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CONFIDENCES DU WEEK-END : Fonction publique - la candidate, le concours et la fraude

Publié le lundi 22 août 2011 à 02h37min

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Dans notre édition du vendredi dernier, dans la rubrique « Pot-pourri », nous nous faisions l’écho d’un cas de tentative de fraude découvert lors du concours direct de la magistrature. De source bien informée, la candidate a été prise avec des cours recopiés à la main sur le thème de l’épreuve et non avec des corrigés. Elle parcourait donc ses cours à la recherche d’une possible réponse à la question posée, quand elle a été prise. Il n’y a donc pas eu de fuite, encore moins de pétrole. Cette année, les dispositions sécuritaires draconiennes prises par les organisateurs ont, du reste, permis d’endiguer le fléau.


Affaire Justin Zongo : ce matin au Palais de justice

C’est ce matin 22 août que s’ouvre le procès de l’affaire Justin Zongo au palais de Justice de Ouaga. Trois policiers sont sur le banc des accusés pour coups mortels et complicité de coups mortels sur la personne de l’élève Justin Zongo. La mort de cet élève et le cafouillage autour des motifs de son décès avaient mis la ville de Koudougou et donc le pays en ébullition. La version officielle contestée avait laissé entendre que Justin Zongo serait mort des suites de méningite. Du côté du défunt et des amis, on parlait de coups ayant entraîné la mort. La Justice qui s’est saisie du dossier dira exactement ce qu’il en est.


Un voleur mal inspiré

Samedi dernier, un voleur s’est avisé de faire les poches du député El Hadj Mahamadi Kouanda, à la paroisse Jean XXIII, après un mariage. Mal lui en a pris. Il a été arrêté dans son geste malveillant au moment où il avait les mains dans les poches du député Kouanda. Et le délinquant de se confondre en excuses plates et de demander à ne pas être remis aux policiers postés sur les lieux. C’était mal connaître sa victime qui, l’empoignant, l’a remis aux flics. Il avait en sa possession deux portables sans doute volés.


Solde : ces retards qui exaspèrent

Ceci est le cri du coeur de M. Moussa Kaboré, attaché d’administration scolaire et universitaire à propos des retards à la Solde. Moussa Kaboré interpelle le Premier ministre.

"Je voudrais peindre la situation précaire que vivent les élèves-fonctionnaires en fin de formation dans les écoles professionnelles. Spécifiquement, après deux ans de formation à l’ENAM, nous avions notre sortie en juillet 2009. Nos dossiers de reclassement furent déposés à la Fonction publique. Après une année d’attente, nous avions individuellement repris les dossiers. Mais coup de théâtre, c’est en novembre 2010 que j’ai bénéficié de mon reclassement, sans mes avancements de 2008 et 2009, puisque le dernier date de 2006, premier délestage. En décembre 2010, deuxième "délestage", je suis privé de mes indemnités et on prélève des trop-perçus sur le salaire. Cette situation est vécue par la majorité des élèves-fonctionnaires en fin de formation.

La conséquence est que tu te retrouves avec un salaire au rabais, obligeant certaines personnes de ma promotion à un refus catégorique de déposer leur dossier de reclassement. Pour ma part, après deux ans jour pour jour, je me retrouve sans mes avancements de 2008 et 2009 avec en plus mes indemnités de fin du 1er feuilleton. En deuxième feuilleton, j’ai déposé deux dossiers : un dossier de régulation de salaire et un autre dossier de correction de mes indemnités ; mais à chaque 3 mois, je suis obligé de réactualiser ces mêmes dossiers, un cycle infernal que je vis. D’autres voix plus éloquentes que la mienne pourront aussi apporter leur témoignage.

De ce fait, nous interpellons son excellence le Premier ministre à examiner le reclassement et la correction des indemnités des élèves- fonctionnaires, en fin de formation dans les écoles professionnelles. Encourageons l’excellence, reinstaurez-nous dans nos droits pour qu’on exerce pleinement nos obligations. Pour le moment, nous n’avons que nos yeux pour pleurer. Comme dira l’autre au bord de la lagune Ebrié "devant c’est maïs", mais nous, élèves- fonctionnaires en fin de formation, dirons "devant y a solde".


