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BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

Publié le mercredi 14 septembre 2011 à 03h32min

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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a procédé à la visite de l’usine de production de bière et de boissons fruitées de la Société des brasseries du Faso (BRAFASO S.A.) le mardi 13 septembre 2011 dans le village de Komsilga. A l’issue de la visite de la brasserie, le chef du gouvernement a souligné que l’Etat est disposé à faire en sorte que cette usine soit sauvée tout en respectant la décision de justice.

Créée en 2002, la Société des brasseries du Faso (BRAFASO S.A.) a implanté son usine de production de bière et de boissons fruitées à Silmissin dans la commune rurale de Komsilga. Etendue sur une superficie de 100 ha, la brasserie a une capacité de production installée de 500 000 hl/an de bière de 21 variétés et de 58 000 000 de bouteilles de boissons gazeuses. Une capacité qui en fait l’une des plus grandes brasseries de la sous-région. Le coût total des investissements réalisés s’élève à environ 35 milliards de FCFA, financés sur fonds propres à concurrence de 20 milliards et sur prêts bancaires pour 15 milliards de F CFA. Cette unité, qui a pour président-directeur général (P-DG), Pangueba Mohamed Sogli, ouvre des perspectives d’emplois directs pour 600 personnes et d’emplois indirects pour 30 000 ouvriers.

Bien qu’elle soit techniquement prête à entrer en activité, la brasserie n’est pas effectivement en production. La raison, BRAFASO souffre d’un gap de financement de 6 milliards de FCFA correspondant au besoin de financement de l’achat des matières premières de démarrage et aux autres postes de fonds de roulement (salaires, fournitures diverses et frais de lancement).

D’où la liquidation prononcée par décision judiciaire. C’est donc dans ce contexte qu’a eu lieu la visite du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le mardi 13 septembre 2011. Il s’agit d’une visite programmée bien avant la prononciation de la liquidation, a précisé le chef du gouvernement, qui était accompagné pour l’occasion par les ministres de l’Agriculture et de l’Hydraulique, Laurent Sédégo ; de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Arthur P. Kafando, et de l’Environnement et du Développement durable, Jean Couldiaty.

Visiblement impressionné par les installations à lui présentées, le PM a souligné dans le livre d’or de l’usine qu’il faut un sursaut national pour accompagner la reprise de l’usine.

"Nous sommes dans un Etat de droit. Il y a eu une décision de justice que nous respectons. Mais cette décision n’enlève rien à ce qui a été réalisé à Silmissin.

A l’issue de cette visite, je suis surpris qu’on n’ait pas pu faire quelque chose pour éviter sur le plan juridique la liquidation de l’usine. Lorsqu’on s’aperçoit de l’importance de cet investissement, on ne peut que féliciter le promoteur pour son ambition", a-t-il ensuite expliqué à l’assistance.

C’est un P-DG de BRAFASO ému qui a traduit toute sa reconnaissance au chef du gouvernement. Reste maintenant, selon lui, à croiser les bras pour que l’usine soit sauvée avec le concours de l’Etat.

Hyacinthe Sanou

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 14 septembre 2011 à 09:57, par La vérité En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Merci au PM. Tu es un digne fils de ce pays. Depuis ta nomination, tu n’as cessé d’œuvrer pour le développement de ce pays.J’étais écoeuré quant à la liquidation de BRAFASO. Comment est-ce qu’un privé peut invertir jusqu’à 35 milliars et juste pour 6 milliars on parle de liquidation. Que fait notre état dans tout çà. Ailleurs ce sont les présidents dans leurs déplacements qui cherchent les marchés pour leurs entreprises (le cas de Sarkozy). Que fait notre état pour accompagner les promoteurs privés ? Honte à vous, gouvernants indignes. Dieu vous voit mais la fin est toute proche. Bravo Mr Thiao.

