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Rentrée gouvernementale : La rentrée scolaire, priorité des priorités

Publié le jeudi 8 septembre 2011 à 03h32min

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Après un mois de suspension, le traditionnel conseil des ministres a repris ce 07 septembre 2011. La rentrée scolaire qui se profile à l’horizon est incontestablement la priorité des priorités pour cette rentrée gouvernementale. A cela, s’ajoute le parachèvement des arbitrages budgétaires afin de pouvoir présenter à l’assemblée nationale un projet de budget. La question Kadhafi ne pouvait être occultée. « Nous n’avons pas d’information sur la présence de libyens sur notre territoire », affirme le président du Faso avant d’ajouter avec humour « Ou bien vous avez d’autres informations ? »

Les ministres du gouvernement Tiao ont, au grand complet, repris le chemin de Kosyam ce mercredi matin pour le traditionnel conseil des ministres. Les chantiers qui les attendent sont immenses et parsemés d’embûches. Comme l’a souligné le président du Faso, Blaise Compaoré la rentrée scolaire est une des questions qui seront évoquées en priorité car « chaque année, nous avons de plus en plus d’enfants qui vont à l’école, nous avons des préoccupations qui se présentent pour l’enseignement au Burkina Faso ».

Le parachèvement de l’année universitaire et une rentrée scolaire apaisée, voilà qui préoccupe en premier le Pr Albert Ouédraogo, ministre des enseignements secondaire et supérieur. A peine, les étudiants ont repris le chemin des amphis que la grève s’est invitée pour remettre en cause le système Licence mastère doctorat (LMD). « Le système LMD ne pose pas problème, ce sont les uns et les autres qui se posent des problèmes », déclare Pr Albert Ouédraogo. Il semble tout de même comprendre la peur de l’inconnu, la peur du changement qui habite les uns et les autres. Avant de vanter les mérites de ce système dans lequel les universités publiques du Burkina viennent de faire leur entrée. « Il ne faut pas faire du système LMD le souffre-douleur du système éducatif burkinabè, bien au contraire. Il vient pour nous permettre d’être en phase avec la réalité du système mondial », assure-t-il.

Si la plupart des ministres ont passé ces quelques jours de repos au pays, le premier ministre Luc Adolphe Tiao, lui s’est permis quelques jours aux Emirats Arabes Unis. Maintenant, place au travail pour la satisfaction des nombreuses attentes du peuple burkinabè. « Nous avons pris des engagements pour travailler à ramener la paix sociale, pour restaurer l’autorité de l’Etat et aussi apporter des changements en matière de gouvernance. Donc, nous sommes conscients que la tâche est immense mais je peux rassurer les Burkinabè que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour aller jusqu’au bout de ce pour quoi le chef de l’Etat nous a confié ces responsabilités », souligne le PM.

Arrivé à 9h, où l’attendait déjà une horde de journalistes, le président du Faso, Blaise Compaoré, ne pouvait échapper à la question d’une supposée présence de Kadhafi au Burkina. Réponse du président du Faso : « Vous voyez, vous les journalistes, vous annoncez une chose, vous avez vos idées sur un sujet et après vous demandez au gouvernement de s’expliquer. Nous n’avons pas d’information sur la présence de libyens sur notre territoire depuis ces évènements et nous n’avons pas eu de contact avec qui que ce soit en Libye pour d’éventuelles demandes d’asile politique ». Puis, il ajoute « ou bien vous avez d’autres informations ? ». Evidemment que non, répliquent les journalistes.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 septembre 2011 à 21:12 En réponse à : Rentrée gouvernementale : La rentrée scolaire, priorité des priorités

    LMD
    Le professeur Albert nous étonne car il défend très mal le système LMD ; ce système tel que appliqué au Burkina ne répond pas aux préoccupations profondes de l’éducation nationale ; nous ne pouvons plus supporter de sauter de coq à l’âne sans pour autant poser les bonnes questions sur l’orientation de la formation au burkina et les opportunités d’emploi pour ceux qui en sortent ; quel sera l’impact du LMD sur le chômage des étudiants. nous avons besoin d’emploi et d’une relance de l’économie afin de permettre le développement du secteur privé pourvoyeur d’emploi. Le LMD ne permet pas l’employabilité des étudiants alors que tout développement passe une formation UTILE ; sinon c’est un échec. Au fond je pense qu’on recherche une nouvelle méthode pour canaliser le flux d’étudiants. ce qui ne fait que décaler le problème du chômage dans le temps.