Dédougou : bientôt une faculté de médecine

Dédougou aura bientôt une faculté de médecine. L’annonce a été faite le 19 août dernier par le professeur Adama Traoré, ministre de la Santé, lors de la rencontre d’échanges qu’il a eue avec les acteurs de la Santé dans le cadre de sa tournée dans la Boucle du Mouhoun. Si la nouvelle venait à se concrétiser, ce serait une justice faite à cette région qualifiée de grenier du Burkina, qui, jusqu’à nos jours, ne dispose d’aucune école de formation professionnelle. Et pourtant, beaucoup de promesses avaient été faites, mais tardaient à voir le jour, si fait que les Mouhounois étaient devenus des disciples de Saint Thomas D’Aquin et ne jubilaient plus lorsqu’on leur promettait quelque chose, préférant voir avant d’y croire.


Houndé : la Radio nationale de retour après 6 ans de silence

Le samedi 20 août 2011 a été un grand jour à Houndé, chef-lieu de la province du Tuy (région des Hauts-Bassins). C’est ce jour que les habitants de cette localité située à 250 km de Ouaga et à 100 km de Bobo ont commencé à écouter la Radiodiffusion nationale du Burkina (RNB), après 6 ans de silence pour cause d’une panne de l’émetteur. Aujourd’hui, cette radio peut être captée dans cette localité sur la 98.3 FM grâce au nouvel émetteur qui a été installé et qui couvre un rayon de 60 km. Une bonne nouvelle ne venant pas seule, la Télévision nationale du Burkina (TNB) est aussi de retour à Houndé. Le petit écran y était devenu noir depuis le 28 juin dernier, après que l’émetteur était tombé en panne. Le plaisir est à nouveau partagé (pour reprendre l’ancien slogan de la TNB) dans cette partie du Burkina, depuis le même 20 août après la réparation de l’émetteur.


Tournoi de la Fondation Lazare : c’est parti pour la 2e édition

La deuxième édition du tournoi de la Fondation Lazare a été lancée le dimanche 14 août 2011. Placé sous le parrainage du directeur régional de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, Joani Compaoré, le tournoi regroupe cette année 16 équipes issues du secteur 30 de Ouagadougou. Le match d’ouverture qui a opposé l’équipe détentrice de la coupe, à savoir Topez FC, à celle de FC 30, s’est soldé par un nul de 2 buts partout. L’objectif du tournoi, selon le promoteur, Lazare Gandéma, est de regrouper les jeunes pour faire passer un message, celui des conséquences de la consommation de la drogue. A l’origine de ce tournoi qui est à sa deuxième édition, se trouve le pasteur Lazare Gandéma, un ancien consommateur de drogue. Après 10 ans de dépendance et après avoir été miné par cette substance nocive pendant des années, il obtint une révélation divine qui lui a permis de tout abandonner, même la cigarette.

En homme averti, il prit ainsi la résolution de lutter contre la drogue. Et pour faire passer son message, il a opté pour le sport dont le tournoi. "J’ai choisi le sport pour faire passer mon message parce que le sport réunit plusieurs jeunes qui sont pour la plupart concernés par le phénomène de la drogue. Moi, j’ai été un ancien consommateur de la drogue et je sais jusqu’où ce stupéfiant peut vous amener. Donc, je lance un appel aux jeunes et aux autorités de ce pays pour qu’ensemble, nous combattions ce fléau qui mine notre société. Mon souhait est de créer un centre de réhabilitation de toxicomanes", s’est exprimé le président de la Fondation Lazare. Pour cette édition, 16 équipes réparties en quatre poules iront à la conquête du trophée. L’équipe championne sera connue le 16 octobre.


Projet anacarde du village de Yendéré : le retour des employés cause des grincements de dents

Depuis le lundi 1er août 2011, des employés du « nouveau propriétaire » du verger d’anacarde de Yendéré, couramment appelé projet anacarde, sont de retour. Ces agents auraient déjà engagé quelques fils de la localité pour les travaux d’entretien du verger. Ce retour doublé par la reprise des travaux est source de grogne au sein des jeunes du village qui voient à travers cela, la confiscation progressive de « leur terre ». Pour ces jeunes, le domaine, vaste de plus de 500 hectares, représente le seul espace qui leur reste dans le village si d’aventure le village doit un jour ou un autre mener un projet de grande envergure. Sa supposée vente par un des leurs, du nom de Joachin Soulama, à une richissime dame d’affaires de Ouagadougou, a créé, courant janvier et février 2011, une révolte dans le village. On se rappelle, lors de ce trouble, que les jeunes avaient pris le contrôle du verger après avoir chassé tous ceux qui y travaillaient.