  • Le 14 septembre 2011 à 10:08 En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    monsieur le journaliste,rectifiez c’est dans le village de Silmissin qui fait partie de la commune rurale de Komsilga ! merci de porter cette rectification

  • Le 14 septembre 2011 à 11:07, par Ib En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Je commence par féliicter le premier ministre pour sa bonne intention qu’il va falloir traduire en actes. Il faut prendre en compte uniquement l’intérêt général des Burkinabe. La fermeture de cette usine consacrera l’incapacité entreprenariale du Burkina tout entier. Et on se confira encore pendant des années aux rôles d’importateur-consommateurs de produits déjà manufacturés. Ma proposition : il faut commencer par ignorer les recommandations de non intervention de l’Etat des les affaires comme préconisée par la Banque Mondiale et le FMI. C’est de la poudre aux yeux. L’Etat américain a aidé les entreprises automobiles et les banques à coût de milliards de dollars en 2009 et en France on parle de nationalisation des banques si elles rencontraient d’énormes difficultés compte tenu de la crise actuelle sur la dette grèque. L’Etat burkinabe doit intervenir financièrement d’abord soit en accordant lui même le prêt ou en le garantissant auprès des banques (il l’a déjà fait pour la Sofitex). Il peut aussi et je pense que c’est mieux pour la gestion future, entrer dans le capital et jouer un rôle important soit en assurant la présidence du Conseil d’administration ou la Direction Générale car il ne s’agit pas non plus de signer un chèque en blanc pour le promoteur. Si cette usine ferme c’est qu’on a apprend rien des évènements qui se déroulent dans le monde.

  • Le 14 septembre 2011 à 11:20 En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Pourquoi une telle usine de bière et boissons gazeuses (sucreries) ? alors qu’il y a déjà la Brakina ?
    On constate qu’elle importe toute sa matière première pour produire ces boissons et n’utilise pas de produits locaux.
    Pourquoi pas reconvertir ces installations pour en faire une usine qui valorisent et transforment les produits locaux : sorgho pour faire du dolo en bouteille, fruits pour faire des jus, etc.

    • Le 15 septembre 2011 à 15:44, par Prudence En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

      ce que vous avancez par rapport au fait que BRAFASO importe tous ses produits ne tient pas, car la BRAKINA importe aussi ses produits.Mais proposer à ce que l’on fasse autres boissons en plus à base de produits locaux est raisonable.N’oubliez surtout pas que quelque soit la provenance des produits utilisés par cette brasserie,cela contribuera à la création d’emploi au BF et donc la dimunition du taux de chaumage qui est une cause mageur du grand banditisme et de la prostitution. Bref je ne sort pas du cadre du sujet mais pensez y. Bravo à vous Monsieur le Ministre pour cette idée tant attendue par les chercheurs d’emploi. La jeunesse compte sur vous.

  • Le 14 septembre 2011 à 12:00, par lamenace En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    il faut traiter le problème à la source, le vrai problème de Brafaso c’est la concurrence de coca cola. des que Brafaso c’est lancé dans le segment de boisson gazeuse en bouteille plastique, coca cola c’est lancer immédiatement dans le même segment dans le but de protéger ses boissons conditionnées en bouteille en verre.
    en d’autre terme le problème de Brafoso c’est simplement la concurrence.nous sommes sur un marché monopolistique qui tend à être oligopolistique c’est à BRafaso de trouver des solutions en amont soit :
    en pratiquant une domination par les couts ;
    en différenciant ses produits de la concurrence ;
    ou en se spécialisant.

    • Le 14 septembre 2011 à 14:09, par Biko En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

      Arrêtons d’accuser le voisin quand on a pété. C’est la loi du marché : le choix des consommateurs est principalement dicté par le rapport qualité/prix. On a vu des sociétés comme DAFANI bousculer un temps soit peu le marché sans coup de pub. Malheureusement nos entreprises locales souffrent du meme mal : la mauvaise gestion. Ceux qui connaissent bien le BRAFASO ne me dementiront pas.

    • Le 14 septembre 2011 à 16:27, par Rawende En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

      Il faut bien lire avant de répondre. Pour lancer des produits et concurrencer il faut déja pouvoir produire ce que l’on va vendre. L’usine ne peut même pas démarrer comment veux tu qu’il produise à bas pris et qu’il se démarque. Il s’est justement démarqué en offrant des boissons avec un contenant en plastique, idée très vite copiée par la concurrence.

      C’est une entreprise burkinabé qui emploi des burkinabé, si elle fonctionne les premiers beneficiaires seront les burkinabé.

      On a vu en France, l’état intervenir pour que les producteurs de la boisson orangina ne soient pas rachetés par Coca Cola. Avant de parler de concurrence et de différenciation des produits et de bas couts il faut laisser la concurrence s’installer. Si nous avons en plus deux concurrents c’est nous qui en bénéficions car cette guerre des prix avantage les consommateurs que nous sommes.

  • Le 14 septembre 2011 à 12:23, par un patriote En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Merci son Excellence Luc Adolphe Tiao.Sauver cette usine.vous resterez dans l histoire de l econnomie BURKINABE.

  • Le 14 septembre 2011 à 12:45, par citoyen x En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Merci de sauver ces 30 600 emplois, Mr le Premier ministre

  • Le 14 septembre 2011 à 13:01, par SIDNOMA En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Courage Monsieur le Premier Ministre, si vous réussissez à remettre BRAFASO en activité tout en sauvant les milliers d’emplois pourvus pour la jeunesse Bourkinabé, soyez sûr qu’au soir de votre départ de ce poste,vous resterez dans les mémoires collectives du peuple Bourkinabé le PM digne et intègre qui aurait mérité que son nom soit gravé dans tous les illustres livres d’or du Burkina Faso.A une certaine époque de la vie de ce pays, les autorités avaient pris de mesures politiques pour sauver les INDUSTRIES NAISSANTES, aujourd’hui, ces mêmes autorités sont toujours là et bien en poste.A l’heure où l’on parle d’intégration économique sous-régionale pour la soutenance de la croissance de nos économies déjà malades, il est inconcevable que les efforts d’un particulier Bourkinabé soit récompensés de cette manière.Tout le peuple juste du Burkina Faso vous soutien Monsieur le Prémier Ministre pour relever le défit du lancement des activités de BRAFASO par son PDG.

  • Le 14 septembre 2011 à 13:02, par lenga En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    C’est ce qu’on appelle simplement "médecin après la mort". Lorsque le promoteur Sogli se débattait pour trouver solution, ce gouvernement était ou ? On encourage vraiment pas les initiatives privées au Burkina ! Remarquez, c’est normal car, dans le domaine Ô combien sensible de la brasserie, il ne faudrait surtout pas marcher dans les plates bandes du clan CASTEL, sinon, bon, les porteurs de valises de nos chefs d’Etats, n’auront plus qu’a changer de métier !

  • Le 14 septembre 2011 à 13:12 En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Dieu soit loué prions le seigneur pour que tout rentre dans l ordre

  • Le 14 septembre 2011 à 13:28 En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Je commence à croire aux actions de ce premier ministre depuis cette action. Au début j’ai toujours défendu qu’il allait être une marionnette aux ordres. Mais je constate avec plaisir qu’il arrive à faire bouger les lignes , qu’il se mouille à la différence de ses prédécesseurs. Il est volontariste et semble sans calcul politicienne. Courage LAT

  • Le 14 septembre 2011 à 13:40, par somme En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    J’espère que le premier ministre ne parle pas sérieusement quand il dit que"nous allons voir dans quelle mesure nous allons aider BRAFASO à démarrer ses activités". Car si au BF on a accepter pratiquer le capitalisme on ne peut pas revenir gaspiller l’argent du contribuable dans une affaire purement privée sous prétexte que si le promoteur a investit tant d’argent (plus de 35 milliaire , il parait) que c’est surtout pour tout le pays qu’il l’a fait. Non,c’est une affaire privée ; c’est vrai que l’état peut bénéficier des impôts et taxes si l’usine marchait mais de là à investir pour un poisson dans l’eau, le risque est grand. Et puis ce Mr Sogli a la centrale electrique de la sonabel à construire à Komsilga depuis des années qu’il n’arrive pas à faire ; dans le meme temps il ouvre une centrale electrique au Mali, comment comprendre ça ? comment faire confiance à un tel homme d’affaire ?Il faut aller molo dè, Exellence.Autre chose : on parle d’un gape de plus de 6 milliaire de CFA !!! c’est quand même trop, c’est à se demander si vraiment ce projet de brasserie BRAFASO a été bien muri

  • Le 14 septembre 2011 à 14:29, par nakibeuwg-biga En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    "Bien qu’elle soit techniquement prête à entrer en activité, la brasserie n’est pas effectivement en production. La raison, BRAFASO souffre d’un gap de financement de 6 milliards de FCFA correspondant au besoin de financement de l’achat des matières premières de démarrage et aux autres postes de fonds de roulement (salaires, fournitures diverses et frais de lancement).

