LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

On murmure : Retour au calme à Wangala

Publié le mercredi 31 août 2011 à 02h06min

PARTAGER :                          

Kantigui qui avait annoncé une situation de crise foncière dans le village de Wangala à 15 km au nord de Zabré dans la province du Boulgou, entre un boutiquier et une restauratrice dans un des numéros de Sidwaya est resté aux aguets pour savoir comment cette affaire allait se régler. Creusant de plus en plus dans ses enquêtes, Kantigui s’est rendu compte que le boutiquier ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. On l’aurait même pris la main dans le sac à plusieurs reprises en train de voler des petits ruminants. C’est ce qui aurait révolté les villageois qui l’auraient empêché d’installer sa boutique.

Mais grâce à la sagesse du Naaba Zanré, chef de Wangala, celui de Zabré, et surtout au sens de la justice du haut-commissaire de la province du Boulgou, la vie est revenue à la normale à Wangala. Kantigui salue de passage l’action de ces autorités et les exhorte à œuvrer toujours ainsi pour la quiétude de la cité.


Ressortissants de Bagaré à Ouagadougou : Jérôme Rakistaba passe le témoin à Jean Saba

Il est parvenu à Kantigui que l’Association des ressortissants du département de Bagaré /résidant à Ouagadougou (ARDB / RO) a un nouveau bureau exécutif depuis le samedi 6 août dernier. Après six (6) ans de bons et loyaux services pour porter cette organisation sociale et apolitique sur les fonts baptismaux, l’expert maritime, Jérôme Rakistaba, passe le témoin à Jean Saba de la Direction des études et de la planification (DEP) du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA). Kantigui a ouï dire que ce nouveau bureau est composé de dix-neuf (19) membres et connaît un renouvellement en profondeur avec une entrée massive de jeunes pour relever des défis actuels. Selon les informations recueillies par Kantigui, les membres sont un échantillon représentatif des vingt-quatre (24) villages du département.

Tout en rendant hommage à l’équipe sortante qui a su entretenir la flamme de la fraternité entre les ressortissants dans la capitale d’une part ; servir de trait d’union entre eux et la commune rurale d’autre part, le bureau présidé désormais par Jean Saba a promis d’inscrire son action dans la continuité en multipliant les appels au ralliement à la cause du terroir et en s’investissant activement dans la recherche de partenariat pour soutenir activement le développement local. Kantigui a ouï dire que l’un des défis à relever le plus rapidement par les filles et les fils de Bagaré, reste la commémoration du jubilé d’or de son école publique primaire afin de prendre un nouvel élan dans la mobilisation de tous ceux que l’école a ouvert la voie de la réussite pour booster le progrès de cette commune rurale du Passoré, située à une cinquantaine de kilomètres de Yako, sur l’axe de Toma. D’ores et déjà, le nouveau bureau explore les voies et moyens d’un mandat plein et entier.


Le PAREN forme ses cadres

Il est revenu à Kantigui que le Parti de la renaissance nationale (PAREN) organise une importante formation à l’attention de ses cadres, le dimanche 4 septembre 2011 à partir de 8h30 précises dans la salle de formation du NDI, en face du Centre culturel américain. Selon les informations de Kantigui, le thème de la formation s’articulera autour des techniques de communication et vise à permettre aux cadres du PAREN de mieux porter le message du parti aux citoyens.


Un étudiant menace son père
de mort

Kantigui est tombé des nus lorsqu’il a appris d’une source bien introduite le mauvais comportement d’un jeune envers son géniteur. Cet étudiant de nationalité étrangère, en complicité avec son ami de même nationalité, a eu comme idée d’envoyer chaque jour des menaces du genre : « je sais qui vous êtes et je vais vous tuer ». Ce chantage a duré un bon moment. Ces SMS étaient envoyés par un numéro téléphonique d’un autre pays via le système du roaming. Le père qui vit également au Burkina Faso a eu la paix lorsque son rejeton, après avoir piqué une folie passagère, s’est mis à genou devant lui pour se dénoncer avant d’implorer son pardon. Ces étudiants d’un autre monde ont passé un moment derrière les barreaux afin de cogiter sur leur attitude. Kantigui se demande alors qu’est-ce qui a pu bien passer dans l’esprit de ces jeunes ?