    • Le 8 septembre 2011 à 13:23 En réponse à : Rentrée gouvernementale : La rentrée scolaire, priorité des priorités

      C’est toujours avec un pincement au coeur lorsque je vois à chaque fois mes compatriotes avoir un esprit de critique en lieu et place d’un esprit critique. Je ne souhaite pas aller dans des éléments que je juge de details, car l’heure est à la construction d’une société burkinabe forte et dotée de ressources humaines capables d’accentuer et d’assumer son developpement.

      Je m’interroge juste sur l’écrit précédent en incitant les uns et les autres à faire des propositions concrètes d’amélioration et d’adaptation de ce système à la nouvelle vision de l’enseignement. Celui-ci c’est averé être le meilleur système actuel d’enseignement. Il suffit pour se faire d’analyser le cas des Etats Unis (Bachelor, master, PhD ou DBA). Même la France y a basculé, bien sur avec des adaptations. A titre d’exemple, elle a conservé les Marsters professionnel, recherche, 1 et 2 etc.

      D’ailleurs ces écoles privées qui forment actuellement au Burkina Faso ne sont t-elles pas dans cette dynamique ? Elles qui n’ont pas participer aux travaux de reflexion sur l’implementataion du système LMD dans les Universités publics. Travaux qui je le rappel ont débuté voila plusieurs années.

      En tout état de cause, le Burkina Faso n’a pas a s’isolé dans un monde ou il existe des standard en matière d’enseignement. Même les pays se disant "communiste" ou "socialiste" ont basculé vers un libéralisme avec des adaptation sur le rôle de l’Etat.

      Sachons proposer et non critiquer, car cela ne nous fait pas avancer.

      Quels amélioration apporter au système LMD pour une meilleure insertion des diplômés dans le milieu professionnel ? tel devrait être un séminaire à organiser par les étudiants. C’est ainsi qu’ils seront une force de propositions pour améliorer leurs conditions d’insertion à la vie professionnel et non une force de réaction.

      J’exhorte tout un chacun à prendre du recul par rapport aux differents évenements qui ont marqué le cours de l’histoire de l’éducation et de la formation au Burkina et à prendre des décisions courageuses.

      Fraternellement

      • Le 8 septembre 2011 à 14:03 En réponse à : Rentrée gouvernementale : La rentrée scolaire, priorité des priorités

        Le système LMD est un système international et les pays de l’UEMOA ont décidé de l’appliquer pour être conforme aux standards internationaux. pour ce qui est de l’application il va s’en dire qu’il y aura toujours de l’incompréhension jusqu’à ce que le système soit installé. Le système a debuté avec les 1ère années dans certaines UFR. Ceux qui sont en 2ème année s’il redouble tomberont dans ce système et ainsi de suite je me dis. Cela donnera des mécontentements parce que ces étudiants ne pourront plus avoir le DEUG 2 mais devront continuer en 3ème année pour avoir un Licence.Mais à l’inverse avec le temps je me dis que certains concours ne se feront plus avec le DEUG 2 ( exple enseignant de CEG) mais avec la licence puisque les étudiants n’auront plus ce DEUG 2. Cela pourrait être aussi un gain pour ces étudiants.

    • Le 3 novembre 2011 à 21:04, par le burkinabé en asis En réponse à : A Refflechir....LMD

      Bonsoir à tous
      Je suis un anciens étudiant de l’UP de Bobo de 2010 à 2011.
      Je pense que c’est un bon systèmeseulement mon pays n’en a pas besoin pour le moment car le Burkina n’a pas même niveau de vie que les pays européens.
      En plus vue ce que j’ai vecu l’an passé, dans système les étudiants n’arrivent pas à obtenir tous le nessessaires sous prétesqu’ils sont eux mêmes le responsable de leur avenir.
      C’est dur.
      Je pense que la formation directe et simple est bonne.
      On n’a même pas assez de Bourses et de FONER pour les étudiants et aussi c’est un système qui demandes de moyens on veut appliquer, je pense que ça va pas allez loin.
      Remarquez, qu’estqu’l y a de positif ?
      Je ne sais pas mais je pense que c’est le ^nom qui à just changé et aussi augenter le soucis des étudiants.
      Bye bye
      L’étudiant Burkinabé en ASIS

  • Le 8 septembre 2011 à 10:43 En réponse à : Rentrée gouvernementale : La rentrée scolaire, priorité des priorités