    D’où la liquidation prononcée par décision judiciaire."

    Monsieur le journaliste, comment un gap dans le fonds de roulement d’une société peut elle entrainer sa liquidation judiciare ? Un peu de professionnalisme. Non, ce n’est pas là la raison de la liquidation judiciaire de BRAFASO. Même sans être allé à cette visite, tout le monde sait que BRAFASO doit près de 20 milliard à ses créanciers (banques et la CNSS, encore elle)et ces créanciers ont décidé de rentrer dans leurs fonds en saisissant la justice qui a prononcé la liquidation judiciaire. Ne tromper donc pas les gens avec des déformations intentionnelles de l’information.

  • Le 14 septembre 2011 à 15:25, par le bon citoyen En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Bonjour à tous,

    Ces propos du 1er ministre me surprennent. La situation actuelle de BRAFASO est voulue par une classe de prédateur Burkinabè. L’avenir nous dira la vérité.

    Pourquoi le 1er ministre attend la prononciation de la liquidation pour aller ? Le dossier était en justice et l’état pouvait en donnant son garantie arrêter la procédure et trouver une solution. On a préférer que cette liquidation soit prononcé pour permettre à une entreprise concurrente d’entrer dans le capital de BRAFASO. Et la suite on verra, cette société qui avait même proposé la reprise de la société avant la fin des travaux. Je vous retrace l’évolution de la situation et vous comprendrez que le PM et les autres ne sont corrects.

    Quand BRAFASO, a voulu lancé sa bière, une société concurrente a trouver un moyen consistant à enlever les congélateurs des débits de boisson pour remplacer par les siens avec un consigne ferme qu’aucune boisson d’une autre société ne doit être mis dans ce congélateur alors qu’ils ont retiré le congélateur privé qui existait. Pire la dite société menaçait de rupture de livraison de ses boissons à tout débit de boisson vendra les boissons BRAFASO. En son temps, nous avons écrit pour dire que c’est de la concurrence déloyale et que l’état devait réguler cette situation car les débits de boisson ne sont pas la propriété de cette entreprise. Le gouvernement n’a rien fait.

    BRAFASO a été arnaqué lors d’une édition de SIAO. On les a donné le monopole de distribution sur le site. La société a payer l’avance, louer des magasins, recruter du personnel temporaire, déplacer et stocker une certaine quantité pour qu’à la fin, on luire retire ce contrat pour Coca Cola. La société a perdu en crédit et des sous dans cette opération. Le gouvernement n’a rien dit.

    Lors de la rencontre de TZ avec les opérateurs économiques, Mme Alizeta GANDO, avait attiré l’attention du PM sur le cas de BRAFASO. En disant que l’état doit faire quelque chose pour cette initiative devant tout le monde et à la télé. Le gouvernement n’a rien fait.
    C’est aujourd’hui après la liquidation judiciaire qu’on a remords ? C’est du faux. M. SOGLI ne peut pas vous dire tout. Mais il y a anguille sous roche.

    Le cas de l’hôtel SILMANDE a été posé ces derniers jours, vous verrez que l’état attendra la liquidation judiciaire pour intervenir.

    C’est ça la gestion du nègre. On ne fait rien pour prévenir, on préfère jouer au pompier

  • Le 14 septembre 2011 à 15:57, par aliende En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Je ne suis pas un jeteur de pavée, mais il fallait sauver les emplois avant que l’entreprise ne tombe. La même chose s’est passée avec Dafani.
    Si le PM est sincère, bravo !!!
    Pourvu que ça ne soit pas une manœuvre pour récupérer des entreprises au profit d’un groupe mafieux tapis dans l’ombre du Gouvernement, ou pour nationaliser.
    L’action qui pourrait convaincre le peuple, c’est qu’une commission soit créée pour passer en revu les audits de toutes entreprises qui emploient un grand nombre de personnel pour éviter qu’elles ne tombent. Mieux vaut prévenir que guérir, ceci est aussi valable pour une usine.
    Wait and see

  • Le 14 septembre 2011 à 16:25, par David En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    Felicitations Monsieur le PM pour tes actions pour sauver cette usine. Il faut coute que coute sauver cette usine comme DAFANI SA. Tout comme cette dernière, les deux usines feront la fierté du Burkina dans la sous region. Mais il faut etre regardant dans la gestion au cas ou l’Etat prendrait des actions dans BRAFASO.Si les europeens et americains sont en mesure d’intervenir pour sauver des entreprises en difficultés chez eux, pourquoi pas chez nous ? Je pense qu’il faut un sursaut national pour sortir des mains de cet imperialisme financier qui veut tout controler. C’est parce qu’il n’y a pas de concurrence que SODIBO-BRAKINA fait ce qu’elle veut. Regradons le secteur de la telephonie, le consommateur beneficie des avantages de cette concurrence par la reduction sans cesse des tarifs de communication.
    Monsieur le PM, vous etes un digne fils du Burkina.
    Que Dieu vous protège et vous accompagne dans vous actions ! On est avec vous !

  • Le 14 septembre 2011 à 16:43, par Oumou Dili En réponse à : BRAFASO S.A. : les opérateurs économiques sont ils honnetes ?????

    L’investisseur de Brafaso a pris trop de crédit alors qu’avec 20 milliards de fonds propres on peut bel et bien lancer une entreprise qui s’auto financera ! donc ses 20 milliards c’est du faux !!!
    Je vous dis, les opérateurs économiques surestiment les investissements et escroquent les banques : GMB, Jossira, Dafani, Savana.... toutes les usines qui parlent de milliards se cassent la gueule ; soutenons les pme et pmi qui produisent l’eau, l’huile, le lait, les briques, le vinaigre.... ; et le Burkina Faso s’en sortira bien !!!

    • Le 14 septembre 2011 à 17:42, par KOZY En réponse à : BRAFASO S.A. : les opérateurs économiques sont ils honnetes ?????

      Ma soeur, tu es la seule a mené une analyse plus Critique. Nous parlons de soutenir une industrie en souffrance. Mais qu’en est il du serieux de ce promoteur ? Les fonds qu’il pretend avoir injectés semble-t-il exact ? Pourquoi ce projet est-il en difficulté ? Le projet devait-il être à cette phase actuellement ? Qu’en est-il des investisseurs qui ont mis beaucoup de fonds dans ce projet ? Quel est le risque sur leur situation financière ? Quelles sont les contraintes financières, reglementaires de ces investisseurs ?
      Nous devons avoir une autre lecture de la situation. Certaines règles meritent d’etre respectéees.
      Kozy

  • Le 14 septembre 2011 à 20:26, par fou malade En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    {{}}JE CROIS QUIL EST TEMPS DE REVENIR AUX METHODES COMMUNISTES OU L ETAT GERE LES SYSTEMES SENSIBLES ET SURTOUT QUAND IL SAGIT DES SECTEURS QUI SONT POURVOYEURS D EMPLOIS CAR SI BRAFASO FERME CES DES CENTAINES DE PERSONNES A LA RUE ET DES FAMILLES KI SERONT SANS LENDEMAIN DONC LES GOURVERNANTS ON INTERRRET A SAUVER BRAFASO SURTOUT EN CES TEMPS KI COURENT LA A RESPONSABILITE PAS DE DIGNITé !!!!!!!!!!!!!!

  • Le 15 septembre 2011 à 05:00, par Walid Hicham En réponse à : BRAFASO S.A. : "Le gouvernement est prêt à s’investir pour sauver cette usine" : (Luc Adolphe Tiao, Premier ministre)

    "C’est un P-DG de BRAFASO ému qui a traduit toute sa reconnaissance au chef du gouvernement. Reste maintenant, selon lui, à croiser les bras pour que l’usine soit sauvée avec le concours de l’Etat".
    Croiser les doigts et non croiser les bras ! L’un étant l’exact contraire de l’autre.

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