Ils avaient également arraché les portes et fenêtres des bâtisses et saisi des outils de travail telles des scies motrices, des machettes et des brouettes qu’ils avaient acceptées de déposer à la gendarmerie de Niangoloko à la demande du commandant de brigade. Selon les jeunes de Yendéré qui n’ont pourtant pas pu donner de précisions, les employés ont été escortés à leur retour par un autre véhicule. Mais ils précisent cependant que le 4 août 2011, une troupe d’éléments des forces de l’ordre, estimée à 20, a patrouillé dans le village et est même allée au domicile du chef de terre, un des farouches opposants à la vente du domaine. A l’issue de cela, deux membres du bureau villageois de jeunesse que sont Luc Soulama et Baba Karama ont été convoqués à la brigade de gendarmerie de Niangoloko. Toujours selon les jeunes de Yendéré, la gendarmerie de Niangoloko leur a demandé et obtenu la restitution des portes saisies en janvier et qui étaient toujours en leur possession.

Cependant, ne comprenant pas pourquoi les employés sont de retour dans le verger, ces jeunes se disent que les autorités locales semblent avoir pris position contre le village. « Lorsque nous avons été entendus chez le procureur au tribunal de Banfora, celui-ci nous a dit qu’en attendant la décision de la justice, chaque partie, à savoir les jeunes du village et le nouveau repreneur, devait observer une certaine conduite », disent-ils, l’air désespéré.


Nuit du destin : veillée de conférence et de prière du 26 au 27 août au SIAO

Le mois de jeûne 2011 est entré, depuis le samedi 20 août, dans sa dernière décade. Selon les recommandations du prophète Mohamed (Paix et salut sur lui), c’est la période au cours de laquelle les fidèles musulmans doivent redoubler d’ardeur dans les actes d’adoration, l’accomplissement du bien, etc. C’est la période où il est recommandé aussi de veiller autant que faire se peut pour ne pas rater les bienfaits d’Allah qui sont déversés sur les fidèles au cours d’une nuit appelée Laylat Al Qadr ou nuit du destin.

Au Burkina, le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) organisent chaque année des activités permettant aux fidèles de veiller dans le cadre de la nuit du destin. En cette année 2011, ces deux organisations respecteront la tradition en organisant une conférence sur le thème « Spiritualité au 21e siècle : mythe ou réalité ? », suivie d’une prière. A l’animation de la conférence : les imams Tiégo Tiemtoré et Ismaël Tiendrébéogo. Le tout est prévu pour se dérouler dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 août 2011 de 21h à 1h du matin au Pavillon marron du SIAO.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 22 août 2011 à 09:05, par Kassoum En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Fonction publique - la candidate, le concours et la fraude

    Je comprends ce que subi mon frère Kaboré Moussa et les autres elèves-fonctionnaires du Faso. Mais ce n’est pas pour autant qu’un administrateur scolaire doit s’exprimer de la sorte dans une lettre adressée au Premier Ministre. Je trouve le langage très bas et plaisant á lire, même mon cher Kaboré est dans ses droits

  • Le 22 août 2011 à 10:38, par leregard En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Fonction publique - la candidate, le concours et la fraude

    Une fraude reste une fraude.Je ne pense pas qu’il y ait une gradation en la matière. Seulement si la fraudeuse avait des corrigés du sujet, cela aurait été la preuve d’une fuite à traiter en plus de la fraude. La fuite impliquerait la (les) personne(s)qui lui a (ont) fourni les corrigés. La fraude pour quelque concours que ce soit reste condamnable et pour ma part, une candidate au concours direct de la magistrature qui fraude ce n’est tout simplement pas pardonnable. Si elle n’était pas prise, quelle magistrate serait-elle ? Corrompue toute chose que la crise sociale ne veut plus au Burkina Faso. Elle doit être lourdement sanctionnée (interdite à vie de concours d’entrée à la Fonction Publique) pour décourager voire arrêter cette pratique qui cultive des "valeurs" que nous ne voulons plus au Faso.

  • Le 22 août 2011 à 11:03, par leregard En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Fonction publique - la candidate, le concours et la fraude

    Une faculté de médecine à Dédougou est une bonne nouvelle pour le Mouhoun qui n’a que trop souffert des mauvaises politiques d’aménagement du territoire et de développement national. Mais les promesses, le Mouhoun en a entendu, pas seulement de ses fils politiciens mais des premiers responsables du pays. Malheureusement la plupart de ces promesses faites lors des campagnes électorales n’ont jamais été tenues. Bien sûr la population ne croit plus aux promesses. De par la culture de la population, la parole donnée est sacrée. Mais les politiciens en ont fait un jeu de duperie qui a fini par se retourner contre eux car la population reste attachée au respect de la parole donnée. Cependant, je crois qu’il serait bon, afin de rattraper un temps soit peu le grand retard de développement de cette région qui a fourni outre des fils de grande valeur au Faso, en est comme disait quelqu’un, le champ, mais pas le grenier, de songer à y bâtir une École des métiers pour dans un premier temps alphabétiser les maîtres de tous les corps de métiers (tailleur, chaudronnerie, menuiserie, mécanique, agriculture/élevage, cordonnerie, maçonnerie, etc.et les nouvelles technologies) en traduisant en langues nationales les concepts et le langage technique, puis de former des jeunes en langues nationales ou française (c’est selon l’âge de l’élève). Les grandes écoles (santé, enseignement, lycée technique, lycée agricole, etc.) ayant été construites ailleurs, le Mouhoun a besoin de former ces fils et filles dans différents corps de métiers. Wait and see !

  • Le 22 août 2011 à 12:08, par leregard En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Fonction publique - la candidate, le concours et la fraude

    Le problème YENDERE n’est pas isolé. C’est une des expressions de l’agro-business. J’écrivais suite à un article paru sur la question des terres au Faso, notamment la relecture de loi sur la Reforme agraire et foncière, que donner plus de force à l’agro-business qu’à l’agriculture familiale n’est pas le bon choix pour la Faso. C’est source de frustrations car les terres sont acquises généralement dans des conditions douteuses (un fils mafieux du village sans envergure locale, vent les terres et empochent les sommes à l’insu et au mépris des villageois), de création d’une classe d’ouvriers agricoles (quand on regarde ce que cela a donné en Amérique latine, bonjour les dégâts !), de confiscation des meilleures terres et de relégation des terres dégradées et infertiles au villageois. Il faut plutôt encourager l’agriculture familiale. Pourquoi ne pas constituer les jeunes de YENDERE en coopérative(s) et leur confier le projet anacarde ? Les opérateurs économiques qui occupent leurs terres n’apporteront rien au village tout simplement parce qu’ils ne sont ni de la région ni du village, et ne sont là que pour se faire de l’argent. Chaque burkinabè a un village. Chaque village a des potentialités naturelles. Que ces opérateurs économiques mettent en valeur leur région. Cela va éviter la guerre civile autour de la question de la terre. Le gouvernement doit réfléchir par 2 fois, avant d’avancer dans le sens qu’il a pris qui ne va favoriser que les gens du système au détriment de la paix sociale. Aujourd’hui, le sentiment régionaliste est très fort (conséquence de politiques de développement biaisées qui ont favorisé injustement certaines régions au détriment d’autres) aucune région, surtout celles qui possèdent encore de bonnes terres pour l’agriculture, n’accepte facilement des allogènes ou des agro-business. Le rattrapage du retard que ces régions avaient au plan de la scolarisation et les changements de mentalité des populations au contact des populations venues d’autres régions du Faso, ont créé un nouveau rapport à la terre. La terre est devenue plus qu’avant, une identité et un patrimoine à conserver pour transmission aux générations futures, mais aussi source de prospérité économique. Dès lors, les populations autochtones n’acceptent plus la mentalité de leurs parents qui accordaient facilement à tout allogène une terre. Malheureusement plusieurs de ces allogène ont été ingrats vis à vis des autochtones s’appuyant sur des lois nationales elles-mêmes contestables parce qu’elles ne correspondent pas à nos valeurs, alors qu’elles devaient être des instruments de codification de nos us et coutumes.
    Le gouvernement a intérêt, dans la relecteur de loi sur le réforme agraire et foncière, de donner aux villages la force qu’il faut. Une politique agricole basée sur l’agriculture familiale modernisée constituerait la voix de salut pour le Faso. Bien sûr qu’on ne peut pas tourner totalement le dos à l’agro-business. Mais celle-ci devra mettre l’accent sur la transformation, les secteurs que les populations rurales n’occupent.

  • Le 22 août 2011 à 13:57, par LANKORMA En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Retard à la solde

    Mon frère exprimez vous correctement SVP. Vs parlez de théâtre, de feuilleton 1, feuilleton 2 si bien qu’on se perd. en plus , l’avancement c’est chaque 2 ans (donc pas 2008 et 2009 successivement).
    On parle de régularisation de salaire et non de régulation de salaire SVP ! BONNE CHANCE

  • Le 22 août 2011 à 18:05, par Cortex En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Fonction publique - la candidate, le concours et la fraude

    Hééééé !Moussa Kaboré, tu gâtes le nom des gens dè.
    C’est sûr que le PM ne pourra pas te comprendre. Relis-toi et dis-nous si tu te comprends toi-même.

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