ; je penses que le DG devra vous embaucher pour écrire son droit de réponse car vu votre"analyse" il s’en sortirait mieux que le torchon qu’il a envoyé en guise de droit de réponse !Pour votre gouverne, souffrez que je vous dise que ce qui est dit est clair dans le premier écrit du journaliste.A moins de ne point connaître le sens de droit de réponse, le DG que l’on présente comme un cadre pétri d’expérience et compétent et intègre de surcroît devrait au contraire point par point démonter les écrits du journaliste et preuve à l’appui au lieu de nous écrire ce chiffon qui finit de convaincre que le DG est soit :
      1) Fainéant : aucun travail de recoupement avant publication et en plus il renvoie le journaliste à sa comptabilité mais c’est lui qui a présenté les chiffres et c’est à lui de trouver les éléments de réponse qui nous convaincrons à moins que Mr Bama pourra.... afin d’arrêter là ces écrits ?
      2)Soit le DG est entrain dêtre piégé par des gens voulant sa peau et dans ce cas il mène les investigations nécessaires et débusque les "awaks" qui veulent le discréditer et remercie le journaliste pour lui avoir permis de mieux manager sa boîte avec des agents dévoués à la tâche et non ceux ayant des desseins inavouables.
      3)Le DG s’accroche à son poste malgré le fait qu’il est intègre ?alors qu’a-t-il a gagné ?Il peut dénoncer la machination ourdie contre sa personne quitte à égratigner ses supérieures et ainsi il sortira grandi de car dès à présent il y a une grande suspicion sur lui et pire l’opprobre va l’accompagner et ternir toutes ses années d’intégrité.
      Je voudrais aussi dire que 15 ans pour construire sa demeure n’est point signe d’intégrité...chercher mieux car je pourrais vous citer un ancien ministre qui a fait 4 ans dans le gouvernement mais c’est seulement quand il a quitté le navire qu’il a réalisé un bunker dans une zone très huppée de Ouagadougou mais ce que les gens ignoraient est qu’il a coactionnaire d’une société de transport de la place...

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