    C’est la première que j’entends le président parler de la préparation de la rentrée scolaire tellement il était préoccupé par les médiations à l’étranger

  • Le 8 septembre 2011 à 15:49, par Old generation En réponse à : Rentrée gouvernementale : La rentrée scolaire, priorité des priorités

    Ne m’y connaissant pas en la matière, je ne me prononcerai pas sur le fond mais sur la forme. J’ai noté que les gérants de l’enseignement supérieur ne sont pas différents de l’amateurisme général que l’on constate dans la gestion des affaires de ce pays. Ils méritent donc un jugement plus sévère parce qu’à l’université et au ministère, on est sensé avoir à faire à des hommes avertis. Ils se donnent des titres pompeux du genre Docteur, Professeur, Maître, etc. et ils y tiennent comme si cela suffisait. J’ai étudié en France mais je n’ai pas constaté cet engouement pour les titres pompeux.
    L’exemple de cet amateurisme de quartier vient de l’organisation du BAC. Ils ont fait des expérimentations hasardeuses de ce premier diplôme universitaire chez-nous, allant parfois du coq à l’âne et à qui mieux mieux et avec toujours des arguments apparemment solides sans que jamais celui qui a pris la responsabilité de le changer en premier ne s’explique ; sans non plus qu’avant de revenir à la case départ, on ne nous dise pourquoi ? A mon avis, s’il est avéré que le changement a été une erreur, on doit réclamer des comptes à l’équipe qui a changé. On ne joue pas avec l’avenir des gens.
    A partir de ce constat, je reste prudent quand, ces mêmes personnes viennent gloser sur ci ou ça.
    Ne jouons pas avec l’avenir de nos enfants. Chaque pays avance en fonction de son niveau, de ses réalités et de ses objectifs à court, moyen et long terme. Evitons le copier-coller. Si nos illustres réformateurs sont si doués pour nous expliquer le bien fondé, pourquoi attendent-ils toujours que les réformes soient faites par l’Occident qui, je le rappelle, les a faites selon ses besoins du moment. Vu le fossé qu’il y a entre eux et nous, cela m’étonnerait que nous ayons à un instant ‘‘T’’ les mêmes besoins.
    Merci
    Old generation

  • Le 9 septembre 2011 à 14:02, par Rachid En réponse à : Rentrée gouvernementale : La rentrée scolaire, priorité des priorités

    En tout cas nous souhaitons à l’équipe gouvernementale une bonne reprise des activités.Mais nous voulons par la même occasion demander au premier ministre d’avoir pitié aux travailleurs du public en l’occurence les agents du Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale qyui ne savent plus à quel sein se vouer.En effet depuis le déblocage de la situation des indemnités d’accueil & de permanence en novenbre 2010 qui a vu quelques agents bénéficiaires(une centaine entrés dans leurs dropits,le traitement de ladite indemnité a été bloqué dès décembre 2010 et jusqu’à ce jour où je vous écris plus rien.Le ministre de l’action sociale n’en parle pas ,le S.G du Syndicat National des Travailleurs de l’Action Sociale (SYNTAS) n’en parle pas ,le gouvernement n’en parle et le floue s’installe au sein des agents qui ne font que semer le doute.Certains disent que c’est lieu au fait qu’il n’y a pas d’argent au trésor,d’autres parle d’un bloquage d’un sécond arrêté qui se trouve au contôle financier du Ministrère de l’Economie et des Finances dont le ministre s’entête à signer.Depuis novembre c’est à dire 11 mois comment on peut comprendre ça !Cette situation prouvent que nos autorités ne se font pas de soucis quand au sort des agents de l’Action Sociale,on leur donne raison parce qu’ils n’ont jamais manqué de rien ,eux et leurs familles ;donc ils peuvent pas mésurer les souffrances,les déceptions ,les misères qu’endurent les bravent agents.Comment voulez-vous que les gens soient efficaces dans services alors que ce qui doit leur revenir ne l’est pas.Vraiment nous ne faisons pas l’apologie du ministre de finance qui a bloqué le traitement des indemnités d’accueil et permanence des agents sociaux et nous lui demander à oeuvrer pour satisfaire les agents à la fin de ce mois.Dans le cas contraire nous n’avons pas des kalaches mais nous pouvons refuser d’aller travailler dès le mois de septembre 2011 à travers des grèves.C’est vraiment décevant.

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