L’issue globale de la saison
des pluies 2011 au Sahel apparaît incertaine

Le Comité permanent inter-Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a fait parvenir à Kantigui, un communiqué portant mise à jour des prévisions saisonnières hydro-pluviométriques de la saison 2011 en Afrique de l’Ouest. De prime à bord, le communiqué annonce une situation moyenne à déficitaire attendue au Sud-Ouest du Sahel, contrastée au Centre et moyenne à excédentaire à l’Est. « En Afrique de l’Ouest, la saison des pluies 2011 se caractérise par une forte variabilité spatio-temporelle des conditions pluviométriques. Les températures des surfaces océaniques et les prévisions des centres mondiaux de climat qui servent de base à la prévision saisonnière des pluies et des écoulements de la région ont significativement évolué entre leur situation initiale d’avril et mai et celle des mois de juillet et août », lit-on dans le document. Kantigui a noté dans le communiqué que l’état actuel des océans n’est pas favorable à une saison des pluies homogène au Sahel et en Afrique de l’Ouest et accroît l’incertitude de la prévision saisonnière.

De ce fait, « l’évolution de la situation pluviométrique actuelle est assez hétérogène avec des zones localement excédentaires provoquant parfois des inondations et des zones à déficits pluviométriques marquées, créant au plan agricole, des stress hydriques importants ». Mais l’espoir est permis car Kantigui a pu lire que la mise à jour des prévisions saisonnières hydro-pluviométriques de la saison 2011 en Afrique de l’Ouest « indique qu’il est attendu, pour la période d’août, septembre et octobre, des conditions pluviométriques globalement normales à déficitaires pour la partie Ouest. Cette situation concerne une majeure partie des pays suivants : Sénégal, Gambie, Mali, Mauritanie et Guinée-Bissau. Une situation globalement moyenne à excédentaire est prévue pour une partie du Tchad, le nord du Burkina Faso et l’Est du Niger.

Pour le reste du Sahel, les prévisions indiquent une situation proche de la normale climatologique, ce qui signifie que toutes les situations sont possibles » Selon le communiqué parvenu à Kantigui, la mise à jour des prévisions montre, pour la période de septembre, octobre et novembre, une tendance à un prolongement de la saison des pluies. Ainsi, une situation normale à excédentaire est attendue dans la plupart des pays du CILSS, surtout à l’Est du Sahel (Niger et Tchad). Le communiqué du CILSS souligne qu’en définitive, « l’issue globale de la saison des pluies 2011 au Sahel apparaît incertaine. Elle dépendra fortement du caractère précoce ou tardif de l’arrêt de la saison des pluies. En cas de poursuite des pluies au mois d’octobre, ce que les prévisions saisonnières actuelles n’excluent pas pour certaines parties du Sahel, la campagne agricole pourrait être globalement équivalente à la moyenne. Quant au risque d’inondations, il demeure, même s’il ne serait pas de la même acuité que l’année dernière. Le comportement hétérogène de la saison des pluies 2011 appelle à une gestion au cas par cas des diverses situations hydro-pluviométriques contrastées qui pourraient survenir ».


Lettre des délégués des travailleurs de l’ex-Faso Fani
au Premier ministre

Kantigui a reçu une copie du discours des délégués des travailleurs de l’ex-Faso Fani prononcé à l’occasion de la visite du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, dans la région du Centre-Ouest. Dans ledit discours, les délégués des travailleurs de l’ex-Faso Fani demandent au Premier ministre d’intervenir personnellement afin de régulariser leur situation au même titre que les ex-travailleurs de la CEMOB et de la SOREMIB, c’est-à-dire qu’ils obtiennent 24 mois de salaire brut par ex-travailleur pour faire 36 mois à l’instar de ceux-ci et que leur avocat-conseil, Me Bénéwendé Sankara qui leur doit de fortes sommes d’argent (32 781 575 FCFA et 67189 134 FCFA soit un total de 99 770 709 FCFA) leur soient payées effectivement. Kantigui, en parcourant ledit discours, s’est aperçu que les ex-travailleurs de Faso Fani disent posséder une décision exécutoire de justice pour la somme de 67 189 134 FCFA contre leur avocat et poursuivent-ils : « Mais bien que cette décision exécutoire de justice en notre faveur ait été transmise à temps à la CARPA par voie d’huissier pour exécution, cela n’a pas été fait », se plaignent-ils. Par la voix de Kantigui, les ex-travailleurs de Faso Fani demandent au Premier ministre de les aider à faire appliquer cette décision exécutoire de justice, « car nous voulons créer des microstructures pour nous auto-employer nous et nos enfants, pour le bien-être de nos familles et le développement de notre région et de notre pays ». Ils disent savoir compter sur le Premier ministre pour la bonne résolution de leurs problèmes.

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées