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Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

Publié le vendredi 12 août 2011 à 18h58min

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Il a eu 78 ans le 13 février 2011. Il a été ministre d’Etat (étant alors secrétaire général de la présidence) de 1968 à 1975, premier ministre de 1975 à 1982 et il est président de la République du Cameroun depuis le 6 novembre 1982. Successeur constitutionnel de son prédécesseur, Ahmadou Ahidjo, Paul Biya s’est fait élire en 1984 et réélire en 1988, 1992, 1997 et, enfin, le 11 octobre 2004 (71 % des voix). Inutile de dire qu’il est candidat à sa réélection à l’occasion de la prochaine présidentielle, dans quelques mois, en octobre 2011.

Ahidjo aimait à dire : « Si un jour je meurs… ». C’est, finalement, arrivé. Biya ne dit rien : ni sur sa mort, ni sur sa vie. Et c’est, incontestablement, le plus énigmatique des chefs d’Etat. Ses ministres et ses proches vivent dans la terreur ; et, pourtant, personne n’oserait caractériser le régime camerounais comme étant « terroriste ». Certes, chacun sait que Biya n’est pas un démocrate ; mais on n’ose pas vraiment le caractériser de dictateur. Par contre on caractérise ainsi son régime ; et c’est un euphémisme.

Présenté autrefois comme un intellectuel, passionné de mysticisme, fasciné par Israël, parfait connaisseur de la Bible, Biya semble, à ceux qui l’approchent, totalement inconsistant, perpétuellement absent (au plan physique comme au plan psychologique), indécis et malléable. Rien pourtant d’un redoutable dictateur capable de faire embastiller ceux qui imaginent - je dis bien « imaginent » - pouvoir penser autrement que ce qu’il pense. Pour survivre au Cameroun, il faut être à la dévotion de Biya et de Chantal, son épouse ; éviter de penser et surtout, me confiait un de ses plus proches collaborateurs (et qui le demeure depuis près de 30 ans !), « éviter que la tête dépasse ». Biya maîtrise ainsi l’art et la manière de se maintenir au pouvoir sans jamais paraître l’exercer.

Le Cameroun, ça marche pourtant. Pas de guerres, de révolutions, de crises sociales, de tensions politiques : Biya encore et toujours. Parce que les guerres, les révolutions, les crises sociales et les tensions politiques ont été rudement réprimées ou étouffées dans l’œuf par des « services » qui voient des espions partout (j’en sais quelque chose, ayant été, dans les années 1990, confronté au patron de la DST à la Sûreté nationale qui voulait me faire avouer que j’étais un « espion de France Télécom » ; c’était en marge de l’affaire Titus Edzoa, confident de Biya, ex-secrétaire général à la présidence ; ayant démissionné du gouvernement et annoncé sa candidature à la présidentielle, il s’est trouvé emprisonné en 1997. Il l’est toujours !).

Les Camerounais se « foutent » de la vie politique de leur pays et se soucient uniquement, soit de « faire du fric » - pour la minorité la mieux lotie et qui maîtrise un système de corruption sophistiqué - soit à vivre ou à survivre pour la quasi-totalité de la population qui n’a plus foi en rien. Pas même en Dieu ; dans le diable tout au plus qui, il est vrai, est omniprésent.

C’est dire que Esther Dang, démissionnaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) le 22 janvier 2010 et candidate à la prochaine présidentielle depuis le 12 mai 2011, ne manque pas de cran, elle qui connaît par cœur le mode de production politique de Biya et n’hésite pas à écrire qu’elle a « aussi failli aller en taule » pour s’être opposée à quelques magouilles politico-financières organisées par le pouvoir.

Esther Dang était, au temps du « Renouveau », la surdouée de l’économie camerounaise. « Mademoiselle Esther » est née le 5 mars 1945 à Mbalmayo, à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Yaoundé. Mais elle est originaire du département du Mbam (au Nord-Ouest de Yaoundé) où elle a été scolarisée à Meiganga, Banyo puis Bafia, chef-lieu du département. Certificat d’études primaires en poche, direction Yaoundé et le Lycée général Leclerc : BEPC ; premier bac ; bachot « sciences ex » version Académie de Bordeaux (c’est-à-dire un bachot français). Nous sommes en juin 1966. Etudes de sciences économiques à l’université de Yaoundé d’abord (1966-1969) puis à l’université de Grenoble (1969-1971) ; elle décroche sa licence, son DES et entame ses recherches en vue de la rédaction d’une thèse de doctorat d’Etat : « Planification et financement des investissements au Cameroun : 1960-1970. Essais d’analyse ». Elle la soutiendra le 1er octobre 1976 à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Entre temps, elle était revenue au Cameroun et avait été embauchée comme cadre par la SOCAR, société d’assurance et de réassurance (octobre 1974-juillet 1975), avant de rejoindre la Société nationale d’investissement (SNI), à compter du 1er septembre 1975. Son titre de docteur d’Etat la propulsera à la Banque mondiale (1977-1978) où, consultant, elle va plancher sur la faisabilité industrielle au Cameroun.

Revenue au siège de la SNI, elle va y gravir les échelons. La SNI, créée en 1964, devait favoriser l’émergence d’un secteur industriel , « non pas dans l’optique de la création d’un capitalisme d’Etat, mais pour suppléer, temporairement, à l’insuffisance des moyens nationaux » (dixit Simon Ngann Yonn) ; elle deviendra la société de portefeuille des participations de l’Etat dans les entreprises. Cela concernait, dans les années 1980, quatre-vingts sociétés représentant 16 % du PIB et employant 60.000 personnes. Le patron en était, depuis le 14 septembre 1985, Simon Ngann Yonn, décédé fin 2004 (cf. LDD Cameroun 024/Jeudi 23 décembre 2004). J’ai fait la connaissance de Esther Dang, en 1988, alors qu’elle appartenait à l’état-major de Simon. Directrice des opérations, elle assurait le suivi des entreprises du portefeuille et préparait leur « rétrocession » aux investisseurs privés.

Au Cameroun comme ailleurs, une jeune femme (« Je ne suis plus très jeune », me disait-elle alors ; elle avait 45 ans !) dans un milieu d’hommes, jolie, cultivée, brillante et diplômée, dès lors qu’elle était médiatisée dans un des plus beaux fleurons de la presse panafricaine de l’époque, faisait son chemin ; malgré les jalousies des uns et des autres. Le 21 septembre 1990, Simon est viré ; façon Biya, autrement dit sans élégance, tandis qu’il participait, à Washington, aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Les privatisations (qui devaient rapporter de l’argent à l’Etat) tardaient à être mises en œuvre. Simon va rejoindre directement Minka, son village natal, en pays bassa. C’est… Esther Dang qui le remplace.

Déjà, en 1989, on attendait la nomination de Simon au gouvernement ; et c’est Esther qui avait été promue, le 28 avril 1989, conseiller technique pour les affaires économiques, techniques et financières au secrétariat général de la présidence de la République ; le 8 septembre 1990, un décret présidentiel la portera à la présidence de la Commission nationale des marchés. Simon vivra mal son exclusion.

Esther ne comprendra pas les motivations profondes du Palais de l’Unité. « Après seize mois d’absence, me dira-t-elle, pendant lesquels je me suis consacrée exclusivement aux questions macro-économiques, me voilà revenue à la SNI dont les préoccupations sont essentiellement « micro ». Et j’y reviens comme chef d’entreprise. Il me faut avant tout faire le point ». J’écrivais alors : « Un moment proche du pouvoir central, Esther Dang est-elle porteuse d’une mission particulière au sein de la SNI ? Coup de frein ou, au contraire, accélération du processus de privatisation ? Elle refuse, pour l’instant, avant tout diagnostic, de répondre à ma question […] Face aux tenants d’un étatisme revu et corrigé […] Esther Dang défendra-t-elle une ligne strictement libérale ? Il reste quelques semaines à patienter pour le savoir. Ou ne pas le savoir. Ce qui voudrait dire, alors, que la vieille bureaucratie l’a emporté, une fois encore, sur les jeunes technocrates » (Jeune Afrique Economie, novembre 1990).

A suivre

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 12 août 2011 à 19:34 En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

    Esther dang est blanche ou noire ?sinon concernant votre article,les camerounais aiment à se défouler sur les affaires des autres pays alors que chez eux,ils ont un monarque,un despote mais il y a qu’à les voir comment ils continuent à se défouler sur l’affaire ivoirienne en prenant tous et toutes fait et cause pour le boulanger gbagbo.Par exemple les calixthe beyala,gaston kelman des franco camerounais qui ont été arrosés à coup des malettes de billets pour la propagande par gbagbo.Ils ont fui la misère et ils sont là à donner des leçons à la terre entière excepté tout ce qui se passe dans leur pays.Là ils ne disent rien comme d’habitude et ça se comprend,c’est un peuple de truands,d’escrocs,de falsificateurs en tout genre.Ils sont nés en meme temps que la honte et donc ils ne connaissent pas la honte.Pour moi cette candidature de cette dame est encore une parodie

    • Le 13 août 2011 à 20:37, par Alexio En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

      Le pays le plus corrompu d afrique avec ses intellectuels qui sont desillusiones.Comme un pays si doter peut etre gouverner par la terreur politienne et population er restee muette depuis des decennies.La franc-maconeri et autres cliques mystiques.

    • Le 14 août 2011 à 07:58 En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

      Blanche ou noire, ce n’est pas important. Elle est seulement camerounaise mais la ou le bat blesse, c’est qu’ elle est une envoyee du serail. Caveat emptor. Acheterus, c’est a vus de faire attention. Sinon vous pouvez meme acheter la viande d’ane au marche.

      LOP

    • Le 14 août 2011 à 15:22 En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

      Cher ami, j’ignore tes motivations mais je pense qu’aucun peuple ne mérite d’être injurié de la sorte. Dans tous les peuples, il y a de bons et de mauvais, c’est simplement une loi de la nature.

      Certainement qu’il y a quelque chose à revoir dans ton éducation.

      • Le 16 août 2011 à 16:37, par Bouba En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

        C’est la réalité. Le Cameroun est un scandale démocratique et au lieu de courir après l’argent de Laurent Gbagbo, les journalistes det leaders d’opinion devraient se préoccuper de leur pays.

    • Le 16 août 2011 à 10:31, par TCHOKOUNTE TIAMBE PRINCE En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

      Les camerounais aiment s’occuper des affaires des autres sans savoir que dans leur propre pays sa va tres mal mais,je leur comprend ils ont peur de la violance.Ils ne savent que faire du bruit.Le cameroun n’a rien biya a tout privatisé rien de bon au camer : la camrail,sonel,snec,la camer,privatisé tout est privatisé.Le cameroun n’a pas de président le camer va mal très très mal, il faut que le système de PAUL BIYA quitte car le cameroun va mal tout coute cher sur le marché le riz,le sucre ; le cube ;tout a triplé de prix.

    • Le 16 août 2011 à 11:54, par Jeff Tamson En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

      Cher Frère Africain, la liberté d’expression que nous vivons au Cameroun bien que pas du tout parfaite devrait de démontrer la maturité du peuple camerounais, l’apparente empathie des camerounais sur les questions politique de leur pays est tout à fait trompeuse, au cameroun il est démontrer que les prononstiques sont très souvent déjoués.

      D’autre part il est puéril de faire un lien ou un rapprochement avec les problèmes que connait la Côte d’Ivoire. Les avis des camerounais sur la question sont fondés et justifiés par le fait qu’ils ne s’interressent pas seulement à ce qui se passe sur le plan national mais aussi à l’internationnal, le Camerounais a vécu beaucoup plus que plusieurs peuples sub-saharien ce que l’on appelle la repression post colonniale il est donc fort normale que toute perception de tentative de recolonisation d’un pays frère soit très mal perçu de façon générale.

      Enfin nul n’est besoin de qualifier les Camerounais tel que vous le faites le débat intellectuel ne se nourri pas de ce genre d’arguments de bas étage.

      Merci

      • Le 16 août 2011 à 17:03, par Moussa En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

        M. Jeff Tamson,

        D’accord avec vous en partie, mais je suis désolé de vous dire que les Cameounais ne connaissent pas l’acutalité internationale plus que les autres. Personnellement j’ai des amis camerounais ici au Canada. En échangeant avec eux, je me suis rendu compte qu’ils sont très mal informés sur la crise ivoirienne. Beaucoup n’ont que les résultats des faux PV établis par les pro-gbagbo pour intoxiquer l’opinion internationale. Ils échangent ces résultats entre leurs courriels. Beaucoup n’ont pas les résulats proclamés par la CEI et certifiés par l’ONUCI. Beaucoup ne savent pas que le président de la Cour constitutionnelle Yao N’Dré ne pouvait selon la constition annuler une partie des résultats de la présidentielle sur le territoire ivoirien. Il pouvait seulement annuler tout le srcutin sur tout le teritoire, etc.

        À mon avis, il y a eu intoxication de l’opinion camerounaise guidée par certains journalistes et leaders d’opinion camerounais qui ont des accointances avec Gbagbo. Les médias Camerounais ne répercutent en général que les informations pro-gbagbo souvent issues des journaux pro-gbabgo (Notre Voie, Le temps, etc.). Mais malgré cela, je connais quelques Camerounais bien informés, qui ont quand même du recul par rapport à la propagande pro-gbagbo.

        La tentative de comparer gbagbo à Lumumba, Sankara, Kwamé N’Kruma est très déplacée et ne prospère curieusement que dans l’opinion camerounaise.

        • Le 17 août 2011 à 09:24 En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

          Cher MOUSSA,

          Il est en effet probable que quelques Camerounais manquent d’information de qualité mais il est très important de noter que ceux qui par sympathie aiment LG et ses actions et ceux qui par antipathie pour les Grandes puissances et leur actions en Afrique soutiennent LG ont tous des raisons et ne sont pas si bêtes que ça ; et surtout pas moins que près de 47% des Ivoiriens qui apparemment auraient voté en sa faveur. Pourquoi pensez vous que le Camerounais soient si actifs ? il y forcément une raison !!! Mais ne nous éloignons pas du débat qui pour l’instant porte sur le Cameroun et je suis ravi que contrairement aux autres nous Camerounais ne soyons pas ici dans ce forum en train de demander aux autres nationalités de ne pas parler de leur perception du jeux démocratique et politique tel qu’il se passe au camer nous acceptons leur avis. Ce qui est ceratin c’est qu’à la lumière de ce qui se passe dans les autres pays sous le pretexte de vouloir instaurer la démocratie, les Camerounais quelque soit la chapelle politique et même les religieux (clergé) sont d’accord sur un point "NOUS NE VOULONS PAS D’INGERENCE DE PUISSANCES ETRANGERES".....

          • Le 17 août 2011 à 15:04, par Moussa En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

            1) Il ne vaut pas faire d’amalgame. Certes plus de 45% ont voté pour Gbagbo (contre plus 54% pour ADO). Mais ça ne veut pas dire que ces 45% n’étaient pas prêts à accepter la défaite et soutenaaient LG sans sa tentative de confisquer le pouvoir par les Armes. Aujourd’hui, tout montre qu’il était de mauvaise foi et ne voulait pas accepter le jeu démocratique. sinon pourquoi acheter plus de 800 millards de CFA d’Armes à la veille de l’élection ? Pourquoi acheter des armes de destructions massives (des orgues de staline ?).

            2) Ce que vous appelez "Ingérence de puissances étrangères", il faut admettre que d’autres aient une autre opinion et l’appellent "droit d’ingérence humanitaire" parce que qu’est-ce qui serait arrivé en CI si le Conseil de sécurité n’avait pas voté cette résolution ? Croyez moi c’est les civils qui auraient payé le lourd tribut. Une orgue de staline ne choisit pas ses victimes.

            3) Certes LG a manipulé l’opinion pour se faire passer pour une victime des puisances étrangères. Mais la réalité est que pour beaucoup de gens objectifs, ce n’est pas une question de LG ou d’ADO ou même de la CI. Demain si la même chose arrivait au Cameroun, nous aurons objectivement le même avis. Si demain, dans les mêmes conditions, un président camerounais à la veille achète autant d’armes, qu’il perd des élections certifiées par l’ONU, etc. et qu’il y a inévitablement un risque de guerre cicile, beaucoup de Camerounais et d’Africains soutiendront le droit d’ingérence humanitaire.

            • Le 19 août 2011 à 09:36, par Jeff Tamson En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

              Bjour Moussa, c’est encore moi
              J’ai la bonne impression qu’avec toi le débat d’idées est de mise donc j’ai un plaisir à te répondre.

              L’achat des armes dont tu parles a t’il été dénoncé avant la crises ? de tous ceux qui en parle aujourd’hui combien en ont fait état avant. Le problème pour moi n’est pas l’acahat d’armes mais leur utilisation ....Toute nation qui se veux forte doit avoir une armée digne de ce nom avec des armes performant sauf si pour certains les Etats Africains n’ont pas le droit d’avoir ces armes qui ont été fabriquées par les grandes puissances et qui ont un arsenal militaire de destruction massive le plus impressionnant et térrifiant du monde. La Côte d’Ivoire n’a t’elle pas le droit à une armée ???? si il avait été dit que les armes ont été achetée après les election je comprendrais ces propos mais il n’en est rien donc.
              Aujourd’hui le cameroun a su faire imposer son droit sur la presqu’ile de Bakassi en usant de deux armes (l’armée et le droit internationnal) car l’un ne saurait s’imposer sans l’autre.
              La justice et le droit ont vocation à se faire imposer par la force des armes c’est ce que nous expérimentons tous les jour, sauf dans beaucoup de situation cette Justice internationnale s’applique au gout des puissance industrielles (jetez un oeil sur la Syrie et la Lybie).
              Pourquoi et au nom de quoi les pays Africain devraient avoir besoin de la communauté internationnale pour exister dignement les exemple sont pourtant légion où il n’est pas du tout fait application de ces pseudo principes d’ingérence étrangère que devient la somalie aujourd’hui ??? que devient l’Irak , l’Afghanistant à quelques moi du retraits des forces internationales que sera la Lybie demain ?

              Pensez vous, comme je le dis très souvent, que la démocratie soit le seul modèle de gouvernance propre et idoine pour le développement des nations et la liberté des citoyens ???? Des foi je me met à penser que le monde pourrait être une nation et les pays des habitants et qui fait la loi et la dicte c’est trois nations (les USA, l’Angleterre, la France) toutes les autre nation ne peuvent pas accéder un cercle de décision. "Ce qui est décrié dans les Etats se fait au plan mondial sans le moindre scrupule"
              A très bientôt

  • Le 14 août 2011 à 16:18, par Marc En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

    Les camerounais ont perdu leur âme, ils ne méritent que Biya...

  • Le 14 août 2011 à 19:26, par jack En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

    Salut, je suis burkinabe qui vie au Cameroun. Je dois dire franchement qu’il ya ce qu’on appelle LA LIBERTE D’EXPRESSION dans ce pays que dans bien de pays africain. IL ya une presse plurielle et extremement libre.

    Certes le president est au cammande depuis plus de 20 ans, je pense que la proposperite du pays notamment au plan alimentaire explique cette stabilite.

    Le President Biya va surprendre dans les annees a venir.

  • Le 15 août 2011 à 07:48, par Goama En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

    Je voudrais en toute humilité,prêcher la modération afin que l’on fasse le distinguo entre peuple et individu.Des individus peuvent être mauvais mais cela ne veut nullement dire que le peuple l’est.Alors il y a du bien et du mauvais dans tout peuple,toute nation,tout pays.Ne confondons pas individu et peuple.Evitons donc les conclusions hatives et expeditives.
    Respectons les autres peuples et continuons notre aventure terrestre par le travail pour tous dans le respect de soi et des autres !
    Merci.

  • Le 15 août 2011 à 15:21 En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

    Les Camerounais se « foutent » de la vie politique de leur pays et se soucient uniquement, soit de « faire du fric » - pour la minorité la mieux lotie et qui maîtrise un système de corruption sophistiqué - soit à vivre ou à survivre pour la quasi-totalité de la population qui n’a plus foi en rien. Pas même en Dieu ; dans le diable tout au plus qui, il est vrai, est omniprésent.

    Ceci résume parfaitement l’état d’esprit du Camerounais.
    Quant à mon frère jack si tu es parti dans ce pays pour ton ventre, on peut te comprendre.
    Quant à cette presse de caniveau dont tu parles, tu comprendras mieux, quand quand liras d’autres presses...

  • Le 16 août 2011 à 10:44, par TCHOKOUNTE TIAMBE PRINCE En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

    Le camer va très mal tout a été privatisé par le régime de BIYA. Tout coute tres cher sur le marché c’est comme si les camerounais ont peur de s’exprimer mais disans liberté d’expression comme l’a souligné quelqu’un il n’a pas vraiment de liberté d’expression au camer tout est masqué au camer tout va mal mais j’ai comme impression que les camerounais sont aveugle.

  • Le 16 août 2011 à 16:33, par Bouba En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

    Le Cameroun est le plus grand scandale démocratique en afrique actuellement. Au lieu de se défouler sur le sort de Laurent gbagbo - parce qu’ils sont rès mal informés par leurs medias et leur leaders d’opinion - les Camerounais devraient se préoccuper de leur prore sort. Alors honte à vous Claixte Beyala et autres...

  • Le 18 août 2011 à 11:07, par bebeto En réponse à : Cameroun : Esther Dang ose défier Paul Biya (1/2)

    En ce moment au Cameroun, les gens sont sur les spétatives et attendent là où va les mener biya pour agir en tute énergie le moment venu car on en a marre de ce regime de despotes.
    Nous sommes dans une prison à ciel ouvert où tu ne sais pas si demain tu sera en vie car les assassinats sont partout et de toutes les formes avec ces gens là.
    Esther Dang est certainnement maintenant un peu à l’abris car la communauté internationale à l’oeil sur des personnages comme elle mais, elle n’est pas à l’abris...Même ’’un badit’’ pourrait l’attaquer et l’assassiner à tout moment !
    BIYA doit partir car le système qu’il a mis en place est pourri